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Critiques de Sandrine Kao (133)
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Après les vagues

D’abord, merci aux éditions Grasset et à Babelio qui m’ont permis de remporter ce titre lors de la dernière opération masse critique.



Après les vagues est le second titre de Sandrine Kao que je lis.

Encore une fois, c’est un livre avec des textes à l’aspect philosophique et de la douceur qui ressort du travail d’illustration.

L’ album est agréable au toucher.

Les lecteur.ices se retrouvent embarqué.e.s dans les pages de cet album avec les petits personnages mignons de la couverture.

Un livre qui traite de voyage et de découverte.
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Après les vagues

En planches panoramiques crevées de bulles parfois abandonnées comme une goutte d’eau sur un paysage, s’esquissent toutes les émotions provoquées par la rencontre. En planches panoramiques crevées de bulles parfois abandonnées comme une goutte d’eau sur un paysage, s’esquissent toutes les émotions provoquées par la rencontre.
Lien : https://www.tdg.ch/bernard-w..
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Après les vagues

Partir à l’aventure représente un périple dont on ne mesure jamais les contingences. On fonce droit devant, en suivant la ligne de l’horizon qui, forcément, recule à mesure qu’on progresse. Ici, le voyage s’effectue en mer, dans une coquille qui ressemble à un esquif. Les deux protagonistes ont l’apparence des petits animaux qu’on ne définit pas et c’est tant mieux ! Chose qui permet à chacun de les doter d’une identité imaginaire et de se les approprier. Aboutir sur une plage inconnue fait office d’exploration nouvelle. Il s’agit de tout visiter sans se perdre, de dormir à la belle étoile, de réaliser des rencontres, de souder des liens déjà forts pour mieux se découvrir, de s’acclimater, d’affronter les éléments naturels qui se déchainent tel un typhon et d’éprouver des joies, des manques, des vexations ou un peu d’amertume. Quand bien même le ciel pourrait se recouvrir d’épis nuages pour annoncer une tempête, l’important consiste à suivre le fil invisible qu’on a doucement tissé les uns envers les autres, car rien n’égale la douceur d’écouter les remous des cœurs comme le jeu des vagues.
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Après les vagues

Sandrine Kao, d’origine taiwanaise, signe un bel album jeunesse qui se veut une parabole de l’enfance. S’ouvrir au monde consiste à tout apprivoiser autour de soi, sans oublier l’importance de nos envies et de nos rêves. Puis, être heureux, ne va jamais sans les autres ! Dans ce grand album plein de poésie au graphisme léger et élégant, elle réussit à transformer des éléments a priori bien banals en expérience qui donne à réfléchir et qui prête au dialogue. Emerveillement dès quatre ans !
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Après les vagues

Le texte empreint de philosophie se lit et relit pour mieux s’apprécier, alors que les dessins l’accompagnent dans des situations concrètes. Tout doux, tout profond aussi, une réussite accessible dès 3/4 ans pour en tirer des sensations qui resteront au fond des cœurs…
Lien : https://www.ricochet-jeunes...
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Après les vagues

Voici ma première rencontre avec Sandrine Kao et ce ne sera pas la dernière, assurément ! Je ne connaissais pas son travail avant cet album, mais j'ai définitivement été séduite par le ton très poétique, l'ambiance douce et le côté très kawai de ses dessins. Donc, je vais rapidement me pencher sur sa bibliographie !



Dans ce très bel album grand format, au dessin si doux et réconfortants, l'autrice nous conte une magique et poignante histoire de vie. Avec poésie et réconfort, dans un texte à la troisième personne, elle nous permet de suivre les aventures d'un duo qui part à l'aventure, se perd, vit sa vie de son côté, puis se retrouve et construit quelque chose à deux. C'est une superbe métaphore de la vie, la vie à deux et la famille.



