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Critiques de Pierre Bailly (176)
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Le muret

Rosie, jeune ado de 13 ans, se rend chez son amie Nath'. A la fois triste et dépitée, elle lui annonce que sa mère vient de quitter la maison et est partie rejoindre son amant à Dubaï. La jeune fille va se sentir bien seule d'autant plus que son père travaille beaucoup et est peu souvent à la maison. Il lui a dit qu'elle allait avoir beaucoup de choses à apprendre par elle-même et qu'il avait confiance en elle. Les deux amies restent ainsi devant la télé, à fumer le cigare du beau-père. Mais, livrée à elle-même, Rosie déambule souvent dans les rues, mange un peu n'importe quoi devant la télé et se réfugie souvent sous la couette comme pour se protéger du monde extérieur et chasser ses mauvaises pensées. Le plus dur est évidemment la nuit alors elle laisse la lumière et la télé allumées pour s'endormir. Un jour où elle se promène avec son amie, elle lui raconte qu'elle a bu un peu de whisky et que la chaleur de l'alcool lui a fait du bien, ses joues et sa poitrine sont devenues bouillantes. Elle a même apporté une bouteille avec elle pour faire faire goûter son amie. Malheureusement, Nath' a un nouveau petit copain et Rosie se sent encore plus seule...



Rosie avait juste envie de rester encore pour quelques années une petite fille mais la vie semble en avoir décidé autrement. Livrée à elle-même, maman partie avec son amant, papa toute la journée au boulot et son amie Nath' qui va lui préférer son petit copain, il n'en fallait pas plus pour chercher une échappatoire mais le whisky n'est peut-être pas la bonne solution. L'envie d'aller à l'école va s'envoler dans les vapeurs d'alcool. Une rencontre inattendue, une attention particulière, des moments intimement partagés, il ne lui en faudra pas plus pour se laisser porter... Céline Fraipont nous offre un récit particulièrement touchant et se met dans la peau de cette ado esseulée. Le texte se veut empreint de sensibilité, le noir et blanc épuré et tranchant fait la part belle au jeu d'ombres et de lumière. A la fois émouvant, sensible et dramatique, cet album dresse le portrait d'une ado à la dérive, pleine d'incertitudes, de doutes et de questionnements.



Le muret... à franchir...
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La petite Bédéthèque des Savoirs, tome 27 : Hom..

Quand Babelio a proposé, dans le cadre de sa dernière masse critique, une bande dessinée

sur Homo sapiens toute droite sortie du Muséum d'histoire naturelle de Paris, en "bonne" bipède que je suis j'ai sauté à deux pieds sur l'occasion.

Passionnée depuis la tendre enfance par la paléontologie et la paléoanthropologie je ne pouvais être que ravie de cette proposition de lecture.

Merci donc pour cet envoi qui m'a ravie même si son contenu ne correspond pas vraiment à ce que j'attendais.

Bien plus scientifique et fouillée que je ne le pensais, cette petite bande dessinée m'a appris un nombre de choses étonnantes et passionnantes, avec cette dose d'humour qui donne à toute chose un goût de « j'ai bien fait de passer par là ».

Publié dans la collection la petite bédéthèque des savoirs, cet ouvrage rédigé par un chercheur du CNRS paléoanthropologue étudiant la morphologie interne du crâne et du cerveau chez les hommes préhistoriques va plus loin qu'un simple état des lieux.

D'abord, il nous apprend l'humilité, à savoir rester raisonnable dans les interprétations que les scientifiques proposent. " Ne croyez pas tout ce que disent les chercheurs, certains ont plus d'imagination que d'autres ! " (et notamment certains pays). Certes, notre compréhension s'affine mais les questions restent nombreuses. Il nous faut donc conclure avec la science et non pas avec nos préjugés.



Où l'on découvre que Homo Sapiens n'est pas plus intelligent que les autres espèces, mais plus collaboratif, qu'on n'est absolument pas certain que Madame restait au fond de la grotte à se geler les miches, pendant que Monsieur courrait après le mammouth, etc…



Quel bonheur de le faire tomber de son piédestal « Homo Sapiens pas « Monsieur » bien sûr), lui un animal comme les autres du point de vue biologique.



