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Critiques de Santiago Posteguillo (70)
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Moi, Julia

Nous sommes en 192 après Jésus-Christ et Rome est sous le contrôle de Commode, un empereur gladiateur surnommé le tyran. Lorsque ce dernier est assassiné les prétendants à vouloir lui succéder sont nombreux et les paris sont lancés pour savoir qui réussira à obtenir sa place. Julia Domna, l'épouse syrienne du gouverneur Septime Sévère, a prévu que son mari soit cette personne. Son intelligence est égale à sa beauté et à son ambition et elle rêve grand : un jour elle fondera une dynastie avec lui, n'en déplaise aux personnes jalouses qui se mettront en travers de leur chemin. Alors qu'une guerre civile s'apprête à éclater, Julia va tout faire pour assister et influencer son mari dans ce jeu de pouvoir qui la mènera jusque sur les champs de bataille !







Vous aimez les complots politiques, les trahisons, les mensonges, les jeux de pouvoir, la médecine d'époque et les scènes de bataille époustouflantes en pleine Rome antique ? Alors ce roman est fait pour vous ! C'est un énorme coup de coeur pour moi, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et me suis totalement projetée dans cette époque et le réalisme incroyable couplé au travail de recherches de l'auteur qui l'est tout autant ont accentué cette impression d'être et de vivre dans le roman. Un peu flippant je vous l'accorde surtout vu la dureté de la vie à cette époque là, mais franchement waouh ! C'est une expérience époustouflante à vivre d'autant plus qu'on apprend énormément de choses sur l'époque et notamment sur cette femme qui tient le rôle principal dans ce jeu de pouvoir mais dont on ne parle (quasiment) pas dans les manuels d'Histoire ... Elle a su rester discrète aux côtés de son mari tout en tirant les ficelles alors rien que pour ça merci à l'auteur de lui avoir offert ce bel hommage et de m'avoir permis de découvrir son destin incroyable ! Le tome deux est déjà sorti en Espagne, vous vous doutez donc que je l'attends impatiemment ici 😁







Attention cependant au côté violent de certaines scènes notamment dans les arènes et sur les champs de bataille. Elles sont cependant "nécessaires" à l'histoire et se sont réellement produites donc on ne peut pas les effacer ... Elles concernent aussi bien les animaux que les êtres humains, mais je vous rassure ce ne sont que quelques scènes !

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Moi, Julia

Si je vous dis Égypte antique et voix féminine, nul doute que, comme ce fut mon cas, vous allez de suite penser à Cléopâtre et pourtant Santiago Posteguillo m’a permis de faire la savoureuse et palpitante rencontre d’une ambitieuse et attachante autre femme, Julia Domna.



Je ressors plus que convaincu et enchanté par cette magistrale épopée qui n’est pas passée loin du coup de cœur tant j’ai été passionné et que j’ai vibré d’émotions au fil de la complexe et passionnante intrigue dévoilée par le romancier. Ce dernier redonne vie à une partie de la dynastique antique et le réalisé de manière des plus abordable et simple qu’il soit. Ainsi et seulement grâce au prologue, j’ai su que je faisais face à une immersive retranscription historique. En s’appuyant d’un style fourmillant de détails historiques également d’une prose d’une richesse lyrique, Moi, Julia m’a offert d’haletants moments d’évasions mais également de délicieux moments dans lesquels la passion et la guerre se lient à merveille.



Il faut dire que l’atout fort de ce premier volet reste le portrait finement esquissé par Santiago Posteguillo et ce à travers le point de vue d’une médecin personnel de la future impératrice Julia. À la fois femme, épouse mais également mère cette dernière démontre une séduisante ambition et ne reculera devant aucun obstacle ni devant aucun ennemi. Une ambition portée par une fine intelligence faisant de ce jeune femme une véritable stratège qui à travers son mari parviendra à déplacer à merveille chaque pion de son échiquier pour parvenir à ses fins. Et ce, malgré la dureté de sa condition de femme de son époque. Mieux encore et derrière cette guerrière se cache une tendre et attachante femme et mère de famille et chaque pan de la personnalité de Julia m’a touché et ému.



