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Critiques de Philippe Ségur (119)
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Le gang du biberon

Du jour au lendemain, Hank décide que c’en est fini, de la France, des taxes, des impôts. Plus de bureau, de réunions, de paperasse et toutes « ces absurdités que les êtres humains avaient inventées pour se donner l’impression d’exister.  »

Il emmène sa femme Alma et ses trois enfants en bas âge loin de toutes ces contraintes. Direction l’Espagne.



Avec une bonne dose d’humour, l’auteur nous convie à une étrange saga familiale où Lino le bébé de la bande ressemble à s’y méprendre à un alcoolique accro à ses 250 ml de lait, Marvie, huit ans joue les tyrans d’honneur, Lillirose, quatre ans, fait de son mieux pour être aussi grande que sa sœur. Et Hank pendant ce temps, sombre dans une obsession sexuelle pathétique suite à une année d’abstinence. Alma quant à elle revendique son caractère, son féminisme et ses idées bien tranchées sur divers sujets actuels.



C’est un roman d’une famille comme les autres en somme. Avec ses hauts et ses bas, ses forces et ses faiblesses. Si l’auteur fait preuve d’humour, je suis restée de marbre la majorité du temps. Chacun son humour après tout. J’ai lu ce livre sans réel plaisir, sans ennui non plus, les sites touristiques de cette famille, leurs déboires et misères ne m’ont pas passionnée. La fin par contre vaut le détour et remonte mon appréciation générale sur ce gang du biberon.



#LeGangdubibron #NetGalleyFrance





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Le gang du biberon

C’est une farce, un monologue, tenu par un père de famille désabusé, et encombré par deux fillettes et un nourrisson qu’il adore et une épouse, tendrement appréciée aussi mais que son militantisme féministe tient à distance. C’est pour cette raison que l’époux doit retourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de proférer la moindre remarque, et ce prudent exercice ne suffit pas toujours.



Rêvant d’un ailleurs plus exaltant, et voulant faire la preuve de sa capacité de décision, il décide d’un départ quasi immédiat. L’Inde est un peu trop hors de portée pour une escapade de huit jours, mais l’Espagne est là, tout prêt.



C’est drôle et tragique à la fois. Le comique de réplétion marche bien, comme le récurrent biberon de 250 ml qui vient à bout de l’alarme tonitruante issue du larynx du bébé, ou les erreurs de prononciation de la plus petite, ou encore les gags mis à l’ignorance de l’espagnol.



On sourit, on s’attendrit jusqu’à la dernière partie qui évoque des lendemains moins sereins…



Le roman relit avec plaisir, l’intrigue est bien menée, et le personnage est sympathique. Fin un peu brutale.



Buchet-Chastel 3 février 2022 224 pages

#LeGangdubibron #NetGalleyFrance


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Extermination des cloportes

Merci aux éditions Buchet .Chastel et babélio pour cette lecture .



Ouille !

J'ai su dès le premier chapitre que ce roman n'était pas fait pour moi ... Certains des thèmes évoqués me "parlaient", mais la façon d'en parler ne m'a pas séduite ...

Ce n'est pas le style (Monsieur Ségur écrit bien ), non, c'est plutôt dans la psychologie des personnages ... Rarement croisé un couple de naïfs pareils ...( j'avais envie d'en prendre un pour taper sur l'autre ! Pourtant , j'entretiens de très bonnes relations avec certains naïfs de la littérature (Le Schpountz de Pagnol, pour n'en citer qu'un ).

Alors voilà : Don Dechine (c'est un pseudo qu'il s'est choisi pour quand il sera célèbre) et sa femme Betty (idem) sont profs. Lui voudrait devenir écrivain, elle doit bosser sur son doctorat . Et ils sont à 2 doigts d'y parvenir , si seulement ils décidaient d'arrêter de se la raconter et qu'ils se mettaient au boulot ! Mais tout est bon, pour détourner leur attention, la série télé "Les Sopranos", leur voisin, des SMS, etc...et même une invasion de cloportes qui menacent la vue de notre Don .

Le salut viendra de la campagne, car là-bas , c'est sûr, l'inspiration les guettera , ils y croient ...

Bon, les aventures de Don et Betty, c'est pas celles de Bonnie and Clyde , et je n'ai pas tremblé...

Je suis toujours sceptique quand un écrivain écrit des histoires d'écrivains qui n'en finissent plus de chercher l'inspiration du coté de leur nombril .

Je suis toujours agacée quand des écrivains me racontent sur 283 pages la vie ordinaire de gens ordinaires, surtout quand j'ai l'impression que ma vie à moi est plus funky, plus technicolor que celles des héros du roman , cherchez l'erreur !

