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Citations de Richard Morgiève (152)


On avait tout pour être heureux mais on était tous malheureux, tragédie banale.
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Tuer son prochain, ce n'était pas normal. Il n'oublierait pas. Il se souviendrait jusqu'à sa dernière cigarette du premier homme qu'il avait vu brûler au napalm, de ses cris. Ils étaient tous des criminels de guerre.
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C’était la troisième fois de la soirée que Jessie rapportait à Corey qu’un ovni avait été aperçu : lumière rouge, puis verte, intense. Apparition d’une forme dans le ciel, à basse altitude, pas de bruit, odeur bizarre...
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L’humour était l’arme des faibles mais aucune arme n’était à dédaigner si on savait s’en servir. Quant aux faibles, il y avait tellement de gars sûrs d’eux…
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On ne pouvait pas échapper à son destin, ni à la mort. Ni à ses envies. Au fond c'était elles qui menaient le jeu.
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La vie était comique, surtout quand elle vous précipitant vers la mort.
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On avait inventé le théâtre à cause de l'insignifiance qui n'était qu'humaine, pour faire croire à l'homme que sa parole résonnait, était d'or, que sa vie avait un sens.
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Personne ne disait aux enfants que la vie était sans pitié et qu'ils s'en sortiraient forcément mal.
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Corey a enclenché le grand ralenti, pour se souvenir de tout, pour que ça soit imprimé en lui. L'expérience ne venait pas avec l'âge mais avec l'attention qu'on prêtait à ce qu'on faisait. La sagesse prêtée aux vieux, c'était des balivernes. Il y avait plein de vieux cons, des divisions, des armées de vieux cons. Et parfois un sage
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Corey a bu son café en regardant la cour par la fenêtre de la cuisine. À force de la regarder, il lui semblait qu'elle prenait une place prépondérante dans sa vie. Sous le hangar bancal au toit en tôle ondulée, la vieille Chevrolet au milieu du bois coupé ne démarrerait plus. Le balai posé contre le mur n'avait pas bougé depuis trois ans. Au loin, les montagnes étaient là comme un trompe-l'œil dans une pièce de théâtre. Il regardait la cour et se laissait posséder par la fatigue, l'amertume, le sentiment d'absurdité que vivre faisait éprouver à force de respirer. Il avait l'habitude, il fallait croire au quotidien, à sa force inepte et saine. Se laisser porter par l'enchaînement des actions les plus simples et ainsi la vie s'écoulait raisonnablement
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L’inconnu pouvait être homosexuel, avoir des tendances ou des fantasmes homosexuels — mais il jouissait plus de la mort d’une femme. Ce n’était pas le résultat d’une réflexion approfondie, c’était l’instinct, le flair. L’enquêteur devait écouter son instinct sans pour autant abandonner les déductions issues de la logique : celle qui se parfumait à L’Heure bleue était une bourgeoise. Une femme d’un milieu aisé et cultivé. Une femme qui était sûrement allée en Europe, en France bien sûr. L’inconnu devait jouir de démolir tout ça, d’arracher tout ça à la vie.
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L’enquêteur devait finir par précéder l’action du tueur, ou, hypothèse absurde qui est venue à l’esprit de Corey, ou l’enquêteur devait sauver une proie choisie par le tueur ? Pour ce monstre, il ne devait pas y avoir pire outrage que de savoir que celle qu’il voulait massacrer, violer, torturer était sauve.
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Les tueurs en série étaient des hommes du monde dit « moderne », ce monde qui en réalité fonçait vers la fin. Les tueurs en série niaient la nature, c’était des hommes urbains. Même s’ils perpétraient leurs crimes en dehors des cités, leurs aires étaient dans le dédale de la civilisation mécanique où la cité tenait une place prépondérante.
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Les femmes, elles, avaient la jouissance, pour elles, à elles. C’était leur force, la clef de leur pouvoir et elles le savaient bien, disait Frances.
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L’enquêteur devait être pragmatique, simple. L’enquêteur devait vivre dans le caleçon de celui qu’il chassait, bouffer ses morpions, boire son sang… Et lui baiser la gueule.
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J’ai cette impression personnelle qu’ils deviennent sourds quand on leur parle d’argent.
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Bien sûr qu’il avait pensé que le gars pouvait être fin soûl ! Ou fou, fou et soûl, défoncé. Mais il ne pouvait pas s’interdire d’imaginer qu’il était venu le prévenir… Et il avait remis ça… Oui, il avait remis ça. Il était revenu le voir quand il était dans le coaltar à Guadalcanal, sur une civière avec une blessure à la tête, au ventre, une jambe brisée… Le Cherokee lui avait parlé et Corey n’avait rien pigé, rien de rien !
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Le monde existait et Corey voulait bien supposer que c’était par hasard. Mais il ne pouvait admettre qu’il existait juste pour permettre à ceux qui l’avaient engendré de l’abandonner. Il ne supportait pas de leur ressembler forcément et de ne pas ressembler à ses parents. Il aurait voulu remonter jusqu’à eux, ceux qui l’avaient fait par inadvertance.
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On avait inventé le théâtre à cause de l’insignifiance qui n’était qu’humaine — pour faire croire à l’homme que sa parole résonnait, était d’or, que sa vie avait un sens. Gladys Burnett a disparu, si vaine qu’on pouvait avoir des doutes sur sa réalité. Elle était jolie d’accord, néanmoins elle vieillirait… Si elle ne rencontrait pas le mal absolu.
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Pour enquêter sur un crime, il fallait supporter son histoire, vivre avec : le tueur avait volé la Bible de son père et avant il l’avait castré.
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