Raymond E. Feist

Plonger dans les pages de « Magicien – L’apprenti » de Raymond E. Feist fut une aventure aussi sympathique que je l’espérais. Après avoir été charmée par Faëries du même auteur, je me suis naturellement tournée vers cette série, avide de retrouver la magie de sa plume.



L'histoire qui se déroule sous ma lecture est une toile complexe tissée de magie, de conflits et de voyages épiques à travers l’univers imaginé par l’auteur. L'intrigue m'a happée dès les premières lignes, me transportant aux côtés de Pug, ce jeune garçon humble devenu apprenti de magicien, au cœur des événements tumultueux qui agitent le royaume de Crydee. Les personnages, qu'ils soient simples paysans ou puissants sorciers, sont tous empreints d'une profondeur saisissante, chacun contribuant à tisser la trame de cette épopée prometteuse.



L'évolution des personnages est également un point fort de cette saga : des jeunes héros en devenir confrontés à des épreuves qui les transforment, chaque protagoniste grandit et évolue au fil des pages, rendant leur destinée d'autant plus poignante.



La plume de Feist est toujours un véritable plaisir à lire. Son style fluide et imagé m'a transportée au cœur de ce monde fantastique, où chaque mot est à sa place, ensorcelant le lecteur et l'emportant dans un tourbillon de magie et d'aventure.



Mes plus :



La richesse de l'univers

L'évolution des personnages

Les scènes d'action épiques



Mes moins :



La complexité de l'intrigue



Je donne la note de 5/5 à ce livre. Une lecture qui m’a beaucoup plu et ne me laissant qu’une envie : me plonger dans la suite de cette saga épique. En conclusion, une œuvre qui s'impose comme un incontournable du genre fantasy, et qui saura ravir les amateurs d'histoires épiques.

Rien ne pressentait Mara à devenir Dame du clan des Acoma mais le destin en a décidé autrement.

Pour préserver le nom de cette ancienne famille, il faudra à la jeune femme faire preuve de courage, de sacrifice ... Mais aussi utiliser toute son intelligence pour la tactique, le calcul et la manipulation. Afin de pouvoir venger la mort des membres de sa famille, d avoir sa place au sein du Conseil et surtout survivre, elle n'aura pas d'autres choix ! Palpitant !

Savoir que je ne partagerais plus le quotidien de Mara des Acoma me fait un peu bizarre... Après avoir lu les 2e et 3e tomes d'affilé, j'étais finalement bien immergée dans son monde.

Alors ce 3e tome, comme le précédent d'ailleurs, n'est pas parfait. Il y a vraiment des longueurs. Le roman met trop de temps à démarrer (et à tourner autour du pot) et j'ai traîné des pieds pour rentrer dedans jusqu'à la moitié du livre. A partir de là, tout s'enchaîne et j'étais impatiente de connaître le dénouement de cette trilogie !

Globalement, je n'ai pas été éblouie par l'écriture, mais j'ai passé un très bon moment au cours de cette trilogie qui fini toujours par nous emporter dans ses aventures. Je garderai certainement l'histoire de Mara et des cho-ja en tête.

Dans "Prince de sang" de Raymond E. Feist, l'intrigue se concentre sur les fils du prince Arutha, Borric et Erland, envoyés en mission diplomatique à Kesh la Grande. Alors que cette mission devrait être l'occasion de développer les personnages et d'explorer les tensions politiques et sociales, l'histoire manque cruellement de dynamisme.



Dès le début, j'ai ressenti un manque d'engagement dans l'histoire. Les événements se succèdent sans réel impact émotionnel ni tension palpable. Les rebondissements sont souvent prévisibles, ce qui nuit à l'intérêt du lecteur. De plus, les motivations des personnages semblent superficielles et peu développées, ce qui rend difficile de s'attacher à eux.