J'ai été exaspérée par Don, le personnage principal qui passe son temps à chercher un sujet de roman et un titre .

Exaspérée aussi, par le deuxième personnage : l'épouse, une cruchasse en totale admiration devant son mari , une gourde de première catégorie , "une poupée qui fait oui , oui , oui , oui, oui " . [Euh, "personne ne lui jamais appris qu'on pouvait dire non" ?]

Bref ,je me suis copieusement ennuyée (l'histoire & les personnages ), et si ce n'avait pas été pour une masse critique , j'aurais abandonné Don et Betty en cours de route ...

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Extermination des cloportes

Pourquoi je l’ai choisi:



J’ai bien accroché sur le thème du livre, cet écrivain en mal d’inspiration, et avec ce titre, j’étais curieuse de voir où ça aurait pu mener…



Ce que j’ai ressenti:…Un humour décalé…



Quand tu ouvres un livre, et qu’avant même les 100 premières pages, tu te tapes un de ses fous rires qui te laisse les yeux larmoyants, tu te dis, que l’auteur a réussi son pari…Ce n’est pas tant le thème de l’écrivain pas encore édité, ou la vie trépidante de ce couple qui est passionnante à lire, non, toute la magie vient de cet humour à suivre un vrai « beauf » avec de grandes ambitions mais qui se complait dans une paresse et une passivité à faire peur…



"Pour ma part, j’ai l’habitude de commencer mes journées avec une tête de Seconde Guerre mondiale. Le matin, il me faut un plan Marshall pour relever mes décombres et revenir à la civilisation."



Don et Betty sont un couple qui n’attire pas la sympathie de prime abord, on aurait envie de les secouer, de leur dire « Non mais Allô Quoi? » , ils sont juste ahurissants dans leur naïveté…Mais quand tu lis, que le personnage principal a pour objectif d’être le nouveau Nobel de littérature, mais qu’il se contente de rester devant son écran, apathique et prostré devant ses épisodes de séries, tu vois bien qu’un schisme s’est risqué quelque part…



"La puissance de mon cerveau me stupéfiait. J’étais un médium, j’étais comme possédé. Un esprit confondant s’exprimait par ma bouche. (…) Nom de Dieu, je parlais comme ces types à la télévision, ces intellos qui savent tout et causent de tout sans vergogne."



Alors là, vient tout l’intérêt de cette lecture, l’auteur qui joue et se moque de cet homme imbu de sa personne et sa femme qui le regarde béatement…Toutes les situations cocasses, jeux de mots farfelus et délicieux pièges que la vie leur tend à chaque tournant, on ne peut que se marrer, nous, au détour d’une page, car tout est à prendre au second degré…Et puis, j’ai trouvé qu’il y avait une touche de poésie à raconter cette affection dont souffre Don…



C’est une lecture facile, sans prise de tête, pas le nouvel Œuvre enchanteur mais il est divertissant, il retombe bien sur ces pattes à la fin, et il se pourrait bien qu’il vous fasse rire …Je sors complètement de mon confort de lecture avec ce titre, mais quand je tente ainsi la littérature blanche, j’aime ce côté « frais », et cette Extermination des cloportes est une douce moquerie du monde d’aujourd’hui. Un plaisant moment.



Ma note Plaisir de Lecture 7/10



Remerciements:



Je tiens à remercier chaleureusement les éditions Buchet Chastel ainsi que le site Babelio pour l’envoi de ce livre! Ce fut une lecture divertissante et plutôt marrante!


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Le gang du biberon

Je remercie chaleureusement Buchet-Chastel pour l'envoi, via net galley et avant première, du roman le gang des biberons de Philippe Ségur.

Pas facile d'être une famille moderne dans une société patriarcale finissante.

Alma, la mère, milite à un mouvement féministe radical, et vient de donner naissance à Lino. Elle veille jalousement sur Marnie, une surdouée de huit ans, et Lilirose, un tyran à bouclettes équipé d'une sirène vocale retentissante.

Hank, le père, prend avec recul et une bonne dose de roublardise le discours révolutionnaire de son épouse. Il a des envie d'ailleurs..

Un soir, il parvient à convaincre Alma de partir dès le lendemain sur les routes espagnoles, sans GPS ni téléphone.

Les péripéties vont se succéder et les parents découvrir qu'ils ont emmené trois petits terroristes avec eux en voiture..

Le gang des biberons est un roman que j'ai eu envie de lire rien qu'en lisant le titre :) Puis j'ai lu le résumé et il me tentait encore plus.

J'ai pris plaisir à découvrir cette épopée familiale en compagnie de Hank, un père de famille qui a envie de partir à l'aventure avec femme et enfants.

