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Critiques de Pierre Bailly (177)
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Ludo, tome 1 : Tranches de quartier

Au premier abord, on ne peut qu'être surpris par les imbrications des aventures imaginaires de Castar avec la vie de Ludo, un petit garçon très sympathique. L'histoire dans l'histoire peut dérouter en effet les plus jeunes lecteurs auquel cette bd est d'abord destinée.



Cependant, les clins d'oeil et les nombreuses références culturelles font plaisir à lire pour un adulte.



Par ailleurs, les messages que font passer les auteurs sont politiquement corrects ce qui est loin d'être le cas dans d'autres oeuvres de jeunesse plus médiatisées. La réflexion est toujours de mise avec en prime une originalité dans la narration. Les thèmes abordés sont toujours intéressants.



J'aime bien Ludo ce petit citadin passionné de bd et notamment de son super policier Castar. Il est dommage que le dessin soit si figé dans un style Hergé.
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Le muret

Une BD très sombre, qui nous fait découvrir la vie pas du tout, mais alors pas du tout facile d'une jeune ado dont la mère s'est "enfuie" à l'étranger avec un nouvel amour, lâchant père et enfant, et un père absent, passant son temps au travail.

Rosie, livrée à elle même, souffre de sa solitude, d'angoisses et d'un certain mal être. La recette idéale pour dériver vers les transgressions de l'adolescence, avec une rencontre qui lui fera oublier l'espace d'un instant, ses angoisses et sa solitude.
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Petit Poilu, tome 18 : Superpoilu

Place à Petit Poilu pour cette dix huitieme aventure !

On retrouve avec plaisir le petit héros poilu et cette fois-ci, il devient un super héros, un superpoilu.

Comme chaque album, Petit Poilu nous embarque dans une aventure délicieuse. Les thèmes de l'entraide, de l'acceptation de soi et du regard des autres sont ici abordés. Ma fille, qui connait ce héros depuis le début, a adoré, même si maintenant elle est plus grande et qu'elle lit des bandes dessinées plus difficiles. Et moi aussi j'ai beaucoup apprécié de revoir Petit Poilu.



Petit Poilu est pour nous un classique, une série parfaite pour faire découvrir le monde de la bande dessinée aux plus petits, à stimuler leur langage, à les faire grandir grâce et toujours aux livres ! Une série à mettre dans toutes les petites mains ! Un délice pour les petits et les grands !

Merci à Babelio et à Dupuis pour ce cadeau livresque plus qu'apprecié !

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Petit Poilu, tome 9 : Le trésor de Coconut

Dans cette aventure du Petit Poilu, où il est question de pirates, le drôle de personnage est confronté à la colère, la violence et au choix de ne pas y avoir recours.

Cette fois encore, cette bande dessinée sans texte est accessible aux non lecteurs et l'histoire simple, mais pas simpliste, pourra donner lieu à une discussion sur la possession, la violence, la colère... Les adultes pourront, s'ils veulent, y ajouter une morale... ou pas.

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Le tour du monde en bande dessinée, tome 1

Douze auteurs ont accepté de livrer un regard décalé sur leur pays en décrivant un aspect particulier. L'initiative des Editions Delcourt est louable car très instructive. Généralement, je n'aime pas les collectifs d'auteurs car mise à part une ou deux séquences, c'est plutôt sans intérêt. Or, en l'espèce, il n'en n'est rien bien au contraire... C'est une approche originale qui donne une autre vision de l'information.



La première nouvelle très ironique est signée par les auteurs de Aya de Yopougon. Cela commence en beauté car il s'agit de traiter du sujet de l'immigration. On a un étudiant qui a réussi ses études de journalisme mais qui n'arrivent pas à trouver un emploi dans la presse ivoirienne. Sa mère regarde la TV et entend le président Sarkozy qui promet des cartes temporaires de 3 ans renouvelables aux diplômés des pays en voie de développement. Elle est folle de joie en criant pathétiquement "Merci Sarkozy, merci !". La suite, à vous de la découvrir. Je vous assure que cela vaut le coup...



