J'ai ouvert ce livre uniquement pour avoir aimé un autre roman du même auteur :" Snipper " qui n'était pas un roman à l'eau de rose, certes, mais dont la violence se justifiait, étant un récit de guerre (et comme chacun sait , la guerre c'est autre chose que les images que l'on voit au journal de 20 heures).
Pour ce livre (Safari) c'est tout différent. Les scènes de violence et de sexe n'ont pas de raison d'être et deviennent très rapidement ridicules.
Cela devient un procédé, dont l'auteur abuse bien trop souvent.
Peu à peu on croit lire un mauvais polar porno et non une oeuvre littéraire.
Son écriture "Jump" est toujours efficace, sauf qu'elle ne raconte rien, ou si peu.
Ce livre étant son premier roman, l'auteur va, au bénéfice du doute, avoir une seconde chance (ce monsieur est diplômé en philo à la Sorbonne..).
Mais pour ce livre je dis : Non !
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« La réalité obéit rarement aux souhaits des gens. »
Enfermement physique et moral, déchéance humaine, autoritarisme, régime totalitaire sans foi ni loi, corruption, dépendance, espoirs vains, désespérance… voici une liste de mots qui conviennent pour dépeindre l’atmosphère oppressante que dégage ce livre.
Ce court roman est bâti à la façon d’une pièce de théâtre avec différents actes. Les mots y sont crus, les personnages brutaux, les situations violentes.
A la lecture de certains passages, j’avais l’impression de me trouver devant un grand écran entrain de regarder un des films les plus maudits de l’histoire du cinéma, ce film de Pier Paolo Pasolini « Salò ou les 120 Journées de Sodome », où règnent extrémisme, monstruosité et cruauté.
La protagoniste de « Lutte à mort » fuit une zone où la guerre s’annonce.
Elle arrive clandestinement dans un pays dans lequel elle espère pouvoir respirer et vivre librement. Mais elle va bientôt se retrouver aux mains d’un maquereau, et de personnages on ne peut moins recommandables…
La servitude ne sera-t-elle que sa seule liberté ?
Quelle faute doit-elle expier ?
Briser sa fierté, sa dignité, c’est ce qui semble bien motiver chacun des prédateurs de cette fille clandestine qui va subir des sévices en tous genres !
Ce qui est remarquable dans ce livre, c’est sa grande force évocatrice, très puissante.
Plus on avance dans la lecture et plus le rythme devient frénétique. C’est intense.
On se retrouve pris dans un tourbillon d’histoires violentes, dont certains personnages sont même carrément repoussants. Le cauchemar va croissant jusqu’à la dernière page.
C’est un récit froid et angoissant dans lequel il est difficile de trouver un semblant d’humanité.
Avec ce livre, l’auteur ne nous offre pas de la littérature commerciale ou de réconfort, c’est le moins qu’on puisse dire !
Ici, il est question d’environnements hostiles où il faut lutter pour survivre, et où on exploite les humains.
Le style de Pavel Hak est très particulier, très cru. Son écriture théâtrale est d’une rare efficacité !
Le réalisme visuel des situations que vivent les personnages est frappant.
Pavel Hak est un écrivain tchèque d’expression française, né en 1962 en Tchécoslovaquie.
Au vu des problèmes qu’il rencontre alors avec le régime politique en place, comme beaucoup d’intellectuels, il décide de quitter son pays.
En 1985, il arrive en Italie où il reste un an, et puis il s’installe à Paris en 1986 pour y faire des études de philosophie à la Sorbonne. Une fois ses études terminées, il revient vers son vieux rêve : l’écriture.
Pour Pavel Hak, le fait d’écrire en français est le résultat du contexte personnel et politique dans lequel il est arrivé. A l’époque, en 1986, personne ne pouvait imaginer la chute du mur, ni l’effondrement de l’Union soviétique. Lorsqu’il a fait ses études à la Sorbonne, il avait abandonné totalement la littérature et arrêté de lire en tchèque. Autour de lui, il n’y avait pas de livres en tchèque. Et après ses études, le mur n’était toujours pas tombé, il n’avait pas de perspective de retour dans son pays, et donc la coupure s’est ainsi faite.
