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Critiques de Peter F. Hamilton (400)
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Manhattan à l'envers

Passionnant.





Petit recueil de nouvelles (266 pages, mon dieu, à peine une introduction pour l'auteur plus habitué à des romans de plusieurs milliers de pages) toutes aussi passionnantes les unes que les autres.

J'hésite toujours à attaquer un Peter F. Hamilton, mais à chaque fois c'est pareil, une fois dedans, plus moyen de m'en sortir, j'avale, je dévore, j'engloutis avec un plaisir non dissimulé. Et aujourd'hui, j'ai pu renouveler cette sensation livresque autant de fois qu'il y avait de nouvelles.

L'auteur recycle beaucoup les idées développées dans ses romans (immortalité, hyper technologie, trou de ver et plusieurs de ses nouvelles se passent dans l'univers du commonwealth (dont deux avec Paul Mayo d'ailleurs).

On n'est pas dépaysé, la lecture chez Hamilton est toujours fluide (et pour une fois sans longueur), passionnante, interrogeante (néologisme que vous me pardonnerez mais que vous comprendrez). Bref, un must, comme d'habitude.





En regardant pousser les arbres.

Une enquête policière sur fond d'uchronie durant deux siècles. La toute puissance de Rome et du Vatican sur le monde, fonde une société technologique plus précoce, mais similaire à celle du Commonwealth imaginé par l'auteur. Immortalité à la clé.

Une enquête passionnante, un background développé (rare pour une nouvelle), un univers qui ressemble à ce qu'on connaît de l'auteur et qui mériterait une suite de roman à lui tout seul.





Un électorat qui marche.

Et si on proposait un nouveau monde, via un trou de vers à ceux qui veulent (ou presque) en Angleterre ?





Si du premier coup.

Le voyage dans le temps vu par Hamilton. Excellent.





Le chaton éternel.

La jeunesse éternelle. Édifiant.





Le piège à démons.

Une enquête de Paula Mayo sur de vilains terroristes. Hamilton aurait pu en faire un roman complet. du coup, c'est du concentré d'auteur qu'on a là. Passionnant.





Manhattan à l'envers.

Seconde enquête, plus triviale de P. Mayo. Gentillet on dira.





Béni par un Ange.

Dans l'univers du CommonWealth. Les dérives possibles ou comment imposer quelque chose à corps défendant, mais pour son bien ?
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La Grande Route du Nord, tome 1

Divertissant.



Un petit roman (1000 pages seulement) du nouveau pape du space opera moderne sous-section littérature anglaise. Il est à noter qu'il vient de remporter le grand prix de l'imaginaire 2015 catégorie roman étranger.

Comme toujours, la séparation en deux tomes due à l'éditeur français.



Nous sommes en 2143, dans un univers proche de celui de Pandore, un membre de la famille de clone la plus influente et riche de l'univers, les North, est assassiné. Chose étonnante, 20 ans plus tôt, un autre membre de cette même famille était tué de la même façon. Angela Tramelo avait été jugée coupable, mais cette dernière accusait un étrange extraterrestre. En prison elle n'a pu commettre ce nouveau meurtre. L'inspecteur 3ième classe Sidney Hurst est chargé de l'enquête, pendant que d'autres se chargent du volet extraterrestre sur Sainte Libra, la planète des North.



En début de roman, l'auteur pose son univers en quelques dizaines de date sur 150 ans, plus efficace que tout un chapitre, voire tout un roman, comme il aurait très bien pu le faire.

Il faut vraiment aimer le style d'Hamilton, toujours très long, très détaillé, souvent nébuleux. Il nous plonge directement dans son univers et ses personnages que nous apprenons à connaître tout au long du roman à l'aide de nombreux flash back.

On retrouve beaucoup de ses précédentes œuvres dans celle-ci. L'habitat de Jupiter, les portails de transport interstellaires, l'inspecteur de génie, les ET susceptibles d'anéantir l'humanité, les améliorations génétiques et technologiques de l'homme, le début de l'immortalité... Si on connaît l’œuvre de l'auteur on n'est pas vraiment dépaysé, mais en contrepartie on s'immerge assez facilement dans l'histoire.