Sa femme, c'est Alma. Elle a des idées de féministe, ne supporte pas le patriarcat, et elle n'y va pas avec le dos de la cuillère ! Je ne peux pas dire que ce soit mon personnage préféré dans ce roman, mais elle ne laisse pas indifférente même si parfois elle est un peu agaçante.

Hank et elle forment un duo complémentaire. Il l'aime, il essaye de se faire tout petit, de laisser passer l'orage quand il y a besoin. Je n'ai pas toujours accroché avec Hank mais lui aussi est un personnage intéressant.

Et puis, dans ce roman, il y a trois enfants. Trois petits terroristes lol Ce sont juste des enfants de maintenant, capricieux, exigeants.

J'ai aimé la façon de l'auteur de parler de ses trois bambins : Marnie, une futur ado de 8 ans, surdouée et qui a un sacré caractère ; Lilirose qui a tendance à activer la sirène quand elle n'a pas ce qu'elle veut ou qu'elle est contrarié et Lino, le bébé qui a lui aussi un caractère bien affirmé pour son très jeune âge.

Jamais je n'aurais eu idée de faire un voyage pareil, certes "seulement" en Espagne.. Mais sans préparation, à l'arrache, avec trois enfants dont un bébé, pas de portable.. Faut avoir du cran.. Ou être totalement inconscient lol

Le gang des biberons est une bonne peinture de notre époque actuelle.

L'histoire, simple en soi, est bien ficelée.

Il y a de l'humour, parfois un peu noir.

J'ai été surprise par le dénouement, je ne m'attendait pas à cette fin.

J'ai apprécié ma lecture, et je le note quatre étoiles. N'hésitez pas à le découvrir à votre tour :)
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Le rêve de l'homme lucide

Le rêve de l'homme lucide est à peu près le roman que tout insomniaque a un jour rêvé d'écrire. Toutes les angoisses, les phantasmes (Mr Ségur écrit ce mot ainsi et ça tombe bien, moi également) et les problèmes qui découlent des longues nuits d'insomnies forment le point de départ de ce roman en forme de règlement de compte avec soi-même.



L'histoire ? Un homme, Simon Perse, décide d'arrêter de dormir. Les insomnies le tuent à petit feu mais les fragiles moments de sommeils sont pires que tout. Il se réveille en plus mauvais état que lorsqu'il s'endort. Alors, couteau à la main et, surtout, médicaments dans l'autre, le narrateur décide de tuer la bête. D'aller au bout du processus. De ne plus dormir. De ne plus jamais dormir.

Ce roman est le récit de cette chute improbable -ou de cette renaissance.



Tout au long de ces 400 pages, Simon Perse s'enfonce dans un rêve éveillé. Il s'"absente" dans telle vie, se réveille dans telle autre jusqu'à en perde le fil de la réalité.

Mais quelle est la réalité ? Celle de Simon Perse ou bien celle de ses personnages qu'il invente au fur et à mesure de ses pérégrinations mentales ?



Le passage le plus remarquable de ce roman, qu'on jurerait écrit par Paul Auster, est la confrontation entre Simon et une mystérieuse jeune femme sortie d'on ne sait où et qui sait tout de lui. Succube des ténèbres ? Alter ego féminin du narrateur ? de l'auteur ? Ange gardien de papier ? C'est à ce moment que le roman bascule : à une réflexion sur le sommeil et sur le sens de la vie, de ses besoins et de ses démons, s'ajoute une réflexion sur l'écriture et l'imagination. Peu à peu, attention spoiler, Simon Perse laisse la place à Philippe Ségur, le véritable "je" du roman. En cherchant les causes profondes de son malheur et de son absence de sommeil, Philippe Ségur s'interroge non plus sur lui même mais sur ses créations. Réflexion toute Paul Austerienne absolument passionnante mais qui, Dieu merci, ne sort jamais du récit.



Certaines scènes font de ce roman un chef d'oeuvre d'humour. Ce sont ces scènes de dialogues absurdes entre le narrateur et le psy. Un psy freudien qui pratique régulièrement la technique de l'attention flottante. Ces scènes de confrontation entre ce psy mutique et ce patient désemparé sont à mourir de rire, quelque soit la vision que l'on peut avoir de la psychanalyse (même si ceux qui la portent en horreur trouveront certains passages particulièrement savoureux !).



