Robert Louis Stevenson

Dans ce roman noir fantastique, Robert Louis Stevenson questionne le lecteur sur la dualité et la part de bien et de mal qu'il y a en chacun d'entre nous.

Un grand classique très court avec un très beau récit enchâssé que j'ai pris grand plaisir à lire.

Une histoire passionnante remplie de rebondissement.

Une aventure, un véritable shonen qui nous tient du début a la fin de l’oeuvre

Une ile déserte, un trésor, des hommes.

Le roman sur l’univers des pirates dans toutes sa splendeur.

L’ile au trésor un héritage qui a servi a beaucoup dont au très célèbre One Piece.

Un court roman sur la personnalité double, le bien et le mal en chacun de nous.



Une intrigue efficace pleine de suspens, ce dernier étant certes "gâché" par le fait que cette histoire fait maintenant partie intégrante des légendes connues de chacun.

En dehors de cette histoire à suspens, ce livre nous entraîne dans une réflexion personnelle au sujet du moi profond, une réflexion sur notre propre côté sombre. Le bonheur est il possible sans accepter une partie de ce sombre moi ? La vie ne dévient elle pas trop terne en le réprimant complètement ?



Une belle découverte de ce grand classique fantastique.

Lu l'an dernier. J'avais passé un excellent moment avec cet ouvrage !

Le récit des pérégrinations champêtres et bucoliques de l'auteur est un véritable régal à lire, non seulement sur le plan littéraire mais également pour le ton (humoristique, historique, philosophique, réaliste, universel). Et comment ne pas succomber aux charmes de Modestine ?

Un roman de piraterie, dont la lecture est toujours conseillée en 6e-5e, qui mêle aventures, mystères et fantastique.

Un vieux marin balafré, Billy Jones, menacé de mort, vient trouver refuge un jour dans l'auberge tenu par les parents de Jim Hawkins. Le garçon et sa mère découvrent la clé d'un coffre caché dans la chambre de Billy...

Un classique de la littérature, avec une écriture désuète, typiquement XIXème siècle. Celle-ci pourrait avoir du mal à entraîner les lecteurs d'aujourd'hui mais elle y parvient sans aucune difficulté. C'est d'autant plus remarquable que cette nouvelle est connue de tous. On pourrait penser que cette notoriété lui ferait perdre son intérêt, ce serait une erreur. Stevenson cueille le lecteur dès les premières pages et parvient, sans aucune difficulté, à le convaincre de le suivre.

L’île au trésor, de Robert Louis Stevenson



Bon, je l’ai fini. C’est pas mal, indéniablement. C’est pas non plus une claque pour moi, mais c’est pas mal. Les personnages sont plutôt bien écrit. L’histoire est sympa. Mon seul problème est le rythme : C’est un poil mou… Plusieurs fois je me suis dis que j’aimerais que l’histoire avance un peu plus vite.

Point positif notable : malgré un nombre de personnage assez haut, on voit vite qui est important ou secondaire, et tous les personnages sont bien distincts.



Après j’ai pas beaucoup plus de choses à en dire. J’ai voulu lire ce livre car je cherchais un livre d’aventures, d’île déserte et de pirates à lire lors de mes vacances à la plage. Et ma foi il a bien rempli ce rôle. Un bon livre pour voyager.



Autre point à évoquer : Le vocabulaire est parfois complexe : on y parle de bastingage, de babord, de tribord, de calanque, de flibustiers, etc. si vous n’êtes pas marins, n’ayez pas peur, le contexte aide souvent à comprendre. Et si vous êtes un marin : tant mieux pour vous ! Vous ne serez pas dépaysé !



Je recommande à ce qui cherchent un bon livre d’aventures et de pirates sans prise de tête : il y a tout les classiques (la carte au trésor, les pirates, le perroquet, etc.) C’est pour moi un B- (13/20)

Dans ce roman jeunesse de Stevenson, nous découvrons une autre facette de l’auteur avec une écriture et un phrasé assez " ampoulé", pleins d’emphase et d'exagération qui signent la période où il a été écrit, mais qui peut paraître ardu à la jeune génération.

Cette histoire de tontine, d’héritage, de voyages et de dissimulation de cadavre nous tient en haleine avec un empressement à connaître sa finalité.

Une satire rondement menée.

Dans la collection présente, " le livre de poche jeunesse ", des illustrations humoristiques signées Matthieu Blanchin viennent enrichir l’histoire.

Un roman que l'on pourrait qualifier d'historique puisqu'écrit fin du 19ème siècle et que nous pouvons encore lire au 21ème siècle, surtout depuis que la bnf l'a numérisé et mis à disposition.

