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Critiques de Patrick Besson (207)
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1974

Patrick Besson a beaucoup de talent, une belle écriture , cinglante et emplie d'ironie.

Ici , on retrouve sa patte à travers 6 nouvelles. La première, la plus courte , est sans doute la meilleure.

Les répliques font mouches et l'auteur nous montre l'insouciance des années 70.

le reste , sans être déplaisant n'apportent finalement pas grand chose. les jeux de mots finissent pas lasser en fin de compte. les blagues comme "dans quel état êtes vous ?" "Celui de New York" sont efficaces quand elles ne sont pas redondantes. Or ici...

J'ai lu beaucoup mieux (Lui, les Braban, Au milieu coule une rivière...)
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1974

Les nouvelles, c'est un genre à part.. Il faut aimer ces courts récits d'une manière toute différente de celle dont on apprécie un roman. C'est donc beaucoup sur la forme, l'originalité, la nervosité du récit qu'on exprimera ses sentiments. Dans la cas de 1974, à ce point du vue, c'est du bon travail. Une faiblesse (relative), on ne "voit" pas la nouvelle. Je suis peut-être trop influencé par le genre quand il est traité par E. Hemingway mais là c'est une autre histoire... presque une histoire d'amour.
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1974

Nouvelles tantôt drôles, tantôt absurdes mais surtout très décalées.

Un livre très vite lu, sympathique. Mon premier livre de et auteur.
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1974

1974 est le recueil de six nouvelles.

Ce livre emmène d'abord le lecteur en Grèce où le narrateur alors agé de dix huit ans perd sa virginité avec une belle nordique quarantenaire.

Puis il fait la connaissance de deux frères pianistes slaves se retrouvant à New York pour un concert en pleine guerre froide.

Ensuite un journaliste écrivain en recherche de sujet dépense l'argent du Parti avec des personnages interlopes...

Un père de famille retourne dans l'immeuble où il vivait avec sa famille avant son divorce et se retrouve face à lui même...



Ces nouvelles voyagent dans le monde et les décennies et semblent offrir par brides quelques souvenirs.

La plume alerte de Philippe Besson offre une critique tendre et acerbe de ce siècle...

Une heure de lecture simple.

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28, boulevard Aristide-Briand - Vacances en..

Joli récit plein de nostalgie sur l'enfance et une époque disparue, la France des années 60. Un de mes livres préférés de l'auteur. Je recommande!
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Accessible à certaine mélancolie

Ce roman est le premier que je lis de de Patrick Besson. Je l'ai trouvé original. C'est l'histoire de Milan un homme de notre époque qui incarne le mal-être de l'homme occidental rappelant ainsi des personnages de Michel Houellebecq. On est tenté de détester cet homme qui entre autres défauts trompe allègrement sa femme mais on se surprend à le trouver sympathique. à plus d'une occasion tant il est déconcertant et imprévisible. Bref, j'ai aimé ce livre surtout pour l'écriture de l'auteur.
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Accessible à certaine mélancolie

Ce livre ne m'a pas tellement plu, je n'ai jamais réussi à vraiment entrer dans l'histoire, peut-être trop de femmes pour un seul homme !

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Accessible à certaine mélancolie

N°617– Janvier 2013.

ACCESSIBLE A CERTAINE MÉLANCOLIE– Patrick Besson- Albin Michel



Milan Canovas est un séducteur qui a dépassé la quarantaine. Son nom est d'ailleurs, à quelques lettres près, celui de Giacomo Casanova. Comme notre Vénitien, il va de femme en femme, les séduit, couche avec elles puis les abandonne au gré de son humeur ou de ses autres conquêtes. Après tout, un authentique Don Juan ne fait pas autre chose, ne vit pas autrement. Il est correspondant de guerre ce qui ajoute sans doute à son aura pour ses compagnes d'une nuit ou de quelques jours. Certes, il est marié et père de famille mais cela ne l'empêche pas de pratiquer le nomadisme amoureux que facilite grandement son métier itinérant.



