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Critiques de Posy Simmonds (253)
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Gemma Bovery

J'adore l'univers de Posy Simmonds. Ici, elle revisite le célèbre roman de Flaubert, Emma Bovary à notre époque actuelle mais l'intrigue est intemporelle. C'est drôle, plein de suspense et le parallèle avec le roman sert de trame au récit avec la touche d'humour anglais que j'adore. Le mélange texte (très fourni) et dessins est parfait. Un vrai plaisir de lecture.
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Literary Life : Scènes de la vie littéraire

L'humour est au rendez-vous, même s'il ne plaira pas à tout le monde. A travers des personnages (parfois récurrents) de la vie littéraire (auteurs, libraires...), Posy Simmonds propose des scénettes teintée d'humour pour plonger dans le milieu littéraire et découvrir que tout peut-être sujet à blaguer.
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Cassandra Darke

Je viens de découvrir Posy Simmonds avec ce titre et j’ai adoré l’ambiance qui se dégage de cette BD, originale à la fois dans le fond et la forme. L’histoire prenante, l’humour grinçant, les dialogues savoureux, les longs monologues, les excellents portraits de personnages, les dessins qui mélangent les styles tout en gardant une belle unité, la mise en page qui nous balade dans le récit… tout m’a plu ! Ce fut une belle découverte qui me donne évidemment très envie de me précipiter sur les autres œuvres de l’autrice !

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La fabuleuse vie secrète de Fred

Paresseux le jour, rockstar la nuit: chat-pristi, il a mené la belle vie, Fred !



Chat-crebleu ! Sophie et son frère Nico se réveillent très chat-grinés. Leur bien-aimé Fred s'en est allé au paradis des chats : il était vieux, malade et il a eu la grippe des chats. La nuit suivante, à peine sont-ils tombés dans les bras de Morphée, qu'un long miaulement se fait entendre dans le jardin ! Il s'agit de Rouquin, le chat de Madame Lalie. Vêtu d'un costume noir et affublé d'un chapeau haut-de-forme, il apprend à Sophie et Nico qu'une cérémonie se prépare pour rendre hommage au chat le plus célèbre du monde !



Je poursuis ma découverte de l'oeuvre de Posy Simmonds avec cette fois un album pour enfants chat-crément touchant : La fabuleuse vie secrète de Fred ! L'autrice britannique aborde avec tendresse et malice le deuil d'un animal de compagnie et son acceptation par les plus jeunes : ainsi succède à la tristesse la surprise d'apprendre la double vie menée la nuit par ce chat-rmeur de Fred, le chanteur des Chats hurlants !



Le dessin expressif, coloré et chat-leureux met en valeur la délicieuse inventivité de Posy Simmonds qui insère toujours dans ses scénarios comico-dramatiques une bonne dose d'humour ! Mention spéciale à la truculente double planche du chant d'adieu repris en choeur par tous les minous du quartier.



Mon mini-regret : que le passé du plus célèbre félin soit résumé en trois images, chat-perlipopette ! Gageons que cela fera l'objet d'un prochain album, qui sait ?



Un album qui fera chat-virer tous ceux qui aiment les chats, chat c'est sûr  !



→ BD empruntée à la médiathèque de Caen



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Tamara Drewe

J'ai été un peu déçue par ma lecture/découverte de l'univers de Posy Simmonds en BD.

J'avais beaucoup aimé les films tirés de ses BD (Gemma Bovery, Tamara Drewe). Je voulais donc découvrir le matériel d'origine.

Point positif : j'ai beaucoup apprécié les dessins ! Gros point négatif : le côté bavard de la partie écrite m'a gonflée. Vraiment gavée ! Soit je lis un roman, soit une BD, mais je ne suis pas fan du mix. L'histoire m'a parue également inintéressante, du coup je l'ai parcouru comme on lit vraiment un BD, me focalisant uniquement sur les dessins. Sur ce format, c'est tout ce qui compte. A titre de comparaison, il suffit de voir des planches entières de Timothé Le Boucher sans aucun texte et qui sont beaucoup plus parlantes que des pages entières de cette BD.

Donc, je ne suis pas fan de ce mix texte-dessin. Mais je pense aussi que l'histoire m'a parue banale : conflits de couple, jalousies, amourettes dans un bled perdu, boboisé par une communauté d'écrivains qui y séjournent en quête d'inspiration.

