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Critiques de Sarah Marquis (188)
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Sauvage par nature

Sarah Marquis est incontestablement une grande aventurière et j'ai eu plaisir à lire son livre qui relate cette marche et les nombreuses difficultés rencontrées. Ceux qui lui reprochent ses évitements des humains n'ont peut-être pas bien mesuré les situations dangereuses qu'elle a connues en Mongolie et en Chine qui justifient sans doute son comportement à l'égard de ses semblables.



C'est plutôt sur la structure de son récit que j'ai ressenti des manques, voire des égarements quand elle dévie de son parcours pour justifier son végétarisme ou en insérant des extraits d'aventures intérieures. Comme d'autres lecteurs, j'ai eu du mal à situer son témoignage dans l'espace et dans le temps. Les cartes au début de chaque chapitre auraient pourtant pu donner des repères de temps. de même, les descriptions qu'elles livre sont très courtes, presque comme si elle souhaitait conserver pour elle ce qu'elle voit et admire.



Sur le plan littéraire, comme souvent lorsque des aventuriers racontent leurs péripéties, le style fait défaut. Mais je ne lui reproche pas, tous les aventuriers ne pouvant s'improviser écrivains. C'est lorsqu'un écrivain voyage que l'on peut vraiment goûter la richesse de son texte.



J'ai particulièrement aimé la partie sur la Mongolie qui est nettement plus approfondie que le reste qui m'a paru plus léger dans son contenu.



Je reste positif sur son témoignage, j'admire ce qu'elle a accompli et je la rejoins dans sa relation avec la nature.

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Sauvage par nature

J'aime les récits d'aventures humaines. Je ne connaissais pas Sarah Marquis et c'est par hasard que je suis tombée sur ce livre.

Alors, c'est parti pour la lecture de cette aventure.

3 ans de marche dans un livre composé de 300 pages.

Je vais commencer par expliquer ce qui m'a gênée dans ce témoignage :

Tout d'abord la relation de Sarah Marquis avec les populations rencontrées. Il en ressort, selon moi, beaucoup d'évitements. Elle semble ne pas apprécier la majorité des rencontres, se cache la nuit, évite les gens.

Ce qui m'a également gênée dans cette lecture est le manque de repères au niveau géographique et au niveau du temps.

Il m'a également manqué des descriptions.

Dans l'ensemble, j'ai quand même apprécié cette lecture, même si l'image de la Mongolie ne donne pas envie d'y aller...

Peut être que je recherche des témoignages différents, avec plus d'interactions avec la population.

Il est flagrant que Sarah Marquis aime la nature à l'état sauvage (d'où le titre certainement), sans le contact humain... certainement cela est-il du à ses expériences précédentes. L'expérience physique est également ancrée en elle.

J'ai quand même apprécié ce témoignage et me replongerai dans une autre de ses aventures...
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Instincts

2ème aventure que je lis de Sarah Marquis.

Un lien indéfectible avec la nature. Elle ne fait qu'un avec notre Terre. Un très bel hymne à notre planète.

Cette fois ci, Sarah part 3 mois en Australie en survie. Elle mange ce qu'elle trouve (c'est à dire très peu), elle boit quand elle peut, elle marche, encore et encore.

Et elle observe, elle vit en harmonie avec son environnement.

Alors non, son aventure ne m'attire pas. Je n'ai pas envie de faire comme elle.

Mais sa relation avec la Terre, quel bonheur. Un exemple à suivre... Qu'il est loin notre côté sauvage. Se reconnecter, un petit peu, juste un petit peu...

Merci merci pour ce témoignage, pour ces photos, pour tout...
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Déserts d'altitude

c’est le deuxième livres de cette suissesse que je lis. Je suis connecté au grand tout. De Los Andes au Machu Picchu, je marche seul de l’outback australien aux Andes. Les femmes ou sont elle ? 8 mois. Quipu avec les chaskis .C’eat décidé.

Depuis, le moment où j’ai pris la décision de partir.

c’est par le quipucamayok. Le chili de l’intérieur est assis auprès du feu. Son nez est cassé comme celui de ses ancêtres. Ses gestes sont ceux d’une jument pur-sang près un galop avé sa chevelure désorganisée. En m’évitant du regard, je m’apprête à marcher dans le désert d’Atacama.

Je pense que c’est ancré en moi. Inti a Machu Picchu me fait penser à un fille régisseur.
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À dos d'oiseau

Des héros dont les noms rappellent . . . Pumilla Eve Isquarm ? Allez, cherchez un peu....