A la différence de Milan Kundera, écrivain tchèque qui a écrit ses premiers romans en tchèque avant d’émigrer en 1975, puis à partir d’un certain moment a écrit en français, le parcours de Pavel Hak est très différent, car il n’a jamais publié de roman en tchèque. Et puis il y a aussi une différence de génération.
Dans son œuvre, Pavel Hak s’interroge sur la réalité du monde actuel, avec ses violences, ses guerres, ses flux migratoires, sa cruauté.
L’émigration, les difficultés liées à l’état d’émigré, la clandestinité, l’exil, semblent des thèmes qui jalonnent son œuvre, lui qui a connu personnellement les difficultés d’émigrer et qui s’est confronté au monde, en quête d’identité.
Pour ce style hors du commun : 5/5 !
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« La littérature n’est pas un produit de consommation »
- Citation de Pavel Hak
« Trans » comme Transformation, Transmutation, ou comme Transfert des populations.
« Trans » est une fresque époustouflante sur les nouvelles réalités du monde actuel (ou à venir), avec ses tyrannies ultrasécuritaires, ses flux migratoires, ses clandestins, son exploitation des corps, ses trafics, ses corruptions, ses épidémies, ses virus.
Le roman n'est jamais aussi réaliste que lorsqu'il se permet d'être
visionnaire !
Pavel Hak choisit délibérément de nourrir son roman de violence et de sexualité. Il procède par clichés, empruntant volontiers certaines circonstances aux pires des reportages ! Son roman est une cavalcade hyper rapide à engloutir comme un alcool fort qui a un effet immédiat sur le sang !
Le récit s’organise selon plusieurs voix, victimes ou bourreaux, au cœur d’un enfer où l’action se substitue au choix, où la folie meurtrière et la politique se confondent.
Le roman commence par la description d’un état totalitaire qui n’est pas sans nous rappeler le XXe siècle, ou les états totalitaires existants, mais qui peuvent préfigurer aussi l’état d’insécurité qui menace peut-être l’humanité tout entière.
Wu Tse meurt de faim dans un pays asiatique qui n'est pas nommé, mais qui pourrait être, par exemple, la Corée du Nord. Pour fuir l'oppression et la misère qui le conduisent au cannibalisme, Wu Tse décide de rejoindre une terre plus accueillante, sans doute l'Europe. Commence un périple où chaque lieu de passage, chaque transit, sera marqué par une lutte à mort contre les différents visages d'un système coprophage. Il restera sans cesse déterminé à vaincre la mort.
Wu Tse est donc ce mutant du pire : affamé, il devient cannibale ; tueur, pour survivre ; il aime, alors il viole !
Wu Tse va se mettre en rapport avec un passeur. Il y a déjà cette catégorie abominable de gens qui exploitent la misère humaine et il va se retrouver de l’autre côté, après d’ailleurs avoir passé une zone frontalière où se déroulent tous les trafics. Et de l’autre côté, ça n’est pas tellement mieux !
Wu Tse devient une sorte d’esclave finalement. En effet, les gens le transforment en une sorte de force de travail pure. Ce système est un dispositif de pouvoir qui a tendance à déshumaniser les gens, à les transformer en marchandise ou en forçat.
Et puis il y a une figure féminine assez magnifique qui s’appelle Kwan, qui gagne sa vie comme elle peut, en se prostituant, et qui néanmoins est parée de toutes les grâces. Ce roman est aussi une histoire d’amour, un amour, qui est ici respiration plus que lueur d’espoir, et qui s’exprime de la plus violente des façons. C’est une structure sous-jacente au livre. Cette dimension est très importante.
Kwan aura subi toutes les avanies, toutes les humiliations.