Le second chapitre a été confié à un jeune mangaka. Elle traite de ses jeunes filles habitantes de Tokyo qui se livre à des hommes plus âgés en échange de cadeaux (par exemple un collier de chez Cartier). Elles vont prier dans tous les râteliers pour qu'elles réussissent leur bac ou rencontrent éventuellement un beau mec. A côté de cela, la société japonaise a d'autres problèmes bien plus importants à régler mais elles s'en fichent éperdument. C'est un regard vraiment lucide et très acide.



Etienne Davodeau va également signer un récit très engagé en fustigeant le bon père de famille qui tond régulièrement son gazon afin qu'il soit propre alors que l'état du monde se dégrade cruellement... On peut ne pas être d'accord avec cette vision très altermondialiste et écologiste. Pour autant, c'est intéressant d'écouter ce qu'il veut nous dire. Ceux qui possèdent une TV plasma en vont prendre pour leur grade !



J'ai été également très surpris par la vision de la société québécoise par Jimmy Beaulieu. C'est très critique. Je veux juste évoquer un seul aspect parmi tant d'autres. J'ai un ami qui vît depuis 3 ans au Canada. Il m'a indiqué qu'il avait beaucoup de mal à se fondre dans la communauté québécoise. J'ai d'abord pensé que c'était peut-être un cas social. Il n'en n'est rien car cet ami est très ouvert et n'a généralement pas de mal à se faire des connaissances. J'ai moi-même voyagé à travers le Québec. J'ai été également chez l'habitant et je les ai trouvés très conviviaux. Or, cet auteur admet que les touristes disent toujours qu'ils sont accueillants. Or, si on essaye de s'intégrer vraiment, ce n'est pas si simple. Il avoue que leur accueil est chaleureux tant qu'il demeure superficiel. J'ai alors repensé à ce que me disait mon ami...



J'ai beaucoup aimé la chronique de Miriam Katin sur la campagne électorale de Barack Obama. Il faut parfois s'accrocher. Sa tante Rosa, d'origine juive, n'a pas pardonné que Mme Hillary Clinton embrasse Mme Arafat dans un moment d'égarement. On s'aperçoit qu'une frange de la population américaine avait peur que Barrack soit communiste ou pire encore: qu'il fasse construire un mineret sur le toit de la maison blanche ! Un grand moment d'anthologie également dans la présentation de Sarah Palin.



Le récit de Sera est sans doute le plus émouvant car il parle de la vie d'un des 7 rescapés du camp d'extermination S27 au Cambodge (parmi 14000 qui ont péri suite au génocide perpétré par Pol Pot). Le Cambodge a bien changé même dans une architecture sauvage qui ne respecte pas les traditions locales. En même temps, le pays s'enlise avec l'Histoire dans des procès qui ne terminent pas. Un pays où l'auteur admet qu'il vaut mieux être un chat qu'un chien (car ils sont mangés)...



L'Amérique du Sud est également présente via son représentant l'argentin Enrique Breccia qui imagine le futur de la terre au XXIIème siècle. Ce récit futuriste est intéressant car il évoque une planète occupée par une plante transgénique symbole d'une culture nécessaire au biocarburants alors qu'il n'y a plus une goutte de pétrole sur Terre. Un récit d'écologie fiction qui se termine de façon onirique, forcément.



L'une des visions les plus surprenantes fut celle de Pierre Bailly sur la Belgique à travers une enquête sur un pays qui se cherche. Il insiste sur le fait que la Belgique est un jeune pays (178 ans d'existence) où 6 rois sans réel pouvoir se sont succédés. Il évoque avec subtilité les tensions linguistiques et les problèmes communautaires. Extrait de son récit: "Le symbole de la capitale de mon pays, c'est un gamin qui pisse"!



Finalement, il n'y a pas un seul de tous ces récits qui ne m'ait pas marqué d'une façon ou d'une autre. Les auteurs ont été très courageux d'exprimer leur point de vue sans concession. Le tour du monde ne fait que commencer. Gageons que la suite conservera cette qualité. Un album par an est prévu. Je l'attends déjà.

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La petite Bédéthèque des Savoirs, tome 27 : Hom..

Merci à Masse Critique, à Babelio et à La petite Bédéthèque des Savoirs, des éditions Lombard, qui m'ont donné l'occasion de découvrir ce délicieux petit album.