J'ai beaucoup aimé cette plume un peu détachée de l'autrice qui permet de prendre du recul par rapport à ce qu'elle raconte et d'ainsi voir le message derrière l'aventure de ses héros animaux, dont l'inspiration kawai et japonaise ne pouvait que me parler ^^



Ceux-ci, ce sont nous et pas nous en même temps. Ils se ressemblent et diffèrent, mais leurs sentiments les réunissent. C'est très beau, poignant, émouvant et poétique, et les dessins y contribuent beaucoup avec la douceur et la mignonnerie qui s'en dégagent. le format de BD pour jeunes lecteurs est très bien trouvé. Il correspond bien à cette vie qui se construit, comme ce parcours de lecteur en devenir.



J'ai adoré l'ambiance des dessins, ces paysages de la mer, puis de l'île déserte. C'est beau, doux et chatoyant à la fois, très onirique et nostalgique également. L'amour des personnages les uns pour les autres transpire des pages sous couvert de look trop mignon. C'est plein d'une rondeur réconfortante et donc touchante.



Ce petit album, pas si petit, a su se trouver une jolie place dans mon coeur. J'en ai adoré le ton, l'ambiance, le trait et surtout le message. Ce fut un beau moment très émouvant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Après les vagues

près les vagues est un album au format rectangulaire qui rappelle celui des bandes dessinées. La couverture est très jolie avec son titre en relief et son univers onirique. Dans cet ouvrage, deux personnages qui sont de mignons petits animaux (qui rappellent les pandas) se rencontrent. Ils vont s’apprivoiser au fil des pages et partir à l’aventure. Cet album contient très peu de texte, il est très imagé et beaucoup de choses sont implicites. L’univers m’a plu, celui d’une île déserte où on se perd, on se retrouve et où on se rapproche. Les illustrations et le choix des couleurs m’ont beaucoup plu. Malgré le texte minimaliste, de nombreux sentiments transpercent de ces pages : l’amour, l’amitié, la famille, le courage etc.. Je suis ravie d’avoir découvert l’univers atypique de Sandrine Kao !
Lien : http://romansurcanape.fr/les..
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Après les vagues

Après Émerveillements, Sandrine Kao revient avec un album raconté de la même manière : mélange de philosophie, poésie et aventure. On y suit toujours les mêmes petits personnages aux formes animalières dans de superbes paysages. La construction oscille entre album et cases de bd mais ça ne gène en rien la fluidité de lecture.

Un bel ouvrage plein de douceur et de réflexion autour de son rapport au monde et à l'autre.
Lien : http://boumabib.fr
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Après les vagues

J’avais eu un gros coup de coeur pour Émerveillements de Sandrine Kao paru en 2019 aux éditions Grasset. La revoilà avec un deuxième album dans le même esprit, remettant en scène son petit personnage si mignon et si inspirant en compagnie d’autres complices tout aussi craquants.



Quel bonheur ! Tout y est : la beauté du livre-objet avec sa couverture toute douce et, à nouveau, ce titre qu’on devine et qu'on effleure du bout des doigts, ce format en hauteur qui en impose sans fanfaronnade et à l’intérieur, ces planches délicates, si poétiques, un peu magiques. Entre BD et album jeunesse, le livre navigue, nous menant à bon port.



Cette fois-ci, il est temps de voir plus loin, de partir à l’aventure avec tout ce que cela comporte de bonheur (les rencontres, les découvertes…) et de difficultés (le danger, la peur, l’inconnu…) Que c’est doux, que c’est juste et que c’est beau! Les images apaisent, le texte également. En lecture à voix haute, c’est un pur plaisir. En lecture solo, ça l’est aussi. Comme un petit moment de pause, de rêverie, de méditation presque. On se laisse bercer par la sérénité qui s'installe au fil des pages.



C’est touchant et drôle. Les personnages ont une rondeur toute particulière et des visages qui prêtent à l'attendrissement. C’est coloré et vivant. Certaines planches sont vraiment magnifiques, comme des tableaux. C'est apaisant.



Entraide, dépassement de soi, ouverture aux autres, bienveillance, courage, tolérance, patience, persévérance, optimisme, curiosité... Telles sont les valeurs et idées qui parsèment ce bel album, invitant à faire de son mieux, à relativiser, à s'interroger sur nos comportements.