Pas de bonne surprise, mais pas de mauvaise non plus. Un Hamilton pur jus, pur sucre. Un univers extrêmement riche et fouillé, une enquête policière addictive, des personnages intéressants, un peu d'action, un peu de réflexion, tout est réuni pour passer un bon moment.
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L'étoile de Pandore, tome 1 : Pandore abusée

Une longue introduction.

Nous voilà reparti, après l'aube de la nuit, dans une histoire de près de 3.000 pages dont voici le premier tome (sur 4 en français).



Le Commonwealth, un univers complexe mais finalement très bien décrit, où près de 600 planètes sont déjà colonisées par l'homme, communiquent et commercent entre elles par l’intermédiaire de trous de ver (pas de vaisseaux spatiaux interstellaires, au début en tout cas).

D'énigmatiques extraterrestres, les silfens, l'Ange des hauteurs, qui co-existent avec les hommes et font partie du décor.

Une organisation terroriste : Les gardiens de l'individualité.

Des humains potentiellement immortels grâce à une technique de rajeunissement et la possibilité de télécharger ses souvenirs dans un clone en cas de mort (comme dans Takeshi Kovacs).

Et une multitude de personnages qui gravitent dans cet univers dont, pour ne citer que les plus importants : Paula Myo, inspecteur principal du CICG, un super flic; Ozzie, co-inventeur de la technologie des trous de vers; Bradley Johansson, fondateur des gardiens de l'individualité; Wilson Kime ancien capitaine de la Nasa et futur capitaine de seconde chance.

(on notera un petit lexique des 43 personnages principaux salvateur en début de roman, bien que tous ne soient pas abordés dans cette première partie).



Quand une étoile, hors de la sphère d'influence du Commonwealth, disparait subitement, emprisonnée dans un champ de force gigantesque, laissant supposer une technologie très avancée, ce dernier décide de la fabrication du premier vaisseau interstellaire pour aller voir ce qu'il se passe.



Nous n'échapperons pas à l'éternel commentaire (reproche ?) de l’œuvre de Hamilton : Les longueurs. Oui, il y en a. Plusieurs petites histoires, à priori sans rapport entre elles, une enquête policière, une recherche de chemins alternatifs aux trous de ver chez les extraterrestres, la fabrication de seconde chance (...), dont la lecture reste assez facile, grâce au style très clair de l'auteur.

Hamilton ne construit pas son univers, il nous plonge dedans et il faut avouer qu'il faut vite apprendre à nager pour éviter de couler.

Mais cet univers, très riche, reste très cohérent, scientifiquement crédible et l'histoire s'accélère progressivement, jusqu'à l'évident clifhanger final qui nous laisse sur notre fin pour ce premier tome avant d'attaquer le second : Pandore menacée.



Ne vous laissez pas abuser par un départ un peu aride, cette introduction (de 700 pages tout de même) vous laissera un petit goût de reviens-y tout à fait délicieux en fin de repas.
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Greg Mandel, tome 1 : Mindstar

Premier roman de Peter F. Hamilton.

Premier tome d'une trilogie qui se poursuit avec Quantum et Nano. De l'époque où les trilogies faisaient 3 tomes.





Nous sommes dans une Angleterre qui se relève doucement de quelques années de dictature d'une politique communautaire digne des grandes années soviétiques, dans un futur assez proche technologiquement (où l'on peut trouver des usines en orbite, et des implants bio pour augmenter les capacités mentales).

Greg Mandel est plus ou moins détective privé, ancien de la brigade militaire Mindstar, il possède un implant grâce auquel il développe un hypersens, intuition et capacité à comprendre les gens. Une sorte de mix entre Patrick Jane ( Mentalist) et Takeshi Kovacs de Carbone modifié de R. Morgan. Il se voit confier une enquête à tiroir dans le monde de la haute technologie, espionnage industriel, trahison et gros sous à la clé.





On connaît plus l'auteur pour ses romans, excellents au demeurant, à rallonge. Dans ce roman de presque jeunesse (seulement 3 ans avant son cycle de l'aube de la nuit, écrit à 33 ans), on a une sorte de condensé. Moins de personnages, mais un univers très riche et bien développé sur seulement 350 pages, mais est-ce possible pour du Hamilton ? Eh bien oui, rien ne manque dans ce roman. Action, technologie, suspense et même politique. Si vous ne saviez encore pas que l'auteur ne portait pas particulièrement le principe communiste dans son cœur, vous êtes désormais fixés.

