Revue Front Populaire

A l'heure où le Président Macron s'apprête à " supprimer " l'Ecole Nationale d'Administration (ENA) et sa fabrique de clones, voilà un numéro 2 de Front populaire réjouissant. Une question : qui gouverne ?

C'est vrai qu'on peut raisonnablement s'interroger : entre les hauts fonctionnaires tous formés dans un même moule, les lobbies, les cercles de réflexion et leurs réseaux sous terrains... Et les médias, dont la presse écrite, sous perfusion de l'état...

Parlons privilèges (au sens de l'ancien régime), ils ont été abolis la nuit du 4 août 178. Mais la nature à horreur du vide et peut -être serait-il temps de réfléchir et d'en finir avec toutes ces nouveaux privilèges républicains ; organisations diverses, associations loi 1901, syndicats, conseils de l'ordre de ceci ou de cela... Et d'analyser le rôle des médias, prosélytes du politiquement correct, afin de laisser le pouvoir à ceux qui ont été élus pour l'exercer...

Qui ne s'est, en effet, jamais étonné de voir que, malgré les différentes alternances politiques, le management du pays est toujours orienté dans le même sens ?

Alors ? Elections, piège à cons ?

Allez savoir !?

Dans ce troisième numéro de Front populaire, revue fondée par Michel Onfray, nous explorons ce qui fait le génie français. de la littérature à la cuisine, en passant par l'art de la conversation, du paysage au tour de France, du rôle de quelques femmes célèbres, de la philosophie à l'histoire de notre pays marquée par la Révolution française, la révolution de 48 et la Commune de Paris, des révoltes paysannes à l'État laïc, mai 68, une histoire, une culture, un esprit ont façonné la France, ce qui explique le malaise actuel. Nous sommes nés de combats, de conquêtes, nous sommes attachés à un patrimoine, culinaire, artistique, historique menacé par la mondialisation.



Depuis longtemps séparée de la religion, la vie publique s'est forgée autour des droits de l'homme, de notre langue, du mouvement social, du plaisir des sens, de l'amour du terroir, des paysages. Et c'est peut-être en ces temps où notre art de vivre est le plus menacé, crise sanitaire, intégrisme religieux, culture de masse, qu'il devient vital de s'y replonger pour comprendre nos racines. Et ce qui nous manque finalement le plus en ce moment, tous ces moments autour d'un bon repas, ces conversations infinies, ces moments de retrouvailles presque sacrés lors du tour de France ou d'un match de rugby.

Un numéro très agréable à parcourir, plus culturel et plus optimiste que les deux précédents, qui nous replonge dans quelques épisodes marquants de notre histoire, des soulèvements populaires aux révolutions, réhabilite la philosophie française souvent négligée au profit des systèmes philosophiques allemands, tout en apportant quelques pistes de réflexion sur ce qui fait l'identité d'un peuple.

Ce premier numéro de la revue Front populaire créée par Michel Onfray attaque d'emblée des sujets brûlants, tous en rapport avec l'actualité et qui ont le mérite d'aborder le malaise profond de notre société. Qu'il s'agisse du mouvement populaire des gilets jaunes, méprisé par le gouvernement, la gestion calamiteuse de la crise sanitaire engendrée par l'épidémie Covid 19, l'abandon des banlieues à la violence et au communautarisme, la non-maitrise de l'immigration, notre soumission au diktat européen, à l'euro, l'école devenue une machine à abrutir plus qu'à former des citoyens à l'esprit critique, la dégradation de l'environnement, beaucoup d'analyses passionnantes lancent un cri d'alarme. Il nous faut réagir, et vite, et reprendre le destin de notre pays en mains.



Les auteurs venus d'horizons politiques différents, parfois opposés, ont tous le même souci : redonner un sens à notre avenir collectif à travers une culture commune, rassembler tous ceux qui croient à la France. Même si on n'est pas forcément d'accord avec tout, on distingue quelques pistes pour sortir du système absurde dans lequel on a du mal à retrouver le contact avec le monde réel et un peu de bon sens. Affaire à suivre…

Enfin !

Une voix s'ėleve ; enfin, des voix, plutôt sous la houlette, entre autres, de Michel Onfray...