Une aparté sur l'objet en lui-même déjà: j'ai eu un gros coup de coeur pour le format, les choix de texture et de couleurs de la couverture, le style simple et clair du dessin. C'est le genre qu'on glisse dans un sac de week-end, qu'on ouvre de nouveau quand on désire quelque chose de plaisant à relire, d'intéressant et clair. Je ne connaissais pas la collection, mais ça mérite clairement une investigation en règles!

Venons en à ce titre en particulier: il y a longtemps que je n'avais rien lu sur le sujet, ma fascination pour les premiers hommes s'est affaiblie avec les années et d'autres sujets de prédilection, mais je prédis déjà un retour en force.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est l'effort pour démonter les connaissances erronées les plus répandues. Oui, de nos jours de plus en plus de choses sont connues sur les premiers hommes, mais chaque jour de nouvelles découvertes sont faites, qui invalident des théories, en font naître d'autres, et l'échantillon est encore si faible, et jamais les auteurs ne cachent la part de spéculation, et le fait qu'il y a des tas de choses qu'on ne saura jamais sur nos ancêtres.

Qui est Homo sapiens? Où est-il né, comment a-t-il évolué? Et d'abord, est-ce qu'une espèce naît réellement? Et quel fût notre rapport aux autres espèces humaines, aujourd’hui disparues? (Au passage, imaginez s'ils étaient encore là? ça aurait été tellement fantastique! Mais je digresse)

Voilà les questions, parmi d'autres, abordées par Homo sapiens, Histoire(s) de notre humanité. Intéressant, clair, c'est un de ces livres qui donnent envie de s'en procurer d'autres sur le sujet!

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Ludo, tome 3 : Enquêtes et squelettes

Une BD qui a bercée mon enfance d'aventure et de suspense (bon c'est vrai qu'au bout de la 15ème fois il n'y en avait plus beaucoup) et qui est je pense un chef d'oeuvre qui nous permet de nous reconnaître des une ville qui n'existe pas et qui nous permet aussi de nous identifier à des personnages qui sont entraînés dans une aventure palpitante et pleine d'humour et de rebondissement. [Une très bonne lecture à partir de 10 ans]
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Petit Poilu, tome 9 : Le trésor de Coconut

L'impatience… un de mes traits de caractère dont mon loulou a hérité…



Vous savez, quand les objets vous résistent, que vous sentez monter l'énervement et le rouge au visage, qu'un ## !! * vous échappe et que la fumée vous sort des oreilles. Ça vous parle ?

Allez, on se pose, on respire, et on réfléchit : comment récupérer cette pioche coincée sous une tortue géante endormie, cette pelle à laquelle s'accroche un paresseux (endormi lui aussi, comme il se doit), ce tournevis, objet de l'affection gloutonne d'un caméléon, et cette clé, dans l'antre d'une monstrueuse araignée ?

A chaque problème, sa solution et en guise de récompense, un magnifique trésor… d'amitié.



Décidément, Petit Poilu est en passe de devenir notre héros préféré.

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Petit Poilu, tome 19 : Le prince des oiseaux

Le 9ème Art a bien évolué depuis ma petite enfance où les seuls héros de BD à figurer dans la bibliothèque parentale étaient Tintin et Astérix (à qui je dois beaucoup pour mon éveil à la lecture). Désormais, il y en a pour tous les goûts et tous les âges.

La série des Petit poilu est particulièrement bien faite pour initier les très jeunes à la bande dessinée. Chaque album suit le même scénario de base : le jeune héros se réveille, se prépare pour l’école et, en chemin, « plonge malgré lui dans des aventures extraordinaires ». A la fin de chaque histoire, il rentre chez lui et s’endort paisiblement avec le petit souvenir qu’il a ramené de son aventure. Pas de texte, mais une vraie bande dessinée quand même, avec une histoire qui progresse de case en case, laissant une grande latitude à l’imagination.



Dans ce 19ème tome, notre mini héros est emporté par un groupe d’oiseaux multicolores qui le lâchent dans la cage du Prince des oiseaux. Celui-ci semble bien triste dans tout ce gris et ce blanc. Il est surveillé par un sinistre corbeau qui semble l’imprégner de sa noirceur et qui sabote toutes les tentatives de Petit poilu pour rendre au Prince ses couleurs, et donc sa joie de vivre. Heureusement, ils arriveront ensemble à se débarrasser de cet oiseau de malheur, le Prince retrouvera sa liberté et offrira à Petit poilu sa plus belle plume aux couleurs désormais chatoyantes.



