AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Philippe Beaussant (73)


Philippe Beaussant
4/RM : Croyez-vous que la musique baroque peut encore donner du rêve à la jeunesse ?

PB : Peut être pas toute la jeunesse, car il faudrait pour cela que leurs oreilles soient mieux formées. Malheureusement, on déforme les oreilles des jeunes avec des bruits infâmes. Je n’ai rien contre la musique rock, pop, sauf qu’elle fait trop de bruit. A cette réserve près, je pense que la musique baroque n’a pas fini de faire parler d’elle.

* Signalons au passage que M. Bulteau est le Délégué général des Rencontres en Pays de Bray du magnifique projet de la création en milieu rural du développement de l’enseignement musical.

Le 4 janvier 2008 par Monique Parmentier / Res Musica
Commenter  J’apprécie          10
Philippe Beaussant
3/RM : A Versailles c’est d’abord le lieu de fêtes qui semble vous fasciner. Pensez – vous à ce premier parc, le parc baroque qui a malheureusement disparu lorsque vous vous promenez dans les allées du parc ?

PB : Le parc baroque est progressivement restitué, on s’y emploie. Oui, quand on se promène dans ce parc, on pense forcément à cette période du parc, de même que l’on pense forcément à Marie-Antoinette lorsqu’on se promène à Trianon. Oui, j’aimerais tellement par exemple pouvoir entendre l’orgue d’eau de la Grotte de Thétis.

RM : Vous avez créé le CMBV il y a 20 ans, avec beaucoup d’enthousiasme, aujourd’hui ses actions contribuent à faire connaître et entendre la musique baroque française, que peut faire aujourd’hui le Cmbv pour l’avenir de la musique baroque ?

PB : Soulignons qu’il fait admirablement son travail. Il est sûr qu’avec plus de moyens, il pourrait en faire plus, oui c’est clair. Il a trois missions essentielles : faire de la recherche et de la publication, il le fait admirablement. L’atelier de recherche du centre est unique au monde dans son genre. Par ailleurs, il a un rôle essentiel de formation. La meilleure preuve de la réussite de cette mission est de voir aujourd’hui à quel point des enfants formés de 10 à 15 ans au centre depuis 20 ans, ont rayonné à travers tout le pays. Il est époustouflant de voir des chefs de chœur, des animateurs musicaux, des chanteurs, etc… issus de Versailles partout dans le pays, comme par exemple François Bulteau qui est dans le Pays de Bray, qui est un vieil ami et qui a été administrateur du Centre de Musique Baroque et s’est occupé du Théâtre baroque de France *. Enfin, le Cmbv organise une saison musicale.
Commenter  J’apprécie          10
Philippe Beaussant
2/RM : En 2006, vous avez publié un livre la Malscène, comme un cri de colère face à des productions qui dénaturaient les œuvres que nous aimions. Cet hiver deux productions avec le même metteur en scène, Benjamin Lazar, Il Sant’Alessio sous la direction artistique de William Christie et Cadmus et Hermione sous la direction artistique de Vincent Dumestre, vous redonnent-elles l’espoir d’un renouveau ?

PB : Philippe Lénaël, il y a 20 ans, avait tenté la même expérience que Benjamin Lazar, mais à l’époque il n’y avait pas le public pour cela. Aujourd’hui, sur la plupart des grandes scènes nationales, le public siffle le metteur en scène. Il se montre exigeant, il est demandeur. Mais cela dépendra surtout des directeurs de théâtre. Mon expérience du Théâtre baroque de France a été un échec, contrairement au Cmbv dans la mesure où il était totalement à contre-courant. Jamais un représentant du Ministère de la Culture de ces années là ne s’y est intéréssé. Un certain nombre de spectacles à venir semble nous annoncer une éclaircie, mais sera-t-elle durable, les directeurs de théâtre entendront-ils les attentes des spectateurs ? Il est certain en tout cas que le public baroque est là et de plus en plus large.