On aura tout dit, tout entendu et tout vu sur cette parution : des critiques acerbes, alors qu'elle n'était pas encore parue ; des procès d'intention ; des élucubrations électoralistes...

Bref. Rien de bien important dans cet excès de haine qui aura fini ad hominem.

Il reste une "revue" qui si elle dure, fera date : une vingtaine d'article de haute volée... Certes les themes sont variés et les points de vue tranchés, mais malgré tout.,une exclellente contribution à l'ouverture du débat qui pourrait avoir pour qujet : "Et maintenant, quoi ?"

Quelques belles decouvertes pour ma part..

Dans ce volume 5 de la revue Front populaire de Michel Onfray, est abordée la délicate question de l’écologie. Si la protection de l’environnement, un mode de vie plus sain, le bien-être animal et humain, le respect de la nature, sont des idéaux largement partagés, ils ne sont pas sans véhiculer beaucoup d’idéologies et de discours contre-productifs voire dangereux. Certains problèmes comme celui de l’explosion démographique ou l’abattage rituel des animaux dans la majorité des abattoirs sont passé sous silence alors que de fausses solutions, comme l’énergie éolienne qui engendre plus de problèmes qu’elle n’en résout, sont défendues au nom d’une transition écologique présentée comme incontournable…



A travers différentes plumes qui ne vont pas forcément dans le sens de l’écologie officielle mais qui se révèlent souvent pleines de bon sens, on est amené à s’interroger et à mieux comprendre les véritables enjeux d’une défense de l’environnement pas du tout politiquement correcte : contre la viande cellulaire mais pas forcément contre les OGM ; pour un retour au local donc à la souveraineté contre une mondialisation destructrice ; pour une croissance non polluante plutôt que la décroissance ; bref pour un changement profond de nos modes de vie plutôt que la chimère d’une transition énergétique aberrante et les sirènes du transhumanisme… De quoi reprendre ses esprits et éviter les discours catastrophistes, moralistes ou trop septiques…

« Ecologies » : tel est le sujet traité par ce volume 5 de « Front Populaire ». Ecologies, parce qu'il y a de nombreuses façons d'appréhender ce sujet, contrairement à la doxa reconnue par la gauche bien pensante qui affirme que l'écologie est de gauche…

En fait, rien de plus souverainiste que l'écologie dans la mesure où elle touche de nombreux sujets comme l'indépendance énergétique, l'autosuffisance alimentaire, l'aménagement du territoire, j'en passe…

A nouveau, dans ce numéro, l'équipe de Michel Onfray apporte un éclairage « hors pensée unique » sur un thème d'actualité, et qui le sera de plus en plus à mesure que la date des élections présidentielles s'approchera. Tout le monde va y aller de sa théorie fumeuse accompagnée de ses fausses solutions ; et je ne parle pas que des éoliennes…

La sphère écolobobo se mobilise, showbiz compris, et avec Michel Onfray, « j'aimerais demander à Léonardo di Caprio et Marion Cotillard s'ils savent distinguer la luzerne du sainfoin … » le rat des villes et le rat des champs…

Une fois de plus, « Front Populaire », même s'il ne propose pas de solutions apporte de nombreuses pistes de réflexion sur un courant de pensée très en vogue actuellement coté idéologique, mais qui pourrait bien modifier notre avenir de façon dramatique si nous n'y prenons garde.

Front populaire N° 4 : « Immigration », un sujet brûlant, quand on l'aborde, et plus brûlant encore quand on ne l'aborde pas… Un sujet qui semble traîner avec lui de lourds tabous...



Assimilation, Intégration, Guerre d'Algérie, l'indigénisme, regroupement familial, polygamie, abus en tous genres sur l'aide sociale… Tout y est traité avec l'habituelle hauteur de vue des précédents numéros.

Une lecture parfois un peu ardue, mais toujours dénuée de ce jargon « politico-socio-inclusivo-écolo-bob » qui m'est devenu insupportable. Un quatrième tome qui à le mérite, non pas de donner des solutions façon recette de cuisine, mais d'aborder les questions qui fâchent avec une rigueur rafraîchissante.



