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Citations de Per Olov Enquist (102)


Per Olov Enquist
« J’ai 76 ans. Ce
qui veut dire que, maintenant, je
suis d’accord pour mourir »
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Quand on ne mérite pas la mort, elle vous est sans doute refusée. Reste à continuer. On ne doit pas non plus mériter le pardon. Mais peut être doit on mériter la mort, sans quoi on ne vivrait pas.
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Celui qui a écrit ressemble à un mari furieux qui assiste à un coït entre son épouse et un comédien étranger.
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Les premières questions que posa l enfant furent les plus difficiles.Qui berce l aurore boréale ,c est qui l éternité,qui tombe la neige,qui bouge le soleil,qui crée le chat,c est quoi la mort, c est quoi un être humain, pourquoi j existe .
Puis l enfant cessa de poser les premières questions.alors l enfant se pétrifia,bien qu il fut vivant.bien plus tard,il se remit à poser des questions, il était presque trop tard,les mêmes questions.
Pourquoi.pourquoi le diable.alors l enfant ressuscita de ce qui est mort.
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Qu'est-ce que c'est, cette vie, si on doit être fâché ?
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C'était par là que tout avait commencé. Attendu que notre réputation d'ouvriers est pour nous une question vitale de tout premier ordre, il ne nous est point possible de l'abandonner à l'arbitraire de qui que ce soit. Au fond ce n'était pas un mauvais début. Luthérien ou pas, puritain ou pas, il touchait à quelque chose d'important. Le travail avait une valeur. Ils l'avaient soudain réalisé : leur travail avait une valeur et au début ils avaient limité la définition de cette valeur à une sphère purement morale. Honneur. Morale.
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Elmblad préférait toujours l'automne. Les couleurs devenaient plus distinctes. On voyait des jaunes et des rouges très nets et on voyait ce qui n'avait pas de couleur. L'air était clair. L'automne était l'époque où les gens et les couleurs devenaient le plus nets, ressemblaient le plus à eux-mêmes.
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C'est si douloureux qu'elle soit si près. L’inaccessible ne devrait pas se trouver à portée de main.
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C'est vrai, il y avait quelque chose d'étrange dans tout ceci : le fait que le profit et la morale d'un employeur aient pu justement dans ce domaine prendre le dessus sur les Commandements de Dieu tels qu'ils sont spécifiés dans les Saintes Ecritures. On profanait ici continuellement le jour du repos par le péché du travail et personne ne se dressait pour protester. Peut-être le travail avec les animaux dans les fermes avait-il émoussé cette sensation de péché qu'il y avait à travailler le dimanche, mais d'un autre côté une scierie n'était pas une vache qu'il fallait absolument traire et arriber.
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.. et puis l'horreur, brusquement, Iiiilllll fffrrrraaapppppaaaaa ssssaaaabbbiiiittttteee ssssuuuuuurrrr lllaaaaa ttttaaaabbbbblllleeee.
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Je savais que je l'aimais, je savais qu'il allait mourir, que fait-on avec un être aimé qui va mourir, alors que toute une vie s'est écoulée et qu'on n'a pas fait ce qu'on aurait pu faire.
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Il pensait beaucoup à la mort,mais se disait pour se consoler que cela tenait au fait que tous ses amis semblaient etre sur le point de mourir.Ou avaient déjà conclu leur vie,mais laissaient étourdiment leurs corps traîner sur la rive du fleuve,comme si tout n était pas encore terminé,résume ,assemble.

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Une forteresse dans Paris, un château ! La Salpêtrière l'était réellement, et c'est là qu'on rassemblait les femmes qui avaient été troublées par l'amour. Celle qui avaient des moeurs dissolues, les vieillissantes, et celles qui étaient sur le point d'entrer en amour mais que l'impatience avait fait s'effondrer. Elles avaient ceci en commun : l'amour avait joué un rôle pour toutes, et elles avaient été déçues.
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En tout cas, son chef allemand lui avait dit « et, toi, tu passes ta journée avec la paperasserie. Il faut que tu apprennes à manier un fusil aussi. On est en guerre après tout. » Et il a avait ri et dit que non je ne sais pas manier un fusil, je suis nul en tir. Mais son chef allemand avait dit « Ça s’apprend ! Mais, pour apprendre tu dois tirer sur des cibles mobiles. Pas seulement sur des cibles fixes. Je peux te procurer quelques juifs, » avait-il dit, « comme ça tu pourras t’entraîner à tirer sur des juifs qui galopent. »
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Per Olov Enquist
L'ange déchu : « Je l’écrivais pendant
les quelques heures où je n’étais
pas ivre. Les heures sobres et glacées
où mon cerveau fonctionnait.
Je l’ai composé comme un oratorio.
J’en étais si heureux… »
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La population de ce gouvernement, à la suite d'une application méthodique et forcée de ces mesures dans les dix années à venir, ne sera plus constituée que d'une race pour toujours médiocre. Cette population ne sera plus qu'un peuple travailleur dépourvu de chefs, à la disposition de l'Allemagne pour les travaux saisonniers. "On introduirait une éducation primaire de quatre ans pour les éléments non aryens médiocres afin de leur apprendre l'obéissance envers l'Allemagne." Je ne trouve pas nécessaire de leur apprendre à lire", écrivait Himmler.
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Mon ambition n'a pas été d'élever un monument à la tragédie balte mais par contre, de décrire un dilemme, aussi soigneusement que possible.
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Des vers, c'est à dire des poèmes, c'était un pêché, presque un pêché mortel. Écrire des vers, s'il ne s'agissait pas d'hymnes, était un pêché. On pouvait donc écrire pratiquement n'importe quoi dans des vers. Ils étaient nécessaires, par conséquent, mais relativement inutiles. Et on n'était pas obligé de leur attribuer une vérité.
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Celui qui un jour va être en mesure de diriger sa vie doit apprendre quand il est enfant à diriger le jet dans le seau à pisse.
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Mais si tout devient noir, rien que noir? Et totalement vide? Et que je peux plus jamais t'emmener avec moi, Blanche, même pas comme un rêve? J'ai tellement peur, chuchota-t-il, je ne pourrai rien emmener avec moi. Pas toi. J'ai tellement peur de ne même plus pouvoir rêver de toi, jamais.
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