Des animaux : loups, chiens, pumas, mygales, oiseaux

Des espèces végétales originales : les saxaouls, arbres sans feuilles . . .

Des références à des lieux connus des héros et de l'écrivaine : Inde, Tasmanie, Australie, Chili et ici Mongolie (désert de Gobi)

Le principe du livre : passer de son expérience de baroudeuse à celle d'écrivaine de fiction.

Beaucoup de café (dont italien il est vrai)

Beaucoup d'anglicismes branchouilles : sister, of course...

Beaucoup de gentils clichés :

« Elle comprend mieux, après toutes ses expériences, le lien que les Mongols nomades d'aujourd'hui ont avec cette terre et avec leur passé, et leurs difficultés à vivre au présent avec les valeurs de leurs traditions. »

Beaucoup de références à une forme d'écologie shamanique :

« Soudain Pumilla repère un son, un chantonnement ou plutôt un murmure qui s'amplifie et devient clair comme du cristal. Et c'est là qu'elle reconnaît la mélodie de la Terre ! Elle s'arrête net, les larmes coulent sur ses joues. »

Une aventure genre « Club des cinq » moderne et ésotérique ou « Indiana Jones » pour des grands enfants écolos. Personnellement, je n'arrive pas à me laisser emporter par ce genre de récit.

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Sauvage par nature

Certains livres nous parlent, d’autres non…

À quoi cela tient ? Mystère et boîte de thon.

Il y en a cependant qui ne nous échappent pas. Dès les premiers mots, apparaît cette sorte d’amertume, qui se décante et fait germer dans l’esprit du lecteur -à son insu- une aversion singulière à l’égard de l’ouvrage (accentuée sans aucun doute ici par la mention "Coup de cœur" sur la couverture du livre).

L’alchimie mystérieuse des mots n’est pas à la portée du premier venu et derrière la simplicité d’une phrase d’Hugo ou de Lamartine se cache une structure implacable, parfois d’une criante simplicité. C'est tout ce qui donne la force d'un texte.



On pourrait penser à tort que l’Aventure rend poète et nous inspire les plus belles maximes. Pourtant les exemples ne manquent pas pour prouver le contraire. Avant d’être exploratrice, Alexandra David-Néel était une femme de lettres (et se définissait comme telle). Nombre d’écrivains-voyageurs réputés ont acquis au préalable une connaissance aiguë de la philosophie, de la littérature ou de la poésie. À cet égard, on peut citer Sylvain Tesson qui inclut dans tous ses voyages une dimension spirituelle. Pour d’autres, les itinéraires ont une visée anthropologique, voire même politique.

Concernant Sarah Marquis, la plume ne sait restituer l’intensité des rencontres, la beauté du paysage. Force est de constater que c’est une marcheuse émérite ; mais malheureusement elle ne possède pas la science des mots. Le récit s’enlise et ne parvient pas à s’épanouir. Quelques passages subsistent, trop rares… à mon plus grand regret. La narration rigoureuse du péril ne peut se suffire à elle-même. Trop difficile de continuer dans ces conditions, s’ensuit l’arrêt définitif du récit. Peut-être un autre livre fera-t-il contrepoids ?

Il n’en demeure pas moins qu’il est louable de la part de l’auteur de ne pas s’essayer à une philosophie niaiseuse qu’elle ne maîtriserait pas et de se cantonner à un récit "brut".
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Sauvage par nature

La marche a un rapport étroit avec l'écriture. Une lettre / un pas / une phrase / une route, une carte / un livre. Une recherche en tout cas. Jamais de fin toujours le point d'un nouveau départ.

Mais lorsque j'ai commencé ce livre je n'avais pas opéré ce rapprochement. J'étais étonnée de lire qu'on pouvait faire des milliers de kilomètres tout autour de la terre tout en craignant du genre humain. Parfois par peur, toujours justifiée d'ailleurs, mais également par besoin. Besoin naturel de solitude. C'est peut-être ça l'état sauvage. Des rencontres mais sans compromis, une destination sans obligations. Une marche non pas vers les autres humains, en tout cas pas forcément, mais en soi, atteindre son espace de liberté.

Savoir ce qui conviendra, redouter, fuir ce qui ne convient pas. Ne pas se cacher, mais plutôt se soustraire. Se rendre libre par ses choix. J'ai d'abord cru par erreur, à une fuite. On navigue sur les flots, on marche sur la terre. On fait les deux parfois. C'est une course en solitaire, au tour de la terre. Et peu importe l'écorce, on y embarque sa chair, on prend le cap, et on retrouve son esprit.

