Citations de R.J. Ellory (1756)
Certains d'entre nous vivent pour se souvenir, d'autres vivent pour oublier ; certains d'entre nous, même aujourd'hui, nous font croire que nous travaillons dans un but qui nous dépasse. Laissez moi vous dire, c'est un mensonge. Ce n'est pas compliqué, c'est même presque trop simple pour le croire. Comme la foi. La foi en quoi ? La foi en Dieu ? La plus grande chose qu'ai accomplie Dieu a été de faire croire au monde qu'il existait. Regardez un homme dans les yeux au moment de sa mort et vous verrez qu'il n'y a rien. Juste une obscurité dans laquelle reflète votre visage. C'est aussi simple que ça.
Si Dieu te hais vraiment, il exaucera ton voeu le plus cher.
Un joueur ne se sent en sécurité que quand il n’a plus rien à perdre.
La justice, autrefois rapide et bon marché, était devenue laborieuse et onéreuse, aussi rare qu’un beau diamant.
Boire n’a jamais été bénéfique à personne.
Mais même au plus fort de leurs succès, il y avait toujours tellement de corruption interne, tellement d’argent qui changeait de mains, que personne ne savait jamais vraiment qui était honnête et qui ne l’était pas.
Ellory concentré dans une nouvelle. Quelques pages pour revisiter un fait historique et en goûter l'atmosphère, et le ressenti des protagonistes.
Plus tard, en repensant aux détails,je me suis aperçu que je n'avis rien ressenti.
On pourrait croire qu'un telle chose fait mal... mais,pendant un laps de temps considérable, je n'ai rien éprouvé du tout.
Peut-être un peu de réconfort - pas pour moi, mais pour les autres. Il n'y a pas eu de douleur. Il n'y a pas eu de peur.
Et puis, finalement, il n'y a plus eu de moi.
C' était juste un type ordinaire. Il n' avait pas d' ennemis, pas de litiges, ne buvait pas, ne fumait pas, n' allait pas voir les prostituées, ne se droguait pas. Le genre de type qui meurt et que sa femme a oublié le week-end suivant.(p66)
C'est un jour morne. Un jour pourri, gris et moche. Pas un jour pour mourir.
http://livresbouquinslectures.blogspot.ca/2012/03/les-anonymes-de-rj-ellory.html
Des filles qui avaient été négligées lors de l'enquête car elles n'avaient jamais été considérées autrement que comme des cas isolés, mais - comme on le disait si souvent - une fois, c'était le hasard, deux fois, une coïncidence, mais trois fois, c'était un complot.
Il y avait des choses qu'il valait mieux ne pas savoir, même quand on les savait.
Bien sûr que je suis seul. Qui ne l'est pas de nos jours? J'ai assez de solitude pour ouvrir une boutique.
La première phrase : A travers des rues misérables, à travers des allées enfumées où l'odeur âcre de l'alcool brut flotte comme le fantôme de quelque été depuis longtemps évanoui ; devant ces devantures cabossées sur lesquelles des copeaux de plâtre et des torsades de peinture sale aux couleurs de mardis gras se détachent telles des dents cassées et des feuilles d'automne ; passant parmi la lie de l'humanité qui se rassemble ici et là au milieu des bouteilles enveloppées dans du papier brun et des feux dans des bidons d'acier, cherchant à profiter de la maigre générosité humaine là où elle se manifeste, partageant la bonne humeur et une piquette infâme, sur les trottoirs de ce district...
Il ne trouva pas le sommeil. Allongé sur son lit, les yeux fermés, il repensa à Catherine Sheridan. Qui était-elle ? Pourquoi était-elle morte ? Qui l’avait tuée ? Il médita là-dessus et attendit impatiemment la venue du matin, car le matin apporterait la lumière du jour, et la lumière du jour l’éloignerait de ses propres fantômes.
La Louisiane s'est rappelée à moi comme un cancer, autrefois bénin, aujourd'hui malin. La Louisiane s'est rappelée à moi comme un cauchemar que je croyais avoir oublié.
Ernesto Cabrera Perez était un tueur par nature et par choix.
les hommes sont la tête de la famille, mais les filles en sont le cou et elles peuvent faire tourner la tête dans la direction qui leur plait