On lit. On réfléchit. Et on a l’impression, comme pour Émerveillements, une fois la lecture finie, qu’on a grandi. Merci à Sandrine Kao et aux éditions Grasset pour cette parenthèse de lecture enchantée.



Je vous garantis que grands comme petits, Après les vagues saura vous emporter loin et vous faire rêver. A lire d'une traite ou par petites touches !
Lien : https://www.hashtagceline.co..
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Comme deux confettis

Avant ma naissance, papa et maman ne s'appelaient pas ainsi. D'ailleurs, ils ne se connaissaient même pas : c'est une panne d'ascenseur qui leur a permis de passer quelques heures ensemble et leur a donné envie de se découvrir. Très vite, ils ne se sont plus quittés. Ils s'embrassaient et se caressaient à chaque instant. Puis ils ont rêvé de moi et je suis restée blottie neuf mois dans le ventre de maman...

Mon avis : Comme le lapin d'Alice au pays des merveilles, je suis en retard, je suis en retard… mon comité lecture a lieu lundi prochain et mes résumés et critiques ne sont pas prêts ! A commencer par cet album qui a le grand mérite de raconter une histoire poétique et toute en tendresse pour expliquer aux plus petits ce qu'il y a eu avant eux et ce qui a fait qu'ils viennent à la vie pour donner naissance à une famille (la rencontre des parents, l'amour qui les lie, le désir d'enfant, la grossesse et le choix du prénom et enfin la venue au monde). Son format tout en hauteur (33 X 23 centimètres) permet aux illustrations de mettre en valeur les personnages, que ce soit ou non sur double pages. Ces dernières, aux traits ronds et probablement effectuées aux crayons de couleur ou aux pastels secs, sont colorées mais pleines de douceur pour mieux accompagner le récit. En fin d'ouvrage, une double page est consacrée à une partie plus documentaire sur la famille. On y trouve sept petits encarts : la famille traditionnelle, recomposée, monoparentale, homoparentale, adoptive, d'accueil et enfin la famille sans enfants. Ils peuvent permettre à l'adulte qui accompagne la lecture de se servir de l'histoire pour revenir à la situation particulière de l'enfant auditeur. Pour finir, on trouve une dernière double page qui se présente un peu comme celle d'un livre de naissance : je m'appelle, je suis né le et à, mon petit nom à la maison, mon premier mot, mes premiers pas le, des emplacements pour photographies (l'enfant, son doudou, sa famille). Et les confettis, me direz-vous ? Et bien, il s'agit des deux jeunes gens quand ils ne s'étaient pas encore rencontrés : ils sont comme deux confettis lancés au milieu d'un carnaval... graphiquement, ces confettis sont disséminés sur les pronoms personnels du texte (il, elle, ils, je). Oui, vraiment un ouvrage sympathique en cette période où les enfants se présentent face à leur classe et où ils sont parfois amenés à se poser des questions sur leur positionnement au sein de leur propre famille. Si je devais simplement trouver un petit bémol… je dirais qu'il est sûrement peu de mes petits lecteurs qui ont des parents qui se sont rencontrés dans un ascenseur en panne, mais c'est probablement parce que je vis en milieu rural et puis, ça n'a pas grande incidence sur la compréhension et encore moins sur l'essentiel …

Public : à partir de quatre – cinq ans en lecture accompagnée.

Si vous voulez vous rendre sur le site des auteurs, Didier Jean et Zad, vous pouvez suivre cette adresse :

http://www.didierjean-zad.com/

Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'illustratrice, Sandrine Kao, vous pouvez suivre cette adresse :

http://sandrinekao.blogspot.fr/
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Comme deux confettis

Retrouvons pour la seconde fois Didier Jean & ZAD que nous avions déjà rencontrés avec L'Univers fascinant du dominatus, en collaboration avec Sandrine Kao, dont j'avais déjà commenté son roman Le banc.

Comme deux confettis raconte l'histoire de la fondation d'une famille, de deux êtres qui s'aiment et qui finissent par avoir un enfant. Chose amusante, cette histoire familiale est racontée par l'enfant lui-même. Plus qu'une simple rencontre amoureuse, le thème de cet album est avant tout l'évocation des liens familiaux, peu importe que la famille soit traditionnelle, recomposée, monoparentale, homoparentale, adoptive... Ce qui compte, c'est l'amour qu'entretiennent les différents membres de cette famille entre eux.