Wu Tse, lui, aura traversé les cercles des enfers, mais néanmoins ils vont se retrouver…
Et Pavel Hak nous laisse apparaître qu’après tout, après tout… l’espoir, c’est important !
Alors que nous voyons des populations entières contraintes aux pires conditions de vie débarquer sur les plages d'Europe, Pavel Hak isole le drame individuel intolérable de l'émigrant : jouant sa vie à chaque instant, cet homme, cette femme n'a pas de choix à effectuer, il n'accepte pas la mort, c'est tout. Il semble que beaucoup, chez nous, confortablement installés dans un salon ou un café, oublient parfois cet état de fait lorsqu'ils discutent valeureusement de flux migratoires à réguler, de raison garder et de quotas à respecter. Et cette cruauté indicible, « Trans » parvient à l'exprimer mieux que n'importe quel roman réaliste, justement à travers l'exubérance de l'anthropophagie, du viol et de quelques créatures surgies de l'île du docteur Moreau !
La sauvagerie, les viols, les meurtres, la morale, sont emportés par une outrance descriptive qui frappe, et c’est là le plus surprenant pour nous lecteurs !
C’est le deuxième livre de Pavel Hak que je lis après « Lutte à mort », et je suis toujours aussi fasciné son style brut et imposant, et par le fait que ses romans échappent aux règles narratives habituelles. Il écrit des romans courts et nerveux, concentrés d’idées tendues entre elles par une langue dont les excès témoignent à la fois de la maîtrise et de l’instinct. Pas un mot de trop, rien de superflu. L’écriture est relativement déroutante. Le texte est sans concession. Scansions et descriptions pornographiques alternent nerveusement avec la réflexion métaphysique, mais l’ensemble dégage une cohérence intrigante, étonnante !
Pavel Hak semble très fasciné par les combats idéologiques de notre époque, et ses enjeux.
Il expose une conception de la littérature du détail autant que de la vision, voulant montrer le monde dans sa complexité, ce qui suppose de trouver une forme suffisamment complexe pour le refléter.
« Il ne s’agit pas forcément de dire quelque chose, mais de l’interroger, de le dépasser, de toucher, d’émouvoir, de faire réfléchir. »
Certains passages sont violents et dérangeants, notamment sur le cannibalisme et la sexualité, mais il demeure toujours ce pragmatisme et cette simplicité de la narration, qui occasionne le fait que si l’on est choqués par les situations décrites, l’on n’est pas choqués par les procédés de descriptions ni par l’intention de l’auteur. Il s’agit pour lui de nous raconter l’histoire de la monstruosité humaine, dans la survie comme dans les systèmes horribles qu’il a mis en place. A travers la fiction, c’est bien la violence de la réalité que Pavel Hak nous conte, à travers des récits parfois à la limite de l’insoutenable.
Pavel Hak, dramaturge et écrivain, est né en 1962 en Tchécoslovaquie. Comme beaucoup d'intellectuels, il a quitté son pays à cause des problèmes qu’il rencontrait avec le régime politique au sein de son pays d’origine. Il s'est installé à Paris en 1986 pour y faire des études de philosophie à la Sorbonne. Il écrit directement en français. Il a reçu pour « Trans », le Prix Wepler Fondation La Poste en 2006, un prix dont tout le monde reconnaît l’indépendance, un prix important pour lui, un prix qui a aussi récompensé des écrivains comme Antoine Volodine, pour ne nommer que lui.
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Ce livre est une sorte de "voyage au bout de la nuit", effroyablement pessimiste et violent, transposé dans le monde contemporain - mais l'auteur n'a pas le talent littéraire de L.-F. Céline ! Le roman commence au sein d'un régime totalitaire absurde (qui pourrait être celui de la Corée du Nord). Wu Tse décide de fuir son pays, au péril de sa vie. Mais, une fois la frontière passée, il est loin d'être au bout de ses peines. Il est confronté à des trafiquants, des tueurs, des exploiteurs de la misère humaine et même des anthropophages. On se demande comment il peut survivre. Il n'y a pas seulement beaucoup de violence, mais aussi du sexe (sulfureux): sa première rencontre avec la belle Kwan s'apparente à un viol. Trop, c'est trop ! Mais l'écriture froide et crue (souvent télégraphique) de l'auteur m'a semblé presque plus rebutante. Je n'ai pas du tout aimé.
