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Citations de Philip Pullman (608)


La bouilloire se mit à siffler. Jeanne prépara du thé pour tout le monde, tandis que Bob mettait à cuire des tranches de pain et de fromage. Ils s'installèrent tous les trois confortablement au coin du feu. Dehors, le monde était hostile, mais avec des croque-monsieur, beaucoup d'amour et un brin de talent, on pouvait l'affronter sans crainte.
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Nous sommes tous soumis au destin, mais nous sommes obligés de faire comme si de rien n'était, répondit la sorcière, pour ne pas mourir de désespoir.
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Pantalaimon cracha doucement, mais le daemon de John Faa quitta le dossier de la chaise et vola vers eux en agitant ses grandes ailes noires, non pas de manière menaçante, mais plutôt pour rappeler les bonnes manières. Lyra tourna les talons, tandis que le corbeau planait au-dessus de la tête. La porte se referma derrière elle avec un petit claquement inflexible.
- On ira quand même, dit-elle à Pantalaimon. Qu'ils essaient donc de nous en empêcher! On va voir ce qu'on va voir.
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— Quand vous avez cessé de croire en Dieu, ajouta le garçon, avez-vous cessé de croire au bien et au mal aussi ?
— Non. Mais j'ai cessé de croire qu'il existait des forces du bien et des forces du mal extérieures à nous. Et j'en suis venue à penser que le bien et le mal étaient des mots servant à désigner ce que font les gens, ce qu'ils sont. On peut seulement dire que telle action est bonne parce qu'elle aide quelqu'un, ou qu'elle est mauvaise, car elle fait du mal. Les gens sont trop complexes pour porter des étiquettes aussi simples.
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Quand vous choisissez un chemin parmi beaucoup d'autres, tous ceux que vous laissez de côté disparaissent comme des bougies qu'on souffle, et c'est comme s'ils n'avaient jamais existé. Pour le moment, tous les choix qui lui étaient offerts existaient simultanément. Mais les maintenir en vie ne signifiait pas agir. Il |Will]devait prendre une décision.
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-Comment la connaissance peut-elle être un péché ?
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Une tragédie, c'est le mot qui convient. C'est plein de sang du début à la fin. Ce n'est pas une pièce, c'est du boudin !
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- Pourquoi as-tu cette tête-là? Pourquoi n’es-tu pas malheureux comme les autres? Pourquoi n’as-tu pas renoncé à tout espoir?
Et il répondit:
- Parce que tu es Lyra.
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Lyra est très heureuse. Elle n'arrête pas de parler à son daemon. Et il lui répond. Ça jacasse du matin au soir. Sœur Fenella dit qu'ils s'apprennent mutuellement à parler.
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- [...] J'ai entendu parler de gens comme vous, qui maintiennent leur mort à l'écart. Vous ne l'aimez pas, alors par politesse elle reste en retrait. Mais elle n'est jamais très loin. Chaque fois que vous tournez la tête, elle se glisse derrière vous. Et chaque fois que vous essayez de l'apercevoir, elle se cache. Elle peut se dissimuler dans une tasse de thé. Dans une goutte de rosée. Ou dans un souffle de vent.
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Sa dernière pensée consciente fut un dégoût de la vie : ses sens lui avaient menti, le monde n'était pas fait d'énergie et de bonheur, mais d'ignominie, de trahison et de découragement. La vie était haïssable, et la mort ne valait pas mieux ; d'un bout à l'autre de l'univers, telle était la première, la dernière et l'unique vérité.
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Comme elles vivent tout prêt de l'endroit où le voile entre les mondes est le plus fin, elles entendent parfois des murmures éternels, par les voix de ces êtres qui passent d'un monde à l'autre. Et elles parlent d'une enfant comme celle ci, dotée d'un grand destin qui ne peut être accompli qu'alleurs, pas sur cette terre, mais bien plus loin.
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Ils découpent un demi-cercle et le cuir chevelu, pour pouvoir soulever la peau et mettre le crâne à nu. Ensuite, ils découpent un petit cercle dans l'os, jusqu'au cerveau, en faisant très attention de ne pas l'abîmer et, pour finir, ils recousent la peau du cuir chevelu.
- Je croyais qu'ils n'infligaient ce supplice qu'à leurs ennemis !
- Non pas du tout ! C'est un immense privilège au contraire. Ils font ça pour que les dieux puissent leur parler.
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Je suis un roi, madame Coulter, mais ma plus grande fierté est de me joindre à Lord Asriel pour instaurer un monde dans lequel il n'y aura aucun royaume. Ni rois, ni évêques, ni prêtres. Le Royaume des Cieux porte ce nom depuis que l'Autorité a décrété qu'elle était au-dessus des autres anges. Nous rejetons ce pouvoir. Ce monde-ci est différent. Nous voulons être des citoyens libres de la République des Cieux.
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Alors je vous aiderai dans votre mission, jusqu'à ma mort, ou jusqu'à votre victoire.
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Je n'ai pas envie de devenir grande, vous pouvez me croire.
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J’étais juste venue voir à quoi ressemblait cette pièce, dit-elle. Je sais que je n’aurais pas dû. Je voulais ressortir avant l’arrivée de quelqu’un, mais j’ai entendu le Maître approcher, et je me suis retrouvée prise au piège. Je ne pouvais me cacher que dans la penderie. Et alors, je l’ai vu mettre la poudre dans le vin. Si je n’avais pas.
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En cette matinée ensoleillée de l'automne 1881, Sally Lockhart regardait sa toute petite fille jouer dans le jardin, et elle se disait que tout allait pour le mieux.
Elle se trompait, mais elle ne devait s'en apercevoir qu'une vingtaine de minutes plus tard. L'homme qui lui prouverait qu'elle avait tort était encore en chemin. Pour le moment, elle était heureuse, et surtout, chose plus rare, elle en avait conscience ; elle était habituellement trop occupée pour s'en rendre compte.
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La lune s'était couchée entre-temps, et le ciel, au sud, était d'un noir absolu, malgré les milliards d'étoiles qui le parsemaient, tels des diamants sur un drap de velours. Mais leur éclat ne pouvait rivaliser avec l'Aurore. Jamais Lyra ne l'avait vue aussi brillante, aussi dramatiquement belle ; à chaque saccade, chaque tremblement, de nouveaux miracles flamboyants dansaient dans le ciel.
Derrière ce voile de lumière qui ne cessait de changer, cet autre monde, cette cité baignée de soleil apparaissait, nette et réelle.
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— [...] Le camp d'en face possède une énergie qu'on n'a pas. Elle leur vient de la certitude d'avoir raison. Et quand tu as cette certitude, tu es prêt à tout pour atteindre ton but. C'est le plus vieux problème de l'humanité, Lyra, et c'est ce qui différencie le bien du mal. Le mal peut être sans scrupules, pas le bien. Rien n'empêche le mal d'agir à sa guise, alors que le bien a une main attachée dans le dos. Pour remporter le combat à coup sûr, il faudrait imiter le mal.
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