Une intrigue intéressante et bien aboutie pour une lecture fluide et agréable.





Un bon polar d'action technologique. Un très bon divertissement et une excellent porte, finalement pour pénétrer l'univers parfois plus complexe de Peter F. Hamilton.
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La trilogie du vide, Tome 1 : Vide qui songe

Premier tome d'une nouvelle histoire de près de 2500 pages du pape du space-opera moderne.



Le centre de la galaxie n'est pas un trou noir mais une barrière artificielle protégeant un secret vieux de plusieurs milliards d'années.

Le rêve vivant, une nouvelle religion de plus de 5 milliards d'adeptes développée après qu'un prophète ait reçu des rêves émanant d'un monde humain à l'intérieur du Vide décide d'y faire un pèlerinage. Mais les Raiels, race extraterrestre très ancienne et étudiant le Vide sans succès depuis plusieurs millions d'années estime que cela créera son expansion amenant la fin de la galaxie.

L'humanité qui a fortement évolué est divisée : L'ANA : Intelligence postphysique du système d'Activité Neurale Avancée, la branche haute (ajout de biononiques ultra performants rendant inutile le clonage et le rajeunissement), les Avancés à l'ADN modifié, les mondes extérieurs... Tous s'affrontent à divers degrés politiques et s'interrogent sur ce pèlerinage...

Pendant ce temps, Edeard sur une planète du Vide, vit sa vie dans un monde original mêlant manipulations génétiques et technologie primitive...



L'action se passe 1500 ans après L'Étoile de Pandore. Si l'histoire n'en est pas la continuité, les fréquents rappels et certaines interventions de personnages comme Paula Mayo en rendent la lecture indispensable pour une bonne compréhension de l'univers dans lequel nous sommes à nouveau plongés.

L'auteur comme à son habitude (si l'on a lu également son cycle de l'aube de la nuit) nous emmène partout dans son monde, nous offrant des tranches de vies qui semblent sans rapport les unes avec les autres avant de les faire se rejoindre (mais pas dans ce tome), le fil rouge étant ce projet de pèlerinage dans le vide.

Nous avons d'une part un univers cyberpunk ultra technologique et de l'autre un type fantasy (l'histoire d'Edeard) et le mariage est réussi.

L'action est au rendez-vous, un style résolument moderne qui nous embarque, des personnages hauts en couleurs, des histoires passionnantes. Bref, une réussite.

Bien évidemment, ce n'est qu'un premier tome, donc on est loin d'avoir toutes les réponses, un tome de présentation, mais quelle présentation....



La suite dans Vide temporel.
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L'Etoile de Pandore, Tome 4 : Judas démasqué

Une fin un peu bâclée.



Quatrième et dernier tome d'une très belle fresque commencée par Pandore abusée, Pandore menacée, et Judas déchaîné.



MatinLumièreMontagne a annexé plusieurs planètes du Commonwealth et s'apprête à en envahir 48 autres. Mais ce dernier prépare sa riposte à coup de super-arme. L'existence de l'Arpenteur est désormais une réalité et le pouvoir politique et commercial s'attache à le débusquer et l'éradiquer ainsi que ses espions humains.



Ce tome est indéniablement le plus nerveux des quatre. L'action ne faiblit pas et on aura enfin la réponse à toutes nos questions.

Mais hélas, trois fois hélas, j'ai trouvé que l'on passait beaucoup trop rapidement sur certains aspects de l'histoire (que je ne peux dévoiler ici sans spoiler outrageusement). Et c'est sans compter une fin précipitée très deus ex machina tant sur Far Away que sur Prime.

Contrairement à beaucoup, je ne me suis pas ennuyé pendant cette lecture, je lui est même trouvé un goût de trop peu, et pour la conclusion d'une histoire de près de 2000 pages, c'est tout de même un comble...



Pour les nostalgiques, on pourra retrouver certains personnages dans une nouvelle série de romans, la trilogie du vide initiée par Vide Qui Songe, située 1200 ans après la fin de ce tome.
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La trilogie du vide, Tome 3 : Vide en évolution

Après Vide Qui Songe et Vide Temporel, voici le dernier volume de la trilogie du vide.



