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Critiques de Robert Bryndza (308)
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Liquide inflammable

Je suis certain que c'est déjà arrivé à nombre d'entre vous . Quoi donc ? Mais retourner toute la maison pour retrouver un objet égaré et , au cours de l'opération, en retrouver un autre qu'on pensait avoir perdu et ... auquel on ne pensait plus depuis " belle lurette " . C'est ce qui arrive à la Détective Chief Inspector Erika Forster . En recherchant une boite contenant des sachets de drogue dans une vieille carriére inondée , ses collégues plongeurs remontent à la surface ...les ossements d'une petite fille , Jessica ,disparue depuis ...26 ans . Passage d'une " petite " histoire de drogue à la réouverture d'un dossier abandonné , "du lourd " pour la DCI Forster et ses collaborateurs . Remonter le temps , reprendre le dossier , pénétrer au coeur de l'intrigue , c'est la gageure relevée par la jeune DCI pour qui rien ne compte sinon le travail après la tragique intervention qui a coûté la vie à son mari , policier lui aussi , et à trois de ses collègues. Erika , un sacré tempérament, opiniâtre, pas forcément souriante, pas toujours marrante , exigeante vis à vis de son équipe autant qu'elle peut l'être vis à vis d'elle même...Un sacrée " bonne femme " , qui n'a pas " froid aux yeux " , capable de ronger " un os jusqu'à la moelle " ( ça tombe bien ça , parce que des os , justement ...oui , bon ) , une " nana " que même le meilleur des cow- boys serait incapable de saisir au lasso ...Tiens , c'est pas mal , ça aussi , un lasso , c'est une corde et de cordes , dans ce roman , il en est tout de même sacrément question ...de corde à noeud , pour être plus précis . Vous ne comprenez rien ? Tant mieux , c'est fait pour . Et puis , les collègues d'Erika , ils sont dévoués à leur chef , faites leur donc confiance pour vous mener à bon port dans une enquête franchement bien ficelée et prenante .Quant " aux autres " , ben , c'est pas mal , plutôt habiles pour se fondre dans un anonymat salutaire bien, très bien entretenu ....mais je vous l'ai dit , elle est " tenace " , Erika .

J'ajouterai que le style de l'auteur , son écriture ( traduction ) , les chapitres courts , permettent au récit de se dérouler sans la moindre " zone d'ennui " , à un rythme soutenu du début à la fin , au point que vous serez partagé entre l'envie d'accélérer pour " connaître " la fin , ou de ralentir pour continuer à savourer ...Quant à la fin , justement , " pas mal , pas mal " mais ça , chers amis et amies , ce sera à vous de voir , hein . Pour moi , je ne vous livre que mon modeste avis et ...vous n'êtes pas obligés de me croire . J'avais lu et aimé " La fille sous la glace " , j'ai été tout autant séduit par " Liquide inflammable."
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La fille sous la glace

"La fille sous la glace" est le premier tome d'une série policière aux allures de thriller.



Nerveux, rapide, de bonnes répliques, et un tueur en série qui rôde dans les rues de Londres...



Ce qui fait le succès d'une série, c'est son ambiance, mais aussi son personnage principal, et là, Erika Foster, c'est du lourd...



Amaigrie, triste, ne prenant pas soin d'elle depuis que son compagnon (flic également) est décédé sur une mission qu'elle commandait, elle a tout de la battante abattue, et ça les lecteurs , ils aiment ... Personnage riche, qui a autant de flair sur une enquête que Rex et Milou réunis, elle ne lâche rien, elle va jusqu'au bout quitte à y laisser sa peau. C'est pour cela que je parle de thriller, le lecteur a peur pour elle .



Pour l'heure , elle a intégré une brigade criminelle de Londres, et pour fêter son arrivée, rien de mieux qu'un cadavre fraîchement découvert ! Une fille sous la glace... Mais pas n'importe quelle fille, la fille d'un type très haut placé sur l'échiquier politique anglais, une fifille à son papa très riche, du genre qui met des bâtons dans les roues quand on s'approche de trop près d'une vérité qui le dérange.



Et Erika, qui vient des pays de l'est, qui a commencé par être jeune fille au pair, elle n'aime pas quand on fait des différences dans les meurtres. Selon que tu sois riche ou misérable, la police anglaise ne se foulera pas autant pour résoudre ton meurtre. Vous me direz qu'un mort s'en fout, oui, mais pas Erika, c'est ça que j'aime chez elle, elle ne lâche rien .





Je vous laisse, pour me précipiter sur le tome 2, " Oiseau de nuit" , il y en a 5 au total, le dernier n'est pas encore traduit.
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Jolies filles

J'étais persuadée d' avoir déjà croisé la route de la très dynamique inspectrice anglaise, Erika Foster, mais non... Aussi ai-je essayé de me rattraper aux branches, propulsée direct dans ce quatrième tome, afin de connaître son histoire personnelle, sans que ça ne me pose particulièrement de problèmes au niveau de la compréhension, ou du plaisir de la fréquenter...



Alors qu'elle passe la soirée avec son petit-ami et collègue, James Peterson, il est appelé sur une scène de crime. Erica qui désormais officie aux Stups, , y voit là, une occasion de revenir dans ce service , et va s'incruster avec beaucoup de force et de culot. Un tueur sévit dans Londres, il ne tue que des jeunes filles et des très jolies filles, dont il fait la connaissance sur les réseaux sociaux.

