Albertine, c'est cette fille née au début du 20e siècle qui jonglait avec les mots comme personne. Autodidacte, amoureuse des mots ... AMOUREUSE tout court.
Insoumise, elle a toujours vécu à 1000 à l'heure, enlaçant chaque opportunité à bras le corps. Elle brise son "astragale" et se relève, toujours.
Elle court pour transformer sa vie peu reluisante, nourrir ses rêves de grandeur et ainsi s'écarter de l'insatisfaction galopante, semeuse de doutes, fuyant tout remord
Dans, cette biographie prétexte aux échos de sa propre vie, Patrick Besson explore l'insoumise. Et moi, j'en redemande -fan de première heure-.
"Les seuls regrets doivent naître des choses que l'on n'a pas pu accomplir."
Brûlant la vie par tous les bouts, Albertine s'est éteinte, sous le joug d'une erreur médicale à 29 ans. Elle est "repartie sur la pointe des pieds, échappant au bagne des livres à écrire. Intacte dans son bonheur et sa beauté".
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Qui était Albertine Sarrazin ? La romancière entre autres de L’Astragale et de La Cavale. La braqueuse, prostituée, prisonnière. La femme au destin brisé, morte à 29 ans. La scandaleuse, l’amoureuse, la passionnée. Patrick Besson lui consacre une biographie à sa manière, infiniment sensible.
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Lu pour un challenge je devais trouver le mot milieu
J'ai pas trop aimé mais pas détesté.
Certains passages sur la vie auraient mérités d'être cité mais bof.
Une histoire dans le milieu deous la mafia footeuse oui cela doit bien existé.
De trop long passage sur le monde du foot pour un lecteur lambda.
Si le mot "mercato" vous parle alors ouvrez ce livre.
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Ce que j'attendais de ce livre :une lecture facile et pas prise de tête pour les vacances. Donc quoi de mieux qu'un recueil de nouvelles.
Ce que j'ai eu : un féminicide, une fanfiction Wattpad, de la misogynie, un complexe d'Oedipe, de la misogynie, du stalking de femme, de la misogynie, du racisme, l'histoire d'un pédophile, de la misogynie bref..
À savoir que tous ces thèmes sont mal amenés, ils sont juste présents parce que ça devait faire plaisir à l'auteur.
Vu que les nouvelles sont pour la plupart très courtes (4/5pages), tu lis les premiers paragraphes tout va bien, l'histoire se met en place, puis dans la phrase d'après l'auteur dérape complètement, du jamais vu.
J'aurais mis 1,5 étoiles parce qu'en vrai la dernière nouvelle était pas si mal, et la première aussi, peut-être parce que l'histoire ne tournait pas juste autour d'un homme blanc qui veut du sexe et qui pense que les femmes sont à leur disposition.
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A la façon d'un Serge Doubrovsky, nous voici dans ce qui pourrait aisément paraître pour une autobiographie, tant on sait le goût de l'auteur pour les femmes et leur importance dans sa vie.
Ce roman, est celui d'un auteur romancier à succès français, mal en couple, vivant ses fantasmes avec une attachée de presse, la belle Sophie, qu'il retrouve lors d'escapades durant les salons littéraires de province. Il se prend "d'affection" pour une actrice de porno, Monica la brune. Le thème du livre est cela : le passage de l'épouse à la maîtresse, et de la maîtresse à l'actrice X, hyper fantasmée, qui devient finalement bien réelle. La fin du roman est tout à l'honneur de Patrick Besson,elle est bien amenée et constitue une semi-surprise qu'il ne convient pas de dévoiler ici.
Nous y voilà donc, c'est un livre où l'on parle beaucoup de sexe, évidemment, de façon crue, parfois très crue, tout en dévoilant ce rapport à l'intime, à l'expérience personnelle, aux fantasmes,à l'interdit. Contrairement aux romans érotiques, le sexe n'est pas fantasmé ici; P. Besson se limite à un discours descriptif, factuel. Il nous épargne toute la grammaire et les mots de ces romans tentant de décrire l'inaccessible de la relation sexuel, par un vocabulaire autant fantasmé que désolant de platitude. Ici rien de tout cela, au contraire, très paradoxalement une certaine pudeur presque, les choses sont simplement ainsi, semble dire en permanence l'auteur.
Naturellement il n'y a aucun "je" au sens autobiographique dans ce roman, mais le décor et les personnages posés, on se demande vraiment s'il s'agit ou non d'une autobiographie tant certaines analyses psychologiques sentent le vécu comme l'on dit.
Les amateurs de romans seront déçus par le côté intimiste. Les aficionados de la littérature érotique la plus sulfureuse seront évidemment déçus, les passages de l'espèce sont trop brefs, plus suggérés que détaillés. Enfin les lecteurs de Patrick Besson découvriront chez ce bel auteur, outre sa plume dont on ne peut que se délecter, un autre aspect de sa personnalité littéraire, assez intéressant même s'il est moins éblouissant que ses autres romans.