L'histoire est connue de tous ou à peu près, mais il reste un incontournable de la période victorienne par son récit aussi bien que par les descriptions de l'époque rapportées par l'auteur; que celles-ci concernent les personnages et en premier lieu le principal mais aussi l'environnement d'alors et la peinture sociale qui s'y rapporte.

Bien plus qu'un simple récit destiné à la jeunesse. Un classique intemporel des romans d'aventures et de piraterie, un véritable enchantement pour tous les âges.

Imaginez-vous embarqué sur un bateau en compagnie d'honnêtes gens, de pirates, et de mystérieux personnages, voguant vers une île légendaire, à la recherche d'un trésor enfoui depuis des siècles. Voilà le décor planté par cet ouvrage captivant. Dès les premières lignes, on est happé par l'histoire et transporté dans des aventures extraordinaires qui décoiffent.



L'auteur a su insuffler un souffle nouveau à l'iconographie culte de la piraterie, faisant revivre sous sa plume toutes les images emblématiques de cet univers fascinant. Les descriptions sont d'une précision et d'une richesse remarquables, nous plongeant au cœur de cette ambiance étouffante où le danger rôde à chaque coin.



L'écriture, à la fois envoûtante, moderne et humoristique, est un véritable régal pour les lecteurs. Les chapitres sont construits de manière à faire progresser l'histoire avec des rebondissements en fin de partie, nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page. C'est un véritable page-turner, où les actions sont décrites de manière fluide et vivante, nous emportant dans un tourbillon d'aventures palpitantes.



Les personnages, bien élaborés, nous transportent à travers les générations, suscitant l'imaginaire collectif avec l'archétype du pirate. On s'attache à eux, on les suit dans leurs péripéties avec passion et émotion.



Ce livre, c'est une bouffée d'oxygène, un enchantement à chaque page tournée. Il a traversé les âges sans prendre une ride, et son écriture magnifique en fait une lecture incontournable pour tous les amateurs de romans d'aventure.



En conclusion, je ne peux que vous conseiller vivement de plonger dans cet univers captivant. Vous serez transporté dans des contrées lointaines, où les trésors cachés et les mystères de la mer n'attendent que d'être découverts. Un vrai régal pour les sens, une lecture haute en couleur qui vous laissera des étoiles plein les yeux.

J'ai découvert l'existence de ce récit de voyage il y a longtemps déjà, en allant dans les Cévennes où il est largement exploité sur le plan touristique, avec un chemin de randonnée qui porte son nom, et pas mal de loueurs d'ânes.

Eh oui, tout est bon.

Et là, je me suis décidé à le lire.

C'est bien écrit, et fort bien traduit.

Le début est plutôt engageant, mais malgré quelques pensées ethnographiques dignes d'intérêt sur les populations cévenoles à la fin du 19ème siècle, le thème religieux devient ensuite omniprésent, à grands coups de comparaisons entre catholiques et protestants, à l'époque des guerres de religion qui firent rage dans ces contrées, et à l'époque contemporaine de Stevenson.

Le rôle de l'âne paraît bien mineur, et l'attachement de l'auteur à l'animal se fait tardif et tout de surface.

On en saura également peu sur le vécu intérieur de l'auteur, malade et qui sortait pourtant d'un grand dépit amoureux.

En bref, c'est quand même assez décevant et ne présente aujourd'hui qu'un intérêt limité.

[Texte du domaine public disponible gratuitement sur liseuse].

Un autre classique dont j'ai beaucoup entendu parler dans ma vie. C'est une histoire très simple, qui est même devenu cliché aujourd'hui, mais c'était une lecture courte et agréable. Si ce livre est à l'origine de beaucoup d'inspiration artistique (comme la popularisation des histoires de pirates ou de trésors dans la fiction), je pense que j'ai bien fait de le lire. Vous ne serez pas surpris en lisant ce livre, même pas à la fin, mais c'est bien sympa. Je vous le conseille.

Et je suis content de voir que le docteur Livesey est tout autant un chad dans le livre que dans le meme sur Internet.

Alors que le printemps a officiellement commencé, l'hiver lui a décidé de ne pas encore céder sa place. Pour prolonger un peu ce temps glacial, et continuer ma découverte de la littérature gothique, me voilà embarquée dans la furieuse histoire du Docteur Jekyll et de Mister Hyde.

𝑵𝑶𝑻𝑬. On apprécie l'humour de de Stevenson avec sa célèbre réplique "“If he shall be Mr. Hyde, I shall be Mr. Seek!”

Après "Frankenstein" et "Le Portrait de Dorian Gray", je continue donc dans cette double perspective entre le bien et le mal, la vertu et l'immoralité, la pureté et le vice.

