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Citations de Paul Halter (31)


À l’heure actuelle, vous êtes sans conteste le meilleur. Le seul qui, au mépris de notre époque où hélas le mystère et le merveilleux cèdent le pas à la violence et au sexe, le seul qui persiste à écrire des énigmes digne de ce nom. Je dirai même que vous êtes le dernier défenseur de l’authentique roman policier.
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Mais à quel moment a débuté "l'histoire" ? Voilà une question délicate. Définir l'origine de toute chose, d'ailleurs, n'a jamais été tâche aisée. Un esprit curieux et pointilleux aurait vite faire de se perdre dans l'infini du temps. D'ailleurs, dans cette affaire, on le verra, l'aspect temporel revêt une importance toute particulière.
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Owen Burns s’approcha de la fleuriste […] avec un frêle bouton de rose entre ses doigts boudinés. Grand, corpulent, lèvres gourmandes et paupières lourdes, il était d'une majestueuse simplicité dépourvue de toute affectation, et fort avenant. L'expression vaguement dolente de ses yeux ne parvenait pas à dissimuler l'étincelle de vive intelligence qui y pétillait discrètement. Il était vêtu d'un complet de drap orangé qui ne passait pas inaperçu, et l'œillet bleu artificiel qu'il arborait au revers de sa veste n'était pas des plus discrets.
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Où que j’aille, quoi que je fasse, c’est toujours sur moi que retombent ces imbroglios ! Ce n’est pas possible ! On m’a jeté un sort ! Depuis que je suis entré au Yard, ce genre d’affaire ne cesse de me poursuivre comme une malédiction…
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Comment, messieurs, mon mari vous aurait invités ? C’est une plaisanterie ! Il s’est enfermé dans son bureau depuis deux jours pour écrire !
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Vous auriez préféré un bon sol meuble, avec des empreintes bien nettes, plutôt que cet épais tapis de feuilles mortes, muet comme une carpe, n'est ce pas ? Ce n'est pas l'arbre qui cache la forêt, mais la feuille qui cache l'indice !
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Vous croyez aux fantômes ? Remarquez, je n’en serais pas surpris : tout le monde, ici, croit aux démons, à Satan, aux sorcières, aux lutins, aux cavaliers sans tête et à je ne sais quoi encore… Oui, ils y croient, et pas seulement ce crétin de Basil ou ce brave George, mais aussi le professeur, le docteur, sans oublier le chef de la police ! Oh ! ils ne l’avouent pas franchement, ils affirment tout simplement qu’il faut rester prudent avec ces choses-là !
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En revanche, sir John s'était attiré l'estime de tous. C'était un homme pieux et charitable, qui fréquentait volontiers le pub local, et dont la richesse personnelle n'avait apparemment suscité aucune jalousie. Depuis qu'il avait vendu les mines d'étain héritées de son père, il vivait juste de ses rentes. Lui-même n'était guère dépensier, mais il n'en allait pas de même pour son fils aîné Trevor, qui était précisément l'objet de ses tourments.
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L'inspecteur Oliver Kendall aimait rendre visite à son ami sir John Leighton. Mais chaque fois qu'il pénétrait dans Old Hall, comme la plupart des visiteurs, il se sentait gagné par une curieuse impression de mélancolie qui l'incitait à rebrousser chemin. Il faut dire que la vieille construction, bâtie à l'époque des Tudor, n'avait rien d'engageant, avec sa toiture hérissée de cheminées, sa façade terne et son portique imposant. Dans le hall, même en été, une fraîcheur humide persistait
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Elle s'apprêtait à pénétrer dans la pièce lorsque la sonnette de l'entrée retentit.
Lorsqu'elle ouvrit, elle fut surprise de voir sur le perron l'étranger qu'elle avait déjà entr'aperçu au village.
Patrick Markale la salua, sourit et s'adressa à elle avec ce ton paisible qui lui était propre :
— C'est bien vous qui vendez une table ronde, n'est-ce pas ? Je sors de la boulangerie où je viens de lire votre annonce...
Ruth acquiesça.
— Mais oui, bien sûr, je l'avais presque oubliée ! Venez, je vais vous montrer cette antiquité ! Je ne crois pas qu'elle ait une grande valeur. En fait, nous voulons simplement nous en débarrasser.
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Un bruit attira soudain l'attention de Ruth Kendall. Par la porte ouverte donnant sur le couloir, elle aperçut Sandra, qui venait de s'immobiliser devant la petite bibliothèque. Elle la vit poser la main sur la poignée de la porte, hésiter quelques secondes, puis la lâcher, comme résignée, avant de s'éloigner.
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Retrouver sa maison d'enfance, dans ce village perdu, lui avait fait un drôle d'effet, d'autant qu'il était désormais vraisemblable qu'ils y finiraient leurs jours. C'était un peu comme les saumons qui remontent le cours de leur rivière pour venir mourir sur leur lieu de naissance..