Nous est ensuite longuement expliqué pourquoi la diversité humaine quel que soit le critère considéré est continue et doit résister à toute tentative de classification arbitraire,

Que nous avons plus de points communs que nous ne pouvons l'imaginer avec des personnes vivant à des milliers de kilomètres, puis que " Même le plus obtus des racistes, persuadé que tous ses aïeuls viennent de son quartier, a des ancêtres appartenant aux populations qu'il hait, sans même savoir pourquoi ! " Gloups !

Nous avons des nationalités, des langues, des religions et des cultures différentes, mais notre hérédité commune fait que nous sommes biologiquement tous les mêmes.

Pas de propagande. Mais des faits scientifiques avérés. le tout mis en images avec humour et intelligence par Pierre Bailly auteur incontournable du journal Spirou et auteur à succès de séries pour la jeunesse.

Évidemment, c'est aussi l'histoire d'Homo sapiens qui nous est racontée : "comment les premières analyses se heurtèrent au dogme chrétien" (en introduction) est un peu ardu et (selon moi) à réserver aux adultes, mais cependant très intéressant.



Qui sommes-nous vraiment, nous Homo Sapiens, sur terre depuis 200000 ans ?

Entre "concepts scientifiques "parfaitement expliqués (évolution, adaptation, espèce... ) et quelques excursions préhistoriques qui remettent pas mal de pendules à l'heure et montrent que tout ne s'est pas passé en un lieu et en quelques instants, ce tout petit livre narre merveilleusement bien la grande histoire de notre humanité et c'est un régal.



Je me dis d'ailleurs quand on est invité quelque part on ferait mieux d'offrir ce genre de petit bijou aux enfants du foyer (ahh !!! le feu maîtrisé par Homo Erectus il y a 500 000 ans ) au lieu d'acheter une fleur périssable venant de Hollande à la maman.

Méditation très personnelle, je vous l'accorde.



Je pense que je vais poursuivre cette collection tout simplement épatante afin de la partager autour de moi avec tous les petits curieux de 8 à 99 ans.



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Petit Poilu, tome 18 : Superpoilu

Je remercie la Masse Critique Babelio et les éditions Dupuis pour cette BD jeunesse et je m'excuse pour le retard de cette chronique. Un soir de baby-sitting je l'avais amené pour le regarder avec (et ensuite oublié chez) mon petit-fils de quatre ans. Moment de lecture douillet, comme toujours, blottis l'un contre l'autre... Je lui ai montré comment observer les grandes cases régulières aux contours et espacements bien nets (comme dans toutes les BD's de cette série) afin de suivre l'histoire. C'est un album sans paroles, j'ai donc dû mettre un peu de "mon texte" pour lui expliquer et raconter. Ainsi j'ai pu me rendre compte qu'il était encore trop jeune pour comprendre les notions d'apparence (physique) et le simple bonheur de pouvoir être soi-même, dont il est question ici.



Pour ceux qui ne connaissent pas encore Petit Poilu (dont je raffole), c'est un petit bonhomme tout noir avec un grand nez rouge et des cheveux en bataille qui (dans chaque album) se met en route pour l'école (après le bisou matinal de sa maman) et qui trouvera sur son chemin d'autres personnages qui vont lui faire vivre des aventures de "l'école de la vie".



Dans cette BD-ci (de 32 pages), Petit Poilu va rencontrer un garçon qui se prend pour un superman, adorant admirer ses muscles dans les vitres d'un immeuble rouge-brique, mais qui ne sait pas réagir en héros quand un chaton se trouve en détresse... C'est Petit Poilu qui a une idée géniale pour secourir le petit animal...



Le décor est très simple, réduit au minimum, dans des couleurs gaies et franches. Des petits dessins comme des coeurs, des étoiles, des gouttes (de sueur) ou encore de fins traits noirs permettent de lire les émotions exprimées.

Même si j'ai trouvé cette BD un poil en-dessous du précédent qui aborde un sujet analogue (l'image de soi dans "A nous deux !") ...je reste une grande fan de Petit Poilu et ses amis !
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Le muret

Qu'est-ce qui ne va pas chez les ados ? Leurs parents, déjà. Quand ils sont trop présents. Ou quand ils sont trop absents.