Mais je ne veux pas en rester là, ainsi je viens d'entamer Cassandra Darke, toujours de Posy Simmonds, pour me faire mon avis. Pour l'instant l'histoire me semble un poil plus intéressante. Mais je ne suis pas très réceptive à son univers intello-bobo-dramatique.
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Tamara Drewe

C'est vrai qu'elle à l'air bien roulé Tamara Drew avec son petit nez refait, son short très serré, ses yeux de biche et son sourire enjôleur.

Elle est vraiment la princesse charmante de Stonefield comme le dit si bien le vieux Glen Larson.

Sûr qu'il y a de quoi troubler la quiétude de cette paisible retraite pour écrivains sur le retour. Une campagne anglaise comme dans les illustrations de Beatrix Potter, un cadre idyllique, où l'on peut regarder les vaches paître gentiment en sirotant un thé préparé par la maîtresse de maison, loin du tumulte londonien et de la dictature du succès littéraire.

Mais la jeune femme fait tourner toutes les têtes, surtout celles des hommes qui semblent retrouver un peu de verdeur à mesure qu'ils se rapprochent de cette chroniqueuse populaire . Tous succombent au magnétisme de Tamara, qui chamboule leur univers sclérosé, et finissent par se prêter au jeu des intrigues et des faux-semblants. Le charme de Tamara supplante rapidement le cadre bucolique et jette définitivement le trouble dans ce petit monde isolé.

C'est très bien écrit, les personnages sont tangibles et convaincants, l'intrigue est inspirée d'un roman de Thomas Hardy "loin de la foule déchaînée" et parfaitement réactualisée par l'autrice.

Le texte prend parfois le pas sur le dessin mais toujours au service de l'histoire.

Le ton humoristique devient assez noir par moment, on vacille de la comédie de mœurs au Thriller avec beaucoup de subtilité.

C'est ce qui est particulièrement appréciable chez Posy Simmonds, un regard intelligemment acerbe, une causticité délicate, un peu à la Jane Austen.

Dire que je n'ai découvert cette grande dame du roman graphique que depuis le dernier festival D'Angoulême où elle a reçu le grand prix pour l'enssemble de son œuvre. Shame on me!

Il me tarde de lire Gemma Bovery.
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True love: Une romance graphique

Après Art Spiegelman, Claire Bretécher, Franquin, Riad Sattouf, Catherine Meurisse et Chris Ware, la Bpi du Centre Pompidou continue d'honorer les arts graphiques avec l'exposition consacrée à Posy Simmonds (jusqu'au 1er avril), la reine du roman graphique, genre dont elle est incontestablement la pionnière par un heureux mélange de contraintes de mise en pages et d'amour de la littérature. C'est, en effet, à l'occasion de la parution dans le Gardian de la série Gemma Bovery qu'elle a dû se débrouiller pour caser dans un espace étroit et long dessins et textes. Comment pouvait-elle faire autrement, elle qui, dit-elle, "aime autant dessiner qu'écrire " ?



Le genre était lancé et a plu autant que décontenancé les amateurs de bandes dessinées peu habitués à cette mise en forme originale. Est-ce un roman, est-ce une bande dessinée, se demandaient certains.



C'est avec la lecture de Gemma Bevary, paru ensuite en album, que j'ai découvert Posy Simmonds et suis tombée littéralement in love de cette english lady.



Paris étant loin de moi, je suis venue à elle en me procurant cet ouvrage concocté en écho à cette exposition, décidée à lire tout ce qui concerne cette dessinatrice aux talents multiples. Et quel bonheur car il donne à découvrir son premier roman graphique True Love, pour la première fois traduit en français.



Si True Love est la première de ses oeuvres futures que sont Gemma Bovery, Tamara Drewe et Cassandra Darke, et donc moins abouti, on découvre déjà l'imagination graphique et le sens de la composition de Posy Simmonds. True Love retourne l'amour romantique comme un gant, joue des codes des romances de façon grinçante, ironique et féministe, en mettant en scène une histoire d'amour entre une jeune femme loin des clichés de la belle nana sexy et un vieux beau volage et cynique.