RM : Vous avez connu et accompagné la première renaissance du baroque ? La génération actuelle c’est un peu vos enfants ?

PB : « Mes petits-enfants » vous voulez dire. J’ai eu la chance de connaître toutes les générations qui ont fait le renouveau baroque. Celui qui m’a le plus marqué, c’est bien sûr Jean- Claude Malgoire. Un jour, j’entre durant une répétition d’Alceste dans l’Eglise de Saint-Maximin. Cela a été le choc de ma vie. Et j’insiste, cette rencontre avec Lully et Malgoire a vraiment été le choc de ma vie. Cela dit tous les « anciens » méritent d’être cités : de Jordi Savall à Herreweghe de Leonhardt à Christie en passant par Jacobs et Minkowski.

La génération actuelle est inventive. Elle a retrouvé quelque chose de spécifique au baroque, sa diversité, sa vivacité. Elle ne s’arrête pas aux grands noms du baroque et souhaite redécouvrir tous les baroques.

RM : Quels territoires baroques restent-ils à explorer selon vous ?

PB : Plein. On n’a pas entendu tout Lully. Je m’étonne et m’émerveille aussi de cette Europe Baroque. Schutz fait le voyage de Venise pour entendre Monteverdi et suivre son enseignement. En retour, il transpose dans son austère pensée luthérienne ce que l’Italie catholique plus expansive lui avait appris. Et puis, il y a Telemann qui a écrit plus d’ouvertures à la française que tous les compositeurs français de son époque.
Il y a également l’influence du baroque espagnol via l’Italie.

RM : L’ingrédient secret qui rend vos livres si fluides à la lecture ?

PB : Je n’écris que sur des choses que j’aime. Je suis un vieux prof. Une de mes anciennes élèves (de 4e /3e, vous voyez cela ne date pas d’hier), m’a dit un jour qu’à l’époque où j’étais son professeur, elle sentait la différence entre les cours où je parlais de ce que j’aimais et ceux où je m’ennuyais. Je parle et j’écris ce que j’aime et j’aime ce que j’écris.

RM : Qu’est-ce qui vous a intéressé dans l’Orfeo de Monteverdi ?

PB : Il est celui que je ressens en ce moment, celui dont je me sens le plus proche

RM : Vous avez beaucoup écrit sur Louis XIV et lors du colloque sur le Prince et la Musique, à Versailles cet automne, je vous ai senti presque déçu, lorsque les orateurs disaient que le goût du Roi, ne révélait en rien sa personnalité ? Pourquoi ce roi ? Quel secret cache-t-il ?

PB : Je vais essayer de résumer cela en quelques mots. Il faut souligner tout d’abord qu’il ne s’est guère trompé, contrairement à ce qu’on peut croire, dans ses choix. Je prends un ou deux exemples. Tout le monde adorait Thomas Corneille et Philippe Quinault mais Louis préférait Pierre Corneille et Racine. Ce n’est pas une erreur et il en est de même dans beaucoup d’autres domaines. Que ce soit son goût personnel ou lorsqu’il agit en position de chef d’état, qui a de bons conseillers, ce qui somme toute est parfaitement normal pour un chef d’état, il y a certainement un lien entre son goût personnel et l’influence de ses conseillers. Par ailleurs, il accompagne malgré tout l’évolution du goût de son temps. Ce qui a l’air contradictoire avec ce que je viens de dire, mais en fait ne l’est qu’à moitié. Les arts, tous les arts évoluent, changent. Quant on est un personnage qui règne jusqu’à l’âge de 75 ans, il est normal que l’on bouge. Ce que je veux dire par là, c’est que le jeune Louis XIV de 20 ans qui danse des ballets de cour est exactement dans le goût de ses contemporains, de son temps. Il n’a pas beaucoup pratiqué les arts à quelques détails prêts : la guitare et la danse. Mais, tout laisse supposer qu’il a été un virtuose de la danse et lorsqu’en 1670, il arrête de danser, il a 35 ans, l’âge de la retraite dans ce « métier » là. Il aime le ballet de cour quand il a 20 ans, il aime l’opéra quand il en a 35/40, il aime la tragédie et plus tard il va aimer François Couperin (c’est ce dernier qui l’écrit dans une préface), qui jouera le dimanche dans la chambre du Roi. Louis XIV accompagne l’évolution de l’art de son temps.