« Les choses finiront par s'arranger toutes seules pourvu qu'on en parle pas… » : voilà un principe qui semble bien être celui de nos décideurs ces derniers temps, au sujet de l'immigration comme pour d'autres sujets dits "clivants" dans les "médias main stream" (1).

La nouveauté de « Front Populaire » dans la « médiasphère » consiste au contraire à ne pas éluder les questions qui fâchent ou qui dérangent. Encore une fois avec ce N° 4, une beau cadre de réflexion. Et je ne parle pas des dessins d'Iturria toujours aussi pertinents et percutants…



(1) Ça m'amuse de parler riche...

Une fois n'est pas coutume : ma lecture terminée, et ne sachant pas par quel bout prendre mon commentaire tant le sujet développé ici est vaste, je survole celui de Fortuna, le seul sur ce numéro 6 de « Front Populaire ».

Un survol qui me pousse à une lecture un peu plus précise ; et une constatation : que pourrais-je dire de plus ?

C'est parfait, tout y est : du compte rendu au ressenti… Rien à ajouter sans tomber dans la redite inutile…

Merci Fortuna.

Dans ce deuxième numéro de la revue de Michel Onfray "Front populaire" nous attaquons le vif du sujet : par qui, par quoi sommes-nous réellement gouvernés en France ? Où se situe le pouvoir véritable ? En sommes nous conscients ? Et quelle est notre marge de manœuvre ?



D'abord comprendre. Que notre service public est aux mains d'une bureaucratie qui empêche toute initiative, toute innovation, qui le détourne de ses missions premières, qui étouffe la voix de ceux qui sont sur le terrain et qui essayent encore d'exercer leurs métiers.

Que notre économie est dirigée par les intérêts de la finance internationale, notre médecine est au pouvoir de l'industrie pharmaceutique, soumise à la pression des laboratoires.

Que les médias, qui n'ont pratiquement plus d'indépendance financière, manipulent l'opinion, les journalistes pratiquent l'autocensure. La dénonciation des "fake news" ne sert qu'à nous faire croire que les autres disent la vérité…

Que la publicité lave nos cerveaux, que le cinéma, Netflix sont au service d'une idéologie bienpensante, une réécriture de l'histoire visant à culpabiliser l'homme occidental et tout ce qui s'oppose à la défense du mondialisme.

Qu'au niveau des élites ce n'est pas mieux : clubs fermés, grandes écoles, usines à technocrates, diplomatie parallèle, insuffisance de l'armée française…



Un tableau plutôt sombre mais d'une lecture passionnante et stimulante qui amène une réflexion en profondeur sur les limites de notre actuelle démocratie, nécessaire si l'on veut s'attaquer aux fondements de cet Etat profond...et bâtir une société plus juste.

Souverainisme, nation, colonialisme, libéralisme, racisme, anticapitalisme, laïcité...sont-ils des marqueurs de droite ou de gauche ? Si à première vue cela vous semble évident, cela n'est pas aussi simple d'un point de vue historique, les valeurs de droite et de gauche étant fluctuantes. La politique de ces dernières décennies en a été l'illustration, d'autant plus que les tendances sont multiples de l'extrême gauche à l'extrême droite. Mitterrand et Hollande au pouvoir ont mené des politiques très à droite, tandis que les présidents de droite, souvent par démagogie, se laissent charmer par les sirènes de la gauche...les uns et les autres pour plaire aux électeurs qui ont fini par se désintéresser d'eux.



Si la figure de de Gaulle revient ces derniers temps sur la scène politique, revendiquée par des politiciens de tous bords, c'est peut-être parce que nous traversons à nouveau un moment de crise profonde, identitaire, économique, sociale, écologique, et qu'à nouveau c'est le destin du pays qui est en jeu au delà des clivages politiques traditionnels. D'où l'utilité de remonter aux sources pour tenter de comprendre dans quels dédales nous nous sommes égarés...pour retrouver le chemin d'une politique cohérente en dehors des dérives idéologiques multiples.

Encore un numéro passionnant de la revue du "Front populaire" de Michel Onfray qui a le mérite de nous proposer des pistes de réflexion positives.

