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Critiques de Posy Simmonds (253)
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Lulu et les bébés volants

Suite au prix reçu par Posy Simmons à Angoulême, j’avais envie de découvrir l’œuvre de cet auteur. J’ai trouvé ce livre pour enfant dans la collection de la médiathèque de Châteauroux . Quel joli livre!

Une petite fille est en colère après son papa qui l’a amenée au musée alors qu’elle avait envie de jouer dans la neige. Il fait trop froid pour son petit frère qui est encore un bébé.

Elle boude sur une banquette du musée : « deux bébés volants », deux angelots sortis de tableaux vont lui faire connaître des aventures dans de multiples tableaux du musée avant que son papa ne la retrouve.

Ce livre est une petite merveille d’humour et de poésie.
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True love: Une romance graphique

Pour ceux et celles qui désirent connaître davantage la lauréate du Grand prix de la ville d'Angoulême 2024, ce livre est une bénédiction ! La Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou et les éditions Denöel se lient le temps d’une publication pour présenter l’exposition en cours à Paris «Dessiner la littérature» sur Posy Simmonds. Avec 78 années derrière le béret, la grande dame du crayon aura touché les quatre coins du 9e art. Dessins de presse, albums jeunesse, romans graphiques et adaptations scénaristiques, Simmonds est au sommet de la technique. C’est pétillant, satirique et brillamment féministe! «True Love» est sa première bande dessinée et la voici rééditée au sein de cette anthologie biographique. La dessinatrice anglaise, spirituellement proche de Claire Bretécher ou de Tomi Ungerer, mérite entièrement les lauriers qu'Angoulême dépose royalement sur sa tête.
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Tamara Drewe

Je souhaitais découvrir cette autrice mise à l'honneur cette année au Festival d'Angoulême. De mon point de vue, le principal atout, du moins dans ce roman graphique est son écriture très cinématographique. L'histoire pourrait parfaitement être adaptée à l'écran, si cela n'a pas été fait. L'histoire est prenante. Le récit m'évoque toutefois un féminisme un peu vieille école, mais qui fait tout de même du bien.
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True love: Une romance graphique

Album composite qui reprend une biographie de l'autrice, Posy Simmonds, un entretien, les oeuvres exposés au Centre Pompidou, condensés de son parcours (enfance, dessinatrice de presse, ses grands romans) et quelques inédits dont True Love qui donne son titre à ce bel album. L'histoire d'une Jeune femme, Janice, qui tombe amoureuse d'un de son patron, quadragénaire volage, qui ne la voit pas, qui ne traite pas très bien les femmes et se fait un peu manipuler par sa dernière conquête. Une intrigue ironique sur des personnages ambigus à la recherche d'un certain bonheur, qui s'y prenne assez mal finalement. Joli parcours que celui de Janice, fleur bleue mais réaliste, qui fantasme sa vie tout en ayant un recul certain. Un condensé de la vie de bureau...

Ce n'est pas sa meilleure intrigue mais c'est charmant!

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Tamara Drewe

Voici un roman graphique, parfait équilibre entre les illustrations et le texte entremêlés, d'une lecture agréable et facile tout en proposant une narration complète.



Posy Simmonds est une auteure anglaise qui avait précédemment écrit dans le même format une transposition de Mme Bovary de Flaubert sous le titre Emma Bovery.



Tamara Drewe est l'histoire d'une "retraite" d'écrivains, tenue par un couple où lui est écrivain auteur de romans policier et elle toute dévouée à son service et au service des auteurs qui viennent y habiter pour se ressourcer et travailler au calme. L'équilibre déjà précaire de ce couple et la tranquillité des lieux vont alors être troublés par l'arrivée de Tamara, jeune trentenaire Londonienne, au nez fraichement refait, aux jambes interminables et à la plastique parfaite, qui revient habiter ce hameau anglais où il ne se passe jamais rien, dans la maison familiale de sa mère. Et là pour le coup il va s'en passer des choses : jalousie, fantasmes, coucheries, espionnage, effraction et jusqu'aux décès de 2 protagonistes.



P Simmonds met en scène, dans un décor de campagne anglaise très bien rendu, une galerie de personnages attachants mais tous plein de défauts, capable de mensonges et de mesquineries selon les situations. Elle raconte aussi les affres et les arcanes de la création littéraire, et met à mal le paraître des uns et le voyeurisme des autres.