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On imagine que l'action se passe pendant le conflit yougoslave... c'est très violent... à en donner la nausée… mais si c’était ça la réalité de la guerre. Je ne sais pas trop quoi en penser, la dureté du livre écrase un peu tout le reste. Peut-être était-ce l’intention de l’auteur ?
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Toujours pour mon plus grand plaisir ce même style brut et imposant de la part de cet auteur. L'on y suit les péripéties de Wang Tse, émigré clandestin qui quitte donc son pays pour rejoindre l'occident. Mais les choses se passent dramatiquement et peut être même fatale.
Le récit est violent, mais Hak n'exagère jamais cette violence pour la rendre malsaine d'exubérance. Le propos en est quasiment documentaire si ce n'est que le héros est le narrateur dans beaucoup de situations et que ses pensées nous sont dévoilées.
Certains passages sont très dérangeants notamment sur le cannibalisme, mais il demeure toujours ce pragmatisme et cette simplicité de la narration (très traditionnelle de la littérature tchèque) qui occasionne le fait que si l'on est choqués par les situations décrites, l'on n'est pas choqués par les procédés de descriptions ni par l'intention de l'auteur.
Il s'agit de nous raconter l'histoire de la monstruosité humaine, dans la survie comme dans les systèmes horribles qu'il a mis en place.
Un excellent ouvrage.
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Un livre qui choque ! C'est le moins qu'on puisse dire.
On est bien loin de la traditionnelle image d'Epinal des Caraïbes touristiques. Ici, prostitution, vols, viols, guerres de gangs, corruption. Que de joyeusetés !
Pavel Hak nous entraîne dans une cavalcade effrénée, celle d'une famille séparée dont chaque membre tente une survie désespérée.
Le ton, est abrupt, Hak nous prend la tête et nous la plaque de force contre son récit, il faut tout prendre, lire chaque mot, encaisser chaque événement perturbateur, sans prendre l'air, sans respirer.
Moins violent que Sniper, plus fluide également, il fait néanmoins mal car il semble si simple de décrire le moche, le malsain, cela semble tellement couler de source que je fus tiraillé et tourmenté dans ma lecture.
Je ne trouve aucun défaut particulier à cet ouvrage si ce n'est que c'est le type de livre qu'on adore ou qu'on déteste, je ne pense pas que cela convienne à un grand public et pourtant j'ai beau avoir pu lire plus troublant, violent dérangeant, il y a ici un "je ne sais quoi" de particulier.
Un moment très intense.
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Écriture saccadée à la limite du scénario (continuité dialoguée) qui relate des événements ayant lieu dans un univers clandestin.
C’est un Récit qui se déroule essentiellement dans les îles des Caraïbes, lieux de prédilection pour les paradis fiscaux. Mais ils n’attirent pas que l’$ sale mais aussi tout ce qui a de plus rapace comme humain.
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Sexe et violence. Sang et mort. Atrocités, viols, meurtres, de la barbarie à l'état pur!
Sous le prétexte de tourisme, Georges Boss, personnage cynique, arrive avec sa compagne dans une contrée d'Afrique (indéterminée) pour y régler des affaires (non précisées) avec l'Ingénieur. Une promenade en 4x4 se termine par une rencontre avec des soldats sanguinaires et un déchaînement de violence meurtrière insoutenable.
La seconde partie, narrée à la première personne du singulier, surprend avec ce "je" inattendu. S'agit-il vraiment de ce même Georges laissé à la page précédente en mauvaise posture avec son compagnon l'Ingénieur? Peut-être, mais ce n'est pas évident! On nous laisse dans le doute et dans la confusion...