Dans le programme transhumaniste d’Elon Musk, il y a la production d’une intelligence artificielle, le remplacement de l’intelligence naturelle des hommes par cette IA et au bout du projet l’envoi dans l’espace d’un homme nouveau. Conquérir l’univers, quitter une planète sale et surpeuplée, va permettre d’empêcher sa mort. Mais à quel prix ?

Plus l’intelligence artificielle se développe, plus elle semble devenir une menace et comme la créature de Frankenstein nous échapper, se muer en une forme d’eugénisme soucieux de fabriquer une forme supérieure d’humanité, une espèce augmentée belle, intelligente, voir immortelle…évidemment au nom du bonheur ! Le meilleur des mondes est de retour.



Or les dangers sont réels. D’abord celui de ne plus développer notre cerveau et de laisser les machines prendre le pouvoir via quelques grands seigneurs qui les dirigent. Celui de ne plus créer, de renoncer à notre humanité, de soumettre la vie même au principe de rendement, bref de pactiser avec le Diable. Car un changement anthropologique majeur est en route, qui menace au nom du progrès la nature même de l’homme. Sans compter que cette dérive évolutionniste risque de laisser une bonne partie des êtres humains sur le bord de la route, décervelés et dépossédés de leur autonomie.

Bref encore un numéro passionnant de la revue de Michel Onfray, Front populaire, et qui donne à réfléchir ! Car les promesses d’un monde meilleur peuvent dissimuler de dangereuses utopies !

Pas forcément d'accord sur tout mais réunis sur la nécessité de dialoguer, les Michel s'entretiennent, dans ce numéro spécial, sur des sujets aussi variés et divers que le déclin de l'Occident, thème central, la démographie, l'euthanasie - Houellebecq est résolument contre -, De Gaulle - ils ne sont pas d'accord -, Dieu, la religion, l'islamisme, la fin de la chrétienté, Vatican II, le Frexit, le tourisme - de masse ou pas -, la littérature américaine, Israël, la chasse - pas d'accord non plus, Onfray est contre, l'éducation, le grand remplacement - mythe ou réalité -, la justice... Débat passionnant qui aboutit à une constatation commune : ils sont populistes et fiers de l'être, au sens premier du terme, en opposition ferme à l'élitisme. Pour la voix du peuple, contre celle des élites politiques, économiques et médiatiques.



Une série d'articles suivent l'entretien, qui interrogent les grands axes de l'avenir de nos sociétés, l'illusion d'un peuple européen, la créolisation, le métissage - solution à tous les problèmes ? -, l'héritage déjà lointain de mai 68, l'avenir biotechnologique de l'homme, l'expansion de l'islam, la démocratie menacée, le rôle du Grand écrivain, bref autour des thématiques des romans de Michel Houellebecq, certains ayant été particulièrement prémonitoires, qui porte un regard pessimiste mais lucide sur la fin de notre civilisation engloutie dans le nihilisme de l'hyper libéralisme. Pour éviter de se soumettre...restons vivants !

Une véritable démocratie ne peut aller sans la souveraineté. Loin de l’individualisme consumériste, de la mainmise des énarques sur tous les emplois publics, du pouvoir des grandes entreprises supranationales, de la standardisation de l’humain par le pouvoir du numérique qui met en place une société de contrôle, de l’Etat de droit qui remplace une véritable justice, il est essentiel pour le peuple de reprendre son destin en main. Et de réinventer la démocratie.



Quelques pays peuvent nous servir d’exemple, comme le Royaume uni qui a su quitter le fédéralisme européen, la démocratie directe telle qu’elle s’exerce en Suisse ou l’illibéralisme, 3ème voie tentée dans certains pays comme la Hongrie, la Pologne ou la Slovaquie. En France la démocratie va mal : les élections sont devenues une mascarade, le résultat du référendum de 2005 concernant l’entrée dans l’Europe n’a pas été suivi, à tel point que l’abstention et les révoltes sociales comme celle des gilets jaunes semblent préférables face à un discours politique d’où le véritable débat est exclu par la diabolisation systématique de l’adversaire. Or seul un retour au souverainisme gaulliste, à la participation des employés dans les entreprises, à une véritable décentralisation, peut réinjecter un peu de démocratie dans le système à bout de souffle dont le président Macron est le porte-parole : société des castes, néolibéralisme, souveraineté européenne, économie financiarisée.



