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Critiques de Sigrid Baffert (147)
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La fille qui avait deux ombres

Un secret de famille enfoui, des non-dits qui créent des problèmes au sein d'une famille. Pour trouver des réponses, Elisa va rechercher les origines de sa grand-mère, son histoire. Ce sera l'occasion pour trois générations de femmes de mieux se connaître.

Un beau roman sur la famille, l'adolescence et l'impact que l'histoire familiale peut avoir.
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La fille qui avait deux ombres

Coup de cœur absolu pour ce roman ! Lu en un souffle.



Il fut pourtant choisi par hasard lors d’un salon du livre. Sigrid Baffert était présente, je souhaitais une dédicace et c’est ce titre qui a poussé mon choix. La couverture ne me plaisait pas vraiment, j’aurais aimé un ouvrage plus joli… mais le titre m’intriguait. J’ai lu la 4e de couverture sans savoir à quoi m’attendre mais je n’ai rien demandé à l’auteure (qui m’avait abondamment parlé d’autres livres) souhaitant découvrir l’histoire au fil des pages.



Elisa, élève en classe de 4e, apprend l’italien suite au choix de sa mère. Elle est très perturbée par les agissements de sa grand-mère et toutes deux ne peuvent éviter le conflit. Elisa fait des rêves de plus en plus étranges. De fil en aiguille, elle comprend que sa grand-mère cache un secret et que ce n’est qu’en le dévoilant qu’Elisa sera libérée du poids du passé dont elle a en quelques sortes hérité.



Difficile de résumer l’histoire sans trop en dévoiler.

Ce roman est fort en émotions, renforcées par le récit à la première personne : c’est Elisa qui s’exprime. Les liens familiaux et surtout féminins sont mis en avant et l’analyse en est prolongée avec la question de l’image de la femme (et de son corps) dans notre société. J’ai aimé le parallèle qui est fait avec une œuvre d’art célèbre. Il y a d’ailleurs de nombreuses références culturelles, notamment italiennes mais pas seulement, faites bien à propos qui viennent enrichir le récit.

Le poids du passé et des non-dits qui finissent toujours par rejaillir quelques générations plus tard est le cœur de l’intrigue. Même dans leur conflit, on sent une certaine tendresse entre Elisa, sa mère et sa grand-mère. L’auteure ne les malmène pas, elle raconte une histoire dramatique, poignante, mais respecte ses personnages leur offrant ainsi une belle humanité. Elles n’en sont que plus crédibles.

L’écriture est particulièrement agréable, enrichie d’expressions imagées très affutées dans un style rythmé où l’humour n’est jamais très loin. Une certaine légèreté s’empare du récit et évite au lecteur des pages trop pesantes quand on aborde le sujet délicat.



Ce roman résonne en moi à plus d’un titre. Il m’offre une sorte de réconfort. Chose rare, je sais que je vais le relire, le reparcourir.

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La chose du MéHéHéHé

Je ne savais même pas ce que j'achetais quand je suis tombée sur La Chose du MéHéHéHé. Juste que j'avais repéré l'illustratrice à travers d'autres titres que je n'avais pas pu lire, et que c'était publié chez MeMo, maison d'édition que j'avais également repérée après avoir lu un de leurs albums jeunesse. Et puis, évidemment, les dessins m'ont très vite accrochée.





Sigrid Baffert, l'auteure, a créé une histoire autour du point Nemo, le point de l'océan le plus éloigné de toute terre émergée, qui sert de cimetière à nos déchets spatiaux mais où aucune vie organique n'est possible. le point Nemo a déjà été source d'inspirations diverses pour les artistes (où se situe la cité de R'lyeh, hein ? Pas très loin du point Nemo, évidemment !), et ici il est imaginé bouillonnant d'une vie sous-marine où les pieuvres et crustacés se sont concocté une sorte de nid, appelé l'Antre, au milieu de ce qui reste de la station Mir et autres déchets du même type. Une chose étrange apparaît dans le ciel, puis sur la mer, d'où sort une autre chose, vivante. Voilà de quoi intriguer les trois pieuvres qui forment le trio principal de ce roman jeunesse, qui enquêteront et découvriront l'existence bien curieuse des humains.