Et sous le prétexte d'une chasse au rhinocéros en compagnie (dangereuse) de quelques braconniers (menteurs, violeurs, tueurs) sans scrupules, nous sommes à nouveau plongés dans un bain de violence extrême, avec des scènes de tortures, de viols, de massacres. Le pouvoir est détenu par les hommes, des guerriers, leurs sexes et leurs fusils ou leurs lances sont autant d'armes qu'ils usent contre les femmes et contre les faibles. Allégorie ou fable moderne sur la barbarie, sur l'opposition de l'Afrique primitive à l'Occident moderne, les doutes et les incertitudes sur le sens précis à lui donner m'ont plutôt déstabilisée. J'ai pu aller jusqu'à la fin de ce roman car il est assez court, sinon, je l'aurais abandonné en cours de route!
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Pour comprendre ce roman plein de violence, de sadisme et de mort, il faut avoir lu auparavant quelques ouvrages relatifs au conflit en ex-yougoslavie :
- Le livre noir de l'ex-yougoslavie (ed. Arléa )
- Roy Gutman ; Bosnie: témoin du génocide (ed.Desclée de Brouwer)
- Cl Boulanger : L'enfer Yougoslave (ed.Belfond).
Après la lecture de ces ouvrages et bien d'autres on comprend que Pavel Hak est tout à fait dans la réalité avec son roman.
Il se fait la parole des victimes (depuis la shoah l'on sait le temps qu'il faut aux victimes pour exprimer leur douleur), en faisant parler les bourreaux.
Attention livre qui laisse des traces, âme sensible s'abstenir.
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J'avais bien compris que le mal absolu pouvait s'incarner sur terre. Comme beaucoup j'ai vu des films de guerre, écouté les récits d'anciens combattants, et puis j'ai eu des cours d'histoires... Je n'avais pas compris que ce mal était en étroite relation avec le sentiments d'horreur. J’associais alors vaguement l'horreur avec la peur. je n'avais pas lu Sniper. Je crois savoir maintenant ce qu'est l'horreur et les circonstances dans lesquelles elle peut prendre forme dans votre conscience, comment elle vous brûle de l’intérieur, et rend la vie intolérable. L'enfer où est tapie l'horreur existe, il a pris forme dans cette cave ou l'on nous a aligné, les femmes et les hommes, les corps nus. On ne peut pas sortir de sa tête, on voit tout, on ne parle pas, on vit malgres tout, alors que l'on nous a aligné, et qu'on commence a s’occuper de certain, là, devant nous. Alors L'horreur commence à ramper, et dans l'instant présent, car on a trop vu, car on ne parle plus, car on vit et qu'on pense, et qu'on est debout, et qu'on ne fait rien, et qu'on s'occupe de lui et d'elle, elle pénètre dans votre tête, et elle vous brule en un point chaud qui perce votre cerveau et fixe l'instant. Elle ne partira plus. la vie, à cet instant, a été bafoué, insulté, humilié, déchiquetée. Le sniper du récit,lui, il haït la vie. Et son discours halluciné autour duquel s'articule le récit, nous montre la force avec laquelle il souhaite la détruire... C'est que l'humanité, dit-il, est entré dans l'air de l'auto-destruction.
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On part de l'histoire du père : arraché à son Afrique natale par les esclavagistes. La fuite dans la forêt, la capture, la destruction et le pillage du village. L’horrible voyage. La traite des noirs racontée par papa devenu alcoolo une fois libéré. Mais le temps passant, les enfants sont libres. Vraiment libres ? Dans une république bananière hyper violente et archi corrompue : trafic de drogues, de femmes, d'armes, de clandestins, d'organes, de tout ce qui peut se vendre, avec toute la complicité d'un état riche (nom nommé, mais on devine lequel). Le frère magouille des transport de clandestins foireux. La soeur, innocente, se fait enlever comme matière à prélèvement d'organes. Chacun avec sa force de survivre
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La guerre civile désirée et orchestrée, nue et crue.
Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2016/12/07/note-de-lecture-sniper-pavel-hak/
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