Encore un numéro de la revue Front populaire de Michel Onfray passionnant, dont les participants posent de bonnes questions et tentent de proposer quelques solutions à la manière dont devrait fonctionner une vraie démocratie…

"Un monde marchandisé est un monde où les valeurs de l'entreprise deviennent la norme sociale."

Tout est à vendre : le vivant, le corps humain, les ressources naturelles, l'eau, l'esprit de l'homme au service du système. L'argent du crime est réintégré dans le circuit économique, la culture est devenue une marchandise, l'école une usine à fabriquer de consommateurs décébrés. La sphère publique est désormais gérée comme une affaire commerciale, avec une logique de la performance, l'obligation de résultats, des contrats d'objectifs...bref l'efficacité comme unique horizon. L'État et ses représentants ont perdu leur dimension sacrée et ne sont plus respectés. L'économie mondialisée règne, impose sa loi. Le constat est alarmant.



Pour s'y opposer quelques pistes sont à envisager, dont la formation de poches de résistance qui développent la logique de l'entraide contre celle de l'égoïsme. Il est plus que jamais nécessaire de retrouver une souveraineté économique, de revenir à l'État nation, unique chance pour notre survie et celle de nos démocraties. Et également pour les Chrétiens de retrouver la vraie parole du Christ, importante pour lutter contre la marchandisation de nos corps et de nos consciences. Plus largement la voie d'une véritable spiritualité.

Un numéro de la revue de Michel Onfray, Front populaire, très intéressant qui analyse le stade ultime du capitalisme - l'ultra libéralisme et le tout est à vendre - et la nécessité d'en sortir au risque d'y sacrifier notre planète...et notre humanité !

L'inégalité des richesses demeure aujourd'hui un problème récurent avec un écart qui s'accroit démesurément entre les plus riches et le reste de la population, aussi bien sur le plan mondial, qu'à l'intérieur des pays, et entre pays, même européens, l'Europe sociale étant resté un leurre. La colère gronde à nouveau, comme l'a montré le mouvement des Gilets jaunes en France, contre un système profondément injuste dans lequel les métiers les plus utiles sont les moins reconnus, voir comme les agriculteurs, n'arrivent plus à vivre de leur travail. Comme dans l'ouvrage de Bourdieu sur la misère, fruit d'une enquête menée il y a 30 ans, le divorce est toujours là entre la France d'en haut et celle d'en bas, entre des élites inutiles et nuisibles et une classe populaire déclassée, vivant dans des campagnes désertées par les médecins, ou des banlieues sans âme. La justice elle-même qui s'est acharnée contre les Gilets jaunes plus que contre les vrais délinquants a choisi son camp.



Michel Onfray nous rappelle que l'enseignement de l'histoire de France nous offre un récit mensonger de la Révolution française qui a plus profité aux Bourgeois qu'au peuple, que déjà à l'époque on a fait taire. Et qu'aujourd'hui il y a urgence à reprendre le combat de ceux qui ont dénoncé les injustices, lutté pour être reconnus, se sont opposé à des bureaucraties mortifères. Si les sans dents se révoltent c'est parce que l'hôpital est à bout de souffle, que les soignants sont mal payés, mal considérés, que les enseignants ne peuvent plus travailler correctement, que les agriculteurs agonisent, que de plus en plus de familles ne s'en sortent plus. Quelques articles alertent sur les familles monoparentales en grande difficulté, les dangers de la GPA qui exploite le corps de la femme, mais aussi sur certains choix possibles pour redonner sens à sa vie. Bref on peut réinventer le monde, écouter ceux sans le courage desquels rien ne serait possible, c'est ce que nous propose ce dixième numéro de la revue Front populaire. Bonne lecture !