Et bien là, pour le coup, je suis épatée : arriver à raconter à des tout-petits les idées noires, la dépression et l’emprise négative mais aussi la liberté, la créativité et la joie de vivre… Chapeau !

Et tout ça sans texte, juste avec des dessins, des couleurs et un bien sympathique petit personnage.

Mon fils (2 ans et 8 mois) est tombé sous le charme de Petit poilu, « un petit bonhomme curieux, optimiste et courageux », et moi aussi.

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La petite Bédéthèque des Savoirs, tome 27 : Hom..

Rendre compréhensible le terme homo sapiens n'est pas très facile. C'est une chance qu'à la plume nous trouvons : Antoine Balzeau, chercheur au CNRS et qui travaille dans "l'unité naturelle de l'homme préhistorique" au musée d'Histoire naturelle. En plus, il a déjà quelques livres de vulgarisation à son actif. Pour permettre au lecteur d'être détendu, l'approche est assez décontractée avec beaucoup d'humour. Ce qui peut surprendre est un parti pris que l'on peut lire rarement ailleurs. "Ne croyez pas tout ce que disent les chercheurs. Certains ont plus d'imagination que d'autres. Il s'agit de faire le tri entre vraies données scientifiques et la part d'interprétation que livre un chercheur. Exemple thématique totalement affabulée : la représentation des activités des femmes et des hommes de la préhistoire. Profitons-en donc pour détruire un cliché profondément ancré. Cela permettra à certains d'adopter une autre vision." Et il continue plus loin : "Alors, croyez-vous franchement qu'il y ait la moindre raison biologique ou logique à ce qu'une femme préhistorique n'ait pu prendre part à une chasse au grand herbivore. Aujourd'hui, chacun peut bien sûr faire ce qu'il souhaite, mais vous ne pourrez plus utiliser l'héritage supposé du paléolithique pour justifier vos propres idées machistes! Le coup de grâce à cette idée reçue a été donné suite à plusieurs études scientifiques récentes... Elles ont montré que chez les peuples "chasseurs/cueilleurs" qui vivent encore aujourd'hui, les activités sont réparties équitablement entre hommes et femmes". La période préhistorique a été écrite par des hommes qui voulaient justifier le patriarcat avec un argument que c'est naturel car cela a toujours été ainsi. Maintenant le discours commence à changer car les choses reposaient sur un apriori pris comme fait alors que rien ne l'étayait. Cela fait plaisir qu'un expert puisse avoir un discours si franc et sans concession. Il faut espérer qu'il puisse être entendu et faire évoluer les mentalités ainsi que les représentations. La misogynie n'est pas le seul point à discuter. Il y a bien entendu le racisme qui n'est pas non plus un fait naturel mais bien aussi une construction sociale. Qu'est-ce que l'on n'est pas prêt à inventer pour justifier la supériorité de l'homme blanc pour asservir les autres? "Nous avons tous, oui TOUS, des fragments de notre génome qui nous viennent des 4 points de la planète! Même le plus obtus des racistes, persuadé que tous ses aïeuls viennent de son quartier, a des ancêtres appartenant aux populations qu'il hait, sans même savoir pourquoi! Nous avons des nationalités, des langues, des religions et cultures diffé On sait que cela prend du temps comme l'explique avec brio, le directeur de collection de "La petite bédéthèque des savoirs", David Vandermeulen. La puissance religieuse est telle qu'il est difficile de remettre en cause ce qui est écrit dans la Bible. Aucun peuple ne peut exister s'il n'est pas dans la référence indiscutable. Et ceux qui osent dire le contraire ont bien souvent fini assez mal. Il faut attendre que la laïcité prenne plus de place pour que la parole scientifique puisse trouver sa place avec des preuves à l'appui. Le temps ainsi que la volonté de certains individus changent la donne. Pour preuve, on est au 21ème siècle et les connaissances sur la préhistoires sont encore pleines de richesse grâce à la confrontation de points de vue et l'évolution technologique. Pierre Bailly apporte beaucoup d'esprit et de fantaisie. Une bande dessinée intelligente, réflexive et ingénieuse à lire, à partager et à offrir bien entendu.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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Petit Poilu, tome 7 : Kramik la canaille



Album jeunesse, Petit poilu commence une nouvelle aventure! Ce petit monstre se promène avec Kramik la canaille à la campagne et oui, quelques bêtises se glissent pour le plaisir des petits et grands!



