Citations de R. A. Salvatore (229)
Car il y a en effet une harmonie dans l'univers, un chant collectif de bien-être. Pour se joindre à ce chant, il faut trouver sa propre harmonie intérieure, trouver les notes qui sonnent juste.
Il y a une autre conclusion à tirer de cette vérité : les créatures maléfiques ne savent pas chanter.
L'amitié: ce mot n'a pas le même sens pour les différentes races et cultures de l'Outreterre et des Royaumes de la surfaces. A Menzoberrozan, l'amitié naît généralement d'un profit mutuelle. Elle reste assurée tant que les deux parties y trouvent leur comte, mais la loyauté n'est pas un principe respecté chez les drows. Si un elfe noir estime qu'il s'en tirera mieux sans son amis, il aura tôt fait de mettre un terme à la relation qui les unit, et très probablement à la vie de son congénère.
Drizzt Do 'Urden
Le Vampire se releva avec une grimace de douleur. Jetant sa proie à terre il se tourna vers son nouvel adversaire. Hébété, Cadderly vit que quatre flèches étaient fichées dans son dos. Près de là, fatigué de courir en rond, Pikel revint à la charge, gourdin au poing.
Un cinquième projectile se planta dans la poitrine du vampire. Il riposta par un éclair magique tandis que Shayleigh continuait d'avancer avec le plus grand calme, décochant flèche sur flèche.
(page 188 - Fleuve Noir - février 1997)
- Il s'agit de trois fois rien, continua Cadderly, saisissant son avantage à pleine mains. Un jeu d'enfant, pour Fyrentennimar le Magnifique, là où tous les autres échoueraient ! Si tu veux bien jouer...
- Jouer ! rugit le dragon, menaçant de crever les tympans de l'humain. Fyrentennimar ne joue pas ! Ton "rien" ne m’intéresse pas, idiot !
(page 82 - Fleuve Noir - décembre 1996)
- Quelle heure est-il ?
- La matinée est bien entamée, répondit Danica, en se reprochant d'avoir pris le dernier tour de garde.
- Tu aurais dû me réveiller ! grogna le nain.
Il se dressa sur les coudes, puis changea d'avis et retomba endormi sur son sac de couchage.
- C'est ce que j'ai fait, grommela la jeune femme, que son interlocuteur n'écoutait déjà plus. Six fois ! Mais il n'y auras pas de septième.
Elle s'était préparée. Saisissant les deux seaux d'eau glacée qu'elle avait été remplir au torrent, elle s'avança vers le tas de couvertures duquel émergeaient les têtes ébouriffés des frères Larmoire.
Le rugissement outragé des nains fit fuir les animaux à plus d'une lieue à la ronde. Un ours qui était sorti se prélasser au soleil d'automne releva la tête et renifla nerveusement.
Ivan et Pikel jaillirent de leurs sacs de couchage et se mirent à courir en cercle de toute vitesse de leurs petites jambes.
(page 93-94 - Fleuve Noir - novembre 1996)
L'elfe sentit quelque chose s'écraser dans son flanc. Il eut à peine le temps de voir la surprise se peindre sur le visage de son adversaire avant d'effectuer un vol plané et d’atterrir dans la rivière. Il se releva péniblement, une cheville tordue dans sa chute, et comprit tout en voyant Ivan émerger à côté de lui.
- Vous m'avez interrompu en plein combat ! rugit-il en brandissant son épée. J'aurais pu...
- Mourir, acheva Ivan en crachant de l'eau. Arrête de gémir ; ramasse plutôt mon heaume, tu veux ?
(page 160, Fleuve noir novembre 1996)
- Il était vraiment étonnant ce gamin, poursuivit Druzil, absorbé par ses réflexions.
- Pas tant que ça, répliqua négligemment le magicien. C'est mon fils.
(page 243 - Fleuve noir octobre 1996)
- Voilà pourquoi, ma chère petite Dwahvel, le monde comme il va m'insupporte tant ! Dés ma plus tendre enfance, j'ai appris à ne compter sur personne. L'oublier revient à se rendre vulnérable... S'en remettre aux autres, c'est de la faiblesse.
(page 105 GF, Fleuve Noir 2003)
- Vous n'avez jamais pu encaisser l'idée d'obéir ! s'esclafa Dwahvel. Voilà pourquoi le monde comme il va vous insupporte tant !
- Pour obéir aux ordres, encore faut-il avoir confiance en celui qui les donne...
(page 105 GF, Fleuve Noir 2003)
- Laisse tomber, je m'occupe de tout !
Le Rogue sortit son rossignol et s'attela à la tâche.
- Laisse tomber, j'ai la clé !
Perplexe, Morik s'écarta à temps : Wulfgar se servit du soldat - dont ce ,'était décidément pas le jour - comme un bélier humain.
(page 285 - Fleuve Noir 2003 - version poche)
- Enquêter sur lui, vous devriez, dit Giunta le Devin à La Main. Du danger, je sens. Tout deux, à quoi nous en tenir nous savons. Même si prononcer son nom malheur porte.
La Main bougonna une vague réponse et s'éloigna.
Giunta et sa syntaxe de traviole ! Le devin prétendait que idiosyncrasies grammaticales lui venaient de ses origines, à savoir un autre plan d'existence. La Main en doutait fort. Une façon comme une autre d'impressionner les naïfs, ça oui !
(page 56, Fleuve noir 2001)
- Je veux de la corde ! brailla Bruenor en jetant par terre le fil que le marchand lui tendait. De l'épaisseur de mon bras, âne bâté ! Que veux-tu que je fasse de cette ficelle dans les souterrains !
( page 53 Fleuve noir 1999)
- Qu'ont à offrir les nains à Gar-yak et à ses milliers de braves ?
- Ses milliers ? releva Wulfgar.
- Les gobelins ne savent pas compter plus loin que leurs dix doigts, lui rappela Catti-Brie.
( page 44 - Fleuve Noir 1996)
- Qu'est-ce qui te fait croire que nous avons traversé le monde pour toi ? demande Wulfgar, très sérieux. C'est le félin que nous cherchions.
L'air penaud du petit homme les fit éclater de rire à l'unisson.
(page 238-239 Fleuve Noir 1995)
- A cause de toi, ma fille est presque morte. Qu'il arrive malheur à Régis et on me servira ta tête sur un plateau !
LaValle acquiesça sans souffler mot.
Le nain claqua l'huis.
- Il hait ma pauvre porte..., gémit le sorcier.
(page 238 Fleuve Noir 1995)
- Prends soin de ton compagnon, Wulfgar, et gare aux femmes ! Elles sont aussi teigneuses que des rats affamés. La seule chose qu'elles veuillent mordre, c'est ta bourse !
(page 30 fleuve noir 1995)
- N'as-tu rien d'autre à m'offrir ? gronda le chasseur.
- Je t'offrirai bien ma botte ! rétorqua le roi. (Plusieurs gardes armés vinrent se poster près de l'humain) Je t'offrirai bien le dîner, mais tu pue vraiment trop, et tu ne sembles pas le genre à aller prendre un bain.
(page 231, 1994 Fleuve noir)
Mieux vaut mourir en pourchassant ses propres rêves que de vivre une existence sans espoir.
Selon le vieux dicton des royaumes, "un nain vexé vaut deux nains fâchés".