Ce quatrième numéro de Front populaire aborde le sujet des immigrations, laissant ressortir que sans cadre et sans règles, l’immigration peut vite devenir une catastrophe humaine aussi bien pour les pays qui accueillent ou subissent que pour ceux qui se vident de leur jeunesse ou de leurs cerveaux. Mal gérée, la politique migratoire nourrie essentiellement en France par le regroupement familial, est dépassée par une population de plus en plus nombreuse peu ou pas intégrée, qui impose sa culture d’origine à l’encontre des lois de la république en particulier l’égalité homme-femme, la laïcité, la liberté de conscience et d’expression.



Par ailleurs beaucoup de réfugiés sont exploités, main d’œuvre bon marché, prostitution, récupération politique, la lutte des races ayant tendance à se substituer à la lutte des classes pour l’extrême gauche pendant que l’extrême droite se nourrit des peurs engendrées par ce sentiment de voir disparaître notre civilisation. De plus la faiblesse de l’Etat français qu’il s’agisse de financer la polygamie, de fermer les yeux sur le scandale des mineurs isolés, de tolérer le séjour des migrants même déboutés de leur droit d’asile, de couvrir le travail clandestin, fait de la France souvent un pays de dernier recours et pas forcément un pays choisi par les candidats à l’immigration. Enfin les ressentiments liés à la période coloniale, les difficultés des pays africains à établir des régimes démocratiques et à sortir de la misère, les guerres du Moyen orient, le développement du mouvement islamiste, font que la situation peut vite devenir explosive.



Beaucoup d’analyses passionnantes, qui si elles ne livrent pas des solutions toutes prêtes, ont le mérite de nous faire réfléchir, d’élargir la problématique en montrant que nous sommes tous concernés car ce sont nos valeurs et le modèle de notre société de demain qui sont en jeu. Peut-être un peu plus de rigueur et de conviction pourrait nous éviter de perdre ce que nous avons acquis au prix de bien des erreurs mais aussi de combats engagés, de travail et de lutte pour une société plus juste, plus égalitaire et plus libre.

La criminalité en dit long sur une société et son augmentation menace la paix sociale, particulièrement si elle demeure peu, mal ou impunie. Le crime nourrit une part de l'économie : drogue, prostitution, trafics divers rapportent de l'argent qui blanchit repart dans le circuit légal. Les banlieues retournent à des notions barbares d'honneur et de blasphème que le droit a banni, menaçant l'organisation de notre pays. La violence se développe à tous les niveaux de la société. Des jeunes, de plus en plus jeunes, s'entretuent. Les institutions ne sont plus respectées.



Pour lutter contre la violence ordinaire, le crime, l'économie criminelle, le terrorisme, l'insécurité numérique, le budget de la France pour la justice est un des plus bas d'Europe. Parallèlement une idéologie mortifère pousse à déresponsabiliser le criminel, dévaloriser la sanction, s'opposer aux peines courtes malgré leur efficacité, mépriser voir culpabiliser la victime, le tout offrant un sentiment général d'impunité. L'affaire Sarah Halimi en a été l'effarante démonstration, déresponsabilisant son meurtrier d'un crime ouvertement raciste commis au nom de l'idéologie islamiste sous prétexte qu'il était drogué, circonstance pourtant aggravante…



Quelques pistes sont évoquées dans ce numéro 6 de la revue de Michel Onfray consacré au droit à la sécurité : la souveraineté nationale, le recours à l'armée, la prévention de la violence, la réhabilitation de l'autodéfense, le retour au service national pour tous les jeunes, une affirmation de nos valeurs face à ceux qui les menacent...L'impunité, la recherche systématique d'excuses pour certains, l'affaiblissement du pouvoir sont dangereux d'une part car ils ne sont pas au service de l'humain mais de ses pires instincts et d'autre part par le risque déjà bien réel dans certains quartiers de laisser s'installer des zones de non-droit gouvernées par des caïds. Il est donc urgent d'agir et c'est ce que tente de nous montrer ce passionnant numéro : non l'homme n'est pas bon naturellement et le rôle d'une société évoluée ne doit pas être de le pervertir mais de l'améliorer.

Nous sommes à priori contre la guerre. Qu’elle soit proche ou lointaine, elle nous apparait condamnable, violente, source de malheur et particulièrement à haut risque depuis l’invention des armes de destruction massive, voir totale, avec l’arme nucléaire.