Les deux confettis du titre, ce sont justement les deux parents perdus parmi la foule d'individus qui finissent par se croiser, se recroiser, et qui apprennent à se connaître. D'ailleurs, on peut remarquer que, d'un point de vue graphique, les pronoms "ils", "il", "elle" et "je" sont marqués d'un point de couleur, d'un confetti. Les illustrations de Sandrine Kao sont très douces, avec beaucoup de petits détails, notamment au niveau des textures des vêtements, des murs de pierre, qui sont réellement bluffants. Quant au texte, il est réellement poétique, par l'emploi de rimes, de rythme et de tout un jeu d'assonances et d'allitérations.

Par l'absence de noms précis, Comme deux confettis raconte l'histoire de chacun d'entre nous. L'album se termine d'ailleurs par une double-page de définitions des différentes familles, puis d'une galerie de tableaux que l'on peut recopier et remplir en y collant les photos des parents, de l'enfant. Bref, c'est un très bel album que chaque famille se doit d'avoir!
Lien : http://lesjeuneslettres.blog..
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Comme deux confettis

Tendresse, douceur, couleurs pastel pour raconter, au coeur d'une ville, la période de la rencontre, des goûts communs, de la séduction, du partage, de l'amour de deux adultes qui vont devenir parents et donner corps à un petit être et former tous les trois une famille bonheur dans un cocon douillet. Les confettis sont parsemés çà et là, sur les joues des personnages, des oiseaux, du chat, sur les parapluies déployés de toutes les couleurs sur lequels chante la pluie, sur les je, il ou elle du texte raconté par l'enfant. Les illustrations sont magnifiées par des couleurs chaudes et automnales qui donnent vraiment envie de s'y lover.

Après l'histoire, une présentation des évolutions de la famille et ses différentes versions actuelles et des cadres-photos et textes à remplir par l'enfant.

Vraiment très beau et réussi.
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Comme deux confettis

Pour que l'enfant paraisse, on a tendance a oublié qu'il faut d'abord une rencontre, LA rencontre.



Il est parfois difficile voir totalement abstrait pour l'enfant d'imaginer "l'avant lui".



Ce superbe album aux illustrations poétiques et toutes douces, est là pour nous raconter cette rencontre de deux confettis perdus dans la foule, mais qui ensemble vont construire une famille.



L'histoire nous rappelle que ce sont nos enfants qui font de nous des mamans et des papas et que sans eux, il n'y a pas de parent.



C'est l'enfant qui décide de venir à notre rencontre au moment propice et qui nous offre alors le plus beau des cadeaux.



Un petit lexique en fin de livre rappelle que toutes les familles ne sont pas identiques.



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Comme deux confettis

Très beau livre, avec de belles illustrations.
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Comme deux confettis

Une belle idée que de nous parler de la naissance des papas et des mamans. Les illustrations (au pastel ?) sont aussi douces que le texte. Cet album est un vrai petit bonbon qui plaira à nombre d'enfants ... et de parents. De mon côté, je suis conquise. Merci.
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Comme deux confettis

[ Livre reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Je remercie les trois ours et Pierre Krause et les éditions 2 Vives Voix pour leur confiance.]



" Il s'est tu "… " Il " c'est " Tu "… Pour " Elle "…

Mais avant que chacun soit " Tu " pour l'autre, et qu'ils ne fassent plus que " Eux ", ils étaient comme deux confettis.

Deux confettis lancés au milieu d'un carnaval...



Puis, la tarte au citron aidant, le " Vous " est devenu " Tu "… Le " Tu " est devenu un " Nous "… Et ce " Nous " a commencé à évoquer un " Lui " ou " Elle ".



Tout ça, c'était avant qu'il y ait " Moi ".

Et avant " Moi ", avant " Nous ", avant " Tu ", avant " Vous ", il y a eut " Il " et " Elle ". Mais pour " Moi ", c'est beaucoup plus simple.