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Ce roman est le premier que je lis de de Patrick Besson. Je l'ai trouvé original. C'est l'histoire de Milan un homme de notre époque qui incarne le mal-être de l'homme occidental rappelant ainsi des personnages de Michel Houellebecq. On est tenté de détester cet homme qui entre autres défauts trompe allègrement sa femme mais on se surprend à le trouver sympathique. à plus d'une occasion tant il est déconcertant et imprévisible. Bref, j'ai aimé ce livre surtout pour l'écriture de l'auteur.
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Patrick Besson a une très belle plume, on se croirait vraiment dans le Paris du Moyen-Age, accompagnant le héros Richart dans ses déambulations pécheresses avec son ami jongleur Bénodet.
Les pensées iconoclastes de Richart sont très bien exprimées, on se croirait vraiment dans sa tête. Le "Saint-Sépulcre" écrit par Bénodet créée une histoire dans l'histoire, je trouve que ça alourdit le récit, ce qui est dommage d'une part et assez déstabilisant d'autre part. Par exemple, à certains moments du livre, on ne sait plus si on lit le "Saint-Sépulcre" de Bénodet, c'est-à-dire une fiction inventée par le poète ou l'histoire de personnages du roman, qui ont donc une vie en dehors du "Saint-Sépulcre" de Bénodet.
Le portrait du chevalier errant Gile est bien fait, ses aventures sont intéressantes, comment il part de son Auvergne natale en croisade, sa personnalité, ses pensées, c'est bien décrit.
Par contre, les femmes dans ce roman sont à peine esquissées et on ne sait pas vraiment ce qu'elles pensent (l'auteur ne rentre pas vraiment dans leur tête et elles ne formulent que rarement leurs pensées par la parole).
Il y a également une symbolique très forte des personnages féminins principaux : une mère, une putain, des sœurs, une nièce. Elles n'existent que pour faire avancer l'histoire des héros, Richart, Benodet et Gile.
D'ailleurs, une fois leur rôle achevé, deux d'entre elles connaissent une fin tragique.
Je n'ai lu aucun de ses autres livres, mais son style donne envie de lire éventuellement d'autres romans de lui, notamment historiques.
Citations : "Notre-Dame poudroie dans la nuit tombante. Elle est blanche comme la figure d'une vierge qui ne sort jamais de chez ses parents. (...) Notre-Dame ressemble à un fantôme gigantesque recouvert d'un drap blanc."
"Bénodet ne boit pas tout de suite.(...) Il parle de la jeunesse qu'il n'a plus et de l'argent qu'il n'a jamais eu. Il dit qu'il y a rien de plus beau sur cette terre plate et rectangulaire que d'être jeune et riche."
"Richart entre dans l'extase que lui procurent ses sorties nocturnes. C'est comme si la vie commençait. Les églises et leurs cimetières disparaissent dans la nuit. Les curés sont couchés. Le ciel s'ouvre. Ou bien la terre?"
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Je m'attendais à autre chose qu'un roman bien trop nombriliste à mon goût où la ville de Nice est très rarement mise en lumière. J'ai eu du mal à trouver un intérêt à cette auto-fiction où on navigue de restaurants en hôtels et que cette ville fût Nice, Paris, Lille ou encore Marseille n'aurait rien changé à l'histoire.
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Que cette lecture fut pénible et inutile, je me suis affligée cette torture pour simplement détester l’auteur à chaque chapitre !
Étant niçoise je me suis jetée les yeux fermés dans cette supercherie, une escroquerie de prétentieux!
Ce livre ne sert strictement à rien, aucun divertissement, aucune nouvelle information, pas même un semblant de plaisir…
Je l’ai emprunté à la bibliothèque donc heureusement je n’ai rien perdu hormis mon temps et au fond ce n’est pas rien!
En tout cas, je ne lirai rien d’autre de cet auteur 🚫
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Quand un homme d'un certain âge se fait larguer. C'est rare quand c'est un homme qui écrit sa solitude, son embarras à rester la tête hors de l'eau, ses incompréhensions. Ici l'homme, en plus, est écrivain, sa femme l'était aussi, ses ami(e)s aussi dans le même milieu de l'édition. Les dialogues entre les uns et les autres sont d'un très bon niveau, drôles ou misogynes parfois mais on parle là d'un homme qui avait une certaine confiance en sa masculinité après tout. Beaucoup de phrases pourraient être reprises en citation tant la plume est expérimentée et précise. Belle lecture.
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Personnages sans intérêt, intrigue sans intérêt, dialogues dignes d’un feuilleton des années 80, j’imagine que l’auteur a écrit ce livre en 2 jours après avoir bu 2 Tequila dans un hôtel de Cancun. Je ne sais pas qui est Patrick Besson mais je pense qu’il peut changer de métier.
J’ai perdu 2 soirées à lire ce bouquin.
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Vic, Pénélope, le beau Mathieu, la musique des Cook da Books…. Tout le monde a un souvenir lié à ce film. Pour ma part c’est Poupette, la merveilleuse et pétillante Denise Grey.