Entre l'humour absurde et cruel des séances de psy et la réflexion passionnante de l'auteur-narrateur sur le sommeil, le sens de la vie et la création littéraire, ce livre est au final un petit chef-d'oeuvre inespéré. L'auteur prend son temps certes, et d'aucuns critiqueront ses longueurs. Mais vous seriez mal avisés de passer à côté tant ce livre regorge de richesses. Et encore, je ne vous ai pas parlé du style, en tout point admirable.
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Le gang du biberon

J'aime beaucoup l'aisance d'écriture et l'humour distillé par P.Ségur; je suis donc heureuse d'avoir reçu ce roman et j'en remercie les Edts Buchet-Chastel et Babelio .

Ce titre, assez cocasse ne pouvait n'être chez cet éditeur qu'une aimable pochade.

Hank est un père de famille fatigué, las de son travail, de ses 3 enfants qu'il adore (ils sont très jeunes, très intelligents, très bruyants) de son épouse Alma, qui a adhéré au FUCK, un mouvement féministe radical qui prône l'homme "déconstruit" et qui le fruste sexuellement depuis un bon moment.

Sur un coup de tête il part à l'aventure avec sa famille, ce sera Calcutta, en fait ils iront en Espagne à l'aventure sans téléphone ni autre moyen de connexion.

S'ensuivent des aventures qui les mèneront à Gibraltar. Et retour...

C'est une satire de la société, des dérives féministes, de l'enfant roi, du tourisme de masse, on dirait du Houellebecq version drôle.

Mais le sérieux reprend les rênes pour une fin pas du tout conforme à ce qui n'aurait été qu'un charmant divertissement.

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Extermination des cloportes

Don Dechine a un gros problème, il cohabite avec des cloportes, et ces charmantes bestioles ont décidé de s'en donner à cœur joie. Car voyez-vous, Don n'est pas n'importe qui. Il est écrivain. Oui, Monsieur, oui, Madame, un écrivain, un vrai de vrai, qui sera primé, au moins le Goncourt, pour ne pas dire le Nobel. Parce que Don est modeste, c'est l'apanage des génies. Don est donc un génie modeste qui vit avec des cloportes. Et qui n'a pas écrit un seul roman. Et qui aime les Soprano, Monsieur et Madame ont du goût pour les séries, et ce n'est pas leur faute à eux si leur visionnage empiète sur leur travail d'écriture, son chef-d'oeuvre pour lui et sa thèse pour elle. Après tout, qui dit un épisode dit quatre ou cinq, autant s'y mettre demain.



Par ailleurs, Don Dechine n'a pas de chance, de nombreux obstacles jalonnent sa route vers l'écriture. Son voisin envahissant en est un, et son appartement un autre. Comment voulez-vous produire quoi que ce soit dans de telles circonstances ? Ce n'est pas possible, même quand on est un génie. Mais ce n'est pas grave, il a ses cloportes qui se promènent allègrement sur le visage du voisin, bien fait pour lui! Car bien sûr ce sont des cloportes, et pas du tout un truc sur son oeil.



C'est un roman singulier que nous livre Philippe Ségur, avec des personnages aussi attendrissants qu’exaspérants. Don et Betty sont dans une fuite constante de la réalité, ils voient le monde à travers une lorgnette déformante qui est le fruit de leur imagination et du déni. Le couple qu'ils forment semble déconnecté de la réalité, mais finalement, l'attitude de Don n'est-elle pas un moyen comme un autre de faire face aux aléas de la vie ?



Les premières pages m'ont déstabilisée, c'est quitte ou double avec ce type de roman : soit on aime, soit on déteste. Moi, j'ai très rapidement aimé. Cette histoire de cloportes m'a laissée perplexe, jusqu'à ce que je comprenne ce qu'ils étaient, et j'en suis venue à ressentir beaucoup de compassion pour Don, et à sourire devant certaines de ses pensées. Et ses titres de roman ? Mon Dieu, ces titres de romans... Pas étonnant qu'aucun roman ne voie le jour ! (Sorry Don, mais honnêtement, concentre-toi sur tes cloportes et sur les Sopranos...). La plume de Philippe Ségur est très agréable, c'est un roman extrêmement bien écrit où chaque mot est à sa place. Je ne connaissais pas cet auteur, mais je vais m'empresser d'aller découvrir ses autres écrits.
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Le gang du biberon

Etrange roman, présenté comme un roman humoristique qui comporte effectivement de l’humour auquel je n’ai pas du tout été sensible !



Un couple décide de partir en voyage en Espagne du jour au lendemain avec leurs trois enfants : 8 ans, 4 ans et 9 mois ! La mère est une hyper féministe, le père est débordé de soucis, la fille ainée est surdouée, la cadette est colérique et bruyante quant au bébé tant qu’il est gavé tout va bien !



Bien évidemment il leur arrive plein de mésaventures et autres désagréments mais je n’ai pas réussi à rire car il y a un tel sentiment de dépression et de tristesse en arrière-plan que j’avais plutôt envie de poser le livre !