" Il ", c'est une grosse voix chaude, des grands bras protecteurs, des grands yeux ronds et un sourire toujours un peu figé dans l'étonnement.

" Elle ", c'est un battement de cœur qui m'accompagne depuis ma toute première maison, un souffle, une odeur que je reconnaîtrais toujours...



" Il ", c'est tout simplement " Papa ".

Et " Elle ", c'est tout simplement " Maman ".



Tout ça paraît tellement évident. Dans nos sociétés où se recomposent toutes les familles, on en oublie presque les principaux protagonistes. Pour qu'il y ait en effet parents, il faut qu'il y ait deux personnes perdues dans la vaste foule du monde. Deux personnes qui se rencontrent. Deux personnes qui s'aiment tellement qu'elles concrétisent leur amour en de nouveaux petits êtres. De petits êtres perdus dans la vaste foule du monde. Des " Vous " qui deviendront des " Tu ", et ainsi...



Une belle histoire, racontée en toute simplicité et servie par de grands dessins aux personnages tout en tendresse et en joues roses. En grands yeux noirs et en sourires lumineux...



" Ah !

Tout le monde sait comment on fait les bébés,

mais personne sait comment on fait les papas "

( Stromae).



" Maman, c'est toi, la plus belle du monde... "

( Luis Mariano).

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Comme un oiseau dans les nuages

J’ai eu une petite période romans ado et j’en ai profité pour sortir quelques livres de ma Pile à Lire – en plus c’est pratique, ça se lit plutôt vite, contrairement au livre que je viens de commencer et qui fait un peu lus de 660 pages (mon bilan Je vide ma Pile à Lire du du mois risque d’être une catastrophe). Parmi ces romans ados, j’ai lu Comme un oiseau dans les nuages de Sandrine Kao.



Anna-Mei l’héroïne de cette histoire ne va pas très bien et elle inquiète son père et sa grand-mère. Elle a eu une grosse crise d’angoisse au moment où sa vie aurait pu changer, lui assurant un avenir de pianiste. Depuis, elle est complètement paralysée par la peur. Il semblerait qu’elle porte en elle le poids de l’histoire des femmes de sa famille. Alors sa grand-mère maternelle va lui raconter leur histoire.



Ce roman est à deux voix. Celle dAnna-Mei dans le présent avec ses angoisses et ses doutes et celle de sa grand-mère qui raconte enfin à Anna-Mei l’histoire difficile des femmes de sa famille et surtout de sa mère disparue lorsqu’elle était petite.



Cette histoire se déroule durant le confinement, mais sans le côté plombant apocalyptique. Elle permet surtout à Anna-Mei et sa grand-mère de passer plus de temps ensemble, coupées un peu du monde.



Le récit de la grand-mère va aider la jeune fille à comprendre pourquoi elle a ses crises d’angoisses liées étrangement au lourd passé de ses ancêtres.



Ce livre est plutôt intéressant, mais je n’ai pas tellement accroché. Je sais qu’il ne me laissera pas un souvenir impérissable, mais si vous souhaitez lire un roman sur le sujet du poids familial, Comme un oiseau dans les nuages pourrait vous plaire. Moi, je pense bien être passée à côté.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Comme un oiseau dans les nuages

J'ai bien aimé la forme de ce roman, un peu comme une conversation entre une ado et sa grand-mère. Style d'écriture convaincant, mais le contenu m'a laissée un peu de marbre.



Déjà la grand-mère qui présente toute la lignée de sa famille : les destins tragiques des femmes de sa famille, ça n'a pas pris. Tout simplement parce que c'est trop de personnages dont on raconte la vie bien trop vite. On n'a pas le temps de s'intéresser à eux. C'est presque un cours d'Histoire. Et ça ne devient plus qu'une succession de portraits qui devient presque ennuyeuse.



Mais malheureusement, l'histoire de l'ado ne m'a pas davantage convaincue.