Présentement, il est marié à Brigitte avec qui il a un enfant et qui est enceinte, de lui doit-on préciser, et qu'il passe son temps à quitter tout en gardant toujours son adresse et son numéro de téléphone, au cas où... Mais dans le même temps il y a Rose, une étudiante au nez refait par Anne, une chirurgienne dont il devient aussi l'amant bien qu'elle soit elle-aussi mariée et mère de famille et qui choisit de tout abandonner pour le suivre malgré ses autres maîtresses ! Il multiplie les passades et où qu'il aille, une femme l'attend pour coucher avec lui, qu'il soit en France ou à l'étranger ! Il hait les repas de famille et la famille elle-même et ses enfants n'ont que peu d'importance pour lui. J'ai eu l'impression que ce qu'il aime dans cette vie se résume à la jouissance qu'il ressent avec une femme, mais à condition d'en changer rapidement, et à condition aussi que le moment soit piquant, érotique, exceptionnel ! On pourrait être tenté de dire « Tout ça pour ça » mais, après tout , cela peut parfaitement représenter un art de vivre qui en vaut un autre !



Face à cette envie de jouir, on a l'impression que tout le reste est une somme d'épiphénomènes, tout le reste comme le cancer de Brigitte ou l'agression sur sa personne et avec arme à feu d'une de ses anciennes maîtresses. A Norbert, Le philosophe-ami, il avoue « Je crois que je n'ai plus de sentiment, plus aucune humanité...Il me semble que j'ai simplement besoin d'elle(de sa maîtresse), un besoin atroce, comme celui de la vache pour le brin d'herbe ».

Ce roman est donc l’histoire quelque peu échevelée de toutes ses amours, ce qui pourrait sembler anodine ou intéressante, mais que le style du texte ne m'a pas beaucoup encouragé à poursuivre ma lecture. Le livre a bien failli me tomber des mains plusieurs fois, mais j'ai poursuivi, ne serait-ce que pour avoir la clé de ce roman dont le titre est quelque peu énigmatique. Ce n'est pas simple de trouver un intitulé à un récit et je me suis interrogé sur la signification d'icelui. C'est sans doute ce qui m'a motivé ?



Pourtant, j'ai ressenti autre chose, une sorte de musique mélancolique née d'une vie certes aux antipodes de la routine mais quand même, baignée par un ennui. Cela vient-il de la fuite du temps soulignée par le calendrier des événements passés que l'auteur égrène avec une certaine nostalgie. Peut-être ? J'ai eu l'impression que cette vie était à ce point difficile qu’il attendait de la femme, c'est à dire de toutes celles qui croisaient sa vie, qu'elle soit une sorte de révélateur qui le transformerait, qui serait capable de faire de lui ce qu'il est en réalité. C'est un peu comme s'il déplorait le spectacle de lui-même, celui d'un être imparfait et en devenir. « Il attendait de rencontrer une femme qui lui donnerait forme humaine, c'est à dire divine... Il fallait que quelqu'un le sorte de cette prison... Chaque femme pouvait être ce sauveur...Il n'aimait pas les femmes, ils croyait en elles. Il était sûr que l'une d'entre elles le sauverait .Il voulait la trouver avant de mourir. » Cela vient-il qu'entre les lignes il y a la réalité de la mort qui nous attend tous et que les humains qui nous entourent ne suffisent pas à nous faire oublier. Peut-être ? Pourtant, la camarde peut parfaitement être regardée comme un sauveur et son coup de faux un acte de libération. J'avoue que ce message me séduit assez et que Milan peut parfaitement vouloir jouir sans entrave avant cette échéance. Peut-être ressent-il une sorte de mal de vivre, né de impossibilité de se fixer et qu’il l'exorcise par la conquête des femmes qui résume pour lui à un simple acte sexuel, comme un dérivatif pourtant voué à l'échec et qui porte en lui le suivant ? Peut-être ?



Il reste que j'ai beaucoup moins accroché à ce roman. Les précédents (Belle-sœur, Saint-Sépulcre ! La feuille volante n° 615 et 616) m'avaient davantage plu.





©Hervé GAUTIER – Janvier 2013.http://hervegautier.e-monsite.com
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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Accessible à certaine mélancolie

Si j'en crois l'extrait de la chronique de l'Express présent en 4eme de couverture, j'ai eu entre les mains un livre "Insolent et drôle (...) un feu d'artifice (...)".

Dans le 50 pages lues, je n'ai vu que la description plate de situations convenues mettant en scène des personnages falots.