L'un des principaux problèmes est l'absurdité et l'improbabilité des situations présentées. Les dangers rencontrés par les protagonistes semblent surgir de nulle part, sans véritable explication ou cohérence avec l'univers établi. Cela donne l'impression que l'auteur cherche à créer du suspense artificiellement, au détriment de la crédibilité de l'histoire.



Malgré ces défauts, on peut reconnaître quelques bonnes idées parsemées dans le récit. L'univers créé par Feist possède un potentiel intéressant, mais il est malheureusement sous-exploité dans ce livre. Certains aspects de la magie et de la politique auraient pu être plus approfondis pour enrichir l'histoire et lui donner plus de consistance.



En résumé, "Prince de sang" souffre d'une narration faible, d'une trame peu convaincante et d'une histoire trop souvent absurde et improbable. Malgré quelques points positifs, comme des idées prometteuses et un univers intrigant, le livre peine à captiver et laisse un sentiment de déception chez le lecteur.

Paradoxalement, ce dernier tome regorge de révélations et de coups de théâtre, et c'est celui qui m'a le moins plu.



Un an a passé depuis que Arutha a réussi à sauver son épouse en ramenant la Silvethorn, et, à nouveau, les Frères des Ténèbres reviennent à la charge et tentent de le tuer à nouveau. Une seule solution aux yeux de ses compagnons : aller trouver et tuer Murmandamus dans son repaire ! Projet un peu risqué et qui aurait vite tourné court si cette quête ne s'était pas vue adjoindre divers alliés, parfois fort improbables, mais bien puissants !



Dans ce quatrième et dernier tome de cette première saga sur Midkemia, on découvre enfin la nature de l'Ennemi (je m'en doutais un peu !), on sait enfin ce qu'est devenu Macros, pourquoi le Valheru Ashen-Shugar a été si important à son temps - et pourquoi du coup le dragon a refilé son héritage à Tomas, et on retrouve aussi Guy Bas-Tyra, qu'on découvre sous un nouveau jour et que, pour ma part, j'ai appris à apprécier.



Ce qui m'a un peu gênée : les passages où l'on ne s'attache qu'à un des groupes de héros sont un poil trop longs à mon goût, j'aurais préféré des alternances plus brèves côté rythme. Mais surtout, j'ai trouvé qu'il y avait trop de "deus ex machina" pour un seul tome. J'ai aussi trouvé Pug beaucoup trop lisse. Trop prévisible, pas de combat intérieur à mener pour lui, pas vraiment de dilemme, contrairement à Arutha ou à Jimmy.



Reste que j'ai beaucoup aimé cette série. Je vais continuer à découvrir les autres romans de Feist dans cet univers, mais pas forcément cette année.

Plaisir de retrouver Mara, mais un peu moins dans ce début de roman qui met du temps à démarrer.

Mara est enfin libre, elle doit continuer à pratiquer le Jeu aussi finement que possible pour conserver sa position et se défendre contre ses ennemis, en particulier les Minwanabi. Plusieurs obstacles vont bien entendu se dresser devant elle et elle devra compter sur le dévouement de ses proches pour rester en vie.

Malgré ce départ un peu mou/mièvre, notamment avec les premiers pas entre Mara et Kevin, le roman trouve enfin son rythme et nous embarque intrigue après intrigue jusqu'au dénouement.

On retrouve cette construction assez classique des romans fantasy de Feist (on sait que ça va bien se terminer pour nos héros/héroïne) mais j'ai pris plaisir à vibrer au fil des aventures de Mara. Au prochain tome !

Mara, la toute jeune fille qui s’initiait au grand Jeu n’est plus depuis longtemps et la dame amoureuse d’un esclave a laissé place à une femme au faîte de sa puissance, à la fois vengeresse et miséricordieuse, dévouée à sa famille, son clan et son empire. Une femme qui, grâce ou malgré sa fragilité et ses blessures, saura lutter contre les traditions mortifères.



Un final trépidant pour une épopée flamboyante.

