Je suis une fan absolue de Robin Hobb. Première chose. Bon, pas de tous les volumes de toutes les sagas qu'elle a écrites, évidemment, mais disons de l'univers riche, original et si bien construit de l'Assassin Royal et des Aventuriers de la Mer, de ses personnages extraordinaires auxquels elle sait si bien donner vie et corps. Avec la nouvelle série de La Cité des Anciens, et ce premier volume intitulé Dragons et Serpents, j'ai eu le plaisir de retrouver à la fois l'un et les autres.
J'ai dévoré ce bouquin, c'est simple, toute affâmée que j'étais de retrouver le Désert des Pluies et Terrilville, les dragons et les vivenefs, Althéa Vestrit et Parangon ! J'ai découvert de nouveaux personnages, tous plus intriguants et attachants les uns que les autres ; je me suis désolée du sort des serpents de mer suivis dans leur périple tout au long des Aventuriers de la Mer. Des retrouvailles inespérées, et ô combien appréciées. Un seul bémol, ça se lit beaucoup beaucoup trop vite ! En avant pour le tome 2, donc. Tout de suite.
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J'ai adoré me retrouver dans l'univers de Robin Hobb. J'ai pris un immense plaisir à revoir passer des personnages familiers, Tintaglia, Althéa, ... L'histoire est très bien menée, et en particulier les moments dévoués aux dragons et à Sisarqa : j'ai eu vraiment l'impression d'un changement de point de vue, d'entrer dans l'esprit de ces prédateurs immenses et dangereux, aux souvenirs innombrables - mais débiles. C'était très périlleux, et je trouve que Robin Hobb s'en sort bien.
Les personnages humains sont moins réussis, je trouve. A l'exception de certains personnages secondaires (le père de Thymara, l'époux d'Alise et son secrétaire) qui ont une certaine originalité, ils se ressemblent tous plus ou moins (mais Robin Hobb crée toujours plus ou moins le même genre de personnage féminin, non ?).
Malgré ce défaut, The Dragon Keeper reste un très bon page-turner, qui plaira à coup sur aux amoureux de Robin Hobb !
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Après avoir lu le tome 6 des Aventuriers de la Mer, je refusais tout bonnement de quitter les Six-Duchés ! Comme la suite n'était pas sortie en poche, je me suis rabattue sur celle de l'Assassin Royal. Encore une série et des héros que j'aime à retrouver régulièrement... Même si la fin est proche, puisqu'il ne me reste que trois tomes pour arriver au bout des aventures de Fitz.
Ce volet n'est pas celui des révélations, mais peut-être en revanche celui de la mâturité des relations de Fitz avec le Fou. A moins que ce ne soit la mâturité de Fitz tout court. Sa dispute avec le Fou m'a arraché le coeur, et j'ai lu toutes ces pages dans l'angoisse qu'ils aient atteint ce point de non retour évoqué par le Seigneur Doré. Mais peut-être fallait-il cela pour démystifier le Fou, peut-être fallait-il cela pour aider Fitz à grandir, et à s'assumer pleinement, lui et son travail dans l'ombre pour les LoinVoyants... Quoi qu'il en soit, la constitution du clan de Devoir a été à la fois une grande surprise et une évidence pour moi, et je me dis après coup que Robin Hobb a trouvé LA solution qui convenait. Toute autre n'aurait pu qu'être déçevante...
Je commence le tome 11 tout de suite !
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J'ai bien aimé ce livre. Certains passages peuvent sembler longs et d'autres trop rapides (son apprentissage par exemple ou certaines de ses missions).
La narration à la première personne permet en revanche une certaine immersion du lecteur. A lire, donc.
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Retour dans les 6 Duchés 15 ans après les dernieres aventures de Fitz et la fin de la guerre contre les pirates rouges.
Un premier tome où il ne se passe pas grand chose: Fitz est dans sa cabanne, loin de tout, à vivre comme un fermier et il reçoit quelques visites de personnages de son passé: Umbre son ancien maitre et Le Fou.
Et pourtant, sans que rien ne se passe vraiment, on replonge dans toute l'histoire. Au travers de conversations entre Fitz et ses visiteurs, Robin Hobb nous résume le cycle précédent et les événements marquants des 15 années passées depuis lafin de ce cycle.
Superbe introduction et belle façon de replonger dans ce monde les lecteurs qui comme moi avaient refermé le premier cycle depuis plusieurs années (et lu celui des aventuriers de la mer entre temps ce que je conseille de faire avant d'aborder celui ci pour bien en comprendre toutes les subtilitées)
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Impossible pour moi de rentrer dans ce bouquin ...
Un, deux, trois essais puis j'ai laissé tombé. A réessayer un autre moment, je percerai bien ce mystère!!! =)
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Une saga de plus de la part de lusine à Fantasy qu'est Robin HObb.... plus on s'accroche plus on se prend au jeu plus on attend le tome suivant avec impatience.une fois de plus j'adore
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J'ai adoré!
Tout simplement parce que l'idée en est très étonnante. Un garçon, qui tout jeune, se voit confier à un professeur particulier pour lui apprendre en secret l'art de l'assassinat. Tout un programme...
Très étonnant, très prenant, on est plongé dans une histoire particulièrement bien construite et écrite de main de maître. Me voila en recherche du deuxième tome...
J'ai davantage commenté sur mon blog : didascalie.over-blog.com
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Lecture jeune, n°120 - Steven Brust et Megan Lindholm (plus connue sous le pseudo de Robin Hobb, pour des ouvrages de fantasy plus classiques) ont écrit par correspondance ce roman, paru en 1992 aux USA. Tous deux appartiennent à un groupe d’écrivains américains de Minneapolis qui, au cours des années 90, ont développé la fantasy urbaine. Sans doute par réaction à la mode du tout Tolkien, ils prônent une fantasy ancrée dans le monde contemporain, où se mêlent magie et technologie, aux confins du fantastique et de l’horreur. La nuit du prédateur a pour cadre la ville de Dakota, où un gitan amnésique semble laisser derrière lui nombre de cadavres plus mutilés les uns que les autres. Ce gitan est poursuivi par un flic désabusé mais opiniâtre, son adjoint, un cocher sorti d’un autre âge en quête de ses trois frères (la colombe, la chouette et le corbeau), et par des émissaires du monde souterrain. Le lecteur passe sans transition de la réalité au rêve, du monde d’en bas où règne une Dame maléfique, assoiffée de pouvoir, à un univers de fable, dans lequel évoluent un loup, un blaireau, un corbeau… Le polar côtoie ici le conte, le fantastique et l’horreur. La musique renvoie ses échos d’un monde à l’autre. Chaque coloration du récit s’appuie sur sa propre chronologie, et les identités varient selon le point de vue des personnages. Ce récit très élaboré, déroutant au départ, à l’ambiance nocturne et saturée de magie, demande une participation active du lecteur qui doit accepter de perdre un peu pied pour mieux reconstruire le savant puzzle. Réseau de lecture : Après cette expérience de lecture originale et très stimulante, on peut retrouver un univers similaire mais d’approche plus aisée avec Le dernier magicien, de Megan Lindholm (Mnemos), primé aux Imaginales de 2004 (LJ n° 110-111). Marie-Françoise Brihaye
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