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Critiques de Pierre Louÿs (129)
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La femme et le pantin

C’est bien écrit mais ça sent un peu le « Carmen » réchauffé à la sauce Louys...
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La femme et le pantin

Une femme fatale en Espagne au début du siècle (dernier) : une descente aux enfers comme une drogue dure, cure de désintoxication et rechute.
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La femme et le pantin

Vécu ! (et lu a posteriori). Puissante analyse ramassée en moins de 100 pages. A lire pour comprendre certaines relations amoureuses, en l'occurrence l'adjectif qualificatif "amoureuses" devant être remplacé par "destructrices".
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La femme et le pantin

C'est un roman qui date de la fin du 19è. Luis Bunel en a fait "Cet obscur objet du désir" en le portant à l'écran et des pièces de théâtre ont également été adaptées en 4 actes. Dans l'une d'entre elle on retrouvera d'ailleurs Roger Hanin.

Très grand classique sur l'asservissement de la passion.
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Oeuvre érotique - Bouquins

Dans ce recueil, sont réunis des textes pornographiques, dont "Trois filles de leur mère", obstinément scabreux.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Oeuvre érotique - Bouquins

Quand vous aurez refermé avec un mélange d'émerveillement et de vague lassitude cette formidable OEuvre érotique d'un écrivain du premier rang,[…] peut-être aurez-vous envie de reprendre les beaux vers de Pervigilium Mortis […].
Lien : http://www.lepoint.fr/livres..
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Oeuvre érotique - Bouquins

Les textes érotiques de cette anthologie dévoilent la frénésie d'un auteur qui veut tout savoir des plaisirs de la chair.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Le nom de la femme

Les dames de louys
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Oeuvre érotique - Bouquins

Critique de Xavier Houssin pour le Magazine Littéraire



À sa disparition en 1925, Pierre Louÿs laissait une somme de textes révélant son inépuisable érotomanie littéraire. Son oeuvre porno-érotique, longtemps dispersée, est publiée dans une nouvelle édition augmentée. «Quatre cents kilos de manuscrits obscènes.» Peu après la mort de Pierre Louÿs, le 4 juin 1925 à Paris, Robert Télin, le libraire de la rue de l’Université, assiste avec ses confrères à la mise en vente de la bibliothèque et des papiers de l’écrivain. La masse de documents est telle que l’inventaire se poursuit dans la cour de la maison du hameau de Boulainvilliers. Pierre Louÿs en effet conservait tout : la moindre lettre, ses notes, ses carnets, ses projets et, bien sûr, ses textes, soigneusement calligraphiés, recopiés « au propre ». « Délibérément, et avec le sentiment d’une pudeur froissée », raconte Télin, les experts séparent de l’oeuvre les écrits scandaleux, qu’ils jugent indignes d’un auteur raffiné. Ne sont connus à l’époque que Les Chansons de Bilitis, Aphrodite, La Femme et le Pantin, Les Aventures du roi Pausole. Autant de livres qu’on trouve déjà assez hardis. Quel sort réserver à cette manne érotique et pornographique dont semble-t-il personne ne veut ? Des héritiers prudes en auraient fait un autodafé, mais sa veuve, Aline Steenackers, en mal d’argent, aidée du secrétaire de Louÿs, Georges Serrières (son amant, qu’elle épousera en 1927), disperse l’ensemble aux amateurs d’autographes et de curiosa. Tout est éparpillé en ventes sauvages, mais rien n’est détruit.

En 1926 et 1927, sortent sans mention d’éditeur (en fait chez Simon Kra et René Bonnel) le Manuel de civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation, Trois filles de leur mère, Histoire du roi Gonzalve et des douze princesses, des Poésies érotiques, Pybrac et Douze douzains de dialogues. Il faudra attendre le début des années 1980 pour qu’émerge réellement ce continent secret qu’est l’oeuvre érotique. Secret, tant il était inenvisageable de faire paraître ces textes « immoraux » (rares sont ceux qui du vivant de Louÿs ont pu lire quelques fragments). Secret, mais pas marginal. Essentiel au contraire.

L’immense majorité de son travail d’écriture est vouée à l’érotomanie littéraire. De l’âge de 18 ans jusqu’à presque sa disparition (il meurt à 55 ans), il rédige poésies, romans, contes, pastiches, théâtre, monologues et dialogues, guides et manuels pratiques. Et qu’on n’imagine pas qu’en ce tournant des XIXe et XXe siècles il s’agit de touche-pipi au fond d’un parc sous la tonnelle ou de polissonneries bourgeoises. Ce qu’écrit Pierre Louÿs est stupéfiant. Les narrations s’enroulent autour de ses grandes obsessions. Le saphisme d’abord. Il en fait profession de foi dans Aphrodite : « Si un couple amoureux se compose de deux femmes, il est parfait ; s’il n’en a qu’une seule, il est moitié moins bien ; s’il n’y en a aucune, il est purement idiot. » La sodomie ensuite (« - C’est là ? - Mais oui, c’est là ! Pousse donc cochon ! Pousse donc ! »), pour laquelle il éprouve une fascination telle que, à côté de l’apologie descriptive permanente de l’acte, il va jusqu’à en ébaucher un traité : le Manuel de Gomorrhe. Louÿs a un faible pour les prostituées, femmes et fillettes, dont il rend délicat l’argot naïf et obscène. Les jeunes personnes du monde l’ennuient. Du coup, il enferme une salutaire nymphomanie sous leurs corsets et leurs robes serrées. Avec lui, il s’en passe de drôles dans les pensionnats.

Son roman Trois filles de leur mère, dans un feu d’artifice de passages à l’acte, met en scène l’inceste, la scatologie, la bestialité. Il n’est aucune limite à l’expérience pour Pierre Louÿs dans l’élaboration de sa gigantesque encyclopédie du sexe. Mais le tour de force est que rien n’est sérieux, rien n’est triste, rien n’est violent, rien n’est angoissant. Louÿs est un poète qui met tout en images, qui joue avec les mots. « J’écris un con, un con parce que j’ai plaisir à l’écrire », explique-t-il. Tout devient chair attirante, tout s’incarne. Les convenances sont emportées dans un humour réjouissant et priapique (voir le Manuel de civilités : «Ne dites pas: "Il bande comme un cheval." Dites : "C’est un jeune homme accompli."»).

L’OEuvre érotique était parue une première fois chez Sortilèges en 1994, établie et présentée par Jean-Paul Goujon, à qui l’on doit, entre autres, une très belle biographie (Pierre Louÿs. Une vie secrète, éd. Seghers/Pauvert, 1988, rééd. Fayard, 2002). C’est lui qui s’est chargé de cette nouvelle édition, augmentée, presque complète. Car, si le secret qui pesait sur ces textes incroyables est maintenant totalement levé, il en subsiste encore quelques-uns de cachés.
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