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3.5/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Serge Airoldi est écrivain. Il vit et travaille à Dax.

Après des études de lettres (hypokhâgne), de sciences politiques, d’histoire et de droit (faculté de droit de Toulouse), il intègre l’Ecole de Journalisme de Bordeaux où il rédige son mémoire de fin d’études sous la direction de l’écrivain-scénariste Pierre Christin.

Il devient journaliste dès 1991 au sein des rédactions de M6 à Bordeaux, de France Culture à la Maison de la Radio, à Paris et du journal Le Monde, à l’agence de Lyon.

Il rejoint le quotidien Sud Ouest (Bordeaux), de 1992 à 2008, et obtient en 1998, le premier Prix de la Fondation Alexandre-Varenne dont le jury était présidé cette année-là par Franz-Olivier Giesbert.

En 2002 et 2003, il est reporter à la rédaction de Sud Ouest Dimanche à Bordeaux. De 2003 à 2007, il dirige l’agence du quotidien à Dax. De 2007 à 2008, il dirige les rédactions du journal au Pays basque.

Depuis 2008, il est directeur artistique des Rencontres à Lire, le salon du livre de la ville de Dax et depuis 2014, outre cette fonction, il est engagé pour le développement du Livre et de la Lecture publique au sein de la collectivité.

Il collabore à la revue Actualités Nouvelle-Aquitaine de Poitiers. Depuis le premier numéro paru en 2005, il écrit aussi pour la revue littéraire Fario, à Paris dont il est membre du comité de rédaction depuis 2013.

Il participe et a collaboré à plusieurs autres revues, comme auteur ou chroniqueur littéraire : Phœnix, Confluences Méditerranée, Europe, Le Matricule des Anges, Le Festin, Catastrophes.

Il a contribué à plusieurs ouvrages collectifs et à des livres d’artistes. Notamment en 2016, Oublier qu’on peint, paru aux Éditions Gourcuff Gradenigo, à propos de l’œuvre du peintre-sculpteur Lydie Arickx, à l’occasion de son exposition à la Conciergerie de Paris.

Passionné par ces deux univers , il a publié des livres sur le cirque (Costumes de Cirque, Le Rouergue, 2011) et le flamenco (Arte Flamenco, Gaïa, 2008).

Il a créé, en 2017, et dirige la collection Pour dire une photographie aux éditions Les Petites Allées, de Rochefort.

Le 30 novembre 2017, il a reçu sous la Coupole, le Prix Henri de Régnier que décerne l’Académie Française, pour Rose Hanoï, publié en janvier 2017 aux éditions Arléa.
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Source : La Poéthèque
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Regardant maintenant l’azur intense du golfe et de l’autre côté du sommet , embrassant le même prodige, plus brumeux pourtant, de la baie de Tunis, projeté dans ce paysage, je me noie d’Histoire. J’avale d’un coup de gorge l’horizon de Magellan, d’Hannibal, des marins du monde, je vois le ballet des oiseaux de mer dans le ciel, eux aussi m’hypnotisent, ce sont les oiseaux de Braque.

Regardant cet avenir tout bleu, effrayé par tant de lucidité que la clarté impose, je suis dans une mort probable, étouffé par le trop plein des séries humaines, l’adieu aux choses oubliées derrière moi,

Je lis Les bêtes de Federigo Tozzi, Tozzi questionne : Quel pourrait être le point où l’azur s’est arrêté ?
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- je t'ai dit que les listes nous sauverons ? Toutes les listes, toutes les dénominations ? Les machines n'y pourront plus rien, nous serons plus machines encore que les machines, tout sera dit, plus d'espace entre elles & nous, nous serons fiers, fiers-à-bras, à bras raccourcis, nous serons fiers & tristes sires qu'on scie (p.101)
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NÉVÉS


le noir des venelles, le théâtre des fondamente, l’écorce fine d’un écho lointain, il claque à l’angle droit & à l’oblique & au tournant du dédale, derrière le haut mur qu’une eau saumâtre a ridé, je reçois la musique sombre des jardins & de l’amour éteint

là, comme dans le Discours du songe de Poliphile,
je lis une géométrie consacrée à Vénus,
semblable à celle de l’île de Cythère,
au milieu des buis taillés, topiaires fantasques
ils figurent des géants casqués dont chaque main
empoigne une tour, un glaive,
je comprends qu’un totem émerge du sol
& des terres grenues, caparaçonné de cuir d’hoplite
& de drap de Damas

tout accroupi, fixant les névés enflammés par-dessus la ville des merveilles,
loin là-haut, jusqu’à l’aveuglement,
dans le blanc j’attends le noir, — une forme d’agnosie

le blanc est l’autre noir
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Je relis ces mots de Robert Musil, où il est question de "la nature ambigüe de la vie qui alourdit toute grande aspiration plus vulgaire". Musil écrit encore, et cela ne doit pas nous rassurer : "A tout progrès, elle lie une régression et à toute force une faiblesse ; elle ne donne à personne un droit qu'elle n'ait enlevé à un autre, elle n'ordonne aucun chaos sans créer de nouveaux désordres, et elle semble ne provoquer le sublime que pour décorer la platitude".
Je souffre de lire ces mots et, hélas, tout autour de mi, je ne leur trouve que de cruelles confirmations.
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C'est quelque chose quand même que d'associer à la voyelle près, à la consonne exacte, la chose & le mot pour la désigner
ça c'est une chance (p.39)
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Quand je dis Moshe, je ne parle que de mémoire. Parler, écrire, c'est faire appel cru, violent à la mémoire.
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Ecrire. Parce que le récit nous oblige. C'est notre ligne de conduite, notre faiblesse, notre hardiesse, notre possibilité –illusoire mais capitale – d'habiter un monde, c'est notre façon.
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D'abord les lignes…



D'abord les lignes. L'horizon. Le haut du muret – un garde-corps. Le rebord extérieur. L'à-plat bien léché. Quelque ciment laiteux, quelque douceur chaulée. Le rebord intérieur. Le bas du muret qui fait frontière avec la terrasse. L'appareil assez régulier, malgré quelques tentations pour l'incertum, jointoyé avec générosité. Le damier au sol, du belvédère. La rayure verte d'herbes rudérales. Quelques autres surgissements intempestifs. Comme un punctus dans le Temps.
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Le choix de la couleur…



Le choix de la couleur, plutôt que d'un noir et d'un blanc. Bernard Plossu manie l'une aussi bien que les deux autres. Il est un voyageur sans cesse au voyage, le déplacement vers quelque chose. Il guette, voit, s'en va. Et ce quelque chose renvoie à ce gai savoir que célébrait Nietzsche : « … le voyageur sait que quelque chose ne dort pas, que quelque chose compte les heures et ne manquera pas de se réveiller (…). Alors quelque chose sortira de son repaire. »
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Et le mal dans cette affaire? Banal comme l'est tout mal. Au risque de choquer, je crois, je sais, j'affirme que le le fond, nous nous accommodons de lui. C'est ainsi.
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