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Citations de Simon R. Green (538)


- Vous étiez le conseiller politique de Blackstone. Nous avons beaucoup entendu parler de ses nombreux ennemis, mais jusqu'ici personne n'a été fichu de nommer, déclara Hawk. Et vous ?
Dorimant haussa les épaules.
- Ce n'est pas un secret, capitaine Hawk. Il y a Geoffrey Tobias, qui représentait les Hauteurs au Conseil avant que William s'empare de son siège aux dernières élections. Les frères DeWitt, qui perdront beaucoup d'argent si le projet de loi de William est voté. Ils possèdent des biens immobiliers sur les docks ; leurs bâtiments sont dans un état lamentable, ils n'ont ni l'argent ni le désir d'effectuer les réparations qu’exigera la nouvelle loi. Il y a également Hugh Carnell, le cehef des Conservateurs : un vieux bougre acariâtre, mauvais comme une teigne, qui déteste les changements en général et les changements instaurés par William en particulier. Je pourrais continuer longtemps comme ça, mais pourquoi me donner cette peine ?
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Nous aspirons tous à des moments de noblesse. On ne peut guère espérer davantage.
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Les pires adversaires sont ceux qui n’ont rien à perdre.
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— Nous avons les zombies. À présent que nous avons les moyens d’en contrôler un tel nombre, ils constitueront notre seule main-d’œuvre. Les vivants sont devenus inutiles. Les morts devraient se montrer bien plus fiables. Ils n’ont pas besoin de salaires ou de cajoleries. Et ils ne se rebellent pas.
— Tout à fait, acquiesça David. Nous aurions dû faire cela il y a des années.
— Et les gens qui travaillent pour vous depuis tout ce temps ? insista Hawk avec un calme toujours aussi dangereux. Avez-vous le droit de les priver de leur gagne-pain, de détruire leur famille, leur vie, de les jeter à la rue ? N’y a-t-il pas assez de mendiants comme cela dans le Crochet ?
— La vie et ses richesses appartiennent aux forts, répondit Marcus DeWitt sans aucune émotion. Que ceux qui en ont la force prennent ce qu’ils veulent et le gardent.
— Et vous êtes les plus forts ? demanda Hawk.
— Bien sûr, dit David.
— Vous venez faire un bras de fer, alors ? railla Hawk.
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- C’est ça, l’endroit où se réunit le Conseil d’orientation de la Garde ? J’ai vu des latrines plus impressionnantes.
Hawk regarda l’édifice d’un air sinistre et se demanda si c’était même la peine d’y entrer. Le Conseil d’orientation de la Garde se réunissait dans une pièce louée au-dessus d’une épicerie de quartier, du genre qui reste ouvert en permanence et vend de tout. La maison de deux étages était assez bien entretenue, mais ne paraissait pas avoir été repeinte depuis deux générations. Hawk regarda la boutique par l’unique fenêtre grasse, et un coup d’œil suffit à la convaincre qu’il faudrait avoir très, très faim pour acheter quoi que ce soit ici. Il voyait presque la maladie et l’intoxication alimentaire qui se cachaient en riant. Et il ne voulait même pas penser au morceau de viande étranger étiqueté « Offre spéciale ».
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Un… fantôme m’avait embauché ? Bof, pas si étrange que cela dans le Nightside.
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- Bonjour, cardinal. Superbe journée, n’est-ce pas ? Je trouve que c’est au début de l’automne qu’on se rapproche le plus d’un climat civilisé sur Technos III – avant l’arrivée des tourmentes-rasoirs, naturellement. En quoi puis-je vous être utile ?
- D’abord en coupant cette fichue caméra le temps que je reprenne la situation en main !
- Je regrette, cardinal, dit Toby d’un ton affable, mais les ordres de vos supérieurs sont tout à fait clairs : ils veulent que je couvre tout ce qui se passe ici aujourd’hui.
[…]
- C’est exact. Arrangez-vous pour prendre de bonnes scènes ; mais j’exige de visionner votre reportage d’un bout à l’autre avant diffusion. L’Eglise, dans sa grande bonté, m’a fourni du matériel récent spécialement conçu pour repérer les petites astuces comme les palimpsestes et tout ce que vous pourriez tenter de me dissimuler.
Certain d’avoir enfin eu le dernier mot, Kassar fit demi-tour et repartit à grandes enjambées vers ses troupes agitées en toussotant pour éclaircir sa gorge douloureuse. Cette fois, ses hommes allaient obéir, ou alors… Ce n’étaient pas les moyens de coercition qui manquaient. Flynn le regarda s’éloigner.
- Tu crois qu’il aurait fallu lui rappeler qu’on était en direct ?
- Ce n’est pas notre faute s’il ne lit pas attentivement ses instructions, répondit Toby d’un ton enjoué. Qu’un crétin pareil ait été promu cardinal, ça me dépasse.
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C’était bien beau de jouer les valeureux guerriers et les nobles héroïques lors des spectacles, mais il était douloureusement conscient que, dans le monde réel, il ne possédait aucune des qualités nécessaires pour endosser un tel personnage. Il était comédien, pas combattant, et cela lui convenait parfaitement ainsi. D’après son expérience, les héros avaient tendance à vivre des existences courtes et périlleuses qui s’achevaient généralement bien mal. Ceux qui déclaraient ouvertement leur position devenaient des cibles autrement plus faciles à atteindre. Et pourtant, voilà qu’il pénétrait dans une arène plus dangereuse encore qu’un champ de bataille : une Cour déchirée par les complots.