Tour à tour dans la tête d'Erica, qui fonce, qui fonce, puis dans celle du tueur qui tue, qui tue... Il n'y a aucun temps mort dans ce roman policier, aux allures de thriller.

Le glauque est bien montré sans tomber dans le complaisant. le boulot de flic, avec ses doutes , ses avancées, ses reculs, ses échecs, sa fatigue, son adrénaline, son excitation est aussi très bien décrit.

Débarquer dans ce quatrième tome m'a donné envie de plonger dans les précédents et dans ceux à venir.

Rencontrer Erica Foster, c'est l'adopter ! Véritable boule d'énergie, marquée par le deuil de son ancien compagnon, dévorée par la culpabilité au sujet de ce nouvel amoureux dont elle ne sait que faire. Continuer ou pas.

D'origine slovaque, n'hésitant pas à dire ce qu'elle pense haut et fort, quitte à se fâcher avec sa hiérarchie, elle me plaît bien cette héroïne..

A bientôt Erica ! j'ai déjà passé commande pour toutes tes aventures ...
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Oiseau de nuit

J'avais aimé la Fille sous la glace, 1° tome des aventures de la DCI Erica Foster, je rempile dans la foulée avec ce personnage, pour son deuxième voyage : Oiseau de nuit parce que c'est beau , une ville la nuit, surtout Londres...

A la tête d'une brigade à la Criminelle de Londres, Erica se voit confier une affaire qui semble être un meurtre homophobe.

Oui, mais voilà, Erica elle a du flair, plus que ses gros benêts de supérieurs, toujours à lui chercher des poux... Elle pressent plus que ça, et elle a raison, il s'agit de meurtres en série : même mode opératoire, par contre ,pour le motif, c'est flou... Tour à tour dans la vie d'Erica ( en deuil mais en voie de guérison, si, si , un peu...) , puis dans celle du coupable , surnommé l'Oiseau de nuit par les journaleux, le lecteur ne s'ennuie pas une seconde. Nerveuse, rythmée, cette série est très agréable à lire, surtout quand on prend le temps de découvrir ce personnage par le commencement, ce qui est raté pour moi, qui ait commencé par le quatrième ( Jolies Filles ), par hasard...

Allez, si j'ai un reproche à faire, c'est sur le scénario, un peu répétitif. Erica comprend tout mais ses méchants supérieurs lui confisque l'enquête, pour une raison X ou Y. Erica va jusqu'au bout et dans les deux tomes, le meurtrier prend contact avec elle , d'une façon ou d'une autre...

He, Mr Bryndza, faudrait voir à pas répéter ce shèma, sous peine de lasser le lecteur !

A part ça, série sympa, et puis héroïne endeuillée, donc fragile, et donc, ♫ je ne vais pas la laisser tomber, parce qu'être une femme libérée , tu sais, c'est pas si facile ♫ ....
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Liquide inflammable

Dans la vie d'un flic, rien n'est plus horrible que la découverte d'un cadavre d'enfant...



C'est la macabre expérience que va faire la DCI Erika Foster, qui enquête sur une cargaison de drogue. Demandant à changer de service pour résoudre ce meurtre (est-ce possible ? ), Erika retrouve ses "complices" John Peterson et Kate Moss ( pas la "vraie" ).



Il s'agit de Jessica Collins, sept ans, disparue au coin de sa rue en 1990 en allant à l'anniversaire d'une petite voisine.



Une cold case pas si "cold" que ça ... L'ancienne enquêtrice se rapproche d'Erika.



La famille a changé... La soeur et le frère de Jessica ont grandi et sont désormais des adultes, le père a refait sa vie, pas la mère.



Et les choses s'avèrent compliquées. ( Mais si l'affaire n'était pas compliquée, Erika ne serait plus Erika !).



Ce que j'aime dans cette série, c'est la tension, c'est un roman policier aux allures de thriller. Erika peine à se remettre de son veuvage et se jette à corps perdu dans ses enquêtes. de nationalité Slovaque, venue en Angleterre , au départ, comme jeune fille au pair, elle a gravi les échelons de la police anglaise avec beaucoup d'affaires résolues. parfois au péril de sa vie et c'est là que le bas blesse (pour moi ), il y a toujours un moment où le tueur pénètre dans l'appartement d'Erika, ou dans celui de collégues, il y a toujours Erika qui est agressée physiquement ou un collègue qui meurt... J'aimerai que le scénario ne soit pas identique à chaque tome, c'est frappant quand on les lit à la suite... Je suppose que c'est cela qui amène le suspens, la tension, mais est-ce plausible que le meurtrier se débrouille à chaque fois pour savoir où elle habite ?



A part ce petit défaut, la disparition de cette enfant est brillamment mise en scène, je ne m'attendais pas à ça ...



Une série sans temps morts, à lire à 100 à l'heure..
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La fille sous la glace

Voici un polar venu du froid mais pas scandinave pour autant, puisqu'il s'agit en l'occurrence de la neige et de la pluie britanniques. Ce qui n'empêche pas qu'on se les pèle, à Londres, puisque même les étangs ont gelé. Mais bref, fi de ces considérations météorologiques, place au suspense. Ingrédients :

- la victime : Andrea, alias « la fille sous la glace », jeune femme d'une vingtaine d'années, belle, pleine de vie, pleine aux as (merci papa, voir ci-après), est retrouvée morte étranglée sous la surface d'un lac gelé. Appartenant à la fine fleur de la haute société british (son père est Lord et accessoirement riche homme d'affaires) et passant son temps à fréquenter boutiques et bars correspondant à son standing, on découvre qu'elle a cependant passé les dernières heures de sa vie dans l'un des quartiers les plus mal famés de la ville. Que faisait-elle là ? Piégée, enlevée, ou petite fille riche qui cherche à s'encanailler dans les bas-fonds interlopes ?