De là à penser que l'opinion du critique relève du renvoi d'ascenseur...
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Accessible à certaine mélancolie

Dans Accessible à une certaine mélancolie, Patrick Besson nous relate la vie amoureuse de Milan, un reporter de guerre. Milan aime les femmes. On ne sait pas vraiment s’il les aime toutes ou s’il n'en aime aucune. Il s'est déjà marié deux fois, et veut se séparer de sa seconde épouse, il collectionne les maîtresses, et observe le monde froidement, sans jamais éprouver de sentiments. Au moment où il veut quitter sa seconde femme, Brigitte, celle-ci lui apprend à la fois qu’elle est enceinte et qu’elle a un cancer. Milan reste avec elle, mais rencontre celle qui va peut-être lui donner un semblant de définition au mot « amour ». Après tant d’années sans vraies émotions, cela ne va pas se faire sans violence. C’est un roman d’espoir sur un homme, qui jusqu’au bout refuse la résignation.



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Albertine Sarrazin, la fugitive

Braqueuse, prostituée, cambrioleuse, prisonnière et romancière. L'auteur raconte le destin hors du commun de celle qui excellait dans l'art de la fugue.


Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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Albertine Sarrazin, la fugitive

Albertine, c'est cette fille née au début du 20e siècle qui jonglait avec les mots comme personne. Autodidacte, amoureuse des mots ... AMOUREUSE tout court.



Insoumise, elle a toujours vécu à 1000 à l'heure, enlaçant chaque opportunité à bras le corps. Elle brise son "astragale" et se relève, toujours.

Elle court pour transformer sa vie peu reluisante, nourrir ses rêves de grandeur et ainsi s'écarter de l'insatisfaction galopante, semeuse de doutes, fuyant tout remord



Dans, cette biographie prétexte aux échos de sa propre vie, Patrick Besson explore l'insoumise. Et moi, j'en redemande -fan de première heure-.



"Les seuls regrets doivent naître des choses que l'on n'a pas pu accomplir."



Brûlant la vie par tous les bouts, Albertine s'est éteinte, sous le joug d'une erreur médicale à 29 ans. Elle est "repartie sur la pointe des pieds, échappant au bagne des livres à écrire. Intacte dans son bonheur et sa beauté".

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Albertine Sarrazin, la fugitive

Qui était Albertine Sarrazin ? La romancière entre autres de L’Astragale et de La Cavale. La braqueuse, prostituée, prisonnière. La femme au destin brisé, morte à 29 ans. La scandaleuse, l’amoureuse, la passionnée. Patrick Besson lui consacre une biographie à sa manière, infiniment sensible.



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Au point : Journal d'un Français sous l'empir..

On ne résume pas 405 chroniques. On ne compte pas leurs vacheries ni leurs victimes. Ses chroniques, c'est tout Besson. Déjanté, érudit, impertinent, grave, rigolard, vengeur, provocateur, coquin, lettré, anar, incontrôlable. Il se joue des lignes jaunes et plante en gourmand son petit drapeau noir. Souvent, avec Besson, on croit lire un sketch, c'est une fable. Ses textes abondent de réflexions sur ces tout et ces presque rien, ces n'importe quoi qui importent.
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Au point : Journal d'un Français sous l'empir..

Tout ce qui a fait l'actualité est évoqué par Besson, à quoi il faut ajouter tout ce qui a retenu son attention pour des raisons qui ne regardent que lui. Au final, cela fait une sorte d'encyclopédie loufoque et décalée de notre temps
Lien : http://www.lefigaro.fr/livre..
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Au point : Journal d'un Français sous l'empir..

Impertinentes, parfois provocantes, les chroniques de Patrick Besson sont un vrai régal à la relecture.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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Belle-soeur

Deux frères, une femme.

Gilles, l’aîné est journaliste dans l’“art-de-vivre”. Fabien, le cadet est star de ciné. Au milieu, Annabel, une troublante femme, chevelure brune et yeux qui pétillent. De quoi en tomber amoureux. De quoi en faire son obsession. Il suffit de plonger dans son regard devant un verre ou sur un quai de gare.



Il y a des rencontres qui ne se commandent pas, elles sont simplement là, et de cette évidence naît une passion, plus qu'une envie passagère, plus qu'un un désir à l'intensité du sourire, elle est obsession. Gilles l’observe, timidement, secrètement, il la désire fiévreusement, la belle Annabel ne quitte plus son esprit. Jour. Nuit. Soleil, brume, lune. Elle est partout. Elle déambule boulevard des Batignolles. Je la suis, Gilles aussi. Place Wepler, bistrot d’en face, je m’installe en terrasse, elle prend une burrata, je prends une bière.



