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Citations de Serge Brussolo (1350)


(…) Yuki, en dépit de son flegme japonais, donne des signes d'exaspération. Elle ne se mettra pas en colère, Peggy le sait, car les Nippons tiennent ce sentiment en grand mépris et voient dans sa manifestation un aveu de faiblesse, mais elle serre les lèvres et parle d'un débit saccadé.
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La pendaison était-elle douloureuse ? Elle avait lu quelque part qu’on tombait en syncope dès que le sang cessait d’irriguer le cerveau et que l’étouffement survenait ensuite pendant la période d’inconscience, sans souffrance inutile. Était-ce vrai ?
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Rien de tel que l'inquiétude collective devant l'inconnu pour consolider les tyrannies.
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L'informatique haut de gamme a généré une nouvelle forme de paranoïa. Les autoroutes de l'information sont devenues les pistes d'envol de l'espionnage tous azimuts. Désormais, plus personne n'est à l'abri. À votre insu, votre ordinateur est peut-être manipulé par quelqu'un qui vous veut du mal, c'est le trou de serrure par où votre ennemi épie votre vie intime, épluche votre courrier, truque vos comptes bancaires... (…) Internet est un nid d'espions, de voyeurs, de corbeaux, et de malades en tous genres. La belle idée a pourri sur pied, donnant naissance à un monstre que personne n'est plus en mesure de contrôler.
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Mon père avait coutume de dire qu'une grande bibliothèque vous fait immanquablement passer pour un imbécile, et qu'il faut toujours se garder de faire étalage d'un trop grand nombre de bouquins.
- Pourquoi? interrogea Judith, qui s'en moquait éperdument mais ne voulait pas rester muette.
- Parce qu'à trop lire on oublie de vivre, ma chère. Et qu'un grand lecteur est souvent piètre compagnon de lit...", répondit La Laubellerie avec une suffisance d'auteur dramatique essayant ses bons mots sur son entourage.
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La cordée titubait dans ce tumulte, zigzagant d'un pas somnambulique , sans rien voir de la ville, de ses rues , ou de son architecture.
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Il est trop parfumé pour un homme, comme s’il s’appliquait à dissimuler son odeur naturelle. C’est suspect. Les chevaliers ne sont jamais aussi soignés de leur personne. Ils sentent plutôt la sueur, le cuir et le foutre séché, comme Malvers de Ponsarrat.
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C'est gentil de l'avoir gommé tu sais, mais ça ne l'empêchera pas de revenir!
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"Ne t'en fais pas, c'est normal... les hommes bandent toujours avant de mourir. C'est le corps qui veut transmettre sa semence une dernière fois, afin de se perpétrer.
- Nous n'allons pas mourir, cracha David...."
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- Bon, c'était sympa, ricane Duster, mais comme il y a peu de chance que vous acceptiez de me sucer, je vous dis salut. Ma thérapie de groupe commence dans dix minutes, j'ai juste le temps de me fabriquer une tête de victime de la société. C'est pour ma remise de peine.
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Il s'abattit sur le côté, bavant sur les draps une salive rose. Son sexe se recroquevillait dans le ventre d'Isi, escargot mort au milieu de la touffe de poils amidonnés.
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La guerre propre, c'est l'obsession des militaires. La guerre sans destructions massives, sans contaminations incontrôlables, sans radiations. Le rêve des états-majors, c'est de détruire l'ennemi mais de pouvoir récupérer les cités, les industries, les centres de production intacts. Les missiles, le nucléaire, la guerre conventionnelle, la guerre bactériologique ne permettront jamais cela. Il y aura toujours des inconvénients. L'environnement est détruit, le territoire inhabitable, quant à la pollution virale, elle est hasardeuse, personne ne peut savoir jusqu'où elle s'étendra et si elle ne nous reviendra pas en pleine gueule comme un boomerang.
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Des salles gigantesques dont chacune mesure cinq kilomètres de long, trois de large. Le plafond de chaque local culmine à trente mètres. Et à l'intérieur de chacune de ces salles...
-Se déroule une guerre..., compléta David.