Répondre à son instinct, sauvage par nature. Par une voix naturelle, revenir et adresser aux autres ce qui vous est venu. Ce qu'on a pu percevoir, recevoir, échanger, retrouver de cette nature.

L'humain envahit peu à peu la Terre. La force artificiellement. Mais l'humain n'est qu'un élément de la Terre, et si parfois il est, pour elle, une malédiction, il ne sera jamais pour elle une condition.

Et lorsqu'on fait corps avec elle, on peut comme Sarah Marquis, le comprendre, et suivre son chemin.

Je ne concevais peut-être pas un océan si grand. C'est une question de vision. Voir extrêmement bien l'espace qui naturellement nous convient.

Il y a ceux qui partent, et ceux qui voyagent. Une destination répond avant tout à une démarche. Sa valeur ? Aucune, ça n'a pas de prix. Son but ? Aucun, ça n'a pas de fin. Son sens ? Pour le savoir, chacun devra suivre son instinct. Un esprit libre est toujours sauvage par nature, non ? À y marcher d'un peu plus près on y pensera peut-être un peu plus loin.



Astrid Shriqui Garain
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L'aventurière des sables

J’ai envie, pour changer, de faire une critique de ce récit selon mes émotions de lecteur. Première impression : heureusement que le livre ne dégage pas les odeurs de fennec décrites ! Intriguée par cette suissesse qui parcourt, à pieds, 14 000 kms en 17 mois (soit environ 27 kms par jour, ceci pour vous éviter le calcul !). Amusée, aux premières pages, par la rencontre au pub des buveurs de bière (qui correspond bien aux romans de Kenneth Cook). Enervée par ses leçons de morale sur l’écologie et la tuerie des animaux. Admirative de l’aventurière et sportive. Inquiète, si elle ne trouve pas d’eau. Chagrinée de ses blessures aux pieds. Envieuse de ces beaux paysages australiens qu’elle a devant les yeux. Dégoûtée par ces semaines où elle reste sans se laver, où elle passe beaucoup de temps à nous le faire respirer. Attendrie par le parcours de D’Joe, le chien, pour finir. 3 étoiles parce que le style est ‘Comme je te parle’.
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Sauvage par nature

Après une sérieuse préparation, Sarah Marquis se lance, seule et à pied, dans une grande expédition en Eurasie sur des routes dangereuses. Cette longue marche va durer trois ans, de manière discontinue, car des pauses sont nécessaires, dues à la maladie, aux conditions météorologiques, ...

Cette jeune femme ne manque pas de cran, qui doit lutter aussi bien contre les éléments déchaînés que contre des hommes agressifs et harceleurs.

Des cartes et des photos m'ont un peu aidée à suivre ce récit, par moments angoissant, d'autre fois cocasse, presque une aventure mystique aussi.

Bien sûr, elle cite ses sponsors, évidemment elle a des appuis logistiques, humains et électroniques, qu'aurait-elle pu faire sans cela de nos jours ? Et elle n'est pas toujours tendre avec les peuples rencontrés mais j'ai admiré son courage et sa détermination.
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Sauvage par nature

Sarah Marquis, je vous ai abandonnée dans le Désert de Gobi...

Déçue.

Submergée par l'ego surdimensionné de l'aventurière , il reste peu de place pour l'émotion qui pourrait naître d'un paysage grandiose, d'une belle rencontre.

Au lieu de cela, des "je " "me" "moi " toutes les deux lignes !

Et ,quand elle parle des autochtones, il est permis d'avoir un doute sur un quelconque sentiment de sympathie , de reconnaissance envers ces mongols des steppes qui pourtant sont ses "anges gardiens", connus pour leur hospitalité légendaire.

On est dans l'observation, la description...le pratique.



J'attends autre chose d'un récit de voyage qu'une simple publication d'un carnet de bord, sans style aucun .

Mais, ayant lu tant de beaux récits de voyages et d'aventures, il est certain que ce genre de texte bien terre à terre n'a pour moi que peu d'intérêt .



Mais, il y a des photos !

Quelques unes au centre du livre :

On va découvrir des espaces fabuleux !



Que nenni !!!

Son matériel (une page )

son chariot (une page)

Son visage ( 32 selfies !! 32 !!)

Enfin, quelques paysages...un autochtone ou deux, et , Sarah Marquis au milieu !