Les adultes sont tellement coincés dans leur rôle de femme et de patriarche, avec leurs attentes et leurs incompréhensions que la fin ne m’a pas étonnée du tout ! J’ai terminé ma lecture assez mal à l’aise.



#LeGangdubibron #NetGalleyFrance



Challenge Riquiqui 2022
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Le chien rouge

Peter Seurg vit en solitaire dans une forêt des Pyrénées, il est surnommé « le chien rouge » C’est ce que nous apprend son voisin à qui le solitaire a confié son manuscrit.

Peter Seurg raconte son addiction aux anxiolytiques et à l’alcool. Pourtant, tout souriait à cet homme, brillant universitaire et admirateur du grand écrivain Hermann Hesse. Tombé amoureux de Neith, sa relation avec la jeune femme, jadis son étudiante, est compliquée et conduit à la rupture. L’enseignement lui fait horreur et les médecins lui prescrivent des tranquillisants. Plus qu’un simple burn-out, sa dépression s’amplifie, aux médicaments il ajoute l’alcool puis les drogues jusqu’à ce que le « chien rouge » en lui hurle et se déchaîne. Il est obnubilé par « le loup des steppes » ce roman de Hermann Hesse dans lequel le héros est partagé entre deux personnalités.

Sous la plume puissante, scrutatrice de Philippe Ségur, on assiste, impuissant, à la descente aux enfers de Seurg, et à sa longue et minutieuse destruction.

J’ai été aimantée par le début du roman, curieuse de connaitre le destin de cet homme écartelé, mais je n’ai pas ressenti d’empathie pour Seurg qui nous entraine dans ses hallucinations et j’ai eu du mal à terminer ce roman. Peut-être tout simplement pas le bon moment pour cette lecture ?

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Apologie de l'amour foudre

De nos jours, aéroport du Caire. Pratt, enseignant en littérature dans le sud-ouest de la France, croise le regard de Shesha, une marchande d'art libanaise. C'est le coup de foudre immédiat. Ils se croisent à nouveau dans l'avion, échangent quelques mots, se revoient et entament une liaison.



Toutes les semaines, le couple se retrouve à Paris. Shesha y a un pied-à-terre, mais également un passé et une façon de vivre déstabilisante pour Pratt.



La jeune femme ne veut pas s'enfermer dans une relation contraignante avec des règles. C'est une femme libre, elle veut vivre sa passion de la même façon.



Mais, au fil des semaines, puis des mois, cette relation étouffe le couple. La jalousie envahit Pratt, Shesha se sent prisonnière.



“Apologie de l'amour foudre” est le nouveau roman de l'écrivain et poète Philippe Ségur que je lis pour la première fois. Et fut une très belle découverte.



L'histoire débute sur la rupture de Shesha et de Pratt après deux années d'amour passionnel, une fin que Pratt ne peut pas accepter tellement l'amour qu'il ressent est incommensurable.



On remonte alors le temps, jusqu'au commencement de cette histoire d'amour. On découvre alors deux personnages, tellement différents, attirés l'un vers l'autre.



On entre ainsi dans l'intimité d'une relation guidée par la domination, la possession de la maîtresse sur son amant.



Shesha est une femme indépendante, solitaire, insoumise, parfois autoritaire, et mystérieuse.



Pratt est un homme amoureux, jaloux, emprisonné dans cette relation toxique.



Dans la première partie du livre, on souffre pour lui. Dans la seconde, on comprend le sens de cette relation et la raison de cet amour fou.



Une superbe lecture.


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La Nuit nous sauvera

En France, des actes d’écoterrorisme radicaux, très radicaux et planifiés de longue date prennent corps dans cette petite fiction. Ce qui rend l’ensemble dérangeant et intéressant c’est l’idée d’un passage à l’acte de certaines personnes rendu possible et provoqué par l’urgence de la situation environnementale et la rupture dans la société.
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Le gang du biberon

Etrange roman où il ne se passe pas grand chose mais qui nous entraîne dans le sillage de cette famille qui sous l'impulsion du père, part au hasard de la route. Destination l'Espagne, car la frontière est proche. Ses rêves d'évasion ne peuvent guère aller plus loin.

S'en suivra un périple, plutôt amusant, d'une semaine pour cette famille assez atypique. le père n'aura qu'une idée, retrouver un peu d'intimité avec sa femme, féministe convaincue. Les enfants seront un frein, involontaire, à cette idée fixe. Les enfants ne sont pas des "terroristes" comme présentés en 4e de couverture. Pas de gang non plus, mais des biberons oui! Ils sont plutôt plaisants ces mômes, le problème ce sont les parents.