Araminta, la seconde rêveuse, est partie sur les chemins silfens et va s'affirmer comme une puissance incontournable de cet univers et un élément clé de l'histoire.

Justine Burnelli est dans le vide et attend du renfort pour s'attaquer à la racine du petit problème qui menace l'existence même du reste de la galaxie.

Aaron, Oscar, Mayo, Le livreur, la chatte et pléthore d'autres personnages continuent de jouer au jeu du chat et de la souris pour remplir leurs objectifs plus ou moins obscurs (qu'on se rassure, tout trouvera son explication).



Un ultime opus dans la même veine que les deux précédents. On navigue avec délice dans l'univers particulièrement bien développé du Commonwealth (hars sf cyberpunk), tout en s'offrant de récréatives poses dans celui, plus basique et accessible, d'Edéard (fantasy).

On pourra éventuellement reprocher un rythme un peu plus lent au récit avant que tout ne s’accélère dans les deux cents dernières pages. Et puisque tout le monde, ou presque, y va, dans les différentes critiques du livre, de son commentaire dithyrambique ou désabusé, je me permets à mon tour d'y apporter mon éclairage.

Pas de fin WTF (tapez les initiales dans votre navigateur si vous ne savez pas ce que cela veut dire), pas de fin téléphonée, pas de fin incompréhensible. Non. Une conclusion à la mesure (ou la démesure) du livre. Une conclusion logique qui ne laisse (presque) aucune zone d'ombre. Bref tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes...



Cher M. HAMILTON, mon sens critique et mon intérêt pour votre prose s'est affiné et renforcé à la lecture de vos romans fleuves : l'aube de la nuit, l'étoile de pandore et cette trilogie du vide. A quand le suivant ? (La Grande Route du Nord, seulement 1000 pages, voyons...)
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La trilogie du vide, Tome 2 : Vide temporel

Après Vide Qui Songe, voici le second tome de la trilogie du vide.



Le vide est en expansion après que le second rêveur a refusé les offres des seigneurs du ciel. Il est désormais traqué par le rêve vivant.

La flotte Ocisens est partie en guerre contre le projet de pèlerinage avec des alliés puissants et bien mystérieux.

Les différentes factions de l'ANA s'affrontent entre elles.

Et pendant ce temps, Edeard devenu gendarme utilise ses capacités exceptionnelles pour lutter contre les gangs de la ville.



Une chose qu'on ne peut reprocher à Hamilton c'est son soucis du détail. Il soigne son univers et ses personnages. A l'excès peut être ? Notez que, vu le volume de sa prose, le contraire serait dommage.

Un mariage réussi entre space opera technologique et fantasy pure (ma partie préférée d'ailleurs).

Un petit (mais petit hein) bémol sur la profusion des personnages dans la partie SF qui sème un peu la confusion sur qui est qui et qui roule pour qui, c'est complexe, il faut suivre, alors que la partie fantasy est d'une limpidité à toute épreuve.

En fait, plus je lis du Hamilton (du Peter F, pas du Edmond hein), plus j'aime cet auteur. L'accès n'en est pas forcément aisé, mais une fois le style apprivoisé et l'acceptation du fait qu'à chaque fois en s'embarque pour plusieurs milliers de pages, la lecture est un vrai régal pour les fans de SF intelligente et bien construite (et en l'occurrence, ici, pour ceux d'une fantasy sympathique).



Vous en apprendrez beaucoup plus sur la nature du vide.

Après une suite réussie dans la même veine que le tome 1, en route pour le tome 3 : Vide en évolution.
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L'Etoile de Pandore, Tome 2 : Pandore menacée

L'histoire est lancée...



Second tome de l'étoile de pandore après Pandore abusée.



Dans le premier tome, nous avions fait connaissance avec quelques personnages principaux que nous retrouvons bien évidemment ici.

Ozzie sur la trace des chemins silfens, Paula Myo, l'enquêtrice toujours aux trousses des terroristes, Mellanie Rescorai, que nous pensions être un personnage secondaire et qui prend de l'importance, Mark Vernon un quidam ? et Wilson Kime, futur amiral des forces humaines.

Dans cet épisode, les différentes trames narratives se poursuivent et se rejoignent pour certaines. D'une guerre possible on passe à une guerre certaine (avec l'invasion des ET voire le quatrième de couv). Les soupçons se font plus précis sur un vaste complot dans le monde humain, en relation avec Dyson ?