Des émotions que je dois à la plume de Santiago Posteguillo, d’une richesse incroyable et qui rend un abouti et conséquent hommage à se destin bien trop tut au profit d’autres alors que cette dernière se veut une figure de son époque. Une époque d’ailleurs riche en apport théoriques simplement rendus accessibles grâce à l’auteur, loin d’être avare en détails historiques et théoriques. Du vocabulaire aux différentes annexes, Moi, Julia se dévoile une véritable ressource pour qui veut se documenter sur cette ère et j’ai été plus que conquis par cette plongée et ce voyage dans le temps et l’espace. De merveilleuses contrées se sont dessinées à moi tout en m’offrant de palpitants combats et autres batailles passionnantes.



Finalement, aussi qualitatif historiquement parlant que fictionnellement parlant, ce premier volet se dessine d’une exquise richesse et permet la mise en lumière d’une passionnante destinée, celle d’une femme forte et fière à la fois mais également aimante et touchante. À la fois captivé et bien souvent ému, cette lecture s’est révélée d’une savoureuse finesse grâce à la pertinente et palpitante plume de l’auteur.
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Moi, Julia

Moi, Julia Premio Planeta 2018, a déjà une suite, Julia retó a los dioses (2022) où nous avons la suite de l’épopée de Julia Domna, épouse de Septimo Severo. L’auteur, Santiago Posteguillo, est reconnu aujourd’hui comme un grand narrateur de la Rome Antique.



Le premier tome raconte les années 192-197 après JC qui son les années de lutte pour le pouvoir suprême de Septimo Severo et de son épouse, laquelle non seulement aspirait à la toge d’empereur, mais surtout, à fonder une dynastie.

Le livre est un pavé de 700 pages qui se lit comme un livre d’aventures, écrit de façon aérée, avec chapitres et sous chapitres courts, presque à la manière d’un script pour le cinéma.

La minutie du détail pour l’époque est intéressante ainsi comme la description des batailles des cohortes romaines, tellement organisées avec des généraux fins tacticiens.



Julia Domna était d’origine syrienne, fille de roi que Septimo Severo connut lors d’un passage dans la région, elle était alors une petite adolescente. Des années plus tard, le général romain devenu veuf, il réussit à la demander en mariage, malgré quelques 20 années de différence d’âge. Mais Julia Domna était d’une intelligence supérieure et d’une beauté qui marquait les gens.

Rapidement elle lui donnera 2 fils et lui fera savoir que pour lui, insigne général romain, à la tête de 3 Légions, la pourpre impériale lui était accessible.



Pour arriver au pouvoir Septimo Severo devra conduire des guerres sans merci avec ses 3 Légions. Il faut se rappeler que dans la Rome Antique la lutte pour le pouvoir est sanglante, permanente, que les changements sont fréquents, que les armées sont nombreuses et difficiles à contenir, que l’Empire est attaqué sans cesse, que les campagnes militaires sont interminables et que le nerf de la guerre, L’ARGENT, manque toujours…

Pour pousser son mari à chaque instant, Julia Domna ne cessera de s’intéresser aux mouvements militaires et à le conseiller. Elle poussera l’extravagance jusqu’à partir en campagne entourée de ses deux fils !

L’époque était violente, le péril était partout, les conspirations étaient monnaie courante, la mise à mort était relativement facile par l’empoissonnement ou le double fil de la Gladius Romana.

Dans ce contexte, le mariage de Julia Domna et Septimo Severo fut exceptionnel parce que ce fut le seul couple impérial qui s’est aimé sans faille, loyalement. Si par moments l’Empereur était agacé par le culot de son épouse, il a bien compris à la longue que ses conseils étaient avisés et justes.

Un péplum fascinant et intéressant à lire.
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Moi, Julia

192 après JC, Rome vit sous l'emprise d'un empereur sanguinaire, Commode. Mais trop confiant en sous pouvoir absolu, Commode ne parvient pas à déjouer un complot dont il sera la victime. La mort de Commode marque le début d'une succession de luttes politiques et de prises de pouvoir, sous le regard plus ou moins bienveillant du Sénat.



Un personnage va s'imposer dans ce paysage d'hommes aux ambitions démesurées, Julia. Julia est la femme du gouverneur Septime Sevère, un homme de pouvoir autoritaire et influent dans la Rome antique. Fait peu commun, elle aime son mari et la réciproque est vraie. Belle et d'une intelligence redoutable, cette jeune syrienne que l'on qualifie d'étrangère à Rome, use de toute sa clairvoyance et de son habileté politique pour soutenir son mari dans sa quête de pouvoir.