Quelques aventures plus loin hôtels, restaurants, routes introuvables... Nos touristes sont bien surpris. On devine aisément ce qui se passe.

Un roman qui m'a finalement conquis par la manière dont le sujet est traité, une pointe d'humour et une fin comme un léger uppercut qui laisse groggy.

Une fable sur notre monde, amusante par son traitement. Mais finalement tellement cruelle.

Merci à babelio et à Buchet-Chastel pour cet envoi.



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Le chien rouge

Le chien rouge Philippe Ségur BuchetChastel août 2018.

Poussé à bout par son métier et ses contemporains, Peter Seurg, qui ne comprend plus le monde dans lequel il vit, pète un câble et craque.Professeur d'université, à l'approche de la cinquantaine cet homme érudit, artiste contrarié , se retrouve englué dans un marasme dépressif existentiel...

Voilà me semble t'il la trame d'un livre à côté duquel j'ai cheminé péniblement. Quelques beaux passages fort bien écrits... Je n'ai ressenti aucune empathie pour cet intellectuel en mal de vivre, qui,me semble t'il ne pense, qu'à lui, encore à lui , toujours à lui, même si au passage ses indignations parlent des autres mais que fait il vraiment? agit il seulement pour les autres? Loin s'en faut , lui, encore et toujours lui....

Bref une belle déception!

Je tiens néanmoins à remercier les éditions Buchet Chastel via NetGalley pour la découverte de ce roman

#LeChienRouge #NetGalleyFrance
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Le chien rouge

Le chien rouge de Philippe Ségur m'a été envoyé par net galley et les éditions Buchet-Chastel que je remercie chaleureusement.

Le chien rouge, c'est Peter Seurg, grand admirateur d'Hermann Hesse. Il disparaît au cœur d'une forêt des Pyrénées. Il avait tout pour lui, était un professeur reconnu, admiré de tous...

Nous découvrons d'abord Peter Seurg au travers du long prologue de son plus proche voisin, éloigné quand même.

Puis nous le découvrons au travers le manuscrit écrit par Peter lui-même.

Poussé à bout par son métier et ses contemporains, Peter Seurg, qui ne comprend plus le monde dans lequel il vit, pète un câble et craque. Il est alors soigné, abuse des cachets.. et plaque tout : compagne, travail... Il vit une vie recluse dans sa forêt des Pyrénées... avant de disparaître...

Le chien rouge est un très bon roman de la rentrée littéraire.

J'ai trouvé original de découvrir d'abord le personnage au travers de son proche voisin. Enfin, proche, faut le dire vite car on ne peut pas dire qu'ils aient réellement été amis. Mais le point de vue de cet homme est très intéressant. Un peu long tout de même car je dois avouer qu'au début ça démarre doucement.

Toutefois, il ne faut surtout pas décrocher car à partir du moment où c'est Peter qui raconte son histoire, impossible de lâcher mon livre.

On ne peut pas dire qu'il se passe énormément de choses dans ce roman mais il y a toujours du rythme, c'est bien écrit et j'ai beaucoup aimé ce court ouvrage.

Je lui mets quatre étoiles et demie, pas cinq car ce n'est pas tout à fait un coup de cœur mais je recommande vivement cet ouvrage de la rentrée littéraire :)
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Extermination des cloportes

Un couple de bobos attachants et sympathiques confrontés à moult problèmes du quotidien, le pitch avait de quoi être alléchant. En ces temps troublés, l'idée de lire un simili vaudeville m'a tout de suite conquise et c'est pourquoi j'ai accepté avec enthousiasme la proposition de Babelio de m'envoyer ce roman.

Mais le problème avec la littérature et l'humour, c'est que ça passe ou ça casse et que la demi-mesure est rarement tolérée. Échecs et mat les amis, je n'ai pas franchement rigolé ni même souri ou même ébauché l'once d'un rictus comique.

Don et Betty sont des poissards de 1er ordre : lui prof de français, elle doctorante en histoire, essuient galère sur galère. Bien qu’amoureux et liés par un attachement profond et sincère (virant à l’idolâtrie mièvre en ce qui concerne Betty, franchement qui peut le croire ;)), ils traînent de belles casseroles : procrastination professionnelle à la limite du maladif, un appartement "atypique" (comprenez insalubre) qui leur cause de sacrés soucis, un voisin tatillon et casse-bonbons comme par permis qui aime bien leur pourrir l'existence et pour couronner le tout, une maladie dégénérescente de l'œil qui va rendre Don aveugle d'ici peu (les fameux cloportes qui lui gâchent la vue). Face à l’inéluctable, une seule solution : déménager et écrire le bestseller dont a toujours rêvé Don. Oui mais est-ce aussi simple ? Vous l'avez compris, il n'en est rien.



