Le dernier carré

Huits nouvelles :

- le dernier carré.

- La lettre de William Schorr.

- La pierre de Koldobika Harribeltzala.

- le livre qui tua.

- Servitude du siècle.

- Discretio.

- Querelle des images.

- Tout est fini.

Huit nouvelles qui permettent de voyager dans L Histoire et les petites histoires (aucune notion péjorative) d'une richesse sémantique rare. le lecteur passe ainsi de témoignages en témoignages à travers quelques date de l'histoire et sans transition entre Dioclétien et ses derniers jours témoignant de ses doutes sur sa chasse des chrétiens à ceux de Charles Quint, en passant par les dernières lettres d'un jeune américain à Paris de retour des tranchées de la Première Guerre Mondiale avant de mettre fin à ses jours, celle d'un peintre fou au Concile de Nicée, la Guerre d'Espagne ou de Saint Jérôme... Ces derniers témoignages, sans échelle chronologique précis sont autant de moments forts et clés. 

Une forte empreinte liée à la religion chrétienne, à la solitude critique et parfois contemplative, aux regrets ou à la nudité de l'être humain dans son sens figuré lors de ses dernières heures. Sensible, narratrice de l'absolu ou de l'indiscible, cette écriture riche ne peut pas vous laisser indifférent et nécessite une lecture apaisée et dans le calme. Les émotions sont parfaitement rendues et partagées.

Le sens de la description, les mots d'une grande richesse et élaboration, tout est au RDV sur la réflexion sur soi. Un petit livre sous une forme idéale sur de très riches heures.
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Les huit nouvelles de ce livre ne m'ont pas facilement emporté. L'histoire avec un grand H a une place importante dans ces textes qui sont globalement bien écrits mais qui, malheureusement, ne correspondent pas à mes goûts littéraires. Je pense néanmoins que beaucoup pourront apprécier ces nouvelles.
Je remercie Babelio et les éditions pneumatiques pour ce livre reçu dans le cadre de masse critique.

Langage et style soutenus font la part belle à une écriture fluide pour ne pas dire mélodieuse, dont le rythme rappelle la prosodie en poésie, et dont l'alternance phrases courtes et longues concourent à rendre la lecture de cet ouvrage agréable. Chaque nouvelle s'ouvre par une citation qui met en exergue ce dont il sera question. Un ouvrage, cependant, assez hermétique dont je ne recommande la lecture qu'aux plus téméraires. Je note également le bel objet que ce petit ouvrage à la confection soignée, est.