Ce second tome tient toutes ses promesses. Dans un mélange de polar et de space opera de toute splendeur, on ne regrettera pas la longue introduction du tome 1. La lecture est moins aride, car on connait désormais l'univers et surtout les personnages qui gagnent en profondeur. L'invasion des ET, inévitable, est spectaculaire.

Action, suspense, intrigues, tout concourt pour faire de cet épisode un excellent moment de distraction.



Vivement la suite : Judas déchaîné.
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Greg Mandel, Tome 3 : Nano

Le meilleur des trois.



Quinze ans ont passé et Julia Evans a de nouveau besoin de Greg Mandel pour retrouver Royan devenu son époux et disparu depuis 8 mois sur fond complexe, d'espionnage industriel qui pourrait révolutionner la technologie mondiale et de possible incursion extraterrestre. Tout un programme.



Désormais et définitivement habitué aux démarrages bien longuet de l'auteur, on laisse passer les 100 premières pages et on attaque le vif du sujet (bien que comme à son habitude, tout ce qui est dit dans les débuts sert et/ou trouve une explication par la suite).



Ce scénario est le plus ambitieux des trois, c'est aussi celui qui a le plus d'envergure et qui requiert probablement le plus d'attention pour ne pas s'y perdre. On peut se demander parfois à quoi sert telle ou telle action avant de comprendre quelques dizaines de pages plus loin.

Mais en contrepartie, l'action est bien plus présente que dans les deux premiers tomes et l'histoire défile rapidement, sans temps mort.



Toujours pléthore de personnages, et d’ailleurs, Greg passe même au second plan partageant largement la vedette avec Julia. Des personnages secondaires (mais essentiels pour l'intrigue) bien consistants.



Une excellente fin de cycle qui mérite ses 5 étoiles.
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Dragon déchu

A mon modeste avis : c'est un des meilleurs de P F Hamilton .

Le suspense est au rendez-vous , l'action aussi , le cadre et la construction du texte sont soignés . Il y a de ce point de vue une structure dynamique du texte qui est très avenante et qui décline habilement l'identité du personnage principal . Les cadres sont variés et le lecteur avale les contextes et parcoure les années lumières .

La hard science est au rendez-vous également : l'équipement des fantassins et ses implications intimes , les vaisseaux spatiaux et leur fonctionnement , la terraformation de mondes nouveaux et ses conséquences politico-scientifiques .

Cependant , ce n'est pas pour autant " un manuel du futur " , la donne scientifique est amenée de façon très fluide et en rapport intime avec le vécu des personnages qui sont bien caractérisés .

De plus dans l'armure de ce fantassin du futur , il y a un vrai dur à cuire à la personnalité complexe , aussi complexe que peut l'autoriser son parcours atypique . Il est assez bourrin , mais il est largement capable de se griller les neurones , il en a d'ailleurs plus qu'il ne le croirait lui-même , pour ressentir des sentiments et avaliser des choix de vie , évoluer , se poser des questions ( des bonnes ) , pour avoir peur au combat et réfléchir intelligemment dans ces contextes chauds , pour le plus grand plaisir des lecteurs amateurs d'opérations militaires futuristes .

P F Hamilton a en général le chic pour créer des personnages efficaces . Mais dans Dragon déchu : Il est particulièrement efficace et la longueur du texte ( en même temps que son aspect « one shot « ) lui permet de bien poser toutes ces problématiques individuelles qui s'entrechoquent tout en dégageant du sens de portée plus générale .

Plus on avance dans l'intrigue , plus on en sait sur le passé des personnages .

Cela contribue à les rendre crédibles et c'est tout le roman qui y gagne ainsi alors que l'intrigue se déploie et que l'univers se décline .

Dragon déchu fait 950 pages , c'est un vrai bonheur car il n'y a pas vraiment de longueurs et de plus , c'est tant mieux qu'il en soit ainsi , car le voyage dure plus longtemps finalement.

Pour finir on peut insister sur la construction du roman qui est très intéressante et utilement dynamique .

En outre il y a une vraie réflexion subtile et nuancé sur différents avenirs potentiels.

Très correct comme space opera .

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Greg Mandel, Tome 2 : Quantum

Second tome estampillé Greg Mandel de la Mindstar.