La présentation du livre est idéale : le texte est mêlé au dessin, de grands paragraphes écrits permettant des descriptions précises ou des pensées internes, alternent avec des dessins simples et réalistes accompagnés de bulles. Le dessin est d'ailleurs très riche et plein de petits détails ou d'allusions qu'on ne remarque pas forcément à la première lecture. Un exemple parfait, à mon sens est la couverture : si la première chose qu'on voit est le visage de Tamara, et en second le fond de campagne et de champs avec des moutons, en troisième niveau on voit un mouton en train de couvrir une brebis.
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Cassandra Darke

Une Carmen Cru sauce anglaise...



...Solitaire, teigneuse et rude en affaires. La vie terne de Cassandra DARKe est finalement bousculée par plusieurs événements, dont l'arrivée de sa belle-fille à ses côtés...



Un thriller rondement mené, avec du suspens, de l'action, des histoires d'amour... ou pas.



Posy Simmonds ne sait pas qu'écrire... elle a aussi un bon coup de crayon.



Ancienne dessinatrice de presse, ses personnages sont expressifs, quoiqu'on puisse parfois les confondre (je pense à Deano et Billy surtout). Elle sait aussi varier son style, avec des tailles de cases, des couleurs, des rendus différents, selon les émotions qu'elle veut nous faire traverser.



Tel un roman illustré, le texte prend beaucoup de place. L'autrice avait illustré des livres pour enfants pendant un temps. Sauf qu'ici le propos est adulte, qu'il y a une succession de cases, des bulles...



En résulte une BD à la forme particulière (c'est vrai aussi pour Gemma Bovary et Tamara Drew), pas facile aux premiers abords, mais qui se révèle terriblement efficace, d'une beauté vraie.



Et cette Cassandra Darke, est-elle si pourrie que ça finalement ?
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Gemma Bovery

Excellent ! En feuilletant cette BD chez ma fille, je vois qu'il y a beaucoup de lecture. Mais comme je n'ai rien d'autre sous le coude... Je suis vite happée par l'histoire dont le narrateur est le boulanger du village. Son côté commère le fait vite s'intéresser à ses nouveaux voisins, un couple anglais, mais surtout à cette Gemma Bovery. On vient de l'enterrer et il 'emprunte' les journaux intimes de celle-ci pour tenter de comprendre. Retour arrière où il a constaté pleins de similitudes avec la Bovary de Flaubert. Dessins en noir et blanc qui prennent moins de place que le texte. Ah la fin ! On ne peut qu'avoir un sourire ! Du grand art !

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True love: Une romance graphique

50 ans de carrière, une exposition au Centre Pompidou du 22 novembre au 1er avril 2024... Un événement et une auteure, Posy Simmonds, que Denoël fête dignement avec cet album qui offre un menu en 3 étapes: livret de l'expo, histoires inédites dont "True love" et un long entretien.

La première partie nous offre les plus belles pièces de l'exposition, tout droit sorties des cartons de l'artiste. qui balaient plus de 50 années: des dessins de jeunesse, des illustrations de presse, des extraits de ses contes pour enfants puis de ses romans graphiques, mais aussi quelques photos accompagnées de textes de Paul Gravett, commissaire de l'exposition.

Viennent ensuite quatre histoires inédites, savoureuses et malicieuses, dont la très réussie True love qui démontre que dès 1981, Posy Simmonds posait un regard acéré sur les relations homme-femme, sur le patriarcat et le machisme... dans un style qui annonce bien les romans graphiques à venir : Gemma Bovery en 1999, Tamara Drew en 2007 et Cassandra Darke en 2018.

La dernière partie est donc un entretien sous forme d'autoportrait qui s'avère passionnant, et qui, à l'image de l'auteure, porte un regard amusé, distancié, sur son parcours, son œuvre, ses influences....

Le tout donne un beau livre hommage que j'ai trouvé particulièrement réussi. J'aimais déjà beaucoup l'univers de l'anglaise et son humour très british et ce recueil n'a fait que renforcer ce sentiment. Vive Posy !
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Literary Life : Scènes de la vie littéraire

J’ai adoré cet album ! On y retrouve des scènes du quotidien des auteurs : syndrome de la page blanche, séance de signatures dans un centre commercial, oubli de la gestion de la vie de famille… C’est drôle, c’est fin, c’est bien amené.