Cette femme forte et puissante fera tout ce qu'elle peut pour voir ses ambitions se réaliser. Mais à quel prix?



J'ai été fascinée par le destin de cette femme si moderne pour son époque, qui assume, sans retenue, ses ambitions politiques. Elle s'impose dans cet univers dominé par les hommes et ce malgré ses origines et elle refusera toujours de passer au 2nd plan dans cet empire romain.

Mais elle ne négligera pas pour autant ses obligations familiales auprès de ses deux fils.



Ce roman m'a permis également de me plonger dans cette époque de la Rome antique que je connais si mal. Les stratégies politiques et militaires de quête de pouvoir sont passionnantes et décrites avec une précision remarquable. Le lecteur assiste à la naissance d'un nouvel Empire aux côtés de personnages si charismatiques tels que Septime Sévère, Alexien, Pertinax et tant d'autres.

Le tour de force de l'auteur est de réussir à nous tenir en haleine du début à la fin malgré la densité de ce livre. Et c'est à regret que je quitte Julia et Septime Sévère...



Bref, un vrai coup de coeur pour ce roman historique si romanesque!
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Moi, Julia

Merci mille fois à l'éditeur qui m'a contacté afin que je découvre ce sublime, génial, extraordinaire roman ! Les plus de 800 pages ont été dévorées en quelques jours (et n'ont d'ailleurs pas été ressenties comme telle grâce au format ebook). Je me découvre un amour, une passion, pour cette histoire qui se déroule à l'époque de l'empire romain en l'an 192 (au début), et je n'aurais très honnêtement jamais cru aimer autant étant donné que je ne suis pas très renseignée sur cette période de l'histoire. D'ailleurs, une amie sur bookstagram m'a fait remarqué que peu de livres se déroulent à cette période, c'est probablement tout simplement pour ça que je n'ai pas eu la chance d'en découvrir auparavant !



Julia Domna, d'origine syrienne, se marie très jeune avec un veuf de passage, chef d'une armée romain. Cette magnifique jeune femme va vivre une vie tout à fait romanesque, que l'auteur a décidé de nous faire découvrir à sa façon. De par son intelligence, sa soif de pouvoir, et ses manigances, la jeune femme va décider que son époux deviendra l'Empereur ! Une envie qui va la mener à vivre toutes sortes de déconvenues, et aventures, en notant le fait qu'à l'époque la femme n'était pas ce qu'elle est aujourd'hui.



Franchement ce roman a tout pour lui : de la romance, de la guerre, du sang, de la trahison, un vocabulaire très fourni (oui préparez-vous à tout savoir sur la rome antique :p) mais surtout une plume qui transporte.
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Moi, Julia

Un bon roman historique sur une période de crise de l'Empire romain qui marque la charnière entre le Haut et le Bas-Empire.

L'auteur, universitaire, livre un luxe de détails sur les intrigues et les guerres civiles qui ont conduit à la victoire finale de l'Auguste Septime Sévère, premier empereur de la dynastie des Sévères et surtout sur son épouse, Julia Domna, la véritable héroïne.

Néanmoins, je pense qu'il faut avoir un certain goût pour l'Histoire et ses détails pour apprécier ce gros pavé de 875 pages + 50 supplémentaires d'annexes et je ne serai pas surpris qu'il deçoive les amateurs de page-turner bien que l'intrigue tienne en haleine alors même que les faits historiques sont connus.

Autre point fort de mon point de vue mais qui ne fera probablement pas l'unanimité non plus, la description des batailles, notamment celles d'Issos et de Lugdunum.

Vous l'aurez compris, j'ai apprécié cet ouvrage mais je ne le recommanderai pas forcément.

Pour public averti sans doute.
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Julia et la colère des dieux

🖤 Julia et la colère des Dieux - Santiago Posteguillo 🖤

Traduction : Hélène Serrano



Résumé :

Grâce à son intelligence et à sa clairvoyance, Julia Domna a réussi à mettre son plan à exécution : son mari, Septime Sévère, est désormais l'empereur de Rome.