Je reconnais avoir la dent dure pour cette critique.

Distinguée pour son exploit par National Géographique en 2014 , j'attendais simplement un récit à la hauteur de ce périple...

Or, je ne l'ai pas terminé, privée d'émotions et de sensations.





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Sauvage par nature

Gambader librement dans les bois. Cette même insouciance qu’ont ne peut acquérir mais qui est conscient, offert des le début. Elle se dilue dans notre système, tel un vieux film en noir et blanc. Mettez vos chaussures! Il y a eu tant de nuits où je me suis endormi alors que le danger rodait. Ah ces suisses! Bouvier. L’usage du monde déguisé en homme. Je m’obligeais à ingérer des pensées positives. J’ai un gros tatouage long de 3 ans de marche. Je pense à Tesson à Alexandre Poussin a ma mère qui aimait Africa Trek. Ici il s’agit de la Mongolie je repense aux katas bleus des mongols. A chaque pas la terre me donne un peu d’elle. Être conscient a chaque instant. Le monstre roi de l’engloutissement. Le monstre est passé. A quoi sert de savoir que l’on est mardi. Je me bats de toutes mes forces. J’imagine galoper sans limite. Je je. Steppes tu ne m’auras pas ! Je pousse, je tire je sue. Je savoure d’autant plus ce moment que la magie de l’instant est la. Je suis au bon endroit, c’est tout. Je me suis composé d’une 2ème peau composée d’espoir. Subir sans contrôler et engeuler les tempêtes. Nous devons arrêter de nous autolaver le cerveau avec des images sortant d’un tube cathodique. Écoutons nos corps respirer faisons quelques pas conscients par jour. Arrête de donner des leçons à tout le monde. La douleur me mange le dessous des chaussettes. Merci, merci. Elle est un peu misanthrope.
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Sauvage par nature

Sarah Marquis raconte des épisodes marquants de trois années de randonnée à travers la Mongolie, la Chine, la Sibérie, et l'Australie.

Elle transporte une partie de ses bagages sur son dos et une autre sur une sorte de remorque à deux roues.

Aux difficultés de ravitaillement en eau (bien qu'elle soit équipée de réservoirs de 20 litres) et en nourriture, s'ajoutent les risques de mauvaises rencontres. Des créatures rampantes peuvent être mortelles, certains quadrupèdes dangereux (loup, buffles...), mais les pires pour une étrangère isolée se promènent alternativement sur quatre roues et sur deux pattes, avec ou sans uniforme.



Souvent, l'auteure choisit ses itinéraires et ses lieux de bivouac pour échapper à ces mauvaises rencontres. La nécessité de se réapprovisionner régulièrement l'oblige cependant à s'approcher régulièrement de lieux habités. Elle y fait aussi de bonnes rencontres.



Parmi les récits de voyage que j'ai lus, celui-ci n'a rien de très original sur la forme. Tous ne peuvent avoir le sens de la dérision de Bill Bryson ('Promenons nous dans les bois'). La grandeur du périple laisse cependant admiratif, vu l'hostilité de l'environnement. L'auteure a eu la sagesse de différer certains trajets lorsque les conditions ne permettaient pas de continuer, et d'organiser une intendance de soutien en cas de pépin (contacts téléphoniques, aide de sponsors...), ce qui l'a parfois sauvée.



Ce récit est très plaisant à lire, et c'est avec plaisir que je découvrirai les autres textes de l'auteure, notamment celui sur son périple dans la Cordillère des Andes.
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À dos d'oiseau

Clichés, redondances, évidences, chamanisme de pacotille. Evénnements courts - trop à mon goût. Exemple, du style, « je te raconterai dès que j’en aurai le temps, car cela va être long ». Et hop, en une ou deux phrases, la situation est résumée…



Pourtant, le début était bien. Pumilla Eve Isquarm est exploratrice. Un étrange colis va lui être envoyé et tout part de ce bout d’os de dinosaure, qui viendrait du désert de Gobi.



Ensuite, tout s’enchaîne. On saute du coq à l’âne (pas compris pourquoi elle se rendait en Espagne), si ce n’est qu’elle y a rencontré son grand amour. On saura par la suite, qu’elle est allée rencontrer son ou sa chef qui lui a confié la mission pour laquelle elle se rend dans le désert de Gobi, tout en faisant un crochet en Inde… sans compter le mystérieux personnage qui apparaît et disparaît en moins de deux, et qui lui vient en aide dans sa recherche de Shambhala … dont on ne sait absolument rien.