Rosie n'a pas de parents, ou si peu : sa mère s'est fait la malle à Dubaï avec son nouveau chéri. Et son père est de ces "hommes pressés" qui gagnent beaucoup d'argent mais perdent leurs proches. En plus le pauvre homme a besoin moralement de beaucoup travailler pour oublier le départ de sa femme. Et qu'importe si sa fille de treize ans a besoin d'être entourée, plus que jamais.



Rosie se sent mal, très mal, semelles de plomb, chape sur les épaules, voile gris, certitude de devenir folle : "La trouille au ventre et envahie de mauvaises pensées dont [elle] n'arrive pas à se défaire." (p. 9)

Elle tente timidement de se confier à sa grande amie. Celle-ci ne l'entend pas, trop insouciante ? Ou ne veut pas l'entendre, par crainte d'être contaminée ?

Rosie est seule, Rosie s'ennuie, Rosie se sent vide, Rosie a peur. Elle prend beaucoup de bains, se fourre sous la couette - nids chauds, refuges, enveloppes rassurantes autour du sentiment de vacuité : "Je me sens comme un petit soldat dans sa tranchée. Et je crois que je suis toute seule pour combattre."

Ça ne suffit pas, elle découvre les vertus apaisantes de l'alcool fort, seule, et de la drogue, avec d'autres : "Me donner la sensation d'être vivante pour oublier ce vide insupportable en moi. Rien qu'un peu".



Pas grand chose à ajouter pour parler de cet album, si beau, si doux, si triste.

Tellement plus sensible et subtil que la plupart des autofictions-BD sur le mal-être adolescent et l'engrenage de l'auto-destruction.

On le lit la gorge nouée, on le referme un peu apaisé, sur une lueur d'espoir : l'adolescence est un tunnel dont, fort heureusement, on trouve souvent l'issue.
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Petit Poilu, tome 3 : Pagaille au potager

Mouais, cela se laisse lire...ou devrais-je plutôt dire, cela se laisse regarder étant donné qu'il n'y a pas de paroles. C'est pour cela qu'il est bien marqué en quatrième de couverture :"Une BD à lire tout seul dès l'âge de 3 ans", ce qui est un peu paradoxal vous ne trouvez pas.

Toujours est-il que j'allais le ramener à la bibliothèque de prêt auprès de laquelle je m'approvisionne pour ma petite médiathèque et je me suis quand même dit "je vais tout de même jeter un coup d’œil histoire de dormir moins bête ce soir" (vous remarquerez que je fais plein de jeux de mots sans m'en rendre compte : en effet : ici, c'est l'histoire de petites bêtes que l'on retrouve.

Notre jeune héros "Petit Poilu" , une petite bestiole noire est intriguée par un papillon en sortant de chez lui. Essayant désespérément de le prendre en photo, il tombe dans un trou en plein milieu du jardin - du potager si vous voulez - en en tentant de se creuser un chemin afin de remonter à la surface, il va faire toutes sortes de rencontres, mais pas des plus amicales, du moins au départ...



Chut...j'en ai trop dit. Pour nos tous jeunes futurs lecteurs, un ouvrage agréable à feuilleter ! Des dessins très colorés qui attirent très vite l’œil donc, il me semble, on ne peut mieux adapté à notre jeune public. A découvrir par curiosité mais surtout, à faire découvrir !
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Le muret

Rosie, jeune adolescente, se retrouve seule. Sa mère est partie et son père est souvent absent. La peur et l'angoisse l'amènent à dériver loin de la société. elle perd sa meilleure amie et trouve comme seule consolation la boisson.



Jusqu'au jour où elle rencontre une étrange garçon...



Une bande dessinée très dure sur l'abandon par les adultes de leurs responsabilités. On voit la jeune fille sombrer sans arriver à mettre des mots sur sa situation, son mal être.



C'est la rencontre avec un autre cassé par la vie qui va paradoxalement illuminer sa vie même si cela ne se fera pas sans souffrance.