Or nous nous laissons facilement bercer par les sirènes enjôleuses qui nous murmurent qu’une guerre peut être juste, qu’elle peut se faire au nom de l’humanité contre un ennemi qu’on nous désigne comme diabolique, qu’elle est un mal nécessaire pour obtenir la paix…



Mais aucune forme de guerre, du terrorisme à la guerre dite classique, ne peut être considérée comme supérieure à la diplomatie, à la négociation, à l’importance de la coopération internationale. La politique est conflictuelle mais doit avoir pour but le dialogue comme résolution des conflits, l’armement être utilisé comme technique de dissuasion.



Quelques clés salutaires, dans ce numéro 13 de la revue du Front populaire de Michel Onfray, pour dire non à la guerre – surtout quand il devient indispensable de faire de la démocratie la porte-parole de la paix et non pas le supermarché des armes ou l’avocate d’un manichéisme criminel.

Toujours intéressant de lire une causerie entre deux grands penseurs de notre époque sur des thèmes choisis par le Front populaire

J'avais préféré toutefois le croisement de fers entre BHL et Houellebecq qui avait fait l'objet d'un livre qui me parut paradoxalement plus libre, plus profond. Je ne suis pas certain qu'un ordre du jour pour des gens de ce calibre intellectuel soit ce qui a de plus sensé !

J'ai cherché désespérément ce qui a pu conduire Houellebecq à avoir des démêlés avec le pontife du culte musulman français. Ou plutôt le pontife à chercher des poux dans la tête de Houellebecq, et puis c'est le choix de ce dernier, na !



MO : Je préfère la musique répétitive américaine : Steve Reich, Philip Glass

PG : je préfère quant à moi la country de Johnny Cash au son duquel je serai enterré probablement ..

MO La peinture aussi est très américaine depuis 1945

PG : Certes, avant elle était confidentielle et ne rimait pas à grand chose, sauf peut-être les indiens de Russell ..

MO Certes on a de grands peintres français comme Soulages et Combas que vous connaissez comme moi , mais ils ne sont pas reconnus mondialement.

PG : Détrompez-vous cher Michel, Soulages est connu dans le monde entier, quant à Combas, vous le sortez de votre chapeau ?

Il y avait quelques temps déjà que les évolutions de Michel Onfray et de Michel Houellebecq m'inquiétaient ; je me refusais à voir ce qui clochait : inutile politique de l'autruche, car je viens de recevoir une décharge électrique avec le dernier numéro de "Front Populaire", que je ne lis jamais mais qui m'est tombé par hasard entre les mains.



Michel Onfray et Michel Houellebecq s'expriment maintenant dans une revue souverainiste !



C'est acté : je ne lirai plus aucun de ces deux auteurs, qui y soutiennent des thèses biscornues aux relents réactionnaires (c'est peu de le dire), mais réactionnaires à la mode des années cinquante et soixante. Nos chers auteurs ont "dévissé", comme on dit. Tristesse. Soupir.



Je laisse les commentaires dithyrambiques que j'ai mis en ligne sur Babelio : ils marquent une époque.



Certes, les constats sont exacts, tout fout le camp, tout fout le camp, hélas ! (Tout a d'ailleurs foutu le camp, quelques soient les époques). Mais la haine n'est jamais un remède et les valeurs sacrosaintes des siècles passés n'étaient pas toutes pures ni les caniveaux nets d'immondices.



Les grands mouvements géo-politiques, broyeurs aveugles d'individus et de sociétés, sont suffisamment porteurs de violence et de mort, il n'est nullement besoin d'attiser le foyer de la haine comme le fait Houellebecq, qui décidément tourne mal.



Il faudrait informer ce monsieur qu'il n'a le monopole ni de la sensibilité, ni de la réflexion, et que les grands bûchers de l'Inquisition, qu'il voudrait bien présider, sont d'une autre époque : la nôtre jouit de moyens bien plus efficaces, et rien ne nous sauvera plus de l'abîme.



Je n'aborderai pas point par point son idéologie mortifère.



L'invective ne résout jamais rien, monsieur Houellebecq, et votre aboiement est hideux.



Quant à Michel Onfray, je jette l'éponge : allez comprendre...