Petit poilus ne dispose pas de texte, la force du dessin raconte l'histoire.

Ce livre est donc universelle tout comme nos bêtises ou celles de petit poilu.
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La petite Bédéthèque des Savoirs, tome 27 : Hom..

J’imaginais un livre sur la préhistoire, sur les hommes préhistoriques... mais la Petite Bédéthèque, dans ce tome, nous parle surtout d’évolution et d’environnement.

Mais cela n’enlève rien en la qualité de cette collection qui apporte une information claire et de qualité sur les sujets de l’évolution donc et une petite touche sur l’impact sur l’environnement de l’Homme.
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La saison des anguilles

L'action se déroule dans le marais poitevin où nous vivons la chute d'une famille de nobles. Le dernier baron de cette lignée dépense tout son argent en futilités pour ne rien laisser à ses héritiers qu'il juge indigne. Pourtant, à bien y regarder, ce n'est pas vraiment le cas. Son fils vit dans la terreur partagée entre une femme un peu dominatrice et un père réellement tyrannique. Au milieu de tout cela, il y a une sorte de simplet qui passe sa vie à courir dans la forêt et à capturer les anguilles dans la rivière. On passera en revue les quatre saisons en terminant par l'hiver.



Le trait du dessin m'apparaît un peu gras. Il n'est ni bon, ni mauvais. C'est juste une histoire d'adaptation de ce qu'il apporte à l'ensemble de l'histoire. La couverture est également un brin provocatrice et ne reflète pas vraiment l'ensemble de l'oeuvre. Bref, la forme n'est pas vraiment crédible.



Pour autant, cela se laisse lire à condition d'accepter quelques exagération dans le caractère des personnages quelque peu stéréotypés. Oui, cela ne sera pas forcément l'oeuvre du siècle...
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Petit Poilu, tome 20 : Madame Minuscule

Les pérégrinations du Petit Poilu l'emmènent dans un univers tout petit, où il est donc très grand. Il y a des fraises et une petite vieille avec qui il essaie de prendre le goûter, mais c'est compliqué à cause de la différence de taille.



Le sujet est clairement "grand vs. petit". C'est amusant, mais cela nous a semblé un peu simple (comme thématique et dans le traitement de celle-ci), par rapport à d'autres tomes plus profonds de la série. Il ne suscite que quelques sourires, et pas de questionnements ou de discussions ensuite.



Mais Petit Poilu reste craquant.
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Petit Poilu, tome 1 : La sirène gourmande

Petit Poilu, c’est toujours et jamais la même histoire. Il se réveille, se lève, se prépare et dit au revoir à sa maman. Puis, il va vivre une aventure extraordinaire. A un moment, il aura nécessairement des difficultés, pensera forcément à sa maman en regardant une photo et finira par résoudre son problème. Puis, heureux, il rentrera chez lui. Avant de se coucher, il aura ce petit souvenir de son aventure, qui lui rappelle ce qu’il a vécu.

Chaque tome a la même construction mais les péripéties sont toujours riches et inattendues. Et on apprécie aussi ce rituel, ces passages obligés, ces moments forts qui font écho à la construction de chaque enfant. Sans texte, la bande dessinée est ainsi accessible aux plus jeunes. On en profite au passage pour développer de solides compétences lectorales (compréhension de la succession des bulles, du temps, de la construction qui se répète, par exemple). Et on lit seul, comme les grands, qui savoureront aussi chaque page de ces tomes. Petit Poilu, on adhère et on adore : à essayer d’urgence.
Lien : https://chezmirabilia.wordpr..
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Petit Poilu, tome 4 : Mémé Bonbon

Petit Poilu s'en va de chez lui. En chemin, il croise des cuberdons (preuve que l'auteure est belge) et diverses confiseries. Il se laisse attirer, aussi sûrement que les enfants au son de la flûte dans la bonne ville de Hamelin... Et le voilà ferré. Mémé Bonbon lui montre une chaîne de production qui fait davantage penser à la Chocolaterie de Charlie vue par Tim Burton. Mais bientôt, voilà Petit Poilu propulsé dans une chaîne de montage où l'on ne serait pas surpris de croiser Charlie Chaplin ou les démons de Métropolis. C'est Cayenne, cette usine à bonbons !