Si j'ai trouvé au départ le récit très déprimant c'est parce qu'il sonne juste. Le lecteur a au départ envie de tendre la main à Rosie. Mais ensuite, elle commence à nous faire peur. Nous sentons qu'il n'est pas aisé pour nous, de l'aider. Seul quelqu'un qui a connu son chemin peut le faire. Ou pas.
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La saison des anguilles

Louis est un simple d'esprit. Il passe sa vie dans les marais, chaque saison, à la pêche aux anguilles, son seul passe-temps qui lui permet un peu de s'éloigner de la maison familiale. En effet, il y règne une atmosphère cinglante et oppressante. Son père, le baron, n'a de cesse de se disputer avec son entourage et de dilapider la fortune familiale en allant aux soirées de débauches où il couvre toutes les femmes de bijoux et de champagne. Quant à son frère, Martin, l'ainé, il n'ose se rebeller contre son père et laisse les choses faire.

Louis fera la connaissance d'une fille muette qu'il prendra sous son aile et qui lui permettra de donner un sens à sa vie. Mais y a-t-il encore une place pour l'amour dans l'existence de ce jeune homme?



Dominique Lapierre nous offre un magnifique scénario empli de bons sentiments, malgré la haine et la lutte que se livrent le père et le fils. On vit au rythme des journées de Louis dans sa quête du bonheur, au fil des saisons. Le tout est très bien mis en image par Pierre Bailly, qui joue énormément sur les atmosphères. Le trait est fin et anguleux et les couleurs sont vives, jouant avec les saisons. Une belle découverte...



La saison des anguilles... mais y'a plus de saison !
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Agadamgorodok

Cette bande dessinée se caractérise par son ambiance lourde et oppressante, le trait est épais, au pinceau effaçant les détails, les couleurs intenses et profondes, les contrastes agressifs, la noirceur imposante, les images offrent peu de répit à l'œil.



Agadamgorodok est une ville perdue de Sibérie, ou un potentat local utilise des méthodes mafieuses. On suit deux personnages, l’un est simple, empathique, généreux, rêveur, l’autre est violent, cruel. On déambule dans cette ville, entre les petits boulots du premier, les coups d’éclat du second, jusqu’à leur rencontre inéluctable.



La chute du récit n’a finalement que peu d’importance, c’est surtout cette atmosphère de ville perdue dans le grand froid, isolée du monde, sans loi, cela raconte une histoire d’âmes damnés dans cette ville damnée, un récit beau, lourd et intense. On peut cependant reprocher le minimalisme du scénario, qui laisse une légère frustration.
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Petit Poilu, tome 3 : Pagaille au potager

Petit poilu est une petite bestiole noire avec un petit nez rouge et de grands yeux, c’est un petit personnage souriant, toujours de bonne humeur qui se fait des amis dans le potager, la coccinelle, l’escargot… Un dessin façon ligne claire avec des aplats de couleurs biens tranchées, des formes rondes et simples, beaucoup d’expressivité, un style un peu naïf pour s’accorder au public très jeune auquel est destinée cette bande dessinée, c’est une déambulation sur et sous terre sans paroles, une lecture ludique, facile à lire et vraiment sympathique.
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Petit Poilu, tome 19 : Le prince des oiseaux

Dernier né de la collection "Petit Poilu" de Pierre Bailly et Céline Fraipont, cette bande dessinée sans paroles, très structurée, est faite pour les petits qui aiment s'exprimer en observant des images.

A la dernière page, les adultes ont droit à la signification de l'histoire mais la libre interprétation me convient mieux, personnellement.

Cette fois, notre petit héros est emporté par des oiseaux colorés et tombe dans une cage dorée où habitent un oiseau blanc, triste et un oiseau tout noir : un oiseau de malheur a-t-on envie de dire.

Petit Poilu sort un ballon coloré, un cerf-volant, des peintures pour égayer l'ambiance. L'oiseau blanc est sensible aux couleurs, aux jeux mais l'autre détruit tout.

Ils le piègent, peignent ce vilain en rose et humilié, il fuit.

L'oiseau blanc à présent coloré peut s'échapper de sa cage et vivre libre et heureux .

Petit Poilu rentre chez lui avec, comme d'habitude, un souvenir de son aventure : une plume colorée.