Dans la guerre qui les opposent aux Tsurani, le temps est venu de faire une trêve. Une trêve du à l’hiver, à la neige. Vandros, comte de LaMut, doit envoyer un messager aux postes avancés pour les prévenir qu’ils doivent effectuer une retraite et rentrer chez eux. Le messager, Terrance, prend la jument Bella et part sur les chemins pour annoncer la nouvelle.



Je dois avouer que la « Fantasy » n’est pas un genre vers lequel je me tourne naturellement : trop de guerre, de combat sûrement.

Mais finalement j’arrive toujours à apprécier les livres ou nouvelles lues grâce aux challenges solidaires.

Raymond Feist est un auteur prolifique.

Également parue dans Légendes de la Fantasy, cette nouvelle fait partie de la série « La guerre de la faille » si j’ai bien compris, et des Chroniques de Krondor.

Agréable à lire. J’ai aimé l’écriture, les descriptions des paysages, le personnage de Terrance (ou Terry) est très attachant ainsi que Bella et le hongre qui l’accompagnent dans cette aventure.

La Faille est refermée. Lyam et Arutha font le tour du Royaume et Arutha rentre à Krondor pour y convoler en justes noces avec Anita quand il échappe à une tentative d'assassinat grâce à Jimmy les Mains Vives, le jeune Moqueur qui les avait déjà aidés lorsque la ville était aux mains de Guy Bas-Tyra.



Parce qu'il a trahi son serment aux Moqueurs en prévenant d'abord Arutha, Jimmy est exclu des Moqueurs et devient l'écuyer d'Arutha, après que ce dernier ait négocié avec le Juste, chef des Moqueurs. Qui en veut à la vie d'Arutha, et pourquoi, et d'où vient cette terrible entité maléfique qui ramène ses combattants à la vie une fois morts ?



Pour le découvrir, Pug va devoir retourner sur Kelewan, tandis qu'Arutha part, les assassins à ses trousses, pour trouver l'Epine d'argent, Silverthorn, seul remède capable de sauver Anita. En effet, le jour de leur mariage, elle s'est pris le carreau d'arbalète empoisonné qui lui était destiné, carreau dévié de sa trajectoire initiale par une initiative heureuse, en un sens, de Jimmy.



Beaucoup d'actions et d'aventures dans cet épisode. J'aime beaucoup Jimmy, la façon dont il évolue et sa loyauté. Les autres personnages qu'on croise sont aussi très attachants, comme Frère Dominic par exemple. Les ressorts de l'action sont assez simples, on comprend finalement assez vite les enjeux des uns et des autres dans chacun des mondes, et il y a plus d'un combat qui m'aura tenue en haleine !



Maintenant Anita est sauvée, et les deux mondes ont gagné un an de répit, certes, mais je n'attendrai pas une année avant de poursuivre et terminer cette série !

Quatrième et ultime volume de la première partie de la saga . Suivant en cela les codes du genre , les principaux héros doivent affronter un adversaire d'un calibre supérieur aux précédents.De même , les personnages se voient scindés en deux groupes : les humains (Arutha ,Jimmy,et les autres ) et les "magiques" (Plug et Tomas) vont affronter ,les premiers une guerre (avec le siège classique) ,les seconds une quête cosmique.Tous les ingédients habituels sont là :manichéisme, dragons, monstres et peuples divers ,ruses de guerre , retrouvailles, amours et peines. C'est de la fantasy très traditionnelle et au final assez gentille .Lecture agréable.

Un an après la fermeture de la Faille la paix semble revenue sur Midkemia , passé celui des enterrements voici venu le temps des mariages. Mais ,retour du tragique , le mariage d'Anita et d'Arutha ,prince de Krondor se voit interrompu :la future est blessée par une flèche empoisonnée destinée à son futur mari .Derrière l'attentat une mystérieuse et démoniaque puissance qui assemble ses troupes: morts-vivants, elfes noirs , gobelins et toute l'engeance des ténèbres. Ce troisième tome de la saga assume la forme classique de la quête .Un petit groupe de héros part chercher le remède qui guérira la princesse. Du côté des personnages , Arutha vient au premier plan ainsi que Jimmy les mains vives . Le jeune voleur va connaître une ascension digne de celle de Plug dans le premier volume .De son côté , ce dernier va devoir affronter une puissance supérieure du mal. Les péripéties sont des classiques du genre (monstres, affrontements magiques , batailles épiques) et le récit linéaire est bien mené.