Roman écologique, à l'humour constant, aux nombreuses illustrations charmeuses, jouant très joliment des contrastes entre les bleus et les rouges... mais destiné à quelle tranche d'âge ? le nombre de pages exige une aisance dans la pratique de la lecture, mais le sujet et même certains traits d'humour (comme la référence à l'hindouisme par le biais du personnage du Grand Bras-Ma, calmar géant) demande un accompagnement. Si l'on comprend que la mer est polluée par les humains, le choix du point Nemo comme lieu de vie de nos personnages brouille un peu les pistes, même si Sigrid Baffert a ajouté une petite notice en fin d'ouvrage.





Car s'il est question d'écologie, il est tout autant question de science, ou encore des rapports des humains aux autres êtres vivants. Ca peut être un très bon point de départ pour titiller la curiosité des enfants et les sensibiliser à ces thématiques... ou ça peut tomber à l'eau, comme la fameuse et curieuse "Chose" tombée du ciel (ah, j'ai pas fait exprès pour la référence à Lovecraft, je le jure !) D'autant que l'histoire est un peu longuette et manque un chouïa de suspens, ou de rythme.





J'en conseille tout de même la lecture, ne serait-ce que pour les illustrations qui à elles seules pourront éventuellement éveiller des vocations. Cela dit, je recommande de ne pas offrir ou choisir ce livre juste parce qu'il est joli (ce qui est en gros exactement ce que j'ai fait, bien je ne sois pas le public visé) mais de se préparer à prendre du temps pour le lire en famille - ou encore avec un enseignant à l'école -, en discuter et approfondir les sujets traités. Ca me paraît la meilleure manière de réussir l'expérience et de ne pas passer à côté de ce livre, ce qui vaut pour les adultes comme pour les enfants.


Lien : https://musardises-en-depit-..
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La chose du MéHéHéHé

« - La Chose du MéHéHéHé. He he !

- Fais voir ? Mé-Hé-Hé-Hé. Ah oui. MéHéHéHé !

- Tu nous le liras Maman ? Ça a l'air drôle.

- Ça pourrait faire peur, aussi, regarde la couverture. Moi, je trouve qu'elle a l'air inquiétante.

- Je maintiens que ça a l'air drôle, ce titre ! Très drôle, même !

- Effrayant, plutôt.

- Peut-être les deux à la fois ? »



Vous comprendrez bien qu'on ne pouvait pas en rester là ! Et comme nous avons la chance abyssale d'avoir reçu cette pépite en avant-première, nous n'avons pas tergiversé longtemps et avons plongé la tête la première dans le nouveau roman de Sigrid Baffert. Enfin, plus exactement, « au beau milieu du grand ventre bleu de la mer, loin, très loin de toute terre, loin, très loin de toute île ou de tout atoll ». Vous pensez peut-être que la vie dans ce monde d'algues, de crustacés et autres céphalopodes, ce n'est pas la mer à boire ? Et bien, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil ! Entre la terreur semée par un prédateur dont le seul nom suffirait à vous glacer le sang, la pluie d'objets hétéroclites qui s'abat continuellement sur l'océan et la joyeuse pagaille qui ondule et glougloute à l'abri des coraux, ce n'est pas vraiment le calme plat. Alors le jour où surgit une chose pas comme les autres qui flotte mystérieusement à la surface, c'est la goutte qui fait déborder le vase. L'heure est grave, et il se pourrait même que la chorégraphie du Tcha-kou-tcha, la danse de flati-fluti et l'invocation du grand Crusticé ne soient pas à la hauteur de la situation…



Les romans de la collection Polynie parviennent à chaque fois à me surprendre. Celui-ci est une déferlante de tout ce que nous adorons : beaucoup de fantaisie et de péripéties, des personnages désopilants (dont trois petites pieuvres qui ne sont pas vraiment du genre à se noyer dans un verre d'eau), un texte espiègle qui joue avec les mots, les fait onduler et les entrechoque pour notre plus grand plaisir. le tout est sublimé par les illustrations de Jeanne Macaigne qui fourmillent de détails fascinants, souvent teintés d'une ironie réjouissante.