Ma petite-fille a beau avoir 6 ans. Elle vient de recevoir celui-ci et apprécie toujours autant le raconter surtout pendant les trajets en voiture. On se croirait au théâtre quand on l'écoute...
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Petit Poilu, tome 12 : La planète coiff'tif

En matière de BD muette pour les moins de dix ans, voilà ce qui se fait de mieux actuellement. Une fois de plus nous sommes dans un univers onirique mais celui-ci permet d’approcher la notion de conte philosophique. Ici l’aventure conduit le héros à se rendre sur une autre planète partagée par deux populations radicalement différentes. Les rouges ont les cheveux frisés et peu abondants et sont de forme essentiellement sphériques tandis que les bleus auraient à peu près la configuration d’une bouteille de Perrier et possèdent des cheveux très longs et lisses. Ces deux groupes font subir au héros des changements successifs afin de pouvoir l’adopter comme l’un des leurs. Petit poilu n’est pas très heureux d’être tiraillé entre ces deux peuplades et va trouver une solution pour réconcilier tout le monde. Comme dans tous les volumes de cette série, une page est destinée aux parents, elle leur donne la trame du récit et son message. Ici il s’agit de voir « comment l’influence d’un groupe peut agir sur une personne et comment, au sein d’un groupe, nous pouvons nous laisser aller à exercer une pression sur autrui ».



Cette aventure tient un peu du "Voyage dans la Lune" produit en 1902 par Georges Méliès, aussi il constitue un hommage à ce film. "Petit poilu, La planète Coif’tif" de Pierre Bailly et Céline Fraipont est à lier avec "Mouton" de Zeina Abirached.

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Petit Poilu, tome 2 : La maison du brouillard

Notre petit ami poilu se perd dans le brouillard et se retrouve dans une maison sinistre peuplée de créatures de prime abord effrayantes mais que se révèlent plus sympathiques que ce que leur apparence laissait présager.

Les enfants apprennent ici à ne pas juger les autres sur leur physique ou encore sur la maison où ils vivent mais de plutôt se laisser porter et découvrir de nouvelles choses.

C'est très sympathique à lire et mes enfants adorent.

Côté dessin, tout n'est pas encore aussi abouti qu'il le sera avec des tomes postérieurs mais cela reste très chouette à regarder pour des enfants.
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Petit Poilu, tome 16 : Le blues du yéti

Très mignonne petite BD, comme un conte où se mêlent les valeurs de camaraderie, de soutien face à l'adversité, à la solitude, à l'abandon et qu'il n'est pas toujours facile à vivre de grandir et d'être différent.
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La petite Bédéthèque des Savoirs, tome 27 : Hom..

BD didactique, pédagogique, ludique , les textes sont accessibles au plus grand nombre, les dessins explicites.

Comment s'intéresser à la science et ici à l'évolution en passant un très bon moment.

possibilité de lire un extrait sur la petite bédéthèque si besoin était avant de se procurer ce petit bijou
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Petit Poilu, tome 20 : Madame Minuscule

Alors que Petit Poilu commence à être diffusé à la télévision, ce tome 20 de la série aborde avec toujours les mêmes ingrédients du succès le thème de la Difference : moi grand / toi petit.

Les tons colorés, les détails cachés et remplis d'allusions permette une lecture joyeuse, des parallèles avec pleins d'autres ouvrages et films : minuscule, Alice au pays des merveilles notamment. le propos est comme toujours intelligent et ouvre à la réflexion, la lecture sans texte une fois de plus démontre ici que des thèmes forts peuvent être abordé avec simplicité. À mettre entre toutes les petites mains hésitantes et au seuil du déclic lecture.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Petit Poilu, tome 18 : Superpoilu

Connaissez vous la collection « Petit Poilu »? Non, aucun rapport avec feu Demis Roussos, le superpoilu dont je parle Petit poilu est un personnage original que les petits adorent et qui n'a finalement pas tant de poils que cela.



Ce qui est sur c'est que cette belle initiative, menée par Pierre Bailly et Céline Fraipont est une série de bandes dessinées muettes conçues spécialement pour les enfants qui débutent dans la lecture, ou qui sont au seuil de son apprentissage,



Cette bande-dessinée pour des enfants dès 3 ans, qui ne savent pas encore lire, les initiant intelligement à l'image en mouvement et à suivre une histoire à travers une suite d'image.