Greg est désormais retraité grâce aux bonus de sa dernière enquête. Il est agriculteur. Mais quel gâchis de compétences. Julia d'Event Horizon fait à nouveau appel à lui pour résoudre un meurtre bien mystérieux qui pourrait avoir de graves répercussions.



Après avoir résolu la crise de l'énergie dans le premier tome, l'auteur s'attaque aux voyages interstellaires et dans le temps. Qu'on se rassure, ce ne sont que des détails d'un background, toujours aussi bien construit, sur fond de reconstruction d'une Angleterre dévastée par les bouleversements climatiques et surtout 10 ans de communisme acharné.



Plus long à démarrer, un peu mou parfois si l'on excepte les 50 dernières pages. Nous avons malgré tout une enquête policière assez simple mais dont les ramifications sont assez alambiquées.

Très agréable à lire, avec quelques digressions physico-chimiques qui pour moi valent la peine.

On s'attarde un peu plus sur la vie privé des personnages.



On lit ça et là tome indépendant. Oui c'est une nouvelle enquête, mais quel intérêt à commencer par le tome 2 : absolument aucun, il faut lire impérativement le premier tome d'abord et si ça plaît, passer au second. Attaquer par cet opus ne permettrait pas d'en apprécier toute la saveur.
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La Grande Route du Nord, tome 2

Second tome (découpage à la française) d'un seul roman en VO.



L'auteur continue à dérouler l'histoire de ses personnages, distillant parcimonieusement et savamment de minuscules parcelles de vérité faisant avancer à petits pas l'enquête et le dénouement de son histoire.

Il nous promène entre la terre et Sainte Libra, entre la mafia, la police, l'armée et quelques autres groupes de personnages. A vous de ne pas perdre le fil, mais comme à son habitude, tout s’emboîte parfaitement, tout est expliqué et on sort content de cette lecture.
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Les Naufragés du Commonwealth, tome 1 : L'Abîme..

Retour dans le Vide pour suivre cette fois-ci Slvasta et sa révolution, mais aussi Nigel, du moins son clone, venu enquêter.





Les romans du Commonwealth.

L'étoile de Pandore était 100 % SF.

La trilogie du Vide n'était plus que 50 % SF.

Là on frôle les 10 %. C'est de la Fantasy en fait. Mince, si Hamilton voulait en faire (ce qui n'est pas mauvais en soi), il n'a qu'à directement annoncer la couleur. Moi je voulais lire de la SF. D'un autre côté, la troisième loi de Clarke serait-elle passée par là ?

Mais bon, coup de gueule passé. Ça reste quand même vachement bien cet épisode. Le format, plus court qu'habituellement, condense les faits et on ne s'ennuie pas une seconde à Bienvenido… :-)





Une sorte de modèle à la PJ Hérault, le héros supertechnologique dans une société archaïque qui gagne et résout tous les problèmes avec son superordinateur.





Dans la trilogie du vide, force est de reconnaître que la partie intéressante était bien les passages sur Quenceria. Hamilton a exaucé nos désirs et fonde tout ce premier tome dans le vide pour nous faire vivre une révolution lénino-trotskiste.

Passionnant.
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Les naufragés du Commonwealth, tome 2 : Une n..

La quintessence d’Hamilton.



Bienvenudito a été expulsée du vide et la société révolutionnaire a basculé dans le totalitaire. 250 ans ont passé. Les Fallers sont en passe de gagner le combat. Le salut viendra du Commonwealth. A condition qu’on laisse faire ses émissaires.



En dehors du seul fait que le vide se soit transcendé. WTF. Là franchement l’auteur s’est joyeusement débarrassé du problème (à moins qu’il nous réserve une surprise dans le prochain opus)… Donc en dehors de ça rien à jeter.

J’ai toujours du mal à attaquer les Hamilton. On part sur un minimum de 1500 pages à chaque fois, mais une fois dedans, mon dieu que c’est bon. Impossible de se détacher du texte. On avale, on avale, les Fallers diraient même qu’on dévore.

Un second tome 100 % SF en plus, sans temps mort ni trop de digressions (au contraire d’ailleurs de l’œuvre habituelle).

On oubliera le côté Deus Ex Machina qui précipite un peu la fin, mais après plus de 700 pages, pourquoi pas...