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Près de trente ans avaient passé. Et plus encore si elle se référait à son univers actuel — murs blanchis à la chaux et vieux mobilier de chêne — qui était en réalité celui de son enfance : une maison spacieuse, confortable, chaleureuse, quoique vaguement oppressante — était-ce à cause de ses plafonds bas aux poutres apparentes ? Lorsqu'elle l'avait quittée, à son mariage, elle avait éprouvé comme un soulagement, heureuse de changer d'air, d'aller mener une vie plus exaltante à Londres, où Oliver, au début simple enquêteur, avait rapidement gravi les échelons avant de devenir inspecteur en chef. Le meilleur d'entre eux au dire de ses collègues.
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C'était désormais une habitude presque quotidienne. Dès qu'elle sortait de la salle de bains, Mrs Ruth Kendall était assaillie par les souvenirs. Elle voyait défiler les principales étapes de sa morne existence et se disait : « Dieu, comme le temps passe ! »
Le coupable, c'était évidemment le miroir à côté de la fenêtre qui, lorsqu'elle se peignait, lui renvoyait chaque fois le reflet d'une étrangère : une personne approchant de la cinquantaine, cheveux cendrés, visage terne et paupières gonflées. Cette vision d'elle-même la déprimait tellement qu'elle se hâtait de consulter son album photos, afin de se revoir, au bras d'Oliver, le jour de leurs noces. Il s'agissait bien d'elle, mais quelle différence ! La Ruth de cette époque était jeune, fraîche, pleine de vie ! Il était vrai que, depuis peu, elle hésitait à feuilleter ces pages, tant la comparaison lui était douloureuse.
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Son mentor John Dickson Carr, et l'on retrouve au travers des romans de Paul Halter l'ombre du maître dun roman d'égnimes, du mystère du crimes en chambre close.
On s'attache très vite aux pas des deux fins limiers Hurst et Twist, à Owen Burns dans leurs aventures policières, à la limite du paranormal ( la malédiction de Barberousse, le diable de Dartmoor, le roi du désordre)
Auteur à découvrir ou à re découvrir

Petit bémol pour le roman ayant pour titre spiral : personnellement je n'ai pas retrouvé mon engouement dans ce roman, je l'ai lu jusqu'au bout mais contrairement aux autres romans il n'a pas rejoins les étagères.
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"Dis moi ce qu'il lit, je te dirai ce qui il est". Le Dr Twist avait toujours fait sien cet adage, qui, selon lui, pouvait se révéler judicieux au cours de ses enquêtes. "Connaître la nature profonde des gens est souvent plus utile que la découverte d'un indice tangible", expliquait-il volontiers à son ami. Il avait donc coutume de fouiner dans les bibliothèques des suspects. La vérité était qu'il adorait les livres, et qu'il était pris d'une insatiable curiosité en leur présence, surtout lorsqu'ils étaient anciens ou qu'ils traitaient de ses domaines de prédilection, assez nombreux il faut dire, puisqu'ils couvraient aussi bien la criminologie, les sciences - surtout occultes-, l'histoire, la littérature classique, la géographie, et la liste est loin d'être complète. C'était donc pour lui presque un réflexe de se ruer vers les rayonnages lorsqu'il s'introduisait dans une nouvelle demeure.
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Je parle bien de vision et non de rêve, car il n'y a pas le moindre rapport entre le rêve et l'état hypnotique. Le premier est une sorte de délire intellectuel lorsque le corps et l'esprit dont au repos. Alors que le second est une exploration profonde du Soi dans un état somatique normal.
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Je dois avouer que nos rapports n’ont jamais été aussi bons, et nous n’avons aucune raison de douter de leur bonne foi. Mais dans le nombre,allez savoir, il peut toujours y avoir une brebis galeuse ! Un de ces princes à l’esprit réfractaire, rêvant secrètement de revanche, et tissant dans l’ombre une nouvelle révolte.
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Cette petite bosse dans la neige avait quelque chose de pathétique, de beau, et semblait l’appeler… Il s’était alors hâté de déblayer la neige, et son cœur s’était serré à la vue de la malheureuse créature, un petit éléphant en peluche, gris et rabougri, tremblant de froid et sans doute très malheureux de se retrouver seul, abandonné, en cette veille de la fête de la Nativité.
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Orphelin, il ne se souvenait que des éducateurs rigides de l’assistance publique. Jamais un mot amical n’avait franchi leurs lèvres. Jamais un sourire n’avait effleuré leurs visages lugubres,si ce n’était pour se moquer de lui. Leurs cœurs étaient aussi froids que la banquise, aussi arides que le Sahara, au point que ces faces de carême avaient fini par lui insuffler leur propre sécheresse.
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