Enfin, il faut souligner qu’en ce qui concerne la danse et ce que l’on sait de sa manière de jouer de la guitare, il était bon. Louis XIV artiste, je le crois profondément. Trouvez-moi une grave erreur dans ce qu’il a fait dans ses choix, concernant les arts de son temps. Construire Versailles, était-ce une erreur ? Rire avec Molière puis se passionner pour Racine (et Esther), était-ce une erreur ? A mon avis, non !

Il y a bien une ombre au soleil, il faut bien qu’il y en ait une que je subodore sans pouvoir aller jusqu’au bout, j’en parle au début de Louis XIV, artiste. Il est curieux de voir que Molière que Louis XIV a adoré et soutenu profondément, y compris dans l’épisode de Tartuffe ce qui n’était pas évident … On a l’impression que dans sa dernière année, il l’a complètement délaissé. Louis XIV ne lui fait aucune commande en 73, le Malade Imaginaire ne sera pas représenté à Versailles du vivant de Molière. Il me semble que Molière meurt assez désespéré de cette sorte d’abandon et ce sera exactement la même chose avec Lully. Et le plus étrange, c’est que celle que l’on a accusé d’être parfois responsable de l’abandon de la fête à Versailles, Mme de Maintenon, ramènera Louis XIV à son goût pour la tragédie, chrétienne certes, avec Esther de Racine.
Commenter  J’apprécie          10
Philippe Beaussant
1/ Philippe Beaussant vient d’être élu à l’Académie Française, à 77 ans. Ecrivain et musicologue enthousiaste, il a su dans l’ensemble de ses œuvres nous révéler la jeunesse et la genèse de la musique et de l’art baroque.

De ses essais consacrés à la musique baroque (Lully ou le musicien du soleil ; Vous avez dit Baroque ? ; Le chant d’Orphée selon Monteverdi…), à ses biographies consacrées à certains des grands compositeurs baroques (Lully, Couperin, mais également Monteverdi), à ses romans (Louis XIV artiste ; Le Roi Soleil se lève aussi, …) et enfin à ses guides (Mangez baroque et restez mince …) il nous a offert depuis son entrée en musique et littérature toutes les gourmandises, les saveurs, les parfums, les sonorités d’un monde qui nous parle aujourd’hui plus que jamais de valeurs humaines et humanistes et qui savent nous atteindre, au plus profond de nos cœurs.

« Je ne me fais pas encore à l’idée. »
ResMusica : Philippe Beaussant, vous venez d’être élu à l’Académie Française, comment recevez vous cette reconnaissance de votre œuvre ? La musique baroque trouvera t-elle sa place à l’Académie Française ?

Philippe Beaussant : C’est très impressionnant. Je ne me fais pas encore à l’idée, mais je suis submergé par les lettres et les réponses à faire. Sur l’un des courriers que j’ai reçu, j’ai trouvé un post-it « Félicitations M. Beaussant ». Ce petit mot était de mon facteur et m’a beaucoup touché. L’épée je n’y ai pas encore songé, mais cela va venir.

Je commence toutefois à comprendre. Mon éditeur à qui j’annonçais un nouveau roman m’a dit que ce ne serait pas pour tout de suite. Oui, je compte bien faire en sorte que la musique baroque trouve sa place à l’Académie.

RM : JF Deniau, au fauteuil duquel vous succédez aimait les voyages et écrivit : « qu’il suffit de rencontrer sa voix » pour décider d’une vie, quand avez – vous rencontrer votre voix/voie ?