Julia s'est hissée au sommet mais les trahisons et les divisions familiales risquent de tout gâcher. Tandis que ses fils se déchirent et que son monde menace de s'effondrer, Galien, le médecin grec de la famille, lui diagnostique une grave maladie.

En plein chaos moral et physique, Julia a l'impression de se battre contre les dieux de Rome. Mais rien ne découragera cette femme exceptionnelle, prête à tout pour sauver l'empire...



J'avais adoré découvrir l'histoire de Julia Domna et Septime Sévère dans le tome précédent alors je suis ravie de les retrouver dans ce nouveau roman.

Maintenant qu'ils ont conquis le pouvoir, ils leur faut gouverner et enterriner leur domination pour asseoir leur dynastie, ce dont rêve Julia depuis le début et qui a motivé chacune de ses décisions. Mais cela n'ai pas chose aisée, surtout quand les Dieux s'en mêlent. Après les guerres entre légions et le fracas des épées c'est au tour des manigances en coulisses, des jeux de pouvoir et de déstabilisation de faire leur entrée. Julia va devoir faire face aux trahisons et aux jalousies, prendre des décisions difficiles et consentir à certains sacrifices pour se donner les moyens de son ambition dévorante, quitte à s'y perdre.

Ce tome est tout aussi addictif que le premier, impossible de le lâcher, on est tenu en haleine du début à la fin, on est surpris, parfois écoeuré, parfois admiratif mais jamais ennuyé. C'est un nouveau coup de cœur, je me souviendrai longtemps de l'Auguste Julia Domna.
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Moi, Julia

Enorme coup de cœur !

Rome, l'Empereur Lucius Aurelius Commodus, plus connu sous le nom de Commode, vient d'être assassiné.

Dans la cité, c'est le désordre.

Cinq prétendants au titre vont se livrer bataille pour être "l'Elu".

Julia Domna, jeune femme d'origine assyrienne, belle, intelligente, ambitieuse, courageuse, stratège, mère de deux enfants, entend tout faire pour asseoir son mari, Septime Sévère, gouverneur de Pannonie Supérieure, sur le trône.

Roman historique exceptionnel, instructif, passionnant, captivant...

J'ai été happée dès les premières pages par ce récit où ambitions, complots, pouvoir, trahisons sont réunis.

L'auteur a su m'entrainer dans ce péplum de plus de 800 pages sans qu'à aucun moment je ne m'ennuie.

L'écriture est fluide, vive, rythmée, juste.

Julia est une femme éblouissante que je ne connaissais pas.

J'ai hâte de lire la suite.

Excellent moment de lecture.
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Julia et la colère des dieux

Après le flamboyant Moi, Julia, racontant l’ascension au pouvoir de la famille Sévère, Santiago Posteguillo revient avec la suite de l’histoire de Julia Domna, celle de la lutte pour le maintien de sa dynastie au pouvoir. Un nouvel élément vient perturber les plans de l’impératrice, pour notre plus grand plaisir, à nous, lecteurs : une guerre entre les dieux, déchirés entre les sympathisants de cette femme hors du commun et ceux qui veulent la voir disparaître. Comme Ulysse, Julia doit faire face à de nombreux défis, lancés depuis l’Olympe par Vesta, Apollon ou encore Mars. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de l’habile Minerve, déesse de la stratégie…



C’est avec délectation que je me suis replongée dans l’histoire de cette impératrice incroyable, une héroïne digne des plus grands romans – à ceci près qu’elle a eu le mérite d’exister. Une fois de plus, nous plongeons au coeur des rouages de l’Empire romain à son apogée, alors qu’il recouvre la totalité des abords de la Mer Méditerranée. Nous suivons Julia dans ses stratégies pour maintenir sa famille au pouvoir, en dépit de l’ambition vorace de son entourage, de la mort de son époux, de la folie de ses fils, des épidémies de peste et autres catastrophes. Jusqu’au bout, elle se bat pour garder le pouvoir, elle qui fut l’une des rares femmes à gouverner de manière effective derrière plusieurs empereurs. Dans le monde sans pitié de l’Antiquité, c’est aussi le seul moyen pour sa famille de survivre…