Bref, j’ai abandonné.

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Instincts

Sarah Marquis nous livre le récit d'un exploit incontestable. Sa philosophie de vie est admirable, sa force de caractère et son instinct acquis dès sa plus tendre enfance lui permettent de marcher dans des situations extrêmes au milieu du bush australien inhospitalier. Dommage que l'écriture de Sarah Marquis ne soit pas à la hauteur de ses exploits. J'ai trouvé son récit inégal, imprécis et quelque peu superficiel et je l'ai vivement regretté.

Surtout qu'elle me pardonne pour ce jugement un peu dur car j'admire ses exploits et... ce n'est que mon petit avis.
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Sauvage par nature

Voici un ouvrage autobiographique que j'ai vraiment beaucoup apprécié de lire. Tout d'abord parce que l'auteure-aventurière nous embarque avec elle dans ces paysages sauvages qu'elle nous décrit en plus de part ses mots, part différentes photographies effectuées le long de son périple. Que cela le Laos, la Russie, la Chine, le Cambodge, la Mongolie, l'Australie, chaque culture y est décrite. J'ai d'ailleurs pas mal appris sur la mentalité des Mongoles à travers son bouquin et le désert de Gobi est vraiment magnifique. le titre du livre Sauvage par nature n'est pas anodin. Il faut autant référence à Sarah, qu'aux populations rencontrées et à a la nature elle-même.



En dehors du fait que son périple a été quelque chose de fabuleux, mais également de fastidieux et de dangereux. Une femme blanche faisant une randonnée seule en plein milieu de nul part. Vous imaginez la tête des autochtones ? Wahou ! C'est juste beau. Sarah Marquis nous parle des ses préparatifs, de son plan de parcours, elle nous livre un témoignage de ce qu'est une randonnée pour elle, avec ses moments de joie, de peine, de peur, de découragement et d'absolue satisfaction.



Aussi chaque chapitre débute par un plan de l'itinéraire effectué dans chaque pays afin que le lecteur puisse suivre le plan et se repérer dans la progression. Bref, cette lecture m'a donné l'impression de l'avoir accompagnée tout au long de sa prodigieuse aventure. Merci Sarah.
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Déserts d'altitude

Après une première lecture avec Sauvage par nature, je m'étais promis de repartir aux côtés de Sarah dans les Andes, voilà chose faite.

J'en ressors mitigée, j'ai apprécié le voyage, mais je n'ai pas autant découvert qu'avec Sauvage par nature, certes le voyage dure moins longtemps, et elle a que très peu rencontré ou partagé la vie des populations.

J'ai trouvé ce récit moins pointu, moins fourni, plus aérien, avec des dessins, donc un peu léger à mon goût pour un voyage dont j'en attendais certainement plus comme : plus de description du paysage, du climat, des populations, des coutumes, plus sur les civilisations disparues comme les Incas. J'ai eu la nette impression que tout ceci y est mais survolé vite fait. Pas du tout approfondi comme le précédent ouvrage. J'ai bien aimé la partie avec le Lama, et aussi le moment de partage avec cette femmes sur les terrasses. "Assises sur le bord d'une de ces terrasses, les pieds dans le vide, on est silencieuses, on mange religieusement, mes mains sentent le lama, les siennes sont foncées. Mais peu importe, plus rien n'a d'importance. Ces deux femmes sur cette terrasse sont deux êtres que tout oppose, leur chemin de vie, leur appartenance ethnique, mais voilà qu'elles sont réunies. Le soleil, en face, pointe son nez câlinement."



Il y a aussi plus de poésie dans ce récit, plus de réflexions je pense également sur elle-même.



Je pense lire malgré tout son voyage en Australie, car elle sait nous faire partager des instants uniques, des émotions et un voyage hors du commun.

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Philosophie de la marche

Un petit recueil de textes et d'interviews assez plaisant.

Il n'y a pas beaucoup de philosophie là-dedans mais tout de même quelques aperçus sur des auteurs à découvrir.

On passera sur le snobisme anti-technologique de Sylvain Tesson: pas question de parcourir les sentiers de grande randonnée mais on use intensivement des cartes IGN! croit-il vraiment que ces cartes ont été réalisées sans technologie?

On passera aussi sur les considérations sociologiques qui sous cette forme ramassée consistent à classer les humains dans des cases artificielles (ce qui n'est pas le cas de tout travail sociologique).

