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Citations de Per Olov Enquist (102)


Qui savait faire la distinction entre les rayons X mortels et le radium mortel ? L'un prenait la relève là où l'autre s'arrêtait.
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Aux dires de la majorité il était plus ou moins net qu'il avait été antisémite et qu'il avait dirigé une "battue aux communistes". Certains des témoignages sont cependant contradictoires et en partie troublants. Ceci s'applique par exemple à la déclaration d'une employée de l'Office National des Étrangers. Elle aurait déclaré que "Paulsson n'avait pas manifesté de sympathie particulière pour les juifs mais que d'autre part il ne leur avait pas non plus manifesté d'aversion notable." Ceci selon le procès-verbal du tribunal, mais lorsqu'on procéda à la lecture de ce procès-verbal, nombreux furent ceux qui remirent en question la formule en disant qu'elle avait été altérée. La femme n'aurait pas dit cela, mais que "Paulsson n'avait pas manifesté pour les juifs une aversion plus grande que celle de la plupart de nous autres fonctionnaires à la commission."
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Per Olof est très bon dans le rôle du pin solitaire
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La souffrance dépourvue de sens est la plus douloureuse de toutes.
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Mais parfois il ne faut pas poser trop de questions au sujet de l'amour.
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Je ne sais pas où ils sont passés ; quand j'étais petit, le monde était rempli de monstres. Maintenant ils n'existent plus.
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C'est épouvantable de voir un être humain qui veut mourir, mais qui ne le peut pas. C'est presque alors seulement qu'on distingue ce qu'est un être humain. Juste à la limite.
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Agapê : ne pas avoir à mériter le pardon.
Quel mot superbe.
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Il ne faut pas essayer d'expliquer l'amour. Mais si on n'essayait pas, où serions-nous?
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Je croyais autrefois que l'histoire était un fleuve, que tout était un fleuve qui avançait majestueusement, calmement, comme un récit prodigieux où tout menait inexorablement en avant, vers la mer.
Mais l'incompatibilité totale, celle qui donne la connaissance la plus accomplie et la plus inaccessible, n'a rien d'un fleuve, ne mène pas inexorablement d'une chose à l'autre.
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J'ai d'ailleurs compris, petit à petit, que dans la vie tout n'est pas des mathématiques.
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Les morts aussi suivent le rythme des saisons.
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Oavbrutet räddades herr Bachmann till livet.
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L'armée socialiste du sport, née à la mauvaise époque. Car à la bonne époque, quand cette armée avait été vraiment, douloureusement, nécessaire et qu'elle aurait pu changer l'histoire, l'ennemi avait su, lui, utiliser le sport à ses fins et avait réussi. « Donnez à la nation allemande six millions de corps irréprochablement éduqués, tous animés et brûlant d'un amour fanatique de la patrie, entraînés à la plus grande volonté d'attaque – et en un à un surgira de cela une armée nationale» – les décrets sportifs des fascistes étaient maintenant manifestement clairs, on connaissait l'utilisation possible du sport.
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On bâtit son monde et on espère. Et soudain on s'aperçoit que tout est construit sur des sables mouvants.
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L'Union soviétique nous a sauvés du nazisme, les États Unis nous ont sauvés du communisme.
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Écarter les jambes
Être montée être fécondée
Enfanter voir cet enfant sortir de moi
Puis m’être enlevé
Il me semble souvent que je ne vis que par les autres
On m’a pris tout ce qui était Phèdre
J’étais une peau de serpent
Quelque chose de vide qu’on a laissé derrière soi
Qui n’est plus utilisable
Car je n’étais rien
Je ne vivais que par les autres
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Mon intention était donc de décrire, de manière assez approfondie, l'arrière-plan très complexe d'un des quatre personnages apparaissant dans cette pièce. Mais sur la scène trois autres sont là aussi.

Nous savons moins de choses sur eux. Chacun dans son domaine était un grand artiste reconnu. Eux aussi avaient derrière eux des vies et des expériences d'un degré égal de complication. Ils ressemblaient, ainsi, à la plupart d'entre nous.

Nous connaissons moins de choses sur eux. Mais j'imagine que dans les champs de tension, pas seulement en eux, mais entre eux, pourrait se dessiner une sorte de vérité sur les conditions de naissance d'une oeuvre d'art.
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Il dit que c'était difficile de faire vivre une famille avec le salaire de famine de la Compagnie, tout le monde savait ça. Aujourd'hui il ne restait plus qu'à donner aux gosses que la nourriture des cochons, vu qu'les cochons étaient plus gras qu'les gosses de Bure. Bon, mais le salaire c'était une chose, on ne voulait pas en discuter. On n'était pas ici pour formuler des exigences. Mais quand on insinuait à la direction que l'ouvrier ne méritait même pas ce maigre salaire, quand les bruits disaient que les ouvriers n'étaient pas scrupuleux, alors là la patience était poussée à bout. Ceux qui vivent dans les baraquements et qu'ont besoin de s'faire raser et couper les ch´veux, qui sont forcés d'manger des moisissures vu qu'i vivent dans l'eau croupie, i s'plaignent pas. Mais quand on met l'honneur des ouvriers en question alors il est temps d'ouvrir sa bouche.
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Avec précaution il saisit l'hameçon entre le pouce et l'index et se mît à remuer les joues et la mâchoire, mâchonnant ou malaxant, creusant puis gonflant ses joues. Comme s'il essayait de sortir quelque chose, des mots, ou de la salive, ou tout simplement un objet, une chique qui se serait coincée quelque part à l'intérieur et qu'il fallait maintenant extraire et amener à la lumière. Il tendit ses lèvres en avant, pencha la tête sur le côté, ses joues se gonflèrent, puis s'aplatirent à nouveau, la langue malaxait à l'intérieur, comme s'il essayait d'accrocher quelque chose avec : puis l'homme, dans un geste très précautionneux, amena la paume de sa main sous sa bouche et tendit les lèvres en une sorte de moue, de baiser. Le garçon ne perdait pas un de ses gestes, la stupeur avait agrandi ses yeux. Alors il vit quelque chose surgir entre les lèvres de l'homme, quelque chose de pointu qui se tortillait.
C'était long, ça vivait. Ver de terre.
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