Tout tourne, vous l’aurez compris, autour du monde littéraire : auteurs, éditeurs, attachés de presse… tout le monde y passe ! Mais cela est fait avec une certaine délicatesse, ce qui fait qu’on tourne les pages frénétiquement.



Les planches ont été rassemblées car elles sont parues entre 2002 et 2005 dans le supplément littéraire de The Gardian Review. On sent que Posy Simmonds s’est inspirée de ses propres expériences. N’hésitez pas, c’est jubilatoire !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Cassandra Darke

Posy Simmonds aurait pu s’arrêter à une simple réécriture du chant de Noël de Dickens avec une Scrooge obèse portant une chapka mais son propos est évidemment bien plus vaste et plus complexe. Car en baladant son anti-héroïne dans les rues de Londres elle montre les deux faces de la ville, du clinquant des quartiers chics au sordides des sombres ruelles où l’on oblige des filles venue d’Europe de l’Est à vendre leurs corps. Et entre l’hypocrisie d’une haute bourgeoisie toujours prompte à se donner bonne conscience et la violence de malfrats sans envergure à la bêtise crasse, il n’y a pas grand monde à sauver.

Un roman graphique dont la narration, entre longs récitatifs très littéraires et dessins très travaillés peut de prime abord donner l’impression d’être trop bavarde. Finalement on se rend compte que l’équilibre entre les deux formes est idéal et que l’ensemble se révèle parfaitement digeste.

Un récit dense, fourmillant de détails, qui tient à la fois du polar, de la comédie de mœurs et de la satire grinçante. C’est mordant, irrévérencieux et sans concession tout en restant d’une grande élégance. So british !


Lien : https://litterature-a-blog.b..
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Tamara Drewe

Fin de lecture du roman graphique Tamara Drewe, de Posy Simmonds. Histoire simple, mais très bien racontée, avec l’ambiance de la campagne anglaise en prime.

.

Ça me donne envie de regarder l’adaptation cinématographique qu’a fait Stephen Frears. Histoire à suivre…
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Cassandra Darke

Cassandra Darker est assez différent des autres romans graphiques de Posy Simmonds.

D'abord, le personnage principal n'est pas une très belle femme à l'instar de Gemma Bovery ou Tamara Drewe, non, Cassandra a la soixantaine, est assez imposante et n'est pas particulièrement agréable dans son compèt sa philosophie de vie.

Ensuite, l'histoire est moins longue, avec moins de personnages, une intrigue moins mystérieuse gérée avec moins de suspens.

Au final, un dessin toujours aussi agréable à découvrir mais le personnage de Cassandra est tellement peu attachant que j'en ai retiré un plaisir moindre par rapport aux deux autres livres cités plus haut. Oui, un peu déçue.
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Gemma Bovery

J’ai découvert Posy Simmonds et le roman graphique avec Cassandra Drake, que j’avais adoré.

Donc, quand Saint-Nicolas a arpenté les rayons de la librairie pour trouver de quoi remplir les chaussures de mes enfants, il a décidé que j’avais mérité aussi d’être gâtée.

Et je ne suis pas déçue.

Une fois de plus, une chouette découverte, une revisite réussie d’Emma Bovary au XXIeme siècle.

J’adore Posy Simmonds et sa pointe de crayon acérée

Merci Saint-Nicolas
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Cassandra Darke

Cassandra Darke est une célèbre marchande d’art, peut-être aussi connue pour son caractère antipathique et son mépris naturel pour les autres que son talent à découvrir des pépites artistiques. En ce décembre 2016, la renommée qui la protégeait jusque-là s’effondre quand les fraudes qu’elle organisait sur des œuvres d’art, sans réellement trop savoir pourquoi, sont découvertes et qu’elle est condamnée par la justice. L’opprobre s’abat sur elle, et elle s’enferme dans une vie solitaire, troublée quelques temps après par la découverte par hasard dans le sous-sol de sa maison, transformé en un logement occupé un temps par son ex-belle-fille Nicki, un revolver et son chargeur. Que vient-il faire là ? Appartient-il à Nicki ?



C’est le début d’une histoire rocambolesque dans laquelle Cassandra prendra part malgré elle, pas tellement disposée à aider Nicki. Il faut dire aussi qu’au-delà de l’égoïsme de Cassandra déterminée à mener une vie tranquille, les relations avec Nicki, jeune bourgeoise qui ne s’avoue pas ses privilèges, ne sont pas tellement au beau fixe.