Nous c'est déjà la troisième fois qu'on à l'occasion d'appréhender cette belle collection, et ce 18ème tome c'est grace à Babelio et son opération masse Critique qu'on a pu le découvrir.



Céline Fraipont au scénario arrive à écrire une histoire sans la moindre dialogue- belle gajeure, et une intrigue joliment mise en valeur par des dessins de Pierre Bailly,clairs, expressifs et colorés.



Cette nouvelle aventure de ce si charmant petit personnage est une fable pétillante et ludique autour des thèmes des faux-semblants et du poids du regard des autres. Toujours aussi inventif et réussi!!


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Petit Poilu, tome 4 : Mémé Bonbon

Appaté par de jolies friandises, notre ami petit poilu s'aventure dans la maison d'une vieille madame qui lui montre quelques rudiments de cuisine...

Mais les apparences sont trompeuses et ce n'est pas parce que quelqu'un à l'air sympathique et fait des cadeaux que cette personne vous veut du bien!

C'est ce qui arrive à Petit Poilu et c'est le message que cette BD adresse à son jeune public avec la tendresse, l'intelligence et la bienveillance qui font le sel et l'intérêt de cette série.
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Le muret

Le muret... ou la muraille de Chine qui sépare les générations.

Le muret, un endroit isolé pour caché sa différence et son mal-être.

Le muret, un coin où les adultes ne viennent pas fourrer leur grand nez.

Rosie a 13 ans. Rosie a vu sa mère partir avec son amant, en la plantant là avec son père toujours absent... Et puis sa meilleure amie, du moins le croyait-elle, vient aussi de la lâcher pour sortir avec un garçon. Qu'est-ce qu'elles ont toutes avec les mecs ? Beurk.

Alors Rosie n'a plus en elle cette fraicheur et cette insouciance de l'enfance. Rosie découvre que l'alcool l'aide à supporter toute cette merde.

Et en picolant sur le muret, Rosie fait une rencontre : un jeune type comme elle, Jo, plus vieux, mais pas de beaucoup. Il vit tout seul dans un studio. Il écoute Les Bérruriers noirs,The Cure, les Ramones... Il ne lui demande rien, il n'attend rien d'elle. Et c'est ce qu'il faut à Rosie.

Jo se défonce à l'occasion aussi. Rosie va y gouter aussi. Mais son truc c'est l'alcool. Même au collège, elle est bourrée...

Que va-t-il advenir de Rosie et de Jo ?

Ces deux adolescents paumés, livrés à eux-mêmes par des adultes préoccupés ailleurs, vont essayer de se réconforter, de s'apporter un peu de tendresse dans ce monde dur et froid où ils ne trouvent pas leur place.

Un livre dur mais réaliste, à la fin cruelle mais pleine d'espoir au final.

(A offrir à certains parents laxistes...)
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Petit Poilu, tome 20 : Madame Minuscule

Fans inconditionnels de Petit Poilu, nous dévorons avec un plaisir non dissimulé les aventures de notre héros au nez rouge.

Toutefois, ce tome n'est pas vraiment notre préféré...Outre l'aventure en elle-même qui se déguste sans déplaisir, la réflexion que cette série nous apporte est moins claire et moins intéressante dans cet opus que dans la plupart des autres tomes.



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Le muret

J'ai été subjuguée par le talent de Céline Fraipont à retranscrir le malaise adolescent dans ce qu'il a de plus noir. Rosie a 13 ans, une mère qui s'est tirée et un père aux abonnés abscents tant son travail le tient éloigné de la maison. Entre alcool, absentéisme et solitude, la jeune fille va pourtant rencontrer l'espoir sur un muret. Jo du haut de ses 16 ans va lui montrer la débrouille, la solidarité, le partage, l'amitié et puis l'amour aussi.

Cette bd c'est l'histoire d'une rencontre qui va changer une vie. C'est aussi celle d'une jeune fille qui se cherche et qui ne trouve aucun repère dans son entourage.

Les dessins de Pierre Bailly, tout de noir et blanc, donne un aspect brut à l'intrigue. Il a vraiment su donner une âme à l'ensemble.



Vraiment un gros coup de coeur pour cette sublime bd.
Lien : http://boumabib.fr
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