Il est rare de lire des romans de 900 pages en un clin d’oeil, de ne pas arriver à les lâcher pendant plusieurs heures et d’être finalement triste de les voir se terminer. C’est le cas de ce récit, comme du précédent. Santiago Posteguillo réussit le défi de nous rendre passionnante cette partie de l’histoire antique, avec ses stratégies politiques, ses plans de bataille, ses alliances réussies ou ratées. C’est tout un monde à appréhender, mais on s’y sent rapidement comme un poisson dans l’eau, on est emportés par cette Histoire qui prend vie sous nos yeux, sublimée par l’irradiante présence de Julia Domna, un personnage inoubliable.
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Julia et la colère des dieux

La lutte n’est jamais finie



«  Moi, Julia » nous racontait l’histoire de Julia Domna et son rôle crucial dans l’accession de son mari, Septime Sévère, au pouvoir impérial.



Cette lutte pour le pouvoir suprême nous était racontée par le médecin Galien, qui avait divisé son récit en fonction des ennemis de la syrienne devenue impératrice de Rome.



Le récit se poursuit de la même façon dans ce second tome car comme on le sait, s’il est difficile d’accéder aux fonctions suprêmes, il est encore plus ardu de s’y maintenir. Surtout si les dieux décident de s’affronter par votre intermédiaire…



C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé la plume de Santiago Posteguillo, toujours aussi efficace et entraînante que ce soit pour traiter de scènes de batailles ou de disputes familiales.



Les neuf cent pages du récit défilent à toute vitesse et sans temps mort comme dans le précédent tome.



L’immersion est totale dans cet empire romain, entre luttes d’influence entre le Sénat et l’empereur et rôle de l’armée qui peut faire et défaire des dynasties, où la science se heurte à l’obscurantisme.



Cependant, ici le ton est beaucoup plus sombre qu’auparavant car les épreuves se succèdent pour Julia : trahison, conflits familiaux, maladie, meurtre…l’histoire romaine n’a rien à envier à Game of Thrones.



On retrouve aussi un hommage aux récits mythologiques, avec l’intervention des dieux, où les hommes ne sont que les jouets des dieux malgré leur intelligence ou leur force.



J’ai aimé retrouvé cette femme intelligente, ambitieuse et déterminée, même si elle finit par tout sacrifier pour le pouvoir suprême. Il est intéressant de noter comment elle utilise sa condition de femme, donc forcément négligeable pour les romains, pour se défaire d’ennemis qui ont eut le tort de la sous-estimer.



Ce roman, est divertissant, très bien documenté et offre un portrait d’une femme qui a su se hisser par la force de son caractère jusqu’à la divinité. Une plongée dans la Rome, pleine de bruit et de fureur.

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Julia et la colère des dieux

J'avais eu un énorme coup de coeur pour le premier volume de "Moi, Julia", il en est de même pour cette suite : les 900 pages de ce roman défilent toutes seules tant on est happé par l'intrigue, passionnante et addictive mais surtout incroyablement documentée. On a un petit cahier d'annexes en fin de volume avec notamment un plan des batailles racontées dans Julia et la colère des dieux mais aussi des explications de l'auteur sur certains évènements du roman, tout cela est vraiment très intéressant.

Le roman est à la fois dans la suite directe du premier et complètement différent : suite directe car on retrouve les mêmes personnages, on assiste à nouveau à quelques grands moments de l'histoire romaine racontés par ceux qui l'ont vécu (voire qui l'ont fait)... J'avais quelques souvenirs assez flous du règne de Caracalla et de l'assassinat de son frère Geta, j'ai adoré en apprendre plus ici et surtout voir comment la figure fascinante (mais néanmoins assez controversée ici) de Julia Domna a eu sa place dans ces événements : cette femme est vraiment incroyable dans sa capacité à planifier le moindre coup de ses adversaires, réfléchir à comment maintenir sa famille au pouvoir quels que soient les obstacles... On en ressort vraiment reconnaissants envers Santiago Posteguillo pour avoir mis à l'honneur Julia Domna, jusqu'ici assez injustement oubliée ou négligée dans les livres d'histoire.