"Et si on lançait un référendum ?"



Comme dans d'autres romans de la collection (La petite épopée des pions, ou Hamaika et le poisson, par exemple !), le registre est celui de la fable, mêlant fantaisie, réflexions philosophiques et clins d'oeil à l'actualité la plus brûlante : comment les humains et leurs manies envahissantes peuvent-ils bien être perçus du fond le plus lointain des océans ? Comment réagir face à une menace potentiellement fatale ? Comment arbitrer entre prudence et envie d'assouvir sa curiosité, entre raison et superstitions ? Faut-il décider d'avoir peur ? Ou se refermer comme une huître ? Une réponse musclée ne serait-elle pas plus sûre ? On rit beaucoup, mais souvent jaune. La réflexion sur les dégâts infligés par l'Homme à la nature est subtile, mais fait densément écho à nos préoccupations et lectures récentes, notamment l'album Sur mon île, de Myung-Ae Lee.



Un roman drôle, intelligent et très original que je brûle de faire découvrir à toutes les petites crevettes de notre entourage !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Loin de Garbo

Un magnifique conte musical sur l'exil, la transmission, la force de la créativité dans le monde de la mode et de la couture et la joie de la musique... le récit est porté sur fond de musique d'inspirations tziganes, balkaniques et de jazz, avec la voix de Jean-Pierre Darroussin.

Ce Livre-CD qui a récemment reçu le Grand prix Charles Cros pour sa qualité musicale et les illustrations sont une ouverture artistique complètement en adéquation avec l'adaptation théâtrale.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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La marche du Baoyé

Il est venu le temps des grandes décisions pour les paysans Manké, leur terre est kidnappée par les déracineurs immobiliers et leur survie se nomme Exil. La dernière poule a été sacrifiée, l'âne Spinoza a rendu l'âme les réserves sont maigres et tiennent dans les branches de Monsieur B, le vénérable Baoyé qui abrite onze tourés juteux dans ses ramages.

P'pa, m'man, le grand, très grand frère, le petit, gros frère, (le narrateur) et le dernier baoyé se mettent en marche. En route vers le pays de Jade pour reconstruire sa vie, se donner un avenir !

La route est longue dans le sable rouge et sous le soleil ardent. L'eau de jubier disparait trop vite, les trop rares fruits du grand baoyé ne suffisent pas à étancher le morne abattement qui gagne la famille.

Ce livre pour les enfants « à partir de 9 ans plus ou moins », est un récit initiatique entre réalité et onirisme. J'ai rapproché ce titre d'une autre lecture marquante, pour adultes cette fois, Chamelle de Marc Durin Valois. J'admire le talent de Sigrid Baffert qui réussit à contourner l'écueil de l'insoutenable et cruelle destinée tout en s'y approchant à pas comptés. On frôle la fable, le conte merveilleux bien ancré dans le sol africain. le vocabulaire imaginaire, les métaphores omniprésentes , drôles, jalonnent l'itinéraire des mankés. La lecture du texte à voix haute apporte à l'histoire une dimension nouvelle, une plus grande empathie avec le narrateur. Les illustrations qui s'adossent au texte sont belles, expressives et colorées. Faune et flore, réalisme et illusions s'entrelacent et se dénattent dans une explosion de couleurs chaudes.

Je suis encore sous le charme de ce grand petit livre qui est édité chez MeMo collection polynie.



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La fille qui avait deux ombres

Il y a des livres qui nous prennent totalement au dépourvu, celui-ci en fait partie. Il est vrai qu'en lisant le résumé, il était bien compliqué de savoir exactement quelle tournure allait prendre l'histoire. Présence de fantastique ou non? Tant de mystères... Au fil des pages j'ai découvert un récit passionnant, sous forme de fresque familiale et de secrets encombrants venant troubler la vie tranquille d'une famille attachante.