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— Vous vous débrouillez bien, Votre Altesse. Souvenez-vous juste que vous êtes un prince du Royaume, et agissez en conséquence. Traitez tout le monde comme de la merde, exigez l’impossible dans tous les domaines et ayez l’air scandalisé si vous ne l’obtenez pas. Si vous avez le moindre doute, montrez-vous insultant et détestable.
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Leur fils Francis se tenait derrière ses parents, comme s’il avait honte. Grand, fin, et d’une pâleur dépassant de loin ce qui était de bon ton, il portait ses longs cheveux filasses en boucles lâches, et était moulé par sa vieille tenue bordée çà et là de dentelles noires. Il arborait un soupçon de mascara autour des yeux. Hawk reconnut immédiatement son genre. L’un de ces Romantiques décadents qui écrivaient de la mauvaise poésie sur la mort et la décrépitude, et donnaient des fêtes privées à l’absinthe pour leurs amis dépressifs. Du genre à considérer les vampires comme le summum de la romance, parce qu’il n’en avait jamais rencontré un, à organiser des séances de spiritisme secrètes et à se trouver incroyablement audacieux et rebelle pour avoir plongé un orteil timide dans des eaux aussi sombres. Bref, un sale gosse.
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Un roi règne autant par sa réputation que par sa force.
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— Que sont devenus les autres animaux du Haut Sorcier? demanda Fisher. Ils étaient tous aussi intelligents que vous ?
— Bien sûr que non ! Je suis un chien. Mais ils étaient tous spéciaux, d’une façon ou d’une autre. Ça fait un moment qu’ils sont en liberté dans la forêt, à répandre leurs gènes et à améliorer la faune locale… et à mener la vie dure aux braconniers. (Le chien ricana.) Si vous allez dans les bois de nos jours, vous avez intérêt à vous déguiser ou à être bien armés. Il y a des crapauds qui peuvent cracher des éclairs, des cerfs qui peuvent se trouver à deux endroits en même temps, et une famille d’écureuils capables de se téléporter, qui poussent les trappeurs à bout de nerfs. C’est des sadiques, les écureuils, c’est ce que j’ai toujours dit. Enfin, les lapins sont pires. Salauds !
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Il avait entendu parler de St. Jude, comme tout le monde. C’était l’école la plus difficile du Royaume de la Forêt. Les élèves devaient y apprendre la dureté pour survivre. Ceux qui rataient un examen rentraient chez eux dans un cercueil scellé. La mascotte de l’école était un loup-garou, et il y avait des crocodiles dans la piscine. Le père de Rupert, le roi John, avait souvent menacé de les envoyer là-bas, son frère et lui, s’ils devenaient trop incontrôlables ou insupportables. C’était l’une des rares menaces qui les remettaient au pas. St. Jude faisait de vous un homme, ou vous tuait. L’école se spécialisait dans la production de héros légendaires, d’académiciens hors pair et de grands meneurs d’hommes. Plus quelques criminels d’envergure. Seuls les hommes exceptionnels obtenaient leur diplôme, à St. Jude.
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— Lorsque j’ai accepté cette usurpation d’identité, il n’était pas question de combattre des mercenaires en armes. Je suis acteur, comédien itinérant. Je n’ai guère de compétences à l’épée, et ne tiens pas à en acquérir. Si j’avais voulu mener une existence pleine de danger et de piquant, je serais devenu percepteur.
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- Wulf ! J'attendais ton contact ! Quand arrives-tu ?
- Je ne viens pas, répondit le Garou. Sa voix grave et caverneuse évoquait le grondement d'un fauve, mais il y perçait une tristesse et une lassitude si grandes qu'elles effaçaient toute impression de menace. Je te l'ai dit, Gilles : j'en ai assez des combats. J'ai vu trop de morts et de destructions pour y prendre encore plaisir. Lionnepierre doit tomber, c'est certain, mais cela se produira que j'y participe ou non. Tu n'as plus besoin de moi, Gilles; tu as poursuivi la route et tu m'as dépassé.
- Mais... tout ce temps que nous avons passé à discuter, à imaginer comment nous renverserions la Garce de fer ? Ne me fais pas ça, Wulf ! Ne me laisse pas seul ! Tu es mon plus vieil ami, tu es tout ce qui me rattache aux jours anciens.
- C'est la différence qu'il y a toujours eu entre nous : tu veux te rappeler le passé, moi je cherche à l'oublier. Ne te raccroche pas à ta haine, Gilles; je sais tout de la haine. Si tu lui laisses trop d'emprise sur toi, elle te dévorera tout vif jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'elle en toi; ce n'est pas une façon de vivre. Agis pour la justice, non pour ton plaisir personnel. Je suis fatigué, Gilles ; j'existe depuis trop longtemps, j'ai vu l'Empire changer tellement que je ne le reconnais plus, j'ai vu mon espèce sortir de l'histoire et entrer dans la légende. Je crois qu'il est temps pour moi de lâcher prise et de suivre mes semblables.
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La vie d’une clone était déjà bien assez compliquée ; fallait-il vraiment qu’en plus l’original ait été un parfait salaud, pervers, manipulateur et félon.
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On ne combat pas le mal en devenant mauvais soi-même.
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On a tous besoin de croire en quelque chose. Surtout quand on ne croit pas en soi.
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La magie doit être la seule chose au monde qui soit encore plus rasoir que la politique.
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Il n’existe de pires fanatiques que les nouveaux convertis à une cause.
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