Car de l'ironie, de l'humour satirique et du féminisme, Posy Simmonds en a plein dans ses crayons, forgée en cela par ses années de dessinatrice de presse à une époque où les mâles dominaient le terrain. Son talent, le respect du Guardian envers elle et l'expérience qu'elle y a acquise ont fait qu'elle s'est doucement et sûrement imposée comme une artiste de premier ordre tout en restant étonnamment modeste. C'est ce qu'on découvre dans le très intéressant entretien de Posy Simmonds, appelé Autoportrait, qu'elle a accordé à Anne-Claire Norot et qui conclut ce catalogue.



Avant, on découvre les débuts prometteurs de Posy Simmonds avec un florilège de dessins sortis de ses cartons privés, des one pagers des années 80, un conte inspiré par le patrimoine des contes de fées , des extraits de ses albums pour enfants, etc.



Bref, plus je découvre Posy Simmonds plus j'aime ses dessins qui fourmillent de détails, les trognes qu'elle croque avec extrêmement de talent, la profondeur de ses textes, son amour de la littérature dont elle s'inspire.



Un tout petit bémol qui n'a cependant en rien retiré à mon plaisir, cet ouvrage aurait mérité un papier de qualité supérieure et surtout une couverture pelliculée. Celle choisie est très fragile et s'abîme à grande vitesse. Selon mon libraire, cette tendance à baisser la qualité du papier est de plus en plus fréquente, même chez les grandes maisons d'édition, alors qu'à contrario, le prix des livres augmente... Allez comprendre... Je me console en attendant avec impatience le prochain roman graphique dont elle nous fait la faveur de nous livrer des croquis préparatoires.



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Cassandra Darke

Dès la couverture, le portrait de l'héroïne est dressé : visage fermé, écharpe, manteau boutonné jusqu'au cou, chapka enfoncée sur la tête, grosses lunettes. Qui pourrait deviner que cette femme est une originale ? Le lecteur qui découvre pour compléter la tenue, les gants de vaisselle jaunes et le revolver qui détonnent par rapport au reste ! Et qui est la jeune femme au second plan ?

Dès lors, nous n'avons qu'une envie, celle de découvrir de quel bois est fait ce personnage.



Cassandra Darke est une BD réjouissante, elle met en scène l'héroïne éponyme, une vieille femme galeriste et passablement acariâtre. Un soir, après une série de "mésaventures" liées à des choix originaux dans son métier, elle retrouve chez elle les indices d'une effraction. Armée d'une poêle à frire, elle passe sa maison au peigne fin et découvre au fond du panier à linge du sous-sol des objets incongrus. Flash-back : l'intrigue se met en place et nous entraîne dans l'enquête de Cassandra. Nous remontons le fil d'une histoire qui rejoindra bientôt le présent de cette drôle de femme.



L'histoire est rondement menée. L'humour est présent tout du long de l'intrigue. Les personnages ont de la consistance et malgré ses défauts, Cassandra Drake est une anti-héroine à laquelle le lecteur s'attache. Son côté grognon, misanthrope, blasé et pingre est vraiment amusant. La distribution texte, images crée une lecture dynamique.

C'est donc un plaisir de se lancer dans ce roman graphique à la fois polar, satire sociale et plaidoyer pour les secondes chances.

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Cassandra Darke

Je note une difficulté récurrente pour moi à rentrer dans les romans graphiques de Posy Simmonds. Malgré cela, Cassandra Darke est la 3ème œuvre que je lis de cette autrice. Pourquoi ? Parce que les personnages féminins tiennent une place importante dans le récit. Parce que j'apprécie aussi le suspense qu'elle instille dans ses récits et ses fins trés prenantes. Parce que la masculinité toxique est aussi toujours présente en toile de fond de ses histoires.
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Cassandra Darke

C'est ma première lecture dans l'univers de cette auteur et j'ai pris un grand plaisir dans cette lecture. L'histoire de cette vieille londonienne acariâtre et celle de sa nièce est fort sympathique mêlant arnaque, meurtre et quiproquos avec une pointe d'humour british. J'ai beaucoup apprécié le mélange texte fourni et dessins, tout se complétant bien. Les sauts dans le temps donnent du rythme au récit. Et le graphisme est très bon. J'ai hâte de découvrir d'autres ouvrages de cette auteur.
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Gemma Bovery

Effectivement, Gemma Bovery est une réécriture de Madame Bovary, mais elle en prend son plus parfait contrepied, à mon sens très anglais. Pourquoi ?