Fabien et Annabel, un drôle de couple. Ils s’aiment, ils se haïssent, ils gueulent, ils se séparent. C’est pas de l’amour. C’est… je ne sais pas moi. Gilles observe, se méprise, se méprend. Il est là, prêt. Prêt à la recevoir, prêt à la revoir, sur un banc, sur une terrasse, prêt à rentrer chez elle, en elle. C’est ça l’évidence, ne pas se poser de question et la regarder, droit dans l’âme, ou dans les yeux, je ne sais plus où se trouve l’âme, peu importe… Et quand entre deux verres ou deux draps, elle lui signe quelques beaux mots doux, dans la veine de « Tu es con » ou dans le genre « Trouduc », « Pauv' type », son cœur s’emballe de ces échanges. Il y a des mots simples qui te vont si bien.



Que dire de ce roman, Patrick – à ne pas confondre, même de loin, avec son homonyme Philippe - signe là l’obsession d’un homme pour une femme, le genre d’obsession qui se vit, se ressent, s'ancre dans le silence d'une putain de vie. Et puis, là, le drame, forcément l’évidence même, les histoires d’amour finissent… En général, la vie aussi, restent la tristesse, le spleen, le whisky… Ma seconde expérience Pat’, je suis mat’.
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Belle-soeur

Je ne connaissais pas Patrick Besson mais j'ai aimé son style d'écriture ( bref , incisif , mordant) , sa façon de décrire le destin de ses personnages.

Il a réussi à me tenir en haleine même en donnant une information capitale dès les premières pages et ça , j'ai aimé !
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Belle-soeur

S'agit-il d'un énième roman d'adultère ? Oui et non. Oui car le narrateur convoite obstinément, obsessionnellement, la fiancée de son frère ; non car le récit est focalisé justement sur cette obsession et son vécu de l'intérieur. Son côté inexplicable et contre raison est parfaitement rendu par cette écriture brillante, précise, de Patrick Besson. Doublée d'une histoire familiale juste évoquée, cette histoire d'amour (?) inaboutie parvient à captiver, à envoûter, de façon un peu malsaine, comme cette belle-soeur, justement. Tout le mystère des attirances dans la banalité des choix du quotidien...
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Belle-soeur

Une femme pour deux frères. Une mère entre les deux. Une fromagère . Une moto .. ce sont les héros du dernier ouvrage de Besson, ce romancier qui agace autant qu’il séduit , et qui a un talent incontestable pour que les lecteurs dévorent ses œuvres.



Fabien est la nouvelle star adulée du cinéma français. Beau, extraordinairement beau et accessoirement alcoolique et drogué. Talentueux, extraordinairement talentueux, et accessoirement alcoolique et drogué. Lors du réveillon de Noël, il présente à sa famille celle qu'il a choisi d'épouser : Annabel. Gilles, son frère aîné, en tombe instantanément amoureux jusqu'à l'obsession. Mais est-il vraiment amoureux d’Annabel ou souhaite t-il simplement prendre quelque chose à son jeune frère, chouchou de maman, et alors devenir le fils préféré ? C’est cette question qui scelle le roman : Gilles aime t-il Annabel pour enfin se venger du désamour maternel ?

Car on se demande bien ce qu’il peut bien lui trouver à cette Annabel, attachée de presse parisienne à la personnalité troublante que rien n’intéresse, si ce n’est les discussions dans la cuisine de belle maman et les promenades dans Marolles, le village de l’enfance. De là, on ira aux Batignolles, à Budapest, dans les avants-première cinéma, suivre les destinées de ces jeunes adultes autant séduisants qu’irritants.



Patrick Besson nous livre ici un beau roman, et que n’aimeront pas seulement ceux aiment les histoires d’amour compliquées. Dans un style épuré, alerte, vif, il réussit à nous tenir en haleine avec des personnages tant d’aujourd’hui. D’un sujet grave qui forcément doit finir mal, on le sait d’ailleurs dès le début du roman, Besson nous tient en haleine avec humour et subtilité et nous livre avec autant de gaieté que de tragédie les beautés, les secrets et les turpitudes des personnages de ce tragique triangle amoureux.



Autres critiques a découvrir sur http://lesbottesrouges.hautetfort.com



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