Une nouvelle qui prend la forme d'une enquête et qui se dévore avec une facilité déconcertante ! Outre l'ambiance génialissime, j'ai apprécié redécouvrir ce mythe si largement exploité sur petits et grands écrans. J'en tire une satisfaction toute particulière, propre à la découverte des classiques.

Néanmoins, ce n'est clairement pas ma meilleure lecture de l'année. Je pense d'ailleurs qu'il vaudrait mieux le lire avant les œuvres de Mary Shelley et d'Oscar Wilde puisqu'il correspond davantage à un préambule de ce qui attend les lecteur.ice.s dans ces dernières, bien plus profondes et percutantes selon moi !


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Le Maitre de Ballantrae ou la synthèse de deux genres auxquels Stevenson a contribué radicalement : le roman fantastique et le roman d’aventures. Il en extrait du premier, un personnage luciférien qui détruit la vie des mortels et dont on ne peut se débarrasser. C’est ce que représente James, un être qui tourmente Henry toute sa vie. L’aîné a dû abandonner son héritage et se venge en lui suçant, tel un vampire, son argent, sa dignité et son âme. Le cadet en devient fou jusqu’à l’obsession, car James revient toujours dans le manoir malgré ses pérégrinations comme s’il avait signé un pacte avec la Mort. Du deuxième genre, l’auteur exploite les transitions entre les nombreux décors et la dangerosité périlleuse des mésaventures de James qui propage son mal, qu’importent les continents.



De cette géographie déployée, l’auteur en tire un jeu avec les mythes en revisitant des univers déjà connus par sa plume et inscrit son récit dans une dimension historique où l’Écosse était en plein clivage*, à l'instar des deux frères antinomiques et fracturés par leur conflit fratricide. James est un homme séduisant, raffiné, aventureux et romantique, mais c’est au fond un beau parleur sans scrupules qui divise les gens et les groupes avec malignité. Henry est un homme mal aimé, moins passionnant, mais valeureux et patient. Volontairement manichéen, l’écrivain rend progressivement Henry plus ambigu, car ce dernier se laisse transformer par un désir de vengeance et de haine. Il se métamorphose jusqu’à devenir infâme et impitoyable, passant de la victime à celui qui persécute. Stevenson utilise donc une tragédie familiale pour explorer les ambiguïtés mystérieuses du bien et du mal.



Habilement raconté, le livre est un dossier historique et secret, narré par Mackellar, l’intendant précieux et loyal d’Henry. Stevenson joue le jeu d’avoir découvert ses textes et de les avoir seulement édités. Par conséquent, il y a un enchâssement de récits dont les relais narratifs sont changeants ainsi que les point de vue, jonglant de Mackellar à certains extraits de mémoires de personnages secondaires. Les choses sont racontées de façon pragmatique, mais l’écrivain secrète une ambiguïté sous-jacente où le narrateur prend parti du Maître, même en restant dévoué à Henry et sa transformation pathétique. Son admiration inconsciente est portée sur James, même après la mort des deux frères. Comme lui, le lecteur se laisse séduire par la fascination que procure ce Maître diaboliquement ambivalent.



*En 1745, en pleine période de la bataille de Culloden alors que l'Écosse se divisait par le prince Charles, représentant d'une Ecosse traditionnelle et aristocratique, et par le roi George II qui exposait une Écosse plus moderne c'est-à-dire une sorte de bourgeoisie capitaliste se penchant vers les valeurs anglaises.

Récit de voyage d'un anglais en France. Du bon ( descriptions de paysage et sentiment de communion avec la nature) au moins passionnent ( comparaison entre religions ou avec l'Écosse). Pour donner une touche culturelle à une randonnée dans les Cévennes, mais guère plus.

J'ai aimé, mais je suis restée sur ma faim.

C'est passé trop vite pour moi. Trop court. Un chef d'oeuvre peut certes être court, c'est sans doute le cas ici. Mais j'en voulais plus.



Je ne comprends pas ce qu'il se passe avec ce masquage qui ne fonctionne pas, alors, même si c'est une histoire archi connue....







SPOILERS







Personnages attachants, belle amitié brisée entre 3 hommes, mais tout de même : il n'a pas beaucoup de remords ce docteur, "c'est pas moi c'est Hyde". Argument sur l'emprise, le dédoublement de personnalité, qu'on entend par exemple sur certains personnages de starwars dont je tairai le nom, notamment un certain jedi et son petit fils... Mais aussi... dans certains tribunaux, et bien entendu c'est recevable, je ne dis pas le contraire. Il nous dit aussi que c'etait deja en lui, et qu'il a voulu aneantir cette partie innée et néfaste de lui. La potion a en fait tout empiré.

En fait, je pensais, connaissant l'histoire de nom, que c'etait un sujet de schizophrénie (avant l'heure?) Mais c'est bien la science qui le détruit.



