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Citations de Richard Morgiève (152)


Il emplit la coupe de champagne et dit à ma mère : trempez un doigt dans la mousse, posez-le sur votre front, faites un voeu que vous garderez secret et dites galette.
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Des actions les unes à la suite des autres. J’empile des actions, des faits. Des faits, faire, défaire. Faire à manger faire les courses faire le lit faire défaire. Ne rien faire laisser faire. Toute une journée faire pour ne pas réfléchir. Faire l’amour mais c’est quoi ? Les filles le catalogue des filles des femmes la revue des cuisses des yeux des seins et des cheveux et des peaux.
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ai décidé d'y aller à pied, marcher était une façon merveilleuse de perdre son temps, et vivre, c'était choisir de perdre son temps du mieux possible.
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Souvenir après souvenir, les pages de ma mémoire tournaient, son sourire discret demeurait et m’aveuglait comme un soleil tombé du ciel, laissant sa lumière derrière lui pour éclairer ceux qui n’avaient plus besoin de voir.
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J’avais imaginé que j’écrirais mon histoire… Je me trompais, mon histoire c’était impossible. On était toujours dans une autre histoire, écrite par d’autres. Une autre histoire qui annihilait la notre, qui nous captait, nous utilisait, puis nous laissait… Seuls, délaissés par les histoires et les êtres, tous seuls le long de la route.
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Tout est tragique dans nos existences, alors on a inventé le sucre pour oublier .
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J'ai décidé d'y aller à pied, marcher était une façon merveilleuse de perdre son temps, et vivre, c'était choisir de perdre son temps du mieux possible.
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Il n’y a pas d’éternité pour l’amour mais des romans pour le raconter.
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Ce grand-père était déplaisant comme une éponge sale. p15
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Ce philosophe français si laid disait que l'enfer c'était les autres. Les Marines, eux, disaient que l'enfer c'était a Guadalcanal et Nick Corey, lui, pensait que l'enfer c'était tout le temps.
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Ce philosophe français si laid disait que l'enfer c'était les autres. Les Marines, eux, disaient que l'enfer c'était à Guadalcanal et Nick Corey, lui, pensait que l'enfer c'était tout le temps.
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En haut du col silencieux, le 28 septembre 1954 — voilà comment on pouvait démarrer l’histoire. Corey a croisé le regard de Jack White qui lui a montré un bouquet de trembles.
— Vous connaissez le nom de ces arbres, a-t-il dit, et le goût de la terre et celui de la bière faite à la maison. Du whisky distillé de nuit dans la montagne, le goût du miel et des fruits sauvages… Vous connaissez tout ça… Vous n’avez pas peur de la mort. Vous aimez les hauts plateaux, la forêt. Vous aimez tremper les pieds dans l’eau d’une rigole d’eau glacée qui descend des neiges au printemps, je le sais, non, je le sens… Vous êtes une sorte de double, Nick, c’est étrange.
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Mais la lecture pour moi avait été bien souvent une sorte de mort. Je lisais pour mourir, ne plus vivre dans ce monde qui m'accablait, m'en abstraire comme Robert venait de le faire. La mort était au fond la seule liberté que nous les pauvres hommes pouvions avoir - vivre n'était pas qu'impossible, c'était aussi une prière qui ne pouvait être exaucée.
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Elle m'a dit dans la pénombre qu'elle m'aimait moins et ça m'a fait mal aux dents c'est dur à avaler à déglutir à absorber je t'aime moins ça vaut une balle de revolver c'est moins bruyant c'est sans pénal c'est pratiqué par nous tous c'est ordinaire.
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La nuit persiste la nuit est longue l'étoile du berger pourtant est là tous les soirs mais le berger a disparu et je suis l'agneau qui bêle pour l'appeler mais non ça ne sert à rien ! La solitude est immense et l'abandon est immense et je me couche comme un père qui va se suicider tous les soirs je me couche comme un homme détruit et j'attends et les nuits passent et on destin est de regarder passer le temps parce que je suis sans force et sans prise et je suis le témoin pour toujours d'un échec humain et aucune catastrophe ne soulève autant d'échos sinistres de secousses immondes que la laide éruption froide d'une langue bleue sortant d'une bouche qui vivait il y a une heure encore.
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Je regrette mon enfance je regrette mon adolescence je regrette les jeunes années de ma vie de jeune homme j'étais mort debout je n'ai profité de rien c'était un désastre.
Pourquoi cette indifférence à moi même ? pourquoi je m'en fous de moi ? pourquoi je ne bougerais pas le petit doigt pour m'aider ?
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Il n’y a pas d’éternité pour l’amour mais des romans pour le raconter.
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Maintenant Mietta passe par le restaurant avant de retourner à l'école l'après-midi, ainsi il voit mon père au moins une fois par jour. Il descend l'escalier, il ouvre la porte de service qui donne dans le couloir de l'immeuble et il pénètre Chez Jacquemier, dans la salle du fond (qui est une prison pour le père est un palais pour l'enfant, un Versailles mystérieux dont son père est le roi et où tout converge vers lui). Mietta longe la desserte où il y a les corbeilles de fruits, les tartes tout en longueur et les plateaux de fromages. Il fait attention à ne pas regarder les clients, mais si par hasard il croise le regard de l'un d'entre eux, il lui sourit (et son joli sourire dit naïvement : je suis son fils). Et finalement voilà Mietta dans la première salle, où il y a le bar et la soupente. Mietta s'approche de la caisse. Mon père ne l'a pas encore vu, il fume en rêvant derrière ses lunettes en or, ou plus rarement il discute avec quelqu'un. Puis il lève sa tête, il aperçoit son fils, et il sourit.
- Bonjour fiston, dit-il en se penchant et en embrassant Mietta sur la joue ou sur la bouche, ça dépend (Mietta aime l'odeur de mon père, ça lui fait le même effet que l'odeur de ma mère).
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La sagesse prêtée aux vieux, c'était des balivernes. Il y avait plein de vieux cons, des divisions, des armées de vieux cons. Et parfois un sage.
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Elle etait plutôt belle - malgré ça, elle risquait bien de mourir d'un cancer des poumons. Personne n'en parlait parce que les cigarettiers tenaient le pays.
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