Il reste une petite ouverture sur la philosophie et l'envie de lire le livre de Frédéric Gros: Marcher, une philosophie; les aperçus littéraires; et les expériences: celle hors normes de Sarah Marquis (une compatriote de Nicolas Bouvier), et celles plus ordinaires mais bien vues de David le Breton.

Plutôt une porte ouverte vers d'autres lectures.

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Sauvage par nature

Mais quelle bonne femme !

J'en reste sans voix.

Marcher, marcher, marcher, avoir soif, avoir faim, affronter les nuits où la crainte de se faire "importuner" par les mâles du cru, est omniprésente, ouvrir son esprit à l'autre et à sa culture, accepter les comportements que l'on ne comprend pas, marcher, marcher, marcher, sourire ou éviter de sourire, éviter les regards, trouver de l'eau, trouver à manger, trouver un lieu sécurisant où installer son campement pour la nuit, quitte à dormir à côté de charognes, vivre mille et une choses pénibles...

Et au milieu de tout ça, s'émerveiller d'une gourde remplie, d'une conversation conviviale, d'un geste de la tête, d'un thé offert, d'un cavalier qui chasse un chien sauvage pour la sauver, remercier jour et nuit pour tous ces petits riens et ces gens qui rendent cette aventure merveilleuse.

Quelle bonne femme !

J'en reste comme deux ronds de flan.
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Sauvage par nature

Alors que je lisais « Entre deux mers », l’une de mes proches à qui j’expliquais l’enjeu de ce livre, m’a conseillé impérativement de lire le récit de Sarah MARQUIS en qualifiant l’auteure de « femme incroyable et courageuse ».



« Sauvage par nature, ou 3 ans de marche extrême en solitaire de Sibérie en Australie » : voilà tout est dit, enfin presque : le marcheur est une marcheuse, ce qui change tout !



Un tel exploit sportif ne peut que susciter le respect !



Pourtant, j’ai vite lâché la main de Sarah Marquis qui n’a pas réussi à me faire décoller avec elle.



Son récit est très dur : elle affronte avec brio des conditions de vie effroyables et elle sa sécurité est souvent remise en cause. Aussi, elle évite souvent les autochtones : si elle échange avec la nature et les animaux, l’aventure humaine n’est pas au rendez-vous.

Son récit reste un journal de bord : son vécu personnel n’est pas fouillé, les descriptions restent superficielles et sans profondeur.

La seule émotion palpable est celle qui se dégage des passages où est évoqué son chien D’Joe.

Les distances parcourues sont gigantesques. Or le livre n’est pas très épais (260 pages pour l’édition de poche) : tout va alors forcément vite, certaines contrées sont survolées en quelques pages, voire pas du tout évoquées.



Je ne peux que comparer avec les pages d’Axel Kahn… Avec un périple plus modeste, il s’intéresse aux hommes, ses exploits sont peut être plus modestes, mais tout est sujet à aventure chez lui, tout est sujet à réflexions, tout est sujet à partage… et puis j’ai été émue par Axel Kahn, alors que Sarah Marques m’a (seulement ?) inspiré du respect avec sa force mentale hors du commun.

Sarah Marques est une sportive ; Axel Kahn est un poète ; voila toute la différence !

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Sauvage par nature

Quand on ne peut pas trop voyager, les livres qui parlent d'expéditions à l'étranger sont de beaux moments de lecture.



J'ai découvert Sarah Marquis grâce à ce récit et je dois dire que j'ai adoré cheminer avec elle dans quelques étapes de son périple.

Bien sûr, 300 pages ne peuvent raconter 3 ans de marche mais le partage que cette aventurière nous propose est passionnant : pourquoi tel itinéraire plutôt que tel autre, pourquoi planter la tente ici ou là, quelles relations avec les autochtones rencontrés, l'attitude des hommes et des femmes à son égard.

Elle décrit très bien ses doutes faces aux rencontres, ses questionnements face aux aléas climatiques et surtout ce qu'elle ressent à la vue de cette nature sauvage et de la faune qu'elle peut y observer.

Je crois que c'est ce rapport à ce qui l'entoure -nature et faune - et les difficultés matérielles de cette marche qui m'ont le plus captivée. J'aurais souhaiter ne jamais la quitter...



Je reste admirative de sa performance, de la volonté qui l'habite et de ce qu'elle représente en tant que femme dans un tel exploit.





J'ai très envie de la retrouver pour une autre marche, très vite.



Merci Sarah Marquis pour le beau message que vous incarnez.

Et merci d'avoir dédicacé ce livre à votre chien...

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