Deuxième volume de la saga .Pug est depuis quatre ans prisonnier en Kelewan ,chez les Tsurani . Il va reprendre l’ascension interrompue en Midkemia .Esclave , apprenti magicien , mage , il voit croître ses pouvoirs et devient Milamber, un magicien surpuissant . Pendant ce temps ses amis restés de l’autre côté de la Faille , sont pris dans le tourbillon de la guerre , comme Tomas ,possédé par une armure magique qui fait de lui un guerrier formidable mais dangereux .Dans les deux camps en présence les affrontements politiques se cristallisent et changent la donne de la guerre. Ce second volume est un peu plus lent et complexe mais toujours intéressant

De la fantasy très classique. Dans un monde à la Tolkien (Humains, Elfes, Dragons ;,nains, magiciens…) Pug l’orphelin , commis de cuisine, connaît une fulgurante ascension : il devient apprenti mage, sauve une princesse , devient noble . Mais son univers est bouleversé par l’ étrange invasion venue d’un monde parallèle .Il va jouer son rôle dans la guerre . D’abord roman d’apprentissage , le roman devient une épopée . Le récit est cohérent, rythmé, les personnages bien typés , nuancés et pour la plupart attachants . Les péripéties sans être très originales (pour le genre) sont nombreuses et variées. Ce premier volume d’une saga est attrayant même s’il n’atteint pas la complexité ou l’intensité des sommets de la fantasy (Gemmell , Tolkien, Erikson,Cook…)

Très belle rencontre avec cet auteur que je ne connaissais pas.

Phil, Gloria, Gabrielle et les deux jumeaux Sean et Patrick, viennent d'emménager dans une nouvelle maison. Ce fut une aubaine pour eux de la trouver : abandonnée après la mort de son propriétaire, elle fut bradée, dans son jus, avec son grand terrain.

Ils ont quitté la Californie sans regret, espérant trouver plus de confort de vie ici et plus de calme pour que Phil, ancien scénariste à Hollywood, puisse se remettre à écrire des romans.

Mais c'était sans compter le peuple des fées, venu cette année passer 6 mois sur leur terrain ... On y rencontrera donc des fées, des leprechauns, mais aussi Titania, Oberon et bien sûr Puck!

J'ai beaucoup apprécié cette incursion du monde féérique dans la réalité, dans une version beaucoup moins sympathique que chez Shakespeare certes, mais tout aussi fascinante.

Une belle découverte que cette série sur laquelle je suis tombée pas mal par hasard. Je ne savais rien de ce livre ni de son auteur, mais je suis maintenant bien contente d'avoir mis la main dessus et d'avoir persévéré, car cela m'a pris quand même un certain temps pour passer au travers des premiers longs chapitres. Bien que cette série reste dans une ambiance plutôt classique de fantasy médiévale je dirais, mais dans un contexte totalement nouveau, soit un monde d'inspiration japonaise et c'était plutôt rafraichissant. C'est vraiment une série que j'ai trouvée originale sur bien des points, mais ce qui a en particulier retenu mon attention c'est la représentation de l'importance de l'honneur et comment cela se même aux jeux de politique et totalement à l'opposé, la description des cho-ja, ces hommes-fourmis, un concept qui m'a complètement éblouie. Également, dans un roman où il y a un mariage de convenance, on s'attend à notre époque que ce soit un enemies to lovers et ici on en est vraiment loin et ça aussi c'était rafraichissant. En fait, il n'y a pas de romance du tout dans ce tome-ci (cela semble changer avec le second) et cela est plutôt rare de nos jours dans les romans de fantasy et je l'ai vraiment apprécié. Finalement, si ce qui fait vraiment le roman à mon avis c'est les intrigues politiques complexes qui se jouent, on est vraiment pas en reste du côté des personnages, surtout Mara qui est vraiment intéressante à suivre. Mon seul reproche de ce côté est que j'aurais peut-être aimé avoir une plongée plus en profondeur dans les pensées des personnages, car j'avais souvent l'impression d'être assez loin d'eux parfois et de ne pas totalement suivre ce qu'ils ressentaient.