Vous hésitez à vous lancer après avoir lu l’étoile de Pandore et la Trilogie du vide ? Grave erreur, c’est du concentré que ces deux tomes.

Vous souhaitez attaquer l’auteur par ces deux opus ? Oubliez, pour pleinement apprécier (voire pour comprendre) il faut lire les titres cités plus haut.

Vous voulez connaître Hamilton ? Dragon déchu.
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Salvation, tome 1 : Les portes de la délivrance

Une belle entrée en la matière.



Les destins croisés de Callum, Kandara, Alik, Yuri, Jessika, Dellian, Yirella dans une rencontre du troisième type mise en place avec un luxe de détails qu'on ne rencontre que rarement.

Hamilton est réputé pour ses mises en place longues et soignées. Et le pire (le meilleur) est que rien n'est superflu et tout s'emboîte trouve sa justification. Lecteurs, lectrices, vous embarquez ici pour un voyage au long cours, mais qui vous tiendra en haleine (J'attaque à l'écriture de ces lignes le tome 3 et j'ai fait en sorte de ne pas me spoiler, je ne le ferai donc pas pour vous).



J'aurais été l'auteur, je serais même allé encore plus loin dans les personnages car, j'avoue que comparé à Kandara, les autres semblent un peu fade.

Un Worldbuilding absolument dantesque avec cet inconvénient qu'on se perd un peu parfois dans ce nouvel univers et que l'ensemble fait un peu fix up. Mais si comme moi vous avec tout lu de Hamilton, vous ne pourrez qu'apprécier votre périple. Pour les autres je préconise une entrée plus douce avec un Dragon déchu (one shot) suivi d'un Étoile de Pandore (4 pavés).
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Le dieu nu, Tome 2 : Révélation

Je trouve enfin le temps de commenter après l’avoir parcouru ( superficiellement ) à nouveau , le splendide roman interminable (et non pas le cycle , mais bien un « longuissime « roman fleuve , très impétueux aux eaux très mêlées ) : l’aube de la nuit .

Le dieu nu , ( deux tomes en poche ) conclu l’aube de la nuit . Evidement il n’est pas question pour moi de spoiler . Alors j’insisterai sur l‘immense cohérence de ce très long roman de milliers de pages .



Toutes les trames narratives convergent dans ce dernier tome vers une parousie finale spectaculaire et grandiose .

jusque les dernières pages . La vie des personnages nombreux aura été intense , et bien dessinée , alors que l’ultime fin , présente tous les aspects d’une parousie grandiose .

Une fin satisfaisante ? je ne sais pas . Mais c’est une fin au moins et c’est un vrai point final avec nécessairement des ouvertures agréables à lire .

A la fin donc , tout cet univers tourmenté passe un cap ultime et cette étape est cohérente avec les données amenées au fil des pages qui ont posé cet univers grandiose à la croisée des genres ( fantaisie , science-fiction , horreur , policier ) .



Les éléments les plus grandioses sont invoqués par la partie du récit qui concerne la terre .

La brutalité de la possession y fait désormais rage alors que l’auteur continue ailleurs d’évoquer le thème du contact et celui des artefacts anciens légués par des civilisations extraterrestres disparues .



Le texte foisonne toujours de vie et de rapports humains , de politique ( au sens large ) . Très rythmé comme trame narrative , c’est une cavalcade effrénée qui amène le lecteur , jusque une apothéose spectaculaire qui clôture une cavalcade effrénée .

Pendant tout ce dernier tome , l’auteur déploie une imagination débordante et explore un univers foisonnant aussi fantasque que solide et édifiant .



Un superbe récit transgenre et un monument de SF stricto sensu malgré ce caractère transgenres absolument net .

Un texte qui réfléchit sur l’humain et sur les dynamiques sociales qui déterminent les vies chaotiques des individus qui pensent dominer leur vie et leur cadre de vie , jusque le moment où tout vole en éclat , alors que tout ce qui les dépasse et qui se trouve à la limite de leur compréhension , les percute violemment en résolvant de manières souvent définitives et imprévues , les pauvres équations incomplètes qui animaient leur consciences tendues et malmenées auparavant , ainsi que leur vies insignifiantes d’un point de vu systémique . Par ailleurs lancées sur le fleuve du temps et de l’histoire avec pas grand monde à la barre et avec des illusions fragiles ou au mieux approximatives sur les enjeux e les remous qui planent et menacent .