Parce que certes, Gemma est une jeune femme malheureuse dans son mariage avec Charlie, qui s'ennuie dans son cottage normand qu'elle a acheté pour quitter Londres, qui trouvera réconfort dans une liaison avec le jeune châtelain du coin et des achats dispendieux pour redécorer son intérieur, , mais, au contraire d'Emma, Gemma ne subit rien, c'est elle qui entreprend et décide de son existence, repoussant d'ailleurs ironiquement tout romanesque le plus longtemps possible, telle la lecture du roman sur celle qui la représente selon Joubert, le boulanger du village, narrateur de l'histoire de Gemma, et qui insiste pour qu'il découvre sa presque homonyme.



Toute la tragédie de l'histoire d'Emma est ici retournée en une histoire certes encore dramatique, mais bien souvent emplie de dérision et d'absurde, mais qui n'en garde pas moins tout l'aspect satirique de l’œuvre originelle en la description de l'entourage de Gemma et d'elle-même, souvent incisive et mordante.



Une découverte très intéressante, que j'ai préféré à Tamara Drewe, lue l'année dernière.
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Cassandra Darke

J'aime beaucoup les romans graphiques de Posy Simmons. Malheureusement, je n'ai pas aimé Cassandra Drake...

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, sans doute parce que le texte est très voire trop bavard, pour finalement livrer une histoire en surface. Je n'ai pas du tout été touchée par l'intrigue, ni par les personnages. Cassandra Drake ne provoque aucune empathie, sa froideur empêche de créer un lien avec le lecteur.

Je me suis ennuyée et ai trouvé la lecture assez poussive.

Dommage.
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Tamara Drewe

Le fond : en Angleterre, Beth est une quinquagénaire gérant des chambres d’hôte pour écrivains en mal d’inspiration. Beth se démène pour eux et les chouchoute via des encouragements et des bons petits plats (bio) concoctés avec les produits issus de sa ferme. Son mari, Nick, est un écrivain égocentrique qui jouit et profite de sa notoriété et la trompe sans vergogne. Un jour, l’aguichante et jeune Tamara vient s’installer dans la ferme voisine. Tamara y convie sa dernière conquête, une star du rock qui se cherche.

La forme : un dessin universel et personnel et des dialogues bien sentis.

Pour conclure, un roman graphique d’une incroyable justesse sur les sentiments humains et les affres de la (pseudo) notoriété.

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Cassandra Darke

Grand prix du Festival International de la BD d'Angoulême 2024, il était donc temps pour moi de lire Posy Simmonds !



Londres. Décembre 2016. Cassandra Darke, riche marchande d'art divorcée, radine et d'une franchise cinglante, connaît des démêlés judiciaires pour avoir vendu des copies non autorisées du sculpteur McMullen. Quelque temps plus tard, cette misanthrope mise au ban de son milieu trouve un p.istolet, un chargeur et un gant dans le sous-sol de sa très confortable demeure de Chelsea où logeait sa nièce Nicki. Acculée devant les déboires qu'elle enchaîne sans trop s'en faire, Mrs Darke décide alors de mener l'enquête !



L'autrice Posy Simmonds nous embarque dans un polar psychologique qui démarre doucement mais sûrement de facon non linéaire. L'album est narré à la première personne du singulier : la plume est incisive, sans concession à l'image du sacré numéro qu'est Cassandra, antipathique à la Tatie Danielle et anti-héroïne pourtant très attachante !



Si l'autrice égratigne la bourgeoisie anglaise en nous montrant les deux visages de Londres (pauvre et aisé), elle analyse aussi les relations familiales et sociales sur fond de non-dits, hypocrisie, misère et histoire de sous.



Le graphisme très original m'a d'abord surprise puis conquise : on est vraiment dans un "roman graphique" avec un texte qui déborde parfois sur le dessin. D'ailleurs, ce dernier est tantôt dans de petites cases, tantôt hors case. Posy Simmonds insère aussi de splendides planches pleines page et sans bulles, à la "Où est Charlie". Son pinceau fige les expressions des personnages en faisant ressortir leurs travers de façon théâtrale et cynique à souhait !