Je n'ai eu aucun mal à plonger dans ce récit, car la plume de l'auteur est juste parfaite. Fluide, rythmée, envoûtante, elle nous emprisonne dès les premiers mots pour nous emporter dans la vie de Elisa, une vie qui s'avère bien mouvementée depuis quelques temps. De drôles de phénomènes se produisent autour d'elle qu'elle peine à comprendre, surtout que sa grand-mère semble en être à l'origine. Son inquiétude face aux agissements de son aînée vont aller en grandissant, ce qui va la pousser à enquêter sur des secrets bien enfouis.



Cette quête familiale m'a tout simplement passionnée! Je dois dire que jusqu'à la fin, je ne savais pas exactement à quoi m'attendre, tournant les pages pour en apprendre toujours plus. J'ai adoré Elisa, son impulsivité, son caractère bien trempé, son envie d'aller jusqu'au bout envers et contre tout. Cette jeune fille pourrait être une amie, une connaissance voire nous-mêmes et elle nous fait découvrir les conséquences des "fantômes" ou plutôt des "ombres" présentes dans certaines familles et leur impact sur la vie de ces dernières, même quand personne ne connaît ou même ne soupçonne leur existence.



Je dois aussi souligner que j'ai adoré retrouver des phrases en italiens dans le roman, j'avais l'impression de retrouver une petite touche de mon autre chez moi. Cela m'a rendue nostalgique et ne m'a fait que davantage m'attacher à cette famille et à son histoire qui m'a profondément touchée. De quoi vivre encore plus intensément les événements décrits ici et devenir réellement partie prenante dans ce récit.



En bref, je ne suis vraiment pas passée loin du coup de coeur. Je ne saurais vous dire ce qui m'a fait défaut pour ne pas l'atteindre car tout m'a plu dans ce roman. Je crois qu'il me manquait juste la petite touche qui ferait tout simplement la différence.
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En roues libres

Ethan a 16 ans, il est devenu paralysé à l'âge de 11 ans, suite à un accident de plongeoir. Il nous raconte son histoire, les problèmes pour se déplacer en fauteuil dans les rues, les accès difficiles ou impossibles.

Avec son copain Ludi, surnommé Buster, de 3 ans son aîné, il passe des moments heureux. Car Buster c'est un comique que rien ne déstabilise. Ils se sont rencontrés au centre.

Ethan raconte ses débuts dans sa nouvelle vie d'handicapé, ses parents qui ne s'entendent plus tellement mais qui tentent de vivre ensemble pour lui.

La voix de l'adolescent qui raconte, se raconte, est juste. La détresse, puis ce nouveau corps à apprivoiser, les rires et la complicité. Et ses rapports avec les parents si différents, maladroit quelquefois mais à l'écoute. Et puis la vie qui continue, le courage d'avancer avec ce " deux roues " comme il dit.

Il y a de la vitalité dans ce livre, de la force, de l'amour et aussi du chagrin. Si on voit venir la fin on lit cette histoire qui n'est pas pleurnicharde avec un intérêt qui ne se relâche pas.

Une belle leçon de vie. Un texte optimiste. Une vie en roues libres !



( roman découvert grâce à la liste d'Orbe)
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Krol le fou

Une petite histoire toute douce entre un oiseau et un enfant. Cela peut paraître incongru dit comme ça, mais à la lecture c'est évident. Une jolie histoire d'amitié et de confiance, d'affirmation de soi.

L'écriture est légère et fluide, avec différent niveau de lecture pour que cela puisse aussi bien s'adresser à des lecteurs débutants qu'à de plus aguerris (je pense aux différents jeux de mots notamment).