La Boum c’est la même histoire que le film, pour le coup on n’y apprend pas grand-chose de plus si ce n’est que de le lire d’une traite et un peu mieux que la séparation des 2 films…
C’est surtout un clin d’œil à ma jeunesse et pour une fois je suis contente de retrouver les personnages du film dans un livre. Et autant ou ma fille n’a pas vraiment accroché au film culte de ma jeunesse (« un peu ringard les tenues non, maman ? » 🤪) elle a vraiment aimé le livre.
Peut-être a-t-elle vu autre chose dans son imagination ? Je ne le saurais jamais. Et c’est en ça que la lecture est « magique », chacun se fait sa propre interprétation de l’histoire qu’il lit. 💭
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Plongée dans l'entre-soi de quelques couples intellectuels germanopratins.
En l'occurrence, il s'agit d'un groupe d'amis dont tous les hommes ont des épouses beaucoup plus jeunes qu'eux.
Et malheureusement, quelquefois elles partent.
L'infortuné narrateur découvre alors la solitude et lutte comme il peut contre l'apitoiement.
Un critique d'un journal Breton a résumé son avis sur le roman par un "On s'en fout" sans réserve.
Bon, c'est vrai qu'en cherchant bien, j'ai déjà dû rencontrer des sujets plus captivants.
Pour autant, l'auteur sait rester tout à la fois léger et percutant.
Les phrases sont courtes. Les aphorismes savoureux et les réflexions sarcastiques abondent.
Pour peu qu'on ne s'arrête pas à l'esprit un brin nombriliste et, il va s'en dire, très parisien, l'ensemble se lit donc sans déplaisir.
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Il en est de cet auteur comme du vélo. Il faut persévérer. C'est ma neuvième rencontre et elle est enfin plaisante. Bien sûr vous n'échapperez pas à quelques moments de 'Placement de produit' (Un personnage allume sa cigarette Marlb.. avec son briquet jetable Bi...). Mais ceux-ci ont rares, causant tout juste une petite irritation.
La structure du roman est curieuse. Il enchaine deux récits ayant un lien assez faible : la présence de deux protagonistes. Comme si l'auteur, arrivé au final de son premier tour de piste, et s'étant aperçu que la pagination n'était pas suffisante pour respecter ce qu'il avait promis à l'éditeur, avait décidé d'ajouter un bonus.
Ceci dit, j'ai eu un réel plaisir à suivre ces deux enquêtes. Pour le coup M Besson a travaillé les intrigues et n'a pas saboté ses personnages. M Besson est donc un bon artisan qui connait son métier.
Mention à ajouter au dossier scolaire :
Bon travail quand Il veut s'en donner la peine.
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En mettant à jour ma bibliothèque virtuelle, je m'aperçois que c'est le huitième Besson qui passe entre mes mains. Je n'ai terminé qu'un de ceux-ci, par faiblesse et parce qu'il était court. Celui-ci ne va pas me réconcilier avec l'auteur dont les chroniques de presse sont pourtant plaisantes.
En cette période pascale, j'invoquerai la parabole des talents.
Quel besoin avez-vous M Besson, en vingt pages de mon édition de poche, de citer deux fois la marque du casque de moto utilisé par le frère de votre narrateur, et de fournir sur une page complète une liste de course avec le détail des prix. Apprendre qu'une certaine marque de yaourt à boire comporte huit parfums m'a laissé dubitatif.
Il reste, dans mes rayonnages, huit romans de Patrick Besson. Je garde espoir. A l'abordage
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Avant : un fatras de rien et de tout;
Après : un fatras de tout et de rien.
Seule la partie médiane du livre m'a intéressée : le récit de l'échappée à Biarritz où Laurent rejoint Aude, Mélaine, Florent, période dans laquelle les personnages se livrent un peu.
Ainsi qu'un peu plus tard, l'épisode entre Laurent et son père, et les rapports qu'il entretient avec lui.
Laurent prépare le baccalauréat et on peut supposer qu'il a environ 17-19 ans; sans aucun doute atteint par le suicide de son ami Xavier, son seul ami connu;
le jeune homme se cherche, fluctuant entre sexualité homo et hétéro, s'échappant de bras féminins adultes pour se frotter à ceux graciles et frêles d'une gamine impubère (10 ans), tour à tour sale, crasseux, négligé …
Sans originalité aucune, qui aurait pu, ne serait-ce que fugitivement, interpeler le lecteur.
Les femmes sont légion : Florence, Aude, Mélaine, et celles de passage, et les inconnues, ou encore autres Martine, Brigitte, Catherine, Elisabeth.
N'oublions pas la fameuse Odile, citée deux fois (dans "avant" et "après") et dont finalement on ne saura strictement rien.
Mis à part Florent et le père de Laurent, rôles secondaires, impossible de s'attacher à un personnage !
Aucun de ces petits maux d'amour n'a su me toucher.
Ni aimé, ni détesté.
Simplement, Absence Totale d'Intérêt !
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si décevant, pas du tout une éloge de la librairie... et encore moins de ses libraires... et je me suis dis que j'allais découvrir un auteur et que j'aurais envie de lire d'autres livres de lui mais point de tout... dans le livre, l'auteur jette des livres dans des poubelles d'hôtel... comment peut on appeler ce livre petit Eloge Amoureux de la librairie !
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