Un excellent roman graphique qui entremêle polar et satire, sans langue de bois.



→ BD empruntée à la bibliothèque de Caen



📚 Vous aimerez aussi : ses autres romans graphiques que je vais m'empresser de lire !

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Gemma Bovery

Gemma Bovery est le 2ème roman graphique que je lis de cette autrice. Elle aborde de nouveau le thème de l'infidélité. Et une fois encore, je me surprends à me prendre au jeu de l'intrigue qu'elle tisse au fil des pages jusqu'à être un peu triste de quitter les personnages à la fin. J'ai particulièrement apprécié comment elle dépeint l'évolution de Gemma page après page. Une réflexion intéressante sur la difficulté pour une femme à gagner en liberté.
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Tamara Drewe

Situé quelque part dans la campagne anglaise où règne le calme plat, ce roman graphique met en scène des personnages qui cherchent le bonheur chacun à leur façon. Entre appréciation de l’environnement et envie de trouver un plus grand frisson, entre l’envie que rien ne change et l’aspiration à une vie plus imprévisible, les destins se croisent et laissent des traces. Le tout est couronné d’un dénouement fort et ouvert à la fois.
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Cassandra Darke

Cassandra Darke Posy Simmonds chez Denoël Graphic

Cassandra Darke est une londonienne, marchande d’art, pingre, acariâtre et peu portée sur la joie de vivre, elle se fait pincer la veille de Noel pour escroquerie. Peu encline à la générosité, elle a consenti à accueillir sa nièce Nicki, quelques mois plus tôt, la demoiselle, amatrice de burlesque et féministe, mène une vie tumultueuse et perturbe le quotidien de Cassandra ce qui ne va pas l’inciter à avoir envie d’aider son prochain. La cohabitation des deux femmes va s’avérer de plus en plus complexe et Nicki devra partir, mais elle laissera en guise de cadeau de départ, un flingue dans le fond de la corbeille à linge. Cassandra qui a déjà bien assez de ses propres ennuis judiciaires, mène toutefois l’enquête et va se retrouver mêlée à une histoire qui va bousculer sa vie. Cassandra Darke est un roman graphique, un polar sociétal, inspiré très librement d’un conte de Noël” de Charles Dickens. Posy Simmonds s’approprie le scénario en jouant avec la temporalité des événements apportant une dynamique au récit, elle donne l’impression d’avoir une caméra sur l’épaule mais c’est sa plume qui fait tout le travail élégant de retranscription. Les textes sont assez longs mais sont très intelligemment inclus dans le dessin dont les lignes sont exécutées traditionnellement à la main et sans aide numérique donnant un résultat élégant à l’ensemble.
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Literary Life : Scènes de la vie littéraire

Cette BD est un recueil des chroniques parues dans le supplément littéraire de The Gardian Review entre 2002 et 2005. J'ai appris beaucoup de choses sur les auteurs et leurs angoisses ou leur côté "Diva", les éditeurs et les agents littéraires. Les libraires ne sont pas épargnés non plus. Le dessin en noir et blanc fourmille de détails, le texte est drôle, incisif. Il est dense mais pour cette raison il est instructif. La traduction ne trahit pas l'auteur. J'ai passé un bon moment et recommande cet ouvrage.

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Cassandra Darke

Le fond : Cassandra est une galeriste fortunée de Londres. Irascible, elle ne supporte que son chien et les bons petit-plats de sa cuisinière. Un jour, sa nièce Nicki s’incruste chez elle, apportant un vent de fraicheur et une affaire sordide, qui vient se rajouter à l’histoire de trafic de fausses œuvres dans laquelle Cassandra est empêtrée.

La forme : un graphisme original et inventif servi par des dialogues bien sentis.

Pour conclure, un excellent roman graphique basé sur un scénario et un graphisme inventifs et un personnage fort. Derrière l’humour pince sans rire so British, une critique acerbe des relations humaines et de la société de consommation.

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Le Buffle en colère

Je continue la découverte des livres de Posy Simmonds. J’ai beaucoup ses dessins très identifiables avec une dominante de gris même s’ils sont très joyeux. Le livre raconte l’histoire de deux enfants qui vont sauver le magasin de brocante de leurs parents avec l’aide du buffle et du tigre qui sont dans le magasin. C’est un très joli livre.
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