Bref, ma PAL déborde, mais je vais quand même essayer de faire une place prochainement au second tome de cette trilogie car j'ai vraiment passé un bon moment avec ce premier.

“Moi qui ai façonné les Acoma pour en faire la maison la plus puissante du clan Hadama! Je dis que nous forgeons notre propre destin et que nous prenons notre place dans la Roue! Qui ici prétend le contraire?”



***



À présent souveraine des Acoma, Mara n'a d'autres priorités que d'assurer la survie et le renforcement de sa maison. Elle doit faire face à des ennemis chaque jour plus nombreux et affûtés, prêts à tout pour l’évincer du Jeu du Conseil.



Passée d'une génération à l'autre, la guerre de sang qui l'oppose aux Minwanabi ne connaît aucun répit. Depuis la défaite humiliante infligée à son clan, Desio, le nouveau seigneur, est avide de vengeance.



Anticiper et contrer les coups de ses adversaires, faire prospérer son domaine mais aussi protéger son fils, la jeune femme est sur tous les fronts. Heureusement, elle peut compter sur la présence de loyaux conseillers et celle plus inattendue d'un esclave étranger dont elle aura beaucoup à apprendre.



*



Le coup de cœur se confirme avec ce second tome - je suis complètement et définitivement sous le charme. Les auteurs américains Janny Wurts et Raymond Elias Feist ont coécrit une trilogie absolument magnifique. Bien qu'il me reste encore le dernier volet à découvrir, je sais déjà qu'elle laissera une empreinte forte en moi.



Après《Fille de l'empire》,《Pair de l'empire》poursuit la chronique de l'ascension de Mara au sein de l'empire Tsurani. En seulement quelques années, la jeune femme - fine stratège -, a acquis plus de prestige et de renommée pour les Acoma qu'ils n'en avaient jamais eu auparavant. Observée de près, la montée en puissance de sa maison inquiète et attise les inimitiés.



Principalement centrée sur les luttes de pouvoir entre grandes familles et les machinations politiques, l'intrigue prend une direction qui m'a particulièrement plu en introduisant de nouveaux personnages issus de l'autre côté de la Faille. En particulier Kévin, un prisonnier de guerre vendu comme esclave à bas coût. Par sa désinvolture, son regard critique sur la société tsurani (que nous découvrons davantage) , par son génie tactique, il va amener Mara à remettre en cause ses fondements, à repenser le monde dans lequel elle vit et envisager d'autres possibles. Une évolution non sans heurts et tiraillements, très intéressante à suivre.



Espionnage, complots, alliances, tentatives d'assassinat, romance, trahisons, batailles, tous les ingrédients sont réunis pour faire vibrer le lecteur. Les neuf cents pages, à la fois palpitantes et délicieusement immersives, se lisent avec passion. Si vous êtes en quête de dépaysement, amateurs d'univers extrêmement riches et de personnages hauts en couleur, il y a fort à parier que cette série vous séduise, qu'à votre tour vous soyez MARA-boutés!



Un bouquet d'émotions et d’étoiles!

Plusieurs années ont passé...



On retrouve Pug, esclave et lié d'amitié avec Laurie, Midkemian également et ancien troubadour, qui vont échapper à leur sinistre condition par un heureux hasard... pour se retrouver utilisés à des fins plus politiques. Sauf Pug, qui va se faire repérer - enfin, sa magie, par une Robe noire, un Très-Puissant. Et comme la magie est sacré dans cet autre monde, après avoir subi une initiation, euh, violente et risquée ! - il va connaître une ascension sociale vertigineuse.