- l'enquêteur : en fait une enquêtrice, Erika Foster, tout juste arrivée de Manchester après une suspension de plusieurs mois suite à la mort de cinq de ses hommes (dont son mari) au cours d'une opération qu'elle dirigeait. Brillant élément de la police mais fragilisée par ce drame personnel et professionnel, est-elle capable de mener l'enquête ? Parce que, inévitablement, il y a :

- les bâtons dans les roues : vu l'identité de la victime, Erika est soumise à de grosses pressions hiérarchiques, politiques, médiatiques. Sans compter la rivalité avec un de ses collègues masculins, et son manque de confiance en elle après l'épisode tragique de Manchester.

Mélangez tout ça, ajoutez-y fausses pistes, témoins introuvables, caméras de surveillance en panne, vrai-faux suspect, cold cases ressemblant furieusement au meurtre d'Andrea, et pour pimenter le tout, assaisonnez avec l'impulsivité d'Erika qui lui joue quelques méchants tours.

Résultat : je ne suis pas spécialiste du polar, mais j'ai beau chercher, je ne vois pas grand-chose de très original dans cette enquête. L'ambiance est glauque sans être sanglante ou ultra-violente, l'héroïne est sympathique et un peu agaçante à force de jouer cavalier seul, et même si l'identité du coupable n'est pas une grosse surprise, l'ensemble tient bien la route. Rien d'exceptionnel dans la construction ni dans l'écriture, mais le rythme assez soutenu permet de passer quelques heures plaisantes sans prise de tête. Efficace, fluide, prenant, mais pas inoubliable.



Merci aux éditions Belfond et à Babelio pour cette opération Masse Critique privilégiée.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Jolies filles

Quelle déveine que de n'avoir pu faire la connaissance de l'inspectrice Erika Foster qu'à l'occasion de sa quatrième enquête et d'avoir conséquemment été en partie pénalisé par l'absence d'un "chemin de vie" chronologiquement narré dans celles qui ont précédé - Jolies filles -, c'est-à-dire - La fille sous la glace -, - Oiseau de nuit - et - Liquide inflammable -.

Certes on peut lire - Les aventures de la Castafiore - sans rien connaître de ce que fut la rencontre entre Tintin et le capitaine Haddock, ou voir Wallander s'enfoncer dans la nuit de l'oubli en ignorant tout ou presque de ce qui met un terme aux aventures de l'inspecteur suédois du commissariat d'Ystad... mais il y a des "blancs" que l'on préfèrerait combler autrement que par des déductions "imprécises".

Qu'à cela ne tienne, ce quatrième volet m'a permis d'approcher une jeune femme blonde, très grande, d'origine slovaque, veuve ( son mari, policier comme elle, est mort en service deux ans auparavant ), écartelée entre un deuil "en cours" et la culpabilité inhérente à toute femme ou à tout homme qui a récemment perdu l'être aimé et qui est confronté à un nouvel amour qui bouleverse des repères à peine identifiés.

Elle a arrêté de fumer il y a quelques mois, dort mal, a une hygiène de vie très aléatoire, très circonstancielle ( comme tous les flics de romans ), est friande de sucreries ( en l'occurrence des mini Mars, qu'elle garde dans la boîte à gants de sa voiture ), et a des qualités de cordon bleu... qu'elle réserve à sa famille restée en Slovaquie.

La recette dont elle s'enorgueillit qu'elle "est la meilleure qu'on ait goûtée" est "sa" kapustnica, une soupe à base de viande et de chou qu'on mange pour Noël".

Si j'ajoute à ce "portrait", qu'elle est donc au départ une jeune fille au pair, une immigrée venue en Angleterre avec ses seules armes pour tout bagage.. une volonté inébranlable, une ambition obstinée, son opiniâtreté a fait le reste et l'ascenseur social d'outre-Manche lui a permis de gravir les échelons d'une société exigeante... .

Mais la consécration, le rêve britannique n'eût pu être entièrement réalisé sans sa nomination au poste de superintendant. Et là, les rivalités entre flics, sa personnalité, peut-être un peu hors du moule, ont vu son rêve se briser, la nomination lui échapper pour bénéficier à un collègue qui semble être un flic médiocre, obtus, sans scrupules.

Elle donne sa démission de la criminelle et se retrouve dans un commissariat de banlieue à 60 km de Londres, s'ennuyant mortellement à faire de la paperasserie et rongeant son frein en sachant qu'elle est une limière hors pair, qui a l'action dans le sang et dont le talent s'étiole dans cette annexe faubourgeoise de la police, remisée et "inutile".

Je ne peux plus dire à présent que je n'ai pas comblé les blancs dont je me plaignais précédemment qu'ils ne me permettaient pas d'approcher au plus près de l'inspectrice héroïne de Robert Bryndza.

Erika Foster va saisir l'opportunité d'une revanche lorsque, en compagnie de son nouvel amant, celui-ci est appelé pour un meurtre. On a retrouvé le cadavre d'une jeune femme dans une benne à ordures.