-Exact. Une guerre conventionnelle, moderne, voir archaïque, selon la méthode choisie par les béligérants. Les salles sont hermétiques et conçues pour résister aux explosions. Elles ne laissent filtrer aucune radiation, gaz toxique ou virus.
-Bref, on peut s'y exterminer sans embêter ses voisins !
-Comme vous le dites, doc. Mais c'est ce qu'on a imaginé de mieux pour empêcher que les guerres ne détruisent flore, faune et populations à la surface de la planète.
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- C’est à propos du chien… Zeppelin…
- On l’a tué, répliqua froidement Julien.
- Je sais, dit Gorget en baissant la voix. Je sais qui a fait le coup… c’est pour ça que je venais te mettre en garde. Tu ne me croiras peut-être pas, mais ça m’emmerderait qu’il t’arrive malheur.
- Je sais qui a fait le coup, trancha Julien.
- Ça m’étonnerait, ricana Gorget, retrouvant en une seconde son assurance coutumière. J’étais là, dans le bois, quand c’est arrivé. J’ai tout vu.
- D’accord, admit Julien, pressé d’en finir, lâche ton truc et tire-toi. Alors, qui t’as vu ? L’Ankou, les fantômes des brigands de Craindieu ?
- Ta mère…, souffla le paysan. C’est ta mère qui l’a tué.
Julien voulut rire mais ne parvint à produire qu’un pénible bruit de gorge.
- C’est ta mère, renchérit Gorget. T’étais pas là ce jour-là, rappelle-toi. Tu maraudais. Le chien, elle a d’abord essayé de l’empoisonner avec de la mort-aux-rats, mais le cabot n’a pas voulu y toucher. Il n’était pas complètement idiot. C’était un chien de soldats, on l’avait dressé à éviter ce genre de piège.
- C’est des bêtises ! fit Julien en reculant d’un pas, j’y crois pas, tu mens, t’as toujours menti.
- Non, assura Gorget. La nuit, quand vous vous êtes couchés, elle a attendu un peu, puis elle est ressortie avec un couteau. Elle s’est approchée du chien qui ne s’est pas méfié, et elle l’a saigné, vite fait, tu peux me croire. Un sacré coup de main ! Il n’a même pas eu le temps de couiner, le pauvre vieux. Ensuite, elle est rentrée dans la cabane, comme si de rien n’était. Elle était calme comme tout. Ça m’a tellement fichu la trouille que j’ai décampé sans demander mon reste. Elle ressemblait à la dame blanche de la légende, tu sais…
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Il n'y a pas de prédateurs ici. On ne tue pas.
- Sauf quand on écrase les colons sous des rochers...
- Les colons, c'est permis. Il faut bien leur apprendre les règles élémentaires du savoir-vivre ensemble, non ?
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Tu ne peux pas savoir comme ils sont malheureux depuis que la guerre est finie, la guerre est leur seule joie, leur seul amusement, et quand la paix s'obstine à durer, l'Ennui les prend, leur emplissant la bouche de baîllements.
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Serge Brussolo
Je prépare très soigneusement ce que je projette d’écrire et puis, au moment de m’y mettre je fais souvent quelque chose de radicalement différent, j’improvise et c’est un grand bonheur. Je crois qu’il faut que le texte reste vivant, qu’il ne soit jamais figé, qu’il suive les pulsions du moment. C’est André Breton qui disait : « Je veux qu’on cesse d’écrire quand on cesse de ressentir. »
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(...) Puis elle sortait dans le couloir pour quitter l’immeuble par l’escalier de service. Au passage, elle se débarbouillait à l’une des fontaines du palier, toujours la même, car les locataires du sixième avaient une notion très stricte du partage des lieux, et il n’était pas question que ceux du couloir A se permettent d’aller faire caca dans les cabinets du couloir B sous peine d’un terrible incident de frontière.
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Serge Brussolo
Il y toujours des esprits faibles, si l’on se met à censurer les livres à cause d’eux, on n’écrit plus rien.
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Oui, elle l’avait laissé faire pour se l’attacher, pour lui donner une raison de revenir. Une raison plus importante que la soupe à l’oignon ou le bœuf à la ficelle, car la cuisine n’est pas tout pour les hommes. Il leur faut toujours quelque chose de plus. La chose...
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