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L'Etoile de Pandore, Tome 3 : Judas déchaîné

Troisième tome de la série de l'étoile de pandore après Pandore abusée et Pandore menacée.



L'existence de l'Arpenteur ne fait désormais plus aucun doute. Pour preuve, Paula Myo y croit.

Suite à l'invasion des Primiens, 13 planètes sont désormais perdues pour le commonwealth.

Ozzie est toujours paumé sur les chemins de traverse et on se demande, encore après 3 livres ce que vient faire son histoire là-dedans. Gageons que nous aurons la réponse dans le tome 4.



Nous sommes désormais réellement familiers des personnages que l'on retrouve avec plaisir, la chasse aux ennemis de l'humanité se précise et l'on a hâte qu'elle trouve un heureux aboutissement. Après les 100 premières pages un peu arides, basées uniquement sur l'enquête en cours de Myo, le rythme s'accélère et c'est tant mieux. On ne lâche plus le bouquin.

Sans rien révéler d'essentiel, vous aurez compris qu'on laisse l'humanité à la fin de ce tome 3 dans une belle panade.



Le dernier opus : Judas démasqué
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L'étoile de Pandore, tome 1 : Pandore abusée

Je m'ennuie souvent quand les livres sont trop longs et que l'auteur brode pour ne rien dire d'intéressant. C'est malheureusement trop souvent le cas selon mes goûts. Quelle idée donc de partir dans une aventure de 2500 pages dont le premier tome que voici en est juste "l'introduction" de 600 pages.



Ahhhh oui mais non !!! je me doutais bien que ce serait très mal connaitre Hamilton que de le qualifier d'auteur qui brode ! Que nenni, ici point d'ennui !



Oui bien sûr c'est une longue mise en place avec de très nombreux personnages mais pour autant, il se passe continuellement quelque chose. Ce sont une multitude d'aventures et d'histoires différentes qui remplissent ce roman. Elles ont toutes le point commun d'être très dynamiques, visuelles et divertissantes. En effet, on s'imagine sans difficulté cette gigantesque union du Commenwealth, ses cultures, ses héros, les personnes qui comptes et qui vont jouer un rôle essentiel dans cette formidable aventure.



Ce serait beaucoup trop long de vous résumer ici toutes les histoires qui nous sont contées dans ce roman mais ce qu'il faut retenir, sur fond d'intrigue policière, c'est qu'un astronome vient de découvrir que deux lointaines planètes inconnues, se sont soudainement vues entourées d'un dôme technologique. Es-ce censé les protéger contre un envahisseur ? Comment ont-ils pu réaliser une telle prouesse technologique ? Es-ce que cette race d'extra-terrestre dispose d'une avancée si importante ? Il va falloir le découvrir et une mission va se mettre en place pour fabriquer le plus gros vaisseau spatial jamais conçu afin de rejoindre ces deux planètes. La tâche ne sera pour autant pas facile alors que les terroristes complotes pour empêcher cette mission.



Sachez néanmoins que vous n'aurez aucune réponse dans ce premier tome et qu'il faudra enchaîner avec Pandore Menacée pour en savoir plus.



Wiitoo Takatoulire

Note 4/6

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Salvation, tome 2 : Les chemins de l'exode

Un grand pas vers l’apothéose.



Vous avez aimé le premier tome ? Vous allez adorer le second.

Votre avis était mitigé ? Votre patience sera récompensé par cette lecture.



Point d’habituel ventre mou si classique dans les trilogies ici. A part l’introduction de nouveaux personnages assez peu ragoûtants mais nécessaires pour la cohérence du bodybuilding et dont l’un prendra semble-t-il de l’importance (à voir dans le dernier opus), nous avons un feu d’artifice littéraire assez page turner et extrêmement plaisant.



L’auteur joue avec nos sentiments, souffle le froid et le chaud et l’espoir fait des montagnes russes. Le troisième volume verra-t-il le salut de l’espèce humaine ou sa définitive déchéance ? Allez, gageons que vu le ton de l’ensemble de l’œuvre, par le pape moderne du space opera, l’optimise reste de rigueur.
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