Erika l'accompagne.

Elle s'immisce, contre sa hiérarchie, dans une enquête où son flair inné d'enquêtrice va lui faire comprendre très vite qu'ils ont affaire à un serial killer.

L'auteur ne nous la joue pas Hercule Poirot. On sait au bout de très peu de pages qui est le tueur, cet homme jeune, désaxé, qui utilise de faux profils sur les réseaux sociaux, pour attirer ses victimes, de jeunes et belles femmes en quête du prince charmant ou de la notoriété.

L'idée n'est pas nouvelle. En 1989, John Harvey dans - Coeurs solitaires - exploitait le même thème... mais à la place d'Internet il n'y avait que des petites annonces dans la rubrique du courrier du coeur du journal local de Nottingham.

Et "à la place" de la jeune et grande inspectrice blonde Erika Foster, il y avait l'inénarrable inspecteur Resnick, vous savez ce grand type d'origine polonaise, amateur de jazz et de sandwiches invraisemblables, toujours mal attifé, négligé et maître de quatre chats aux noms de jazzmen...

Ô tempora mais pas ô mores... car "les monstres les plus effrayants sont toujours nichés au fond de nos âmes", et ce que ne permettaient pas les petites annonces dans les journaux naguère, Internet l'offre désormais en x D.

Les scénarii sont démultipliés, le temps et l'espace sont abolis, c'est ce qu'a compris Robert Bryndza, qui joue malicieusement au chat et à la "souris" avec son lecteur à travers de courts chapitres, et là je réfute l'idée de la facilité et plaide pour celle de la contemporanéité et de l'efficacité, courts chapitres qui, comme chaque page des albums d'Hergé, font rebondir l'histoire et adrénalise le suspense.

Dans cette course miroirs entre le mal qui se déploie et le bien qui s'échine à l'en empêcher, le lecteur s'impatiente, trépigne, se réjouit... prématurément, enrage... avant de... à vous de lire ce très bon polar pour savoir ce qu'il adviendra...

Découverte de l'univers de Bryndza, que je dois à Nicolas dans le cadre d'une Masse Critique Babelio, et à Sarah pour les Éditions Belfond ( un grand merci à tous les deux ).

Je vais faire en sorte de retrouver bientôt Erika Foster dans ses premiers pas d'héroïne de polars... qui n'a pas fini de faire parler d'elle.

Car, sans vouloir vexer quiconque, je trouve qu'elle a la carrure littéraire pour se confronter, à son avantage, à des "collègues" nordiques, Allemands, Français, Italiens ou Espagnols.

Si vous voulez passer quelques bonnes heures de lecture haletante, dans une histoire à la structure narrative solidement charpentée, aux personnages bien dessinés et à l'écriture tenue... ce livre est fait pour vous.

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La fille sous la glace

Erika Foster, inspectrice, arrive dans un nouveau poste et cela part sur des chapeaux de roues. Dès qu'elle se présente, elle doit se rendre sur une scène de crime. On a découvert, dans un lac, le corps d'une jeune fille. Elle est la fille d'un riche industriel. Par contre, le quartier où est retrouvé le corps est mal famé.

Qu'allait faire la victime dans ce quartier ?

La famille se préoccupe plus des apparences que du reste. Des secrets de famille vont-ils apparaître ?

La DI Erika Foster est un personnage attachant malgré son fort caractère. Il ne faut pas oublier que lors d'une mission, il y a quelques mois, elle a perdu son mari.

La victime et sa famille, cachent bien des secrets que l'on va découvrir au fur et à mesure de l'enquête.

La victime est-elle une manipulatrice ?

L'enquête va être difficile à mener, la famille faisant obstruction.

Cette affaire est pleine de rebondissements, ce qui fait l'attrait de ce livre, car on ne voit pas les pages se tourner.

Un premier livre de l'auteur dont le DI Erika Foster va devenir un personnage récurrent.

C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et probablement pas le dernier.



Lu dans le cadre du Challenge Polar autour du monde.

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Jolies filles

Je remercie les éditions Belfond pour cet envoi rapide et Nicolas pour m'avoir proposé de donner mon avis sur ce livre dans le cadre d'une masse critique. Un polar, c'est toujours un cadeau sympa.

Robert Bryndza donc, auteur né à Lowestoft (côte anglaise, Suffolk) en 1979 et d'origine slovaque, a été comédien pendant sept ans avant de se lancer dans l'écriture. Cela se voit.

Si je voulais faire vite, pour résumer, je dirai que c'est une série télé transposée sur papier de qualité.

Comme une série, il y a en effet deux fils narratifs mêlés.

Le long terme : l'évolution du personnage qui va être (ou est déjà apparemment) récurrent : Erika. Ses amis, ses amours, ses emmerdes... Originalité du personnage : elle est arriviste et a mauvais caractère. Elle veut être calife à la place du calife. Alors elle fait des crises de jalousie, s'emporte sans qu'on sache vraiment pourquoi. On aime ou on n'aime pas...

Le court terme : un psychopathe tue des filles dans Londres, en évitant les caméras, en utilisant des VPN pour ne pas être tracé sur le web, en jouant avec les rezos sossios pour pécho ses victimes.

« Toutes ces jolies filles, elles ont rien compris »

« Devenu débile pour des petites connes »

On lui court donc après avec un tempo que je n'ai pas trouvé très réaliste, mais pratique pour arriver à un final télévisuel et rapide et visuel.