D'un autre côté, Julia et la colère des dieux a une patte assez différente du premier tome : là où Un empire, une destinée m'a rappelé un épisode de la série Rome, ce second volume m'a immédiatement fait penser à un drame shakespearien. On assiste en effet à une lutte sans merci et quasiment à mort d'une femme contre ses ennemis pour conserver le pouvoir et assurer la survie de sa dynastie, mais on sait dès le départ que c'est une mission quasi impossible car les dieux se dressent sur sa route et ces derniers gagnent toujours. C'est d'ailleurs là la grande spécificité de ce roman par rapport au précédent : l'incursion du fantastique. Chaque grande partie s'ouvre sur une réunion des dieux romains décidant d'une épreuve à infliger à Julia pour la punir (entre autres) de préférer un dieu oriental et la dernière partie se déroule dans un lieu bien particulier (que je ne dévoilerais pas pour ne pas vous gâcher la surprise !) mais cela donne une saveur très marquante et originale à la fin de ce roman.

La tragédie apparaît aussi dans la fatalité avec laquelle certaines actions de Julia ont des conséquences dramatiques pour elle et sa famille, comme si chaque petite victoire s'accompagnait obligatoirement d'un lourd prix à payer. J'ai d'ailleurs moins apprécié Julia dans ce roman que dans le précédent car il y a notamment un passage assez horrible et pour lequel elle a une façon plutôt inhumaine de réagir, j'avoue avoir eu envie de la secouer assez violemment...



Mais même dans ces moments terribles et avec des personnages antipathiques, Julia et la colère des dieux reste un roman réellement fascinant et passionnant, une suite digne voire encore plus excellente que le premier tome.
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Moi, Julia

Une femme peut-elle conquérir un empire par la force des armes ? Mieux : peut-elle établir au pouvoir une dynastie dont le nom subsistera des centaines d’années plus tard ? Dans l’Antiquité romaine, ce n’était pas quelque chose d’envisagé et encore moins d’acquis. Bien peu ont su, comme nous le montre Santiago Posteguillo dans son récit, appréhender Julia Domna à sa juste valeur et encore plus rares sont ceux qui ont compris que derrière le bras armé de son mari, c’était elle, petite syrienne sortie de nulle part, qui était en train de conquérir l’Empire romain.



Incroyable récit que celui-ci, qui nous entraîne dès les premières pages dans le tourbillon d’une Rome exsangue, soumise au pouvoir arbitraire d’un fou. Santiago Posteguillo nous immerge entièrement dans l’époque, dans ses intrigues politiques et ses mouvements militaires, dans le fonctionnement si particulier de cet Empire dont nous retrouvons des éléments dans nos démocraties actuelles. Nous sommes ici sur la fine fleur du roman historique : extrêmement bien documenté, agréablement romancé, peuplé de personnages illustres acquérant sous la plume un relief saisissant malgré les milliers d’années qui nous séparent d’eux. J’ai pour ma part beaucoup apprécié les descriptions de batailles, parfois un peu longues mais absolument passionnantes – soyez avertis, il y en a quelques unes !



Les huit cent pages de ce livre sont à peine suffisantes pour apprécier l’ingéniosité, l’impétuosité et le charme désarmant de Julia Domna. Il y a bien un moment ou deux où j’ai douté de son plan je dois dire, il me semblait qu’elle allait trop loin dans son ambition – et pourtant, à chaque difficulté politique, à chaque obstacle militaire, elle avait sa réponse, elle avait tout prévu, tout calculé avec minutie, et tout fait accepter à son cher mari, redoublant de sensualité et de finesse d’esprit. Avec les maigres armes à sa disposition, cette femme est devenue impératrice de Rome ! Lire son histoire sous la plume de Sentiago Posteguillo nous donne envie de croire, nous aussi, à notre destin.
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Moi, Julia