« Cassandra Darke » est la première rencontre avec un roman graphique de Posy Simmonds dont j’avais beaucoup entendu parler depuis « Tamara Drewe », et j’avoue qu’elle est assez mitigée. J’ai beaucoup aimé le trait et la précision de celui-ci, la grosse place laissée au texte, qui peut « rassurer » les lecteurs non familiers de ce genre littéraire. Mais j’ai eu du mal parfois à trouver l’ordre dans lequel lire le texte et les bulles, détail assez symbolique du désordre de la chronologie des évènements tels qu’ils sont narrés.



Malgré les dates annoncées en début de « chapitres », j’ai eu du mal à reconstituer une histoire dont le sens m’a échappé. Certains critiques ont pu écrire (Les Inrocks) que Posy Simmonds « se régale à souligner les travers de la société moderne », mais je n’ai pas bien réussi à voir lesquels exactement : le marché de l’art, la misanthropie, à travers le personnage de Cassandra ? Une jeunesse dorée qui crache sur ses privilèges, à travers celui de Nicki ? La fin un peu positive pour Cassandra, qui met de l’eau dans son bourgogne de luxe quant à ses relations avec les autres, m’a parue également un peu moralisatrice.



J’essaierai de lire « Tamara Drewe » pour me faire une idée plus définitive sur l’œuvre de Posy Simmonds.

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Literary Life : Scènes de la vie littéraire

Lire et s'esclaffer tellement les situations décrites surréelles mais bien réelles de la vie littéraire et de ceux qui la composent sont drôlement exécrables(?)!!! Les turpitudes de l'écrivain et celles de l'écrivaillon du dimanche ne nous sont pas épargnées, ainsi que celles du "docteur" qui tente de les aider à démêler leurs questions existentielles si essentielles ou de la libraire face au mastodonte procureur aussi de café... Une page après l'autre l'autrice nous plonge dans les affres de la création littéraire. Jubilatoire.
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La fabuleuse vie secrète de Fred

Posy Simmonds, connue pour ses romans graphiques Tamara Drewe, Gemma Bovery ou encore Cassandra Darke, a aussi écrit des livres pour enfants. Fred est l’un de ceux-là.

Deux gamins, Sophie et Nico, viennent de perdre leur chat adoré, Fred, dont l’activité principale consistait à dormir tout au long de la journée. Ils l’enterrent dans leur jardin et, le soir venu, ils s’endorment, attristés d’avoir perdu leur animal chéri. Ils sont réveillés par un bruit : une cérémonie d’adieu se prépare chez la gent féline pour évoquer le souvenir du plus grand chat chanteur du monde.

Tout en rondeur, émaillé de couleurs tendres aux tons assourdis, le dessin de Posy Simmonds fait merveille et les petits auront plaisir à découvrir une palette de minets, de mistigris, de matous et autres chatounets. Mais j’ai trouvé l’histoire faible, peu inventive sur un thème pourtant fort, la perte d’un compagnon à quatre pattes. Le livre n’aborde pas, selon moi, toute la complexité du sujet, en misant sur une sarabande joyeuse plutôt qu’en explorant le désarroi lié à la disparition d’un être familier.
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Gemma Bovery

Étant donné que j'ai étudié le livre Madame Bovary, mais également les adaptations (plutôt cinématographiques) qui en ont découlé, je voulais les découvrir - même si j'ai finalement lu cette bande dessinée après mes examens.



Gemma Bovery est une réécriture du célèbre roman de Flaubert, où nous découvrons une jeune femme anglaise, Gemma, qui s'est mariée avec Monsieur Bovery et qui va convaincre son mari, Charles (tiens, ça ne vous rappelle pas quelque chose ?) d'aller vivre en Normandie parce qu'elle en a marre de l'Angleterre. Au départ enthousiaste, Gemma va vite en avoir marre de la petite commune dans laquelle elle vit et de son époux... Si bien, qu'à l'instar d'Emma Bovary, elle va finir par tromper ce dernier... Alors, l'histoire va-t-elle se répéter...?