Enfin visuel, c'est à voir ... Comme c'est le final, je laisse aux éventuels lecteurs le soin de décider.

Je peux citer également par exemple un novice qui réussit à ouvrir un cadenas avec une épingle à nourrice... avez-vous déjà essayé en vrai ? Moi oui (pas de chance M. Bryndza) et je garantis que c'est bien compliqué, même avec un kit spécial cambrioleur (mais qui est ce Burjbabil pensent mes amis !). La traductrice, toujours, s'est fait plaisir, c'est sûr.

Donc voilà, décemment je ne peux pas considérer que ce livre tient la route en termes de crédibilité, si tant est que le psychopathe le soit (là, je suis moins spécialiste), ce qui ne m'a pas paru non plus si évident (Dexter ne s'emporte pas à sa troisième victime, désolé).

Bref,

« car j'ai beau être un bon gars, j'peux pas donner c'que j'ai pas »

« ces histoires de filles, c'est des sitcoms, han »

C'est une lecture certes rapide, rythmée et cadencée, mais assez peu enthousiasmante finalement.

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La fille sous la glace

Un grand merci à Babelio et aux éditions Belfond pour m'avoir permis de découvrir "La fille sous la glace" dans le cadre de Masse critique... et quelle découverte !



Nous sommes à Londres, en cette nuit glaciale du 8 janvier, où Andréa, une jeune fille de 23 ans, sort furieuse d'un pub ; elle erre dans les rues de la ville, tentant en vain de calmer sa colère avant de rentrer chez elle, quand elle est soudain abordée en voiture par l'individu avec lequel elle s'est manifestement disputée lors de cette soirée... et c'est le corps sans vie de la jeune fille qui est retrouvé sous la glace d'un lac de canotage, situé dans un quartier de South London. L'autopsie révèle qu'elle a été ligotée, frappée, étranglée et traînée par les cheveux : il s'agit d'un meurtre sans l'ombre d'un doute.



C'est Erika Foster, officier de Police de Manchester, réputée pour ses compétences en affaires de meurtre sensible qui est mise sur l'affaire.

Et justement, cette affaire est particulièrement épineuse : Andréa est la benjamine d'une famille londonienne, riche, respectable, puissante et très influente, les Douglas Brown, dont le père est un homme d'affaires étroitement lié au gouvernement conservateur britannique.

Or, quand on sait qu'en Grande-Bretagne, la classe sociale influe beaucoup sur le traitement des affaires, on imagine bien que l'enquête d'Erika sera semé d'embûches ; d'autant plus que les premières interrogations sont déjà source de gêne pour la famille : que faisait cette jeune fille mondaine dans un pub malfamé et dangereux ?



Malgré sa solide expérience, Erika est malmenée, confrontée à une multitude d'obstacles de taille : surmédiatisation de l'affaire, pression constante de la famille d'Andréa prête à tout pour imposer ses diktats afin de sauver les apparences, corruption du système policier britannique, rivalités professionnelles au sein du Poste de Police, injustice et maltraitance de la part de la hiérarchie, misogynie ambiante, filature et menaces d'un meurtrier prêt à tout pour ne pas être démasqué...



L'enquête se révèle donc être une véritable course d'obstacles haletante, au cours de laquelle Erika devra déployer tout son potentiel pour franchir un à un chaque barrage d'une affaire vraiment très compliquée et assurement très dangereuse. Et on peut dire qu'elle s'en sort avec brio !



On prend effectivement un réel plaisir à suivre Erika tout au long de l'enquête, véritable Miss Marple des temps modernes, et le fait de la découvrir sous tous ses aspects, même les plus intimes, est fort plaisant !

J'ai été très admirative de cette femme hors du commun dotée de nombreuses qualités humaines – courage, intégrité, détermination, instinct très développé, persévérance, générosité, caractère bien trempé, audace, professionnalisme.

On ne peut que ressentir de la compassion dans ses moments de fragilité, de solitude et de doute. La perte récente de son mari, officier de police également, tué lors d'une précédente affaire qui a mal tourné et à laquelle participait également Erika, m'a également beaucoup touchée.



J'ai également été charmée par certains autres personnages du roman : les détectives Moss et Peterson, alliés inconditionnels d'Erika, mais aussi le séduisant médecin légiste Isaac Strong qui, de par leurs valeurs d'intégrité, de confiance, d'affection et de solidarité contrastent avec le monde de brutes dans lequel ils évoluent.



L'écriture fluide et cinématographique de Robert Bryndza rend la lecture passionnante, et le rythme effréné de l'enquête ainsi que le suspens insoutenable m'ont maintenue en haleine jusqu'à la dernière page.





En somme, un très bon thriller au féminin, surprenant du début à la fin et qui, pour moi, réunit tous les ingrédients pour un moment de lecture réussi ! Vivement la suite !

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Liquide inflammable

J'ai touché l'fond d'la pis-cine...

Oubliez la piscine, substituez-la par une carrière inondée.

Ajoutez-y la découverte d'un corps, enfin ce qu'il en reste, et vous obtenez le départ d'une enquête qui, à défaut de postuler pour le prix fast and furious, fait le job en mode tranquillou bilou.



Ici Paris évoquait une écriture rythmée, en quatrième de couv'.

J'ai envie de te dire nein, Ici, faut pas vendre du rêve en barre lorsqu'on ne dépasse jamais la seconde, pied au plancher.



