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Citations de Paul Halter (31)


Rien ni personne ne m’émeut, ni ne m’influence, de sorte que je reste toujours maître de la situation. Ce qui me donne un avantage certain sur mes adversaires…
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Votre discrétion et votre savoir-faire ont impressionné les vieux renards du service, et il paraît que vous n’avez pas votre pareil pour gagner la confiance des gens, et leur soutirer des informations.
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Aux épreuves et aux affrontements sanglants avaient succédé les décorations, les honneurs, la réussite, et son cortège de joies diverses. Tous ces brûlants souvenirs venaient régulièrement l’assaillir. L’un d’eux, plus éprouvant, plus marquant, se détachait pourtant des autres… Il aurait réussi à le chasser de ses pensées sans cette silhouette allongée et malingre,au regard perçant, qui venait souvent hanter ses rêves. Elle le suivait partout, où qu’il aille, quoi qu’il fasse, et apparaissait même durant la journée. Alors, il éprouvait une brusque sensation de chaleur et son esprit enfiévré fut envahi par une musique lancinante d’une flûte…
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Ses qualités humaines, ses nombreuses compétences dans différents domaines faisaient qu’on ne l’avait pas oublié en haut lieu. La grande enveloppe brune posée sur son bureau était là pour le lui rappeler. Et puis, il y avait les Indes. Cela faisait deux ans qu’il les avait quittées, mais elles demeuraient toujours présentes dans ses pensées.
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Un silence glacial s'installe dans la pièce tandis que l’étrangleur resserrait son emprise autour de sa victime laissant derrière lui une spirale de terreur.
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Je dois dire que nos architectes modernes se sont surpassés dans le mauvais goût, avec un talent et une volonté indéniables. Une surenchère dans la laideur, qui ne peut susciter qu'une admiration hypocrite chez les plus serviles d'entre nous. Pourtant, cette civilisation atlante ou minoenne, première et remarquable civilisation européenne, cela devrait grandement stimuler nos mécènes de service, qui nous ont habitués à tant de sacrifices sur l'autel européen! Non, vraiment, je suis très pessimiste de ce côté là, et j'admire le combat désespéré de mon ami Serakis.
-Tout ça donne à réfléchir, fis-je remarquer en hochant la tête.
-Et il en va ainsi des monuments comme des humains...
- Des humains? S'enquit Hélène, soudainement attentive.
-Je crois en effet que les humains, comme la nature, sont les choses les plus méprisées de nos jours.
-C'est une manière de parler, n'est-ce pas? Déclarai-je en ébauchant un calme sourire.
-Oui, peut-être. Quoique...Mais, comme je vous l'ai signalé l'autre fois, j'ai été témoins d'actes indignes de l'espèce humaine. La facilité avec laquelle certains de nos semblables passent sur les cadavres m'étonnera toujours. Je dis cela parce que j'ai connu des gens de cette espèce, d'aspect aussi inoffensif que vous ou votre charmante fiancée, mais qui se sont révélés être les plus habiles des assassins.

Je crus recevoir un coup au plexus, et je dus me faire violence pour garder mon visage habituel. Sans doute ce sujet était-il habituel chez le missionnaire, mais je ne pus m'empêcher de me demander si son propos était aussi innocent qu'il le paraissait.
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Vous vous êtes donc laissé guider par les nuages... C'est drôle, ça ! Pourquoi pas, c'est une boussole comme une autre, après tout ! Surtout si on ne sait pas où on veut aller, comme ça semble être votre cas, mon gars !
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Construite à flanc de colline, la demeure de sir William Fraser baignait dans la chaude lumière de cet après-midi printanier.
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-Qu'elle avait pris ma place et moi la sienne ! Mon nom est Mélanie Lemaître.
-Lemaître... comme Jerry Lemaître ?
-Oui je suis sa nièce !
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Seuls les sifflements du vent et les cris rauques des mouettes meublaient le silence. Kendall se dit que, dans ces conditions, il n'était guère étonnant que la maîtresse de maison souffrait de dépression.
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Depuis qu’il s’y était installé, vers la fin des années 1870, sir William Fraser ne se lassait pas de contempler ce paisible tableau qui illuminait ses vieux jours. À soixante ans, c’était un homme de solide constitution, au visage large et buriné, qui avait conservé son maintien droit et le regard froidement autoritaire de ses yeux clairs. Après une vie mouvementée, menée en grande partie aux Indes où il avait amassé une belle fortune, il avait décidé de prendre sa retraite en Angleterre. Comme il pouvait désormais s’adonner à ses loisirs favoris, le jardinage, la rédaction de ses mémoires, la fréquentation des clubs, et jouissait d’une bonne santé, il avait tout pour être heureux et mener une existence paisible.
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