Heureusement, Petit Poilu a de la ressource.



Une histoire très douce, sans parole comme toujours avec ce petit héros sympathique et très haute en couleur (il vaut mieux pour des confiseries appétissantes). Vous m'en mettrez 300 grammes...
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Petit Poilu, tome 1 : La sirène gourmande

Ce premier tome des aventures de Petit Poilu présente le personnage d’un petit être tout poilu, au dessin assez délicat et aux cases très colorées. L’ensemble sans un seul texte, permet à l’enfant de faire fonctionner son imagination, mais aussi celui de ses parents qui pourraient lui lire l’histoire et raconter un conte différent à chaque fois à partir des mêmes images.

L’avantage des auteurs est la possibilité de l’exporter au-delà des frontières sans se souci de traduction et des jeux de mots qui sont parfois compliqués à traduire.

Dans l’ensemble, c’est assez bien fait mais cela ne s’adresse qu’à des enfants en bas âge, qui ne savent pas encore lire.
Lien : https://lectureroman.wordpre..
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Petit Poilu, tome 15 : L'expérience extraordi..

Je découvre Petit Poilu avec ce tome.

Une sympathique B.D. sans texte, amusante et assez facile.

Ici, un sujet "brûlant" , le genre !

Une jolie démonstration pour convaincre de laisser filles et garçons jouer aux jeux qui leur plaisent, même s’ils semblent plus adaptés à l'autre sexe.



Les enfants les plus jeunes ne voient pas le message sous-tendu par l'histoire, mais ça ne les empêche pas d'apprécier cette B.D.
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Le muret

Le muret est un roman graphique très sombre de part ce qu 'il raconte et de part son illustration, tout en noir et blanc avec une dominante du noir... Un noir quelque fois si sombre!



C'est l' histoire d' une solitude, une solitude qui fait mal, qui fait peur... pas facile pour une ado de vivre seule avec une mère qui a abandonné la maison et un père qui se plonge dans le travail pour oublier cet abandon et qui en oublie ainsi sa propre fille.



L' histoire d'une solitude qui va mener Rosie sur des chemins fort dangereux pour combler son vide de l' existence et l' incompréhension qui en découle... Tout d' abord l' alcool, la perte de son amie et puis sur le muret où elle aime se réfugier : une rencontre... quelqu' un pour qui elle existe et des chemins de plus en plus dangereux.....



Ce roman graphique propose un récit choc, sans fioritures où l' espoir semble perdu...



Et pourtant....





Coup de coeur


Lien : http://biblioado.canalblog.com
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Le muret

Le Muret est le récit d’une adolescence paumée, le personnage de Rosie pourrait être n’importe quelle ado laissée à l’abandon par ses parents. Le début du récit est poignant, découvrir la jeune fille si perdue, si seule, ne laisse pas indifférent. La dérive est palpable, dure, je me suis presque sentie impuissante pendant la lecture, me demandant si personne n’allait faire quoi que ce soit pour cette gamine.



Au fil des pages, Rosie se débat, elle se cherche, elle cherche surtout à oublier sa situation, sa solitude trop forte pour être supportable. Pour qu’elle s’en sorte il faut que quelque chose change. Est-ce que sa rencontrez avec Jo sera ce déclencheur ? Ou bien le jeune homme la fera-t-elle plonger encore plus ? Petit à petit, Rosie grandit, mais peut êtr eun peu vite, à plusieurs reprises, elle ne passe pas loin de se brûler les ailes.



J’ai beaucoup apprécié le regard que les auteurs portent sur ces adolescents et jeunes adultes. A aucun moment je n’ai eu l’impression qu’ils jugeaient leurs personnages. Le traitement est très doux. Il n’est pas question de bien ou de mal, mais plutôt du récit d’un passage de l’enfance à l’âge (presque) adulte. Le Muret est une bande dessinée sans concession, intimiste et profonde. Une vraie réussite à mon avis, une de ces bandes dessinées à conseiller aux ados comme aux adultes, puisque personne n’y restera indifférent.



Mention spéciale pour le dessin très fort, entièrement en noir et blanc, avec des contrastes puissants.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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