Nonobstant cette légère véridicité contrariée, liquide inflammable séduit de par son approche authentique et son intrigue plutôt bien construite.



Ceci posé, rien de neuf sous l'ardent soleil breton.

Les faux suspects pullulent.

Les enquêteurs y font rien qu'avoir des problèmes perso qui font, itou, rien que les freiner dans leur quête de vérité.

Le final se veut cohérent sans toutefois donner l'envie de hurler au polar de l'année.



Liquide inflammable ne souffla finalement jamais sur les braises d'une passion dévorante en devenir.

Faut dire qu'après Gilberti, difficile de susciter un enthousiasme béat empreint d'une légère mais fort compréhensible propension au filet de bave disgracieux.



J'eus aimé m'enflammer.

Ce récit m'aura quelque peu refroidi.

C'est ainsi.
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La fille sous la glace

Sur la place du bourg,il y a une jolie boite magique.Vous savez,une de ces boites qui regorgent de trésors littéraires déposés là par des amis lecteurs "partageux".

Curieux dès qu'il s'agit de lecture,j'ouvre les portes et...je récupère au vol un ouvrage qui me semble avoir été éjecté par ses compagnons d'infortune.

Comme je suis encore jeune(!),mon bras se détend comme un ressort et évite au dit volume de se retouver à terre.

Maintenant qu'il est entre de bonnes mains,je l'observe.Il est en très bon état,sa couverture bleue est énigmatique et la quatrième m'apprend quelques bribes de l'intrigue qui,ma foi,ne me laissent pas insensible.Je vous rappelle aussi qu'il m'est tombé dans les bras,c'est donc lui qui m'aurait choisi!C'est bon,je l'adopte.

Le soir même, je lui fais griller la politesse à tous ses copains qui s'impatientent dans ma....haute pile à lire.

Son titre,"La fille sous la glace"

Et ça démarre fort:une poursuite,un cadavre dans les premières pages,le cadavre d'une belle,riche et jeune femme retrouvé sous la glace de l'étang d'un grand parc.Et c'est là que nous faisons la connaissance du DCI Erika Foster chargée de l'enquête .Oui,mais voilà, elle sort d'une lourde épreuve,suscite des jalousies au sein de sa propre équipe, est poussée à vite trouver le,la ou les coupables.Elle pourra compter sur l'aide de la fidèle Moss et du beau Peterson....et d'autres encore...

Par contre,il lui faudra des nerfs solides,vous le verrez,et sa pugnacité irritante lui jouera bien des tours.

Ce polar se lit très facilement,les évènements s'enchainent parfaitement,il y a de l'action,du suspense,des personnages typés, bien intégrés dans l'histoire.

On vit jusqu'au dénouement dans les pas d'Erika.

Ce livre m'a bien diverti,je ne le prends pas pour un vrai coup de coeur mais j'ai aimé et je le remercie de m'avoir choisi,je l'aurais peut être ignoré si je l'avais vu parmi ses collègues sur l'étalage du libraire.

Maintenant,dilemme:cet orphelin qui m'a choisi et ne m'a pas trahi:je lui rends sa liberté ou je le garde auprès de moi..????.Allez,je le garde un peu et je permets à quelqu'un d'autre d'en profiter.....bien vite,il le mérite.

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Fatal Witness

++++++ TÉMOIN FATAL +++++++



Cet ouvrage constitue le septième titre de la série policière de Robert Bryndza autour de l'inspectrice Erika Foster de la Brigade criminelle de Londres. Le premier de la collection "La fille sous la glace" a été un best-seller mondial, traduit dans une quarantaine de langues et qui existe depuis janvier 2019 en langue française et en format de poche.



Un soir, en se rendant vers sa nouvelle maison, Erika Foster, entend un cri déchirant et découvre le corps d'une jeune femme affreusement tuée à multiples coups de couteau, dans une chambre louée par Vicky Clarke, 27 ans, une journaliste d'investigation, a côté de l'appartement de deux étudiantes en médecine d'origine bulgare, les soeurs Maria et Sophia Ivanova.



Un voisin un peu bizarre, Charles Wakefield, est interpellé et suspecté d'avoir commis le meurtre de la jeune journaliste. Seulement, l'autopsie apprend à Erika Foster que le corps de la défunte est celui de la belle Sophia Ivanova.



Or, Vicky Clarke a mystérieusement disparu. Cette disparition change pour notre Erika et ses collaborateurs immédiats, l'inspecteur James Peterson et l'inspectrice Kate Moss, évidemment complètement la situation.



Pourquoi éliminer une pauvre étudiante étrangère sans histoire avec un tel acharnement violent, tandis que la disparue a semble-t-il entrepris une enquête sur des délits de moeurs dont des étudiantes ont été victimes.



C'est la question majeure que se pose l'équipe de policiers sous la conduite d'Erika Foster ou Erika Boledišova, pour reprendre le nom slovaque de sa naissance.



Je n'ose rien ajouter d'autre relatif à cette enquête de peur de relever des éléments qui risquent de ruiner l'originalité de l'intrigue pour le futur lecteur.



Par contre, je peux vous assurer que Robert Bryndza a réussi à imaginer une histoire captivante qui se rapproche très fort de son chef-d'oeuvre précité.



Dans "Netgalery" les commentaires ont été tellement positifs que, logiquement, une traduction en langue française devrait intervenir rapidement.