Sur Midkemia, l'heure est grave, Athura a embarqué aux côtés de Martin l'Archer sur l'esquif de Trask, le Corsaire. Il entend convaincre son parent de renforcer les troupes de son père car la guerre s'annonce désespérée. Mais arrivé là-bas, le fourbe Guy Bas Tyra a pris le contrôle, et son parent croupit en prison. Il faudra beaucoup de chance, et l'aide des Moqueurs pour que Arutha parvienne à échapper à son ennemi, embarquant avec lui sa jeune cousine, Anita, déterminée à ne pas épouse l'odieux Guy ! Mention spéciale au trajet aller en mer, vraiment palpitant, et à la poursuite du retour !



Et puis en vrac, au menu, des complots politiques poru signer la paix, le retour de Pug/Milamber avec femme et enfant sur son monde natal, un prétendant au trône de Borric inattendu (vieux canaillou !), un Tomas qui remporte in extremis sa lutte contre l'envahissement mental valheru, et un drôle de tour du Sorcier Macros.



En fait, à la fin de ce second tome, tout me paraît tellement "tout est bien qui finit bien" et en ordre, que je me demande bien ce qui m'attend dans le troisième tome !!!

Voilà le deuxième tome de cette série fini. J'ai bien aimé tout le passage qui se passe chez les Tsunari et ai été contente de voir Pug prendre de l'ampleur. On suit un peu aussi les autres personnages.



J'ai passé un bon moment mais je n'ai pas été happée. Je trouve que finalement tout va très vite et que ça manque de finesse et d'explications. le dilemme de Thomas, Marcos, la fin des jeux , Roland : peu de réelle imprégnation... et donc peu d'empathie.



Bref, un bon moment mais j'hésite un peu à lire la suite.

Pour cette nouvelle incursion dans le monde de Krondor, nous suivons Jimmy et Locklear, deux personnages déjà bien connus de cet univers, mais également le magicien Owyn, un nouveau venu, ainsi que l'elfe noir Gorath. Nous aurons même l'occasion, une fois de plus, de suivre Pug dans ses aventures.



Ce n'est certes pas le roman de l'univers de Krondor qui m'a le plus plu et transportée, mais j'ai comme d'habitude passé un bon moment de lecture, agréable et sous le signe du plaisir. On retrouve cette plume fluide de l'auteur qui nous emporte si facilement, et les personnages que l'on apprécie sont traités avec toujours autant d'efficacité. Sans oublier le fait que c'est un plaisir de faire la connaissance de nouveau visages auxquels s'attacher, et de retrouver les personnages déjà connus pour de nouvelles aventures qui ne fait que les étoffer. De plus, les parallèles entre les autres volets et romans de cet univers et les références aux événements qui s'y passent donnent une vraie cohérence à l'ensemble, sans oublier que c'est un plaisir de faire le lien entre les différentes intrigues, notamment concernant Midkemia et Kelewan.



J'aimerai également mettre une mention spéciale dans ce roman pour le développement de Gorath, le guerrier Moredhel. Faisant partie d'une race ennemie déjà souvent affrontée dans les romans de Krondor, il est extrêmement intéressant de voir ce peuple traité de façon différente et plus nuancée, et on en découvre une autre facette en même temps que les personnages le font. Gorath s'avère être un excellent personnage, très attachant, et j'espère que les elfes noirs seront à nouveau traités sous cet angle par la suite !

Le quatrième et dernier tome pour conclure. Oui mais, les personnages sont toujours aussi creux, on a l’impression de relire le tome 3 avec le même genre de scènes et la conclusion est emballée en quelques pages, un tour de magie et c’est réglé.

Les deux premiers tomes sont de la bonne fantasy classique, on peut vraiment se dispenser de la lecture des deux derniers.