Posy Simmonds a apporté un scénario très original avec ce roman graphique et, avec une intrigue plus contemporaine, a réussi à me faire apprécier cette lecture. Le point négatif est le narrateur que je trouve assez malsain - puisqu'il sera véritablement obsédé par Gemma - et qui m'a mise mal à l'aide : c'était dommage d'avoir un point de vue extérieur sur la vie de Gemma et, en même temps, ce voyeur obsédé permet de rapprocher, grâce à cette narration, l'histoire du roman de Flaubert.



Au niveau des illustrations, j'ai aimé le travail qui avait été fait mais j'ai trouvé que les couleurs étaient ternes : j'ai préféré le style graphique dans l'autre bande dessinée de l'autrice que j'ai lue, à savoir Cassandra Darke. Malgré ce bémol, c'est un travail de qualité.



Il y a beaucoup de texte (comme dans Cassandra Darke), si bien que c'est un roman graphique qui prend du temps à être lu, mais cela en vaut la peine parce que cette adaptation contemporaine d'Emma Bovary m'a permis de mieux appréhender ce classique (que je finirais par terminer un jour, je l'espère).
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Cassandra Darke

Avec son art de la narration bien à elle, Posy Simmonds nous régale avec une parfaite méchante acariâtre dans un imbroglio chez les marchands d'art véreux.

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Tamara Drewe

La belle et ambitieuse Tamara Drewe, je l’ai connue sous les traits de la talentueuse actrice Gemma Arterton, dans l’adaptation cinématographique de la bande dessinée. Réalisé par le grand Stephen Frears, ce film je l’ai vu et revu, et re-revu, et ainsi de suite. Alors que je souhaitais le visionner une nouvelle fois, je suis tombée par hasard (je le jure !) sur la bande dessinée en fouinant dans les rayons de la médiathèque... Sans réfléchir, je m’en suis emparée, et l’ai emprunté avec mes autres trouvailles du jour. Et cela sans aucun regret.

Lors de cette lecture, j’ai profité d’un séjour de plusieurs mois dans la campagne anglaise. Là-bas, j’y ai rencontré Glen Larson, traducteur et écrivain en manque d’inspiration et qui en pince visiblement pour la tenancière de la retraite pour écrivains où il séjourne. Cette dernière, Beth Hardiman, est aussi la secrétaire de son mari fort infidèle Nicholas, un grand écrivain à succès. J’ai également fait la connaissance de Andy, jeune homme serviable qui exerce la profession de jardinier, et qui est employé par le couple Hardiman pour une meilleure gestion de leur exploitation fermière. Et, enfin, il y a Tamara Drewe, chroniqueuse dans un magazine people qui, suite au décès de sa mère, revient tout droit de Londres où elle s’est construit une carrière et s’est visiblement fait refaire son nez. Elle attire les regards des hommes (fortement intéressés…), des femmes (envieuses ou blessées) et des jeunes adolescentes du village qui voit en Tamara un modèle à suivre… Beaucoup d’autres personnages entrent en jeu mais je préfère laisser le plaisir de la découverte !

Si le personnage de Tamara apporte un grand chamboulement à ce milieu rural tranquille, la bande dessinée aussi paraît fortement atypique comparée à ce que l’on peut trouver habituellement. (Du moins à ma connaissance !) La construction narrative est surprenante et j’ai beaucoup apprécié les changements de point de vue et la découverte des écrits (lettres, mails ou même des extraits de journaux) qu’écrivent ou lisent les personnages. De cette façon j’étais complément immergés dans cet univers et cela apportait un petit plus à ma lecture. Petite mention spéciale aux belles couleurs chaleureuses qui illustrent cette histoire ma foi plutôt cynique mais au scénario habilement écrit !

En conclusion : à découvrir ! (Et le film aussi…)

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Cassandra Darke

J'ai découvert ce roman graphique suite au conseil de ma bibliothécaire. J'ai apprécié le genre atypique, à la croisée du roman, de l'album et de la BD. Ca donne de la lenteur là où il en faut, et au contraire du rythme à d'autres moments.

Pour ce qui est de l'histoire, il y a quelque chose de classique dans cette enquête de type roman noir : on nous montre différentes couches sociales, mais de façon très (trop) superficielle.

Ce qui l'a rend intéressante, c'est le personnage de Cassandra. Méchante, aigrie, c'est une peau de vache. Son cheminement "vers la lumière" sur la fin est trop "feel good" à mon goût.

En somme, une lecture en demi-teinte.
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