Les illustrations, jolies et aériennes, s'accordent parfaitement à la douceur et à l'humour général.
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Krol le fou

Malgré la quatrième de couverture intéressante, je pensais que j’allais passer un bon moment. Hélas, la magie n’a pas opéré. J’ai trouvé l’histoire sympathique, mais sans plus. Il me manque quelque chose pour être conquise, mais j’ignore ce que cela aurait pu être. Pourtant, cette rencontre atypique entre Krol le fou de Bassan et le petit Edgar est originale. Ils sont mignons, tous les deux : ils s’apprivoisent, se découvrent, puis ne se quittent plus. On voit bien leur amitié se tisser au fil de leurs rendez-vous quotidiens. Certains passages comme la bibliothèque ou la garde de Ginger, la petite sœur d’Edgar sont adorables. De plus, c’est assez bien écrit, il y a divers jeux de mots, en particulier avec le mot « fou » ! Toutefois, je n’arrivais pas à être touchée. Les illustrations n’étaient pas du tout à mon goût et je me demandais comment Sigrid Baffert allait amener sa chute, qui est finalement assez ouverte.



Il est bien possible que les enfants adhèrent davantage à cette histoire que moi : le récit fait rêver et il permet de montrer que, même si on est un solitaire, on peut avoir un ami. Grâce à Krol, notre jeune héros va pouvoir retrouver confiance en lui et va de nouveau sourire. Il y a également un peu d’humour. Sur le fonds, c’est un mini roman qui fait du bien, mais je ne sais pas quoi dire de plus. Une histoire qui, malheureusement, s’oubliera assez vite.


Lien : https://lespagesquitournent...
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Krol le fou

Un très joli récit avec une écriture simple, subtile et très efficace pour captiver les lecteurs(trices) débutants(es). La trame de l'histoire se fait à partir de rencontres fortuites sur un banc. Les illustrations très fines traduisent à merveille les émotions de cette rencontre un peu incongrue entre Edgar et Krol le fou de Bassan qui parle !
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La fille qui avait deux ombres

Elisa est une jeune fille chez qui grandit une angoisse. Cauchemars, somnanbulisme, déjà-vus... La cause ? Sa grand-mère. Sa terrible grand-mère qui cache derrière ses silences et son autorité un lourd secret de famille. Pour Elisa commence un combat pour retrouver ses racines.



J'ai reçu ce livre à la dernière masse critique jeunesse. J'essaie de ne pas perdre de vue ce détail : le livre est destiné aux adolescents, il ne faut donc pas que je sois trop dure avec le style d'écriture. C'est fluide, léger. Ca me donne une impression de manque d'approfondissement. Les métaphores sont adaptées au public. Bon c'est plus trop de mon age quoi (snif j'aurais pas cru dire ça un jour, ça me vieillit!! ^^) mais si j'avais lu ce livre quand j'étais au collège je n'aurais peut être pas eu le même avis.

En fait j'ai mis quelques chapitre à rentrer dans l'histoire et à m'attacher aux personnages. Passé la moitié du bouquin j'ai commencé à vraiment participer émotionnellement aux recherches d'Elisa et à l'histoire poignante de sa grand-mère sicilienne.

L'idée de fond est bonne et très touchante. Une belle quête d'identité qui se finit bien.
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C'est toujours mieux là-bas

Une analyse fine de la séparation des parents. D'une écriture particulière, étayée de citations ayant rapport au chemin de fer. Le chemin qui relie Sigrid à son père, et le ramène à sa mère...A moins que ce ne soit le contraire! Et me revient évidemment la chanson " Double enfance" si joliment chantée par Julien Clerc. Un très bon roman pour ces jeunes partagés par la mésentente parentale.
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La fille qui avait deux ombres

J'ai adore ce roman pour ados emprunté dans les nouveautés de la médiathèque !!!

C'est une superbe histoire de secret de famille dont l'héroïne est attachante. Elisa est collégienne et proche de son frère Vadim, lycéen. Ils vivent avec leurs parents dans la ferme-brasserie de leurs grands-parents qu'ils aident à faire tourner. Depuis quelques semaines, des phénomènes se produisent la nuit et un "mulot" déplace tout dans les placards et les pièces, jouant les fantômes en toute impunité. Elisa pense que c'est sa grand-mère, Rose, qui est en train de perdre la tête ; ne vient-elle pas de leur annoncer qu'elle allait faire de la chirurgie esthétique pour changer de visage ?!!!