La fin est triste, et beaucoup d'histoires se sont inspirées de ce docteur, sans compter les adaptations.

A lire.

Un bon moment de lecture avec beaucoup d’aventures et de personnages forts, bien campés comme Jim Hawkins et Long John Silver.

J’ai longtemps repoussé la lecture pensant qu’il ne s’agissait qu’un livre pour enfants, mais c’est plus que cela et c’est surtout un livre que l’on peut lire à tous âges…c’est la grande force des classiques.

Un seul bémol, beaucoup de termes techniques de la voile, de la marine, qui enlèvent peut être un peu de fluidité dans la lecture.

Un bon roman d’evasion.

Suite de mes découvertes de l’édition Blynd. Ils font vraiment un travail merveilleux et immersif pour un audio.



Je n’avais jamais lu ce roman et pourtant, je n’ai pas été dépaysée. En même temps, certaines voix m’ont beaucoup fait penser au dessin animé « La planète au trésor ». Du coup, j’ai utilisé leurs visages tout en écoutant l’histoire. Elle est courte et on voyage au sein des pirates grâce à Jim et sa carte au trésor. Comme toujours, c’est toujours une expérience exceptionnelle de découvrir certains romans ou bandes dessinées grâce à Blynd édition. Ça doit leur prendre un temps fou à réaliser. On a vraiment l’impression d’écouter un film tant c’est immersif grâce aux effets audio utilisés. Du coup, la découverte a été totale et je relirais avec plaisir ce roman dans sa version d’origine.



Comme vous l’aurez compris, ce roman a été un coup de cœur grâce à sa version audio immersive. Si vous êtes réticents à l’audio, je vous conseille très fortement de découvrir les versions de Blynd édition. En revanche, tous les audios ne sont pas de cet acabit. Pour ma part, je vais continuer à fureter dans les audios Blynd disponibles gratuitement sur Audible.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)

C'est, pour moi, un livre parfait. 
Le genre de classique que l'on peut qualifier de chef-d'oeuvre dès les premières pages.





Je crois avoir lu quelques extraits quand j'étais au lycée (Ô lointaine époque) mais mes souvenirs sont vagues. En fait, je ne me rappelais que d'une toute partie de l'intrigue, donc j'avais plutôt hâte de plonger dans cette lecture. En tant qu'adulte, j'ai maintenant plus de recul pour saisir réellement la notion de dualité chez l'être humain. Les évènements nationaux et internationaux de ces dernières années m'ont d'ailleurs amené à réfléchir au fait qu'en chacun de nous, il y a une part mauvaise et une part bonne… et c'est donc à nous de choisir quelle part va prendre le dessus. 
Alors comment ne pas aimer « Dr.Jekyll and Mr.Hyde » puisque c'est de cela dont il s'agit. Cela va même au-delà de cette dualité. En effet, Dr.Jekyll souhaite carrément créer une séparation et un être qui pourrait commettre toutes les actions les plus mauvaises, et redevenir la personne respectable qu'il est à l'origine, quand il le souhaite. C'est d'ailleurs intéressant quand l'auteur passe de « I » à « he » soudainement. Mais attention à la perte de contrôle quand la séparation s'effectue… On distingue d'ailleurs une évolution intéressante dans la relation entre les deux identités.





L'écriture est très belle (j'ai lu le livre en anglais et je conseille fortement cette version, même si c'est parfois en « vieil » anglais), c'est presque poétique par moments. La façon dont la météo et certains lieux de la ville sont décrits permet de donner un aspect encore plus mystérieux et sinistre à cette histoire. J'ai d'ailleurs adoré imaginer Londres sous cet angle. 




C'est un texte qui date et qui peut même décourager certains, mais il est indémodable et chaque lecteur peut se demander s'il n'aimerait pas, lui aussi, avoir son alter ego diabolique.

Récit Intéressant et rapidement lu de l'auteur du chef d'oeuvre des chefs d'oeuvres qu'est L'île au trésor. Cette fois ce n'est pas du tout un roman mais le récit d'une randonnée de quelques jours que fit Stevenson. Intéressant car ça donne une image des paysages et de la vie paysanne à la fin du 19eme dans cette province isolée qu'étaient les Cévennes, pays du Gévaudan et des protestants rebelles qu'étaient les Camisards, et dont on apprend un peu d'histoire au passage.

C'est amusant comme l'auteur qui rêve d'aventures arrive à voir son court voyage dans les montagnes du sud de la France comme une expédition en territoire sauvage et inexploré, presque une remontée à l'aube des temps. Il faut dire qu'en tant qu'écossais, Stevenson pouvait y trouver une forme d'exotisme, bien que la religion protestante le rapprochait de la population.