Petit coup de cœur pour ce roman historique et gros coup de cœur pour son auteur que j'ai eu l'honneur et le privilège de rencontrer dans le cadre d'une opération de Babelio. Au-delà de la fierté d'avoir tout compris lorsqu'il parlait espagnol (on se réjouit de peu ahah) il y a surtout le fait que c'est un homme intelligent et sensible, qui s'est interrogé il y a longtemps de ça sur la place des femmes dans l'Histoire (il est professeur d'université) et surtout il a fait le constat gênant de leur absence alors même qu'il est évident qu'elles ont joué un rôle majeur dans l'Histoire. Elles ont tout simplement été effacées et il s'est mis un point d'honneur à travailler pou réhabiliter certaines d'entre elles et notamment Julia Domna dont il est question dans ce roman, l'épouse de l'empereur romain Septime Sévère. Ce dernier lui doit beaucoup, l'empire romain lui doit beaucoup. L'échange a été particulièrement enrichissant, il a décrit l'épreuve fastidieuse que ça a été de trouver des sources, tout son travail a consisté à devoir recouper entre diverses ouvrages historiques qui se contentait de parler de Julia en bas de page. Beaucoup de choses sont perdus pour toujours mais je lui suis extrêmement reconnaissante pour le travail accompli, pour son humilité, pour Julia et pour toutes les femmes qui ont et auront toujours besoin de modèle féminin pour se contruire. Hâte de lire la suite et hâte de me plonger dans d'autres livres de ce monsieur (c'est le premier traduit en français.) Merci encore à Babelio et aux éditions le cherche midi pour cette belle opportunité.
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Moi, Julia

Un vrai roman historique pour tous ceux qui aiment ou veulent découvrir la Rome antique.

An 192 après J-c Commode est assassiné. La conquête du pouvoir commence et le combat de Septime Sévère pour accéder au trône de l’empire et fonder sa dynastie est lancé. Mais que seraitSeptime sans Julia son épouse amante et stratège.

Beaucoup de combats, de sangs et de trahisons. Mais aussi un amour sincère et passionné qui fait de ce futur couple impérial les grands vainqueurs.

Presqu’un coup de cœur qui m’a permis de mieux connaître la Rome antique et ses jeux de pouvoirs qui n’ont rien aux nôtres même s’ils sont souvent plus sanglants.

À lire.
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Julia et la colère des dieux



On assiste à la deuxième partie de la vie de Julia.

Ça y est sa famille et elle même sont au sommet, mais les complots et les trahisons menacent chaque jour ce quotidien. En plus de ça, les Dieux sont très en colère contre elle et pour couronner le tout son médecin lui diagnostique une très grave maladie ... Son quotidien est très mouvementé...



J'ai adoré me replonger dans le quotidien de Julia et de sa famille. Même s'ils sont au sommet de la dynastie rien n'est gagné et chaque jour il faut se battre. Des décisions de Julia m'ont choquées et horrifiées😂😂, même si je n'étais pas forcément d'accord avec elle on ne peut renier son talent et son don pour tout gérer ! C'était une sacré femme !!

Le travail historique est incroyable! L'auteur a vraiment du passer du temps pour écrire cette duologie! Cela se ressent!

On est vraiment immergés dans la Rome antique avec les combats, l'odeur du sang, les complots et trahisons. J'ai trouvé 2/3 longueurs mais l'histoire reste passionnante et addictive!!

L'auteur aborde même le côté médical et explique même des origines des symboles qu'on a encore aujourd'hui !

C'est vraiment une histoire à lire et le travail éditorial est incroyable aussi!



Tu aimes l'Histoire? La Rome antique ? Les combats ? Les complots? Fonces!



Lu en LC avec @cecilia_cherieblossom .



Et je remercie encore une fois Benoît et les éditions cherche midi pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une collaboration commerciale non rémunérée !



Tu as déjà lu le premier tome? Cette duologie te tente?
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Julia et la colère des dieux

Quel plaisir de replonger dans la tumultueuse Rome de la fin du IIème siècle au début du IIIème siècle après J.-C., aux côtés de l’insaisissable Julia Domna, désormais au sommet de l’empire qu’elle a créé pour sa lignée.



C’est toujours par le journal secret de Galien, le précieux médecin grec de la famille impériale, que ce nouvel enchevêtrement de trahisons et de luttes dynastiques nous est conté. Il semblerait néanmoins que certains dieux de l’Olympe, très en colère contre l’impératrice et ses origines syriennes, aient maintenant décidé d’interférer avec le monde des mortels…



Les intrigues, mensonges, jeux de pouvoir, divisions familiales, batailles, haines et passions amoureuses sont une nouvelle fois au rendez-vous de ce qu’un puissant roman historique comme celui-ci exige. Avec sa volonté de fer, sa détermination sans faille, son intelligence rare et sa clairvoyance inouïe, le personnage de Julia Domna est incontestablement un de ceux que je préfère de mes dernières années de lecture.