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La fille sous la glace

La DCI Erika Foster débarque à Londres pour enquêter sur la mort d'Andrea Douglas-Brown, une « fille à papa » qui avait semble-t-il décidé de se dévergonder dans les quartiers chauds de Londres. L'enquête s'annonce difficile du fait de la position haut placée du père de la victime, Lord Simon Douglas-Brown. Avec cette famille en vue, aux nombreuses relations politiques et qui peut faire et défaire des carrières, il faut faire preuve de discrétion et surtout ne pas faire de vagues. Erika n'a donc pas vraiment les coudées franches pour enquêter sur la vie d'Andrea, sans compter qu'elle arrive dans un nouveau commissariat, avec une nouvelle équipe plus ou moins heureuse de l'accueillir. Car si Erika est reconnue comme une enquêtrice brillante, sa dernière enquête à Manchester l'a mise à bas : elle se sent responsable de la mort de cinq de ses équipiers dont son mari Mark. Fragilisée, Erika saura-t-elle dénouer les fils de cette enquête à haut risque ?



Je l'avoue d'entrée, les premières pages du thriller de Robert Bryndza m'ont laissée quelque peu de marbre. Voici un auteur, me suis-je dit, qui se lance dans son premier polar en usant des bonnes vieilles recettes : une enquêtrice compétente mais à la vie personnelle compliquée, un chef sympa mais qui souhaite rester dans les clous, des collègues plus ou moins accueillants avec l'arrogant de service qui finit par se mordre la queue. Mais ça, c'était la première impression, très vite envolée… Car notre Erika Foster n'a rien à voir avec une autre Erica qui joue les Desperate Housewives dans une station balnéaire suédoise…



Erika Foster est impulsive et tête brulée. Elle est plus du style à agir avant de réfléchir, à suivre son instinct même si tout semble le contredire. Elle n'a plus rien à perdre, son mari est mort, et il ne lui reste que cette obsession : faire éclater la vérité et trouver le meurtrier d'Andrea. Alors que tout se dresse contre elle, elle continue à suivre son idée, déterminée jusqu'au bout. Son combat face aux puissants de ce monde est courageux. Droite dans ses bottes mais totalement brisée, Erika n'est pas du genre à se soumettre à l'establishment, ce qui l'a rend particulièrement touchante. Ses collègues ensuite sont également réussis. Avec Peterson, le beau gosse efficace et discret et Moss, l'équipière au grand coeur et à la grande gueule, le trio fonctionne.



Enfin, le réalisme de l'intrigue nous attire d'un côté dans les quartiers nantis et d'un autre dans les bas-fonds londoniens, autour du trafic des filles de l'est. On sent que ce sujet tient à coeur l'auteur, lui qui vit en Slovaquie et qui a choisi une héroïne d'origine slovaque. Entre triste réalité et polar, Robert Bryndza a trouvé le bon équilibre, servi par une écriture soignée : des chapitres courts et un rythme de plus en plus nerveux à mesure que l'on s'approche du dénouement que je n'ai pas vu venir pour ma part.



« La Fille sous la glace » est apparemment le premier volet de la série. Et ça, c'est une bonne nouvelle !

Merci à Babelio et aux éditions Belfond pour l'envoi de ce livre et cette très bonne découverte !

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Liquide inflammable

Un squelette d'enfant retrouvé, une affaire d'il y a 26 ans qui refait surface...

C'est la première fois que je lis cet auteur. Cette affaire va être difficile pour notre enquêtrice slovaque Erika Foster. Elle doit revoir des années d'enquête, revenir sur un meurtre d'il y a 26 ans et faire face à une famille détruite. Au fil des pages, des secrets vont être mises à jour. C'est une enquête sous haute tension dont certains voient d'un mauvais oeil qu'elle soit déterrée et mise à jour. Les dommages collatéraux vont être nombreux et je n'ai pas vu venir le dénouement. C'est une intrigue plutôt simple mais efficace et on se laisse porter au fil de l'enquête. (...)



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Jolies filles

« Jolies filles » est le quatrième opus de la série best seller Erika Foster. J’en avais déjà lu 2 (« La fille sous la glace » et « oiseau de nuit ») qui avaient été de bonnes lectures et c’est une nouvelle fois le cas. J’ai loupé le 3ème opus « Liquide inflammable »

Des étudiants ont retrouvé le cadavre mutilé d’une jolie jeune fille dans un conteneur à poubelle. Son ex collègue et amant d’Erika reçoit un coup de téléphone pour le prévenir et aller sur la scène alors qu’il était ensemble. Même si elle ne travaille pas pour ce service, elle n’a pas pu s’empêcher de l’accompagner. Une fois sur place, on lui a dit qu’elle n’a rien à faire sur la scène et qu’elle n’a pas à se mêler de cette enquête mais Erika ne va pas en tenir compte. Elle interroge les personnes qui ont découvert le cadavre et réalise des recherches pour savoir s’il y a déjà eu d’autres victimes avec une entaille à l’artère fémorale. Et c’est le cas, elle découvre que les victimes utilisaient une application pour célibataires. Mais comme on a pu le voir dans les tomes précédents Erika est une femme têtue et obstinée, elle ne peut pas abandonner cette affaire, elle va donc poursuivre la traque de ce serial killer malgré tout.