Cela touchera forcément plus des adolescents qui s'identifieront à son histoire. N'étant pas le public visé, je suis sans doute passée à côté mais j'ai trouvé l'histoire d'Anna-Mei assez fade : une histoire d'amitié balayée pour pas grand-chose, une histoire d'amour vraiment plate, une soit disant trahison qui n'en est pas une, le stress d'un important concours qui va se poursuivre sur un échec... Bof, rien de bien incroyable. La vie d'une adolescente comme les autres, en somme.



Et pourtant, l'idée d'une maladie mentale aurait pu ajouter un peu de piquant à cette histoire. Mais j'ai trouvé ce sujet sous-exploité, à peine mentionné. La crise psychotique est vite expédiée, et pas du tout creusée, l'air de venir de nulle part, puisqu'on sous-entend que c'est l'histoire tragique des femmes de sa famille qui l'ont créée plus qu'une pathologie psychologique particulière...
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Comme un oiseau dans les nuages

Un roman à deux (trois) voix, pour suivre une adolescente en détresse et remonter l'histoire de sa famille taïwano-française. Une histoire de maladie et de transmission inconsciente (je n'arrive pas à croire que ce soit possible, pourtant on en parle régulièrement, il y a forcément quelque chose mais c'est irrationnel !).

Je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, mais je suis incapable de dire pourquoi. Je crois que parler de tant de personnages différents m'a empêchée de m'attacher aux deux narratrices.
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Comme un oiseau dans les nuages

Anna-Mei 16 ans va mal, une histoire d'amour qui a mal tourné, une brouille avec sa meilleure amie et le stress qui l'a soudainement paralysée et l'a empêchée de réussir ce concours de piano pour lequel elle se préparait depuis si longtemps. Sa vie vacille et elle est brièvement hospitalisée en service psychiatrique. Pour lui faire retrouver son équilibre, sa grand mère Ama pense qu'il est temps de lui raconter l'histoire de ses origines, chinoises puis taïwanaises, l'histoire de sa mère décédée et des femmes qui l'ont précédée.



Grosse déception pour moi avec cet Oiseau dans les nuages qui semblait pourtant prometteur avec sa magnifique couverture et son résumé qui laissait imaginer de belles découvertes. Le roman est plutôt bien écrit et facile à lire mais je l'ai trouvé beaucoup trop plat et j'ai eu de la peine à m'intéresser vraiment à l'histoire de Anna-Mei. L'autrice entremêle deux voix, celle de la jeune fille qui raconte les événements qui ont conduit à son effondrement et celle de la grand mère remontant le temps pour lui faire le récit des origines de sa famille. Le procédé est assez prévisible et surtout aucun des deux récits ne m'a vraiment tenue en haleine.



Côté récit contemporain, on a une forte impression de déjà vu, rien de bien dramatique ni original dans cette histoire et surtout un ton très neutre que j'ai trouvé plutôt plat, sans vraiment d'humour ni d'émotion. Les personnages sont esquissés plutôt que réellement incarnés, la meilleure amie, l'amoureux un peu louche et on est loin du ton souvent très original et plein de peps des récits pour adolescents. L'histoire des origines d'Anna Mei est plus passionnante avec son lot d'événements dramatiques et de personnages forts mais ici c'est le format qu pêche. J'ai eu l'impression de faire un survol de l'histoire de la Chine pour les Nuls en 100 pages, comme si l'auteure avait voulu que ses personnages soient représentatifs de toute l'histoire de ce grand pays (et de son voisin taîwanais) en quelques chapitres et un court roman. Du coup malgré la gravité et l'intérêt de certains récits, on peine là aussi à s'attacher et à s'intéresser vraiment. Les événements sont à peine esquissés (les pieds bandés des petites filles, la révolution culturelle, la construction de Taïwan) et on a tout juste le temps de s'intéresser à un personnage qu'il a déjà disparu et qu'on passe à la génération suivante.



Cela reste un roman agréable à lire avec une certaine sensibilité et de belles relations entre les personnages, notamment la grand mère et sa petite fille qui vont se retrouver et se comprendre au fil du récit. Malheureusement la construction est bancale et la partie historique aurait mérité plus d'ampleur pour se déployer pleinement. Pour moi une lecture qui ne m'aura pas apporté grand chose et qui sera sans doute vite oubliée, dommage.
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