Dommage que ce roman n'ait pas fonctionné sur moi. Honnêtement, je n'ai adhéré ni au style ni au fond. J'ai tourné les pages en espérant la fin, gavée par Betty si aimante et si mièvre et par Don, si chiant et de si mauvaise foi.

L'humour et la littérature ce n'est jamais simple, que voulez-vous. Ce sera sans moi la prochaine fois.



Je remercie tout de même les éditions Buchet-Chastel et Babelio pour cette opération masse critique.
Lien : http://www.livreetcompagnie...
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Le gang du biberon

Je pensais lire un roman comique, un peu déluré sur une famille tout ce qu'il y a de normal, tout ce qu'il y a de taré, je pensais sourire, me reconnaître un peu, assimiler des situations à mon entourage. Ça avait l'air sympa.

Ce roman n'a rien d'une comédie, c'est une tragédie avec un ton légèrement humoristique mais avec beaucoup trop de caricature.

Forcément la mère féministe est agressive et cyclothymique. Ça aurait été trop demandé que ce personnage soit juste une femme qui enseigne l'égalité à ses enfants et leur prouve que tout est possible, quelque soit leur sexe. Non, forcément il fallait en faire une hystérique bipolaire.

Les enfants, à part le nourrisson, n'ont pas du tout un comportement de leur âge en particulier la cadette de 4 ans qui, soit déforme tous les mots, soit tient un discours philosophique à la prononciation parfaite.

Ça m'a vraiment gêné dans ma lecture, impossible de sourire aux bons mots du narrateur, j'ai trouvé cette lecture trop pesante. Sentiment accentué par un final tragique incompréhensible.
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Extermination des cloportes

Philippe Ségur l'auteur du livre l'Extermination des Cloportes ne manque pas de qualités, ni d'humour, ses personnages dégustent à loisir le Maury belle appellation à l'ombre du château de Quéribus tout près du village de Cucugnan, l'extermination des cloportes est un roman bien insolite qui raconte les déboires d'un couple d'enseignants.



Le couple, Betty et don Dechine, vit à Nimes au 4ème étage d'un immeuble du XVII ème. Leur voisin un agent de la DDE, monsieur Mortez, semble s'être investi d'une mission importante, veiller à la sécurité des locataires, et superviser avec les propriétaires les travaux à entreprendre.



Don Dechine le mari, d'un tempérament joyeux et optimiste, est un homme courtois, mais dont l’angoisse va monter à la suite d'une curieuse perte de vision qui annonce rien de bon pour le futur écrivain d'un fameux best-seller.

Ce sont de minuscules cloportes qui dansent dans ses yeux, la faculté le dissuade d'une opération incertaine, notre homme est rassuré.



Mais Mortez veille.



Il est de fait, la bête noire du couple. Un agent de la DDE, comme sa fonction l'indique est condamné à réaliser des travaux, partout des travaux..

La copropriété s'est laissée guider par cet homme de l'art, puis s'est délestée sur lui de la responsabilité de l'entretient de l'immeuble lui donnant carte blanche, enfin l'a installé seul interlocuteur du syndic.





Voisin des Dechine, il exerce un harcèlement permanent et sur le couple, tel un cloporte, mourant de faim. Le résultat, la tête de Mortez, est le plus souvent en mission d'inspection dans l'appartement du couple, sur des travaux qui s'éternisent.

 Ainsi, parfois des hallucinations les saisissent, « la tête de Mortez accrochée à son cou de vautour, piquant droit dans le vide après un dérapage sur la bordure de la terrasse »;p17



La coupe déborde quand, sans en avoir le moins du monde alerté don Dechine, Mortez révèle en AG de syndic que le couple occupe illégalement une par des parties communes pour leur propre cuisine.

Don Dechine a un but dans la vie, écrire, contrarié par son voisin, il perçoit la solution migrer à la campagne, l'herbe y sera plus belle et fini les soubresauts de la tête de Mortez, tel les vrombissements d'une la défonceuse à mortaiser..



L'aventure immobilière commence avec d'autres soubresauts aussi ésotériques pour des littéraires que l'agencement des joints en céramique pour des robinets qui fuient.



L'extermination des cloportes est une autre histoire, le bonheur sera t-il au bout du chemin forestier, car le notaire, le banquier et l'agence se révèlent peu coopératifs malgré toute la prudence des demandes de Betty la seule à avoir une vision nette des choses.



Les cloportes fleurissent dans les vieux immeubles mais pas que...