PB : Ma voix cela fait plus de 30 ans que je l’entends à la radio ! Ma voie, probablement tout au long de ma vie. J’ai eu une vie avec tellement de voies. J’ai été professeur de Lettres classiques en Suisse à l’Institut International, et puis j’en ai eu assez et je suis parti à Adélaïde en Australie exercer ce métier. Puis je suis revenu en France où j’ai d’abord été chargé de la culture des jeunes ouvriers de l’Arsenal de Toulon, j’ai dirigé l’équipe pédagogique d’une entreprise d’Ingenierie, la SODETEG, puis j’ai créé l’Institut de danse et musique ancienne, puis le Centre de musique baroque de Versailles (Cmbv) et enfin le Théâtre baroque de France.

RM : D’où vous est venu ce goût pour la musique et Versailles?

PB : Ma mère me jouait du Bach et mon arrière grand-père habitait Versailles.
Commenter  J’apprécie          10
"Tout à l'heure, mon petit, quand tu sortiras, tu regarderas le tableau de Giambattista Vanni [...]. J'ai connu aussi la femme qui lui a servi de modèle. Elle était bonne et douce, mais très sotte. [...] Je te montrerai aussi le dessin qu'il a fait pour préparer ce tableau [...]. Comme il ne pouvait pas la rendre vive et éveillée, il s'est servi de sa sottise pour augmenter sa douceur et sa bonté. Ainsi, il n'a pas fait le portrait d'une femme, mais d'une âme, rêveuse et tendre. Tu verras. Tu verras. Le dessin d'abords, puis le tableau. On passe de l'un à l'autre, on quitte la femme, on entre dans l'âme. [...] C'est le miracle de l'art. [...] Que crois-tu donc que nous soyons, nous autres chanteurs, [...] ? Nous sommes de pauvres gens à qui dieu a donné le privilège [...] de prendre toute chose et de la transformer en beauté."
Commenter  J’apprécie          10
Pouvez-vous imaginer quel déchirement il y a de passer du sorcier khmer au danseur arabe ? Ils s'excluent l'un l'autre. Ils sont nés de mondes qui s'ignoraient, où les questions n'étaient pas les mêmes, dont les mystères étaient inconciliables. Et moi, je m'exténuais à les réunir, à tenter de communier avec l'un, puis avec l'autre, remontés l'un et l'autre de la nuit des temps et de l'obscurité de l'oubli. Mais on ne peut pas. On ne peut pas, Docteur. On s'efforce. On veut se remplir d'un autre et l'on se vide de soi-même.
Commenter  J’apprécie          10
Voyez-vous cela ? Un monde qui ne cesse d'inventer, de raffiner, de perfectionner, de compliquer, de créer, de fabriquer, et qui, de ce fait même, peu à peu dépouille les hommes de leur identité. Un monde qui se renouvelle sans cesse, et qui, de fait même, leur interdit de se regarder dans l'avenir sans diminuer en eux-mêmes l'image qui leur est nécessaire pour se faire hommes, et qui à mesure qu'il leur donne des objets pour mieux vivre, les plonge dans un désespoir dont ils ne savent d'où il vient.
Commenter  J’apprécie          10
Est-ce que l'amour est capable de vous rendre ainsi sensible à quelque chose à quoi l'on n'aurait pas pensé, dont on n'aurait pas cru devoir être ému? Ou bien, lorsqu'on tombe amoureux, est-ce nécessairement de la personne dont on ignorait qu'elle allait mettre en mouvement ce fond secret qu'on portait en soi sans le savoir? Devine-t-on de qui on doit tomber amoureux parce que c'est celui-là, celle-là, qui va vous faire être ce que vous vouliez être?
Commenter  J’apprécie          10




Une grande œuvre d'art, je veux parler de celles qui ne mourront jamais, celles qui sont pour toujours le petit trésor que l'homme aura donné du monde, une grande œuvre d'art est celle qui présente sous sa forme la plus belle, la plus juste image du temps où elle est née.
Commenter  J’apprécie          10