Cette décision perturbe Elisa qui fait des cauchemars étranges et se réveille une musique inconnue en tête.

Voilà un excellent récit, bien mené, qui permet de découvrir l'histoire secrète de cette famille fort sympathique sur fond de culture italienne.
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Juste à côté de moi

Un album au format allongé qui attire tout de suite l'oeil.



La couverture annonce un lien entre 2 enfants à la fenêtre.

Un livre qui propose à chaque double page, une histoire en miroir sur l'amitié de 2 garçons. Des mots qui se retrouvent pour chaque enfant avec chaque fois une différence... J'ai beaucoup aimé le style et l'idée!
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Halb, l'autre moitié

Destiné aux enfants, c’est peut-être à moi, la maman, que cette histoire émouvante a le plus plu. D’abord j’ai aimé la voix envoûtante de l’actrice Elsa Zylbestein qui m’a emporté loin, quelque part dans les Balkans, j’ai aimé l’écouter parler yiddish même si je ne comprends pas cette langue.



J’ai aimé aussi les chansons qui ponctuent l’intrigue où se mêlent des airs d’accordéon, de clarinette, de violon, de contrebasse, de trombone et de sax. On se croirait un peu dans un film d’Emir Kusturica alors qu’on n’a pas bougé de son canapé.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Coup de Meltem

Ça commence de manière plutôt traditionnelle : un père qui pousse son fils à l'excellence, un fils qui se sent écrasé par les attentes de son père.



Mais la couverture invite à penser que Sigrid Baffert va creuser un peu plus que d'habitude cette relation parent-enfant. Et c'est en effet le cas. Car en atteignant - enfin ! - l'objectif fixé par son père, Virgil va découvrir des éléments essentiels de son histoire.

Très jolie trouvaille, cette nage permettant de remonter à la source. Nous n'en attendions pas moins de l'auteure qui nous avait conquis avec "La Chose du MéHéHéHéHé".



Si ce récit est moins original, il y a de beaux passages, des personnages attachants et la proposition d'une véritable réflexion sur un sujet d'actualité. De la littérature comme on l'aime !
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La chose du MéHéHéHé

Quel plaisir de retrouver l’écriture de Sigrid Baffert, tant apprécié avec Krol le fou puis plus tard avec La marche du Baoyé, cette auteure est talentueuse, elle joue avec les mots comme on joue de la flûte, c’est enchanteur !



Elle nous surprend à chaque parution. Après la marche dans le désert brûlant, la plongée dans les tréfonds de l’océan. On s’enfonce sans couler, dans l’eau claire, on danse au creux des vagues, on danse au rythme des phrases, et on quitte à regret cet univers aquatique, on le quitte en se disant qu’on y reviendra.



Cette histoire est enlevée, drôle, mais elle traite d’un sujet important : les déchets spatiaux que les humains envoient au fond de l’océan. Trois mignonnes petites pieuvres tentent de découvrir quelle est la chose qui flotte à la surface de l’eau alors que d’ordinaire, les morceaux qui tombent du ciel s’enfoncent toujours dans la mer.



Des personnages fous, des idées folles, une Chose mystérieuse, tout cela amplifié, et même magnifié par les illustrations extraordinaires, colorées, pleines de détails de Jeanne Macaigne et on se laisse prendre au jeu avec un bonheur indicible. De la fantaisie intelligente ! Tout ce que j’aime !



Un petit bijou pour les enfants (et leurs parents, leurs grands-parents, leurs oncles et tantes, bref ! tous les adultes qui aiment l’excellente littérature jeunesse, pleine de références juteuses) à partir de 9 ans. Une chose est sûre, mes élèves vont avoir droit à déguster ce petit bijou.




Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Blue cerises : Cibles mouvantes

Trainant dans les rayons à la recherche d'une série courte pour ados, je suis tombée sur les quatre tomes de la saison 1 de "Blue cerises". Il s'agit d'une saga écrite à plusieurs mains comme "U4". Or, même si les narrateurs sont des adolescents s'adressant au lecteur à la première personne, la thématique n'est clairement pas la même. Ici, pas de virus qui tue les trois quarts de la planète, on est simplement sur une histoire légère mettant en scène un groupe d'amis. Dans "Cibles mouvantes", on suit Amos, un jeune homme dont le quotidien n'est pas facile. En effet, il vient récemment d'apprendre que son père a été muté au Québec. Il va donc devoir faire ses adieux aux Cerises (ses amis), mais surtout au beau Lucas... Ce dernier ignore qu'Amos est homosexuel et qu'il a des papillons dans le ventre à chaque fois qu'il le croise à l'entraînement de tir à l'arc... Ajoutons à cela une mère qui semble être partie sans rien dire depuis deux ans, des potes qui ne vont pas très bien non plus et un taré qui appelle sans arrêt à la maison depuis plusieurs mois... Un vrai sac de nœuds... Sigrid Baffert arrivera-t-il à terminer plus ou moins cette aventure tout en donnant envie de s'attaquer à un autre tome de la série ? Eh bien, oui.



Tout d'abord, j'ai trouvé Amos assez crédible. Il est touchant, a ses sautes d'humeur, téléphone ou boit une bonne bière avec ses amis, va au lycée, etc. C'est très plaisant de le voir douter, s'énerver, avoir mal au cœur et se chamailler avec sa sœur jumelle. L'auteur a très bien su donner vie à son personnage. D'ailleurs, j'imagine aisément un ado parler ou agir ainsi. Et côté crédibilité, les auteurs de la saga vont jusqu'au bout en proposant des sites internet de leurs héros ! Il y a par exemple le blog personnel d'Amos (http://amos-galian.blogspot.fr/) ou le facebook des Blue Cerises (https://www.facebook.com/bluecerises/). C'est très sympathique ! D'autant que la saga date de 2009 ! C'est fun de voir que les liens fonctionnent toujours et sont de temps en temps alimentés.



La plume de Sigrid Baffert est assez fluide et permet une immersion rapide dans le récit. Ces soixantaines de pages, on les survole en quelques instants. Ça se lit vite et c'est assez prenant, surtout avec cette affaire de téléphone qui sonne sans arrêt ou avec l'affaire "Lucas". Par contre, j'aurais souhaité plus de paragraphes décrivant mieux les sentiments de notre jeune héros pour son bel archer... Quoi qu'il en soit, j'ai apprécié cette petite famille, que ce soit Amos, Chani (sa sœur jumelle) ou encore son père qui sait faire preuve de patience lorsqu'il faut communiquer avec son fils. Le pauvre homme a bien du courage et sait se dévouer pour sa famille. Il est très touchant.



La conclusion de l'ouvrage appelle une suite... Que j'ai sous la main et que je compte bien lire et critiquer demain. Un ouvrage "Blue Cerises" par jour ? D'accord, pari tenu.


Lien : https://lespagesquitournent...
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La chose du MéHéHéHé

Trois petites pieuvres vivent dans une zone de l'océan où des trucs tombent du ciel. Cette fois-ci, le truc tombé n'est pas tout à fait comme les autres trucs. Une enquête s'impose.



Ce court roman jeunesse dénonce de façon originale la pollution des océans et particulièrement le "point Nemo", une zone du Pacifique éloignée des terres émergées, où les engins spatiaux sont censés s'écraser après usage. Pas joli joli tout ça.



J'ai trouvé l'histoire plutôt bien construite : le texte est fluide et on comprend aisément où l'autrice veut en venir. Pour autant, je n'ai pas trouvé ça palpitant non plus et les illustrations, bien qu'elles aient le mérite d'avoir une vraie personnalité, ne sont pas forcément à mon goût.



Une lecture rapide et facile avec un fond engagé, en somme.

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