Merci à masse critique de m'avoir suggéré cet ouvrage, plein d'humour et de dérision, que je conseille à tous les futurs acheteurs en immobilier. Bon courage !
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Le rêve de l'homme lucide

Le rêve de l’homme lucide existe-t-il vraiment ou l’ai-je rêvé ? Il me semble qu’à l’heure où j’écris ces mots il est 23 h et je viens d’achever ma lecture du dernier roman de Philippe Ségur. Je crois qu’une bonne nuit d’insomnie m’attend pendant laquelle je vais pouvoir réfléchir à si j’ai réellement lu ce livre ou si j’ai simplement rêvé ma lecture. Pourtant, il est bien là, à côté de moi, ce livre à la couverture étrange où un homme bras croisés et sans tête semble attendre que je lui donne la réponse.

C’est en ayant aussi perdu ma tête ou, du moins, est-elle encore embrumée, prise dans un tourbillon fou, une histoire à dormir debout (et l’expression est adéquate) que je vais donc tenter de vous exprimer les raisons de mon enthousiasme suite à cette fabuleuse découverte.



Jusqu’ici, seul Paul Auster était parvenu à me faire un tel effet. Eh bien maintenant, il y a Philippe Ségur. J’ai retrouvé dans ce roman cet univers décalé qui fait perdre tous ses repères au lecteur. Le personnage principal, Simon Perse, est écrivain. Il travaille à l’écriture de son nouveau roman : Le rêve de l’homme lucide. Vous l’avez compris, nous voilà avec un roman dans le roman dont on ne sait plus lequel est la réalité. Philippe Ségur parvient avec talent à surprendre son lecteur. Les hallucinations de Simon sont-elles réelles ? Car une fois celles-ci évaporées, Simon réalise qu’il a continué de se comporter normalement tout en étant ailleurs.



Simon a cessé de dormir car il recherchait la lucidité. A travers les raisons qui le poussent dans cette quête, Philippe Ségur se livre à une critique de notre société actuelle, société qui ne fabrique que des êtres humains robotisés programmés à vivre d’une certaine façon, à penser d’une certaine façon.

Qui est en train de dormir ? Ne sont-ce pas tous ces gens qui semblent suivre un chemin tout tracé sans jamais se poser de questions sur ce qu’ils sont vraiment ?

Toutes ces interrogations conduisent Simon sur le divan du Dr Zennegger nous offrant des scènes hilarantes. J’étais pliée de rire !

Humour, réflexion, rêve, suspense autant d’ingrédients qui font pour moi de ce roman une réussite totale. J’ai dévoré, englouti ses pages à une vitesse folle, avide de comprendre, de savoir ce qui allait se passer.

De plus, la plume de l’auteur est d’une fluidité délicieuse, le récit à la première personne, le langage utilisé rendent le récit extrêmement vivant au point de le rendre réel. On est à fond dedans et on n’en décroche pas.



Je conseille vivement ce bijou de littérature à tous ceux qui aiment rire, s’interroger et être surpris. Quant à moi, je vais me jeter sur les précédents romans de Philippe Ségur.

Je remercie infiniment Babelio et les Editions Buchet-Chastel pour m’avoir permis de passer ce magnifique moment de lecture et de m’avoir fait découvrir cet auteur de grand talent qu’est Philippe Ségur.

- Vous dites que vous remerciez Babelio et les Editions Buchet-Chastel …

- Non, je ne le dis pas, je les remercie.

- Vous dites que vous les remerciez.

- Non, je les remercie.

- D’accord.



;-)


Lien : http://booksandfruits.over-b..
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Le chien rouge

Livre reçu par hasard grâce au pique-nique Babelio et sur lequel je ne me serais certainement pas penchée autrement, il s'agit d'une très belle surprise sur des thèmes qui évoquent beaucoup de choses pour moi : la dépression, le mal de vivre, le sens qu'on donne à sa vie ou les limites entre normalité et folie.

L'écriture est riche et belle, il y a plein de jolis passages, et très évocatrice, très fidèle à ce que l'on peut ressentir au coeur de l'angoisse ou de la dépression profonde.

L'histoire est celle de Peter Seurg, universitaire et écrivain en perdition, nous le suivons tout d'abord à travers les yeux de son voisin, puis au coeur de ses pensées et de ses tourments, au cours des quelques mois précédant sa "disparition".

Ce fut une lecture très enrichissante pour moi, qui aurait été parfaite si l'on excepte l'épilogue qui n'en est pas vraiment un et qui m'a laissée un peu pantoise.

Une très belle plume en tout cas que celle de Philippe Ségur, peut-être me laisserai-je tenter par un autre de ses ouvrages...
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