Je n'aime pas m'endormir sans avoir terminé mon chapitre. C'est une impolitesse envers l'auteur qui s'est donné du mal pou conclure.
Commenter  J’apprécie          10

J'étais pire qu'un mauvais joueur: un joueur distrait...
Commenter  J’apprécie          10



L'art se précipite sur les visages.
Commenter  J’apprécie          10
J'étais pire qu'un mauvais joueur: un joueur distrait...
Commenter  J’apprécie          10
Un homme qui rit jaune, qui exhale sa méchanceté par ce qu'on appelle à tord de l'humour, c'est qu'il ne va pas bien au fond de lui. De même un peuple.
Commenter  J’apprécie          10
Dans un instant, nous allons assister à l'incroyable cérémonial du Lever. Incroyable pour nous, bien entendu, tant ce rituel compliqué et tatillon, où chaque pas, chaque geste, chaque objet, chaque présence même, et chaque absence par conséquent, tout est prévu, arrangé, composé, codifié : quelle peut être la signification, quelle est la raison d'être d'une telle liturgie appliquée aux fonctions les plus ordinaires et les plus insignifiantes de la vie ? Est-ce leur insignifiance qu'il s'agit justement, de nier ? Mettre ses pantoufles, se coiffer, se raser : nous faisons cela, nous aussi, chaque matin. Mais d'abord nous ne sommes pas tenus de mettre nos pantoufles avant notre robe de chambre, ou l'inverse ; et si nous avons l'habitude de faire l'un avant l'autre, nous pouvons changer, sans y penser ou en y pensant, un matin. Ensuite nous ne faisons pas cela en public. Nous ne mettons pas notre culotte en public. Nous ne convoquons pas nos amis quand nous nous coiffons.
Commenter  J’apprécie          10
Sept heures du matin
Dans l'appartement du roi, tout dort encore et, dans sa chambre, le roi lui-même. Mais aussi le Premier valet de Chambre de service qui repose dans un coin, sur un lit pliant, relié à Sa Majesté par un cordon attaché à son poignet.
Un roi n'est jamais seul. Jamais, pas une minute, de l'instant de sa naissance, où il sort en public du ventre de sa mère, parce qu'il faut des témoins pour certifier que c'est bien lui, jusqu'à son dernier souffle, parce qu'il en faut d'autres pour qu'on puisse dire : "Le roi est mort, vive le roi !".
Commenter  J’apprécie          10
"On ne lui apprit qu'à danser et à jouer de la guitare."
C'est Voltaire qui l'a écrit, mais nous ne le croiront pas sur parole: l'éducation de Louis XIV a été plus soignée qu'on ne le répète depuis deux siècles. Mais enfin c'est vrai: le Roi-Soleil jouait de la guitare.
Commenter  J’apprécie          10
Le véritable esprit consiste à en faire venir aux autres. Faire un jeu sur les mots ou une pointe légère, cela n'est pas grand chose. Mais créer le climat qui va mettre l'autre en situation d'en faire lui même, c'est cela le grand art du jeu de l'esprit.
Commenter  J’apprécie          10
C’est là, Docteur, que j’ai appris ce que je sais de la musique : son rapport avec le silence. L’ombre intérieure. Il n’y a de musique possible que lorsque les choses peuvent perdre leur contour, leur netteté. […] La musique est ce qui pénètre, ce qui réduit l’autonomie des choses et la mienne, les fait entrer en moi et peupler mon silence.
Commenter  J’apprécie          10
Comme si la réalité était moins réelle que l’art, moins forte et moins dense que lui…
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Philippe Beaussant (403)Voir plus

Quiz Voir plus

LOGIQUE ET AMUSANT (LE RETOUR)

Je suis dans le noir complet, dans une pièce où se trouve une commode contenant des chaussettes. Celles-ci sont seulement bleues ou roses. Quel est le nombre minimum de chaussettes que je dois prendre (dans l'obscurité totale) afin d'être certain de me retrouver dehors avec une paire de chaussettes de la même couleur ?

2
3
4

7 questions
679 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}