Comme je l’ai dit un peu plus haut, ce roman a été une lecture agréable, à la hauteur des précédents. Pour ceux qui ont lu les autres livres et qui se sont attachés au caractère d’Erika Foster, on prend plaisir à la retrouver. Elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et va jusqu’au bout de son idée. L’enquête est classique mais il y a un très bon rythme. Les histoires proposées par Robert Bryndza ne sont pas inoubliables, on retient plus le personnage d’Erika Foster.

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Jolies filles

J'ai toujours plaisir à découvrir de nouveaux auteurs de romans policiers. Robert Bryndza, anglais d'origine slovaque, n'en est pourtant pas à un premier essai. L'inspectrice, Erika Foster, apparaît déjà dans trois tomes précédents ...que je n'ai pas lus.



L'enquête se révèle plutôt classique, dans son déroulement. Une jeune femme assassinée étant trouvée dans une benne à ordures, à Londres, un lien est établi ensuite avec un autre décès, ce qui met l'équipe de police sur la piste d'un serial killer.



Les points de vue des victimes et d'Erika Foster alternent avec celui du tueur. On perd en suspens, mais on gagne en épaisseur psychologique. Un portrait du psychopathe se dessine, et son contexte familial permet d'expliquer , à défaut de les comprendre, certains de ses agissements.



En fait pour le lecteur , qui en sait plus que les enquêteurs, se posent surtout ces questions: quand et comment vont-ils enfin se rapprocher de la vérité ? Quand vont-ils arrêter ce dangereux malade, qui jusqu'ici agit en toute invisibilité?



J'ai passé un bon moment de lecture, mais j'aurais aimé davantage d'originalité dans la construction du récit, et une analyse plus fouillée du personnage d'Erika Foster, intéressant, pugnace mais fragilisé par un deuil.. Il faut dire que je ne connais pas sa vie passée, abordée dans les autres livres. Merci en tout cas à Babelio et aux éditions Belfond pour cet envoi.

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Oiseau de nuit

Oiseau de nuit de Robert Bryndza est le second opus d’une série d’enquête avec la même équipe d’enquêteurs londoniens dirigée par Erika Foster.



Après le froid glacial qui avait marqué le premier volet intitutlé La Fille sous la glace introduction parfaite au personnage d’Erika, on la retavec son équipe à Londres, sous le poids d'une étonnante canicule



Notre héroïne, doit gérer une enquête particulière: on a retrouvé le cadavre d'un médecin généraliste dans un appartement étouffé par un sac plastique, avec des revues gay dans un tiroir à coté. Erika Foster. ne se satisfera pas du motif du crime homophobe, et pense vite à un serial killer d'autant plus que d'autres crimes similaires vont frapper.



Qui est l'oiseau de nuit, le surnom donné à ce sérial killer et quelles sont ses motivations ? Si le lecteur découvre l’identité du meurtrier assez tôt dans le roman, ce n'est pas son identité qui intéresse ici mais plus son cheminement et la façon dont Erika va tenter de le coincer



Deux points de vue sont donc présents, celui d’Erika et celui du tueur. Le lecteur est donc dans la peau du coupable et comprend petit à petit ses intentions, ses motivations d'un personnage bien glaçant.



Robert Bryndza nous dresse une fine psychologie de l'héroïne Erika. Foster, personnage particulièrement attachante, opiniâtre et qui doit faire face à pas mal de meurtrissures de son passé.



Une intrigue classique dans son déroulement, mais un thriller efficace avec une héroïne qui vaut la peine d’être découverte, et qui séduit plus que dans la jeune fille sous la glace,.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Liquide inflammable

J'ai retrouvé avec plaisir Erika et ses acolytes dans cette troisième enquête qui les confronte à un Cold case, la disparition d'une petite fille en 1990. Tout est mené (et écrit) assez classiquement mais, entre l'arrivée de la soeur d'Erika (et de ses enfants), les relations ambiguës entre collègues et l'intrigue, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Une série de polars efficaces dont je lirai volontiers le prochain opus.
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Liquide inflammable

Une fois n'est pas coutume, pour ouvrir le bal de mes lectures 2020, j'ai lu un 'cold case' anglais gentiment envoyé par Babelio et les éditions Belfond. Merci à eux pour ce cadeau tant attendu finalement arrivé à temps pour être placé sous le sapin. Dans la foulée des agapes de la Saint-Sylvestre, j'ai avalé en deux jours ce roman policier de facture certes classique mais suffisamment bien construit pour que je me prenne au jeu du 'c'est sûrement elle la coupable ... non c'est lui !' pour finir par me dire 'Zut ! J'avais tout faux, je ne l'ai pas vu venir !



Robert Bryndza a donc bien préparé son coup en m'entraînant à la suite de son enquêtrice favorite, Erika Foster, à la recherche du meurtrier d'une petite fille disparue il y a 26 ans et dont le cadavre vient d'être enfin retrouvé dans une carrière inondée. Je me suis rapidement attachée aux différents personnages que l'auteur a pris la peine de développer pour pimenter le récit et m'envoyer sur des fausses pistes.



Si l'écriture n'a rien de particulièrement remarquable, elle est cependant suffisamment fluide pour rendre la lecture agréable, d'autant plus que les chapitres sont courts. Je ne sais pas vous mais moi ça me donne juste envie d'en lire encore un petit, puis un autre petit en ne culpabilisant pas de finalement y avoir passé la journée.



En bref, même si mon estomac a quelquefois eu du mal de rester à sa place en salle d'autopsie, le lecture fut agréable et idéale en ce moment de décompression de début d'année.
Lien : https://belettedusud.wixsite..
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