Citations de Robert Bryndza (149)
La vie, c'est ce qui se passe pendant qu'on fait autre chose.
" Ma copine est obsédée par le recyclage : papier, métal, plastique, si je me trompe de sac, je n'ai pas fini d'en entendre parler... Je pourrais me débarrasser d'un corps, tout ce qui l'intéresserait, ce serait que je le mette dans la bonne poubelle."
" Bonjour, tu as passé de bonnes fêtes ?
- Pas vraiment. Rappelle-moi de ne jamais repartir en vacances dans un coin aussi paumé." ( ...).
" Tu étais où, déjà ? demanda-t-elle. En Thaïlande ?
- Non, aux Maldives. Six huttes minuscules sur un bras de sable en plein milieu de l'océan. Je suis tombé à cours de livres.
Facebook, c'est un outil de surveillance. J'ai un copain qui a un iPhone, et il est sur les réseaux sociaux. Il dit que quand il parle de certains trucs avec ses potes, genre une télé à écran plat ou une marque de bière qu'il aime bien, le lendemain des pubs apparaissent sur son téléphone. Sans qu'il ait fait de recherche Google ni rien.
- "Quand vous débarquez chez les gens à trois heures du matin, vous pourriez au moins essayer d'être polie.
- J'ai passé une journée horrible.
- Parce que ça vous arrive de passer une bonne journée, Erica ?
Le secret pour passer inaperçu, c'est de pas chercher à passer inaperçu. Les gens se foutent pas mal de vous ; ils sont absorbés par leurs propres petites affaires.
Si un inconnu vous abordait dans la rue pour vous demander où vous allez, quel genre de films vous aimez, si vous êtes mariée ou célibataire, où vous avez fait vos études et dans quoi vous travaillez, vous le prendriez pour un fou... Et imaginez s'il demandait à voir votre téléphone quelques minutes pour voir vos photos. Mais on fournit toutes ces informations gratuitement sur les réseaux sociaux, sans y réfléchir à deux fois.
Et vous, demanda-t-elle à Peterson, vous êtes quoi ?
- Un policier.
- Bien sûr, mon cher. Mais quel est votre grade ?
- Detective.
- Vous me rappelez quelqu'un, poursuivit-elle. Comment s'appelle cette série, avec un policier noir ?
- Luther, répondit Peterson en dissimulant tant bien que mal sa lassitude.
- C'est cela, Luther. Il est formidable. On ne vous a jamais dit que vous lui ressembliez un peu ?
- Si. En général des gens comme vous.
Erika ne put s'empêcher de sourire.
- Oh, merci ! s'écria la vieille dame qui, manifestement, n'avait pas saisi le second degré dans la remarque de Peterson. (...) Quel est le grade de Luther?
- DCI, je crois. Ecoutez...
- Alors, répondit la vieille dame en flattant le bras de Peterson, s'il y arrive, vous pouvez y arriver aussi.
Au fil des enquêtes, Erika s'était rendu compte du rôle prépondérant joué par le destin dans les affaires de meurtre. Si la victime avait quitté le bar dix minutes plus tôt, si elle n'avait pas oublié de verrouiller sa portière, si elle avait pris un chemin lègérement différent, elle serait encore en vie.
- Detective Inspector Kate Moss, annonça-t-elle en lui serrant la main. Oui, ma mère m'a vraiment appelée comme ça, et non, on ne me confond pas souvent avec la vraie...
Pas de badge, pas de pouvoir. Elle n’était personne. Juste une femme ordinaire qui espérait que quelque chose sorte enfin de ce trou.
" En Irlande, c'est comme une compétition : qui sera le plus catholique. C'est un peu comme aux Etats-Unis, sauf qu'au lieu de se mesurer à la taille de leurs vérandas ou au prix de leurs machines à laver, les gens regardent qui prie le plus, qui passe le plus de temps à la messe...
Est-ce que vous voulez bien me donner l'autorisation de faire un appel dans les médias ? Je ne veux pas parler de tueur en série, et je pense que la presse a déjà largement de quoi s'occuper avec le nouveau président des États-Unis. Pas sûr qu'un tueur sanguinaire puisse rivaliser.
Tu crois vraiment qu'une femme est capable de faire ça ?
- Si tu venais travailler avec moi quelques jours, tu serais horrifié par ce que les gens sont capables de commettre.
Depuis la banquette arrière, Peterson croisa son regard.
- Même avec le temps, on ne s'y habitue pas, n'est-ce pas, patron ?
- Non, on ne s'y habitue pas, avoua-t-elle tout en s'essuyant le visage.
C'est toute la question, quand on confie l'éducation de ses enfants aux autres. On emploie des nannies, et on n'est plus qu'un figurant dans la vie des gosses : on les voit avant le bain, une heure par-ci par-là... Et vous, l'enfant, vous devenez un pur ensemble de données : le petit a eu un A en maths, il sait jouer la Lettre à Elise au piano... Et si on lui achetait un poney pour aller avec sa tenue de polo ?...
- Mais vous avez investi quarante-six mille livres. N'est-ce pas un peu beaucoup pour un simple associé passif ?
- Tout est question d'échelle. Pour moi, quarante-six mille livres ne représentent pas une somme énorme. Evidemment, pour vous, avec votre salaire d'officier de police, c'est un montant faramineux.
Et cette possibilité de communiquer est une très bonne chose, mais, en échange de ce service gratuit, est-ce que les réseaux sociaux ne rassemblent pas toutes les informations qu'ils peuvent obtenir sur nous ? Les gens ne se rendent même pas compte qu'ils mettent tout ça à la disposition de n'importe qui. Si un inconnu vous abordait dans la rue pour vous demander où vous allez, quel genre de films vous aimez, si vous êtes marié(e) ou célibataire, où vous avez fait vos études et dans quoi vous travaillez, vous le prendriez pour un fou... Et imaginez s'il demandait à voir votre numéro de téléphone quelques minutes pour regarder vos photos. Mais on fournit toutes ces informations gratuitement sur les réseaux sociaux, sans y réfléchir à deux fois.
Some people’s lives are so full of family and friends, and others walk through life alone.
L'ombre sentit la haine l'envahir. La vision de cet homme, inconscient de ce qui était sur le point d'arriver, l'électrisait.