Cette très attendue suite, tout aussi passionnante, haletante et addictive que le précédent tome, est plus que réussie. Un nouveau coup de coeur signé Posteguillo !
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Moi, Julia

un superbe pavé de 800 pages, qui nous propulse dans la Rome antique, avec ses armées brillantes, ses politiciens et ses femmes de l'ombre.



je l'ai simplement dévoré des coulisses de palais au champ de bataille, le roman est captivant.



Au travers une ambitieuse épouse et d'un médecin célèbre, l'auteur nous fait vivre la fin d'un empereur fou et la guerre de pouvoir qui en résulte.

Julia, superbe, instigatrice, mariée à un gouverneur déjà glorieux, va mener la guerre en coulisse et tenter de gagner et conserver le pouvoir.



Roman brillant, sur lequel il me tarde de partager avec l'auteur..

Merci Babelio !
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Moi, Julia

Passionnés d'histoire antique, ne laissez pas passer "Moi, Julia".

L'accession au pouvoir de Septime Sévère après l'assassinat de Commode est conté sous un angle différent de ce que nous avons pu voir par ailleurs.

L'importance de son épouse, Julia, et sa brillante stratégie pour installer une nouvelle dynastie sont enfin mis en avant.

C'est tellement bien écrit qu'on se laisse bercer tranquillement au milieu des assassinats et de la fureur des batailles. J'ai adoré
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Moi, Julia

Nostalgiques de (l'excellente) série télé Rome, Moi, Julia est fait pour vous ;) En effet, on y retrouve complots, trahisons, petits et grands morceaux de l'histoire romaine et personnages forts et emblématiques tout comme dans la série HBO. Résultat : on ne voit pas passer les 800 pages de ce roman tant on pris par l'intrigue, l'envie de savoir ce qu'il va se passer au prochain chapitre mais aussi comment tout cela va finir.



J'ai beaucoup aimé le personnage de Julia Domna, femme forte, belle, courageuse, très intelligente, n'hésitant à tenir tête à son mari pour défendre son point de vue et pourtant non dénuée de défauts car on sent très vite qu'elle n'ait pas particulièrement aimante envers ses enfants ni qu'elle leur accorde beaucoup de cas. C'est vraiment un très beau portrait de femme, intéressant et nuancé. Sans compter que l'auteur nous apprend dans la postface que jusqu'à présent, personne ne s'était intéressé à l'histoire de cette femme et on en est tout autant surpris que lui, tant son parcours est fascinant.



Moi, Julia est par ailleurs un roman incroyablement documenté : on a vraiment l'impression d'être plongé dans l'Empire romain du IIe siècle et aux côtés des personnages tant le roman regorge d'informations sur cette civilisation, cette époque, de mots en latin... Heureusement, une très riche postface nous empêche d'être perdus au milieu de toutes ces données grâce à des cartes des batailles évoquées dans le récit, un glossaire des expressions latines, une bibliographie... Santiago Posteguillo a vraiment fait un travail d'érudit !!!



Vous l'aurez donc compris, Moi, Julia est un excellent roman historique, de grande qualité et que je vous recommande chaudement si vous aimez ce genre et / ou que vous avez envie de voyager dans l'Empire romain et de découvrir une femmes incroyable et injustement oubliée.

Pour ma part, j'attends avec impatience la sortie du tome 2 fin mai pour retrouver Julia Domna et replonger dans la Rome du IIe siècle et ses complots pour le pouvoir !
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Moi, Julia

J'ai été passionnée par ce livre. Je l'ai lu en plusieurs fois, prise par qq pannes de lecture. Mais à chaque fois, c'était avec hâte que je retrouvais Julia. Cette force, ce courage, cette vision.

Quel bonheur de retrouver une femme à cette place dans le récit et dans l'Histoire ... Et de choisir de raconter cette histoire. Bien souvent, les femmes sont spectatrices de l'Histoire si ce n'est invisibles. Ici, l'auteur a choisi cette fois pour incarner la stature d'un grand chef. Car si Septime est celui qui guide les armées, c'est bien Julia qui donne une direction au récit et à l'Histoire de Rome par son ambition.



Un récit prenant, passionnant sur l'amour partagé de ce couple hors du commun pour l'époque, sur cette femme forte et l'héritage qu'elle contribuera à bâtir.
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