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Citations de Simon R. Green (538)


Je n’utilise plus de portable dans le Nightside. Je suis déjà assez repérable comme ça. En plus, les communications sont étranges ici. On peut se retrouver avec de mystérieux faux numéros et parler à des gens d’autres dimensions, d’autres époques. Entre deux appels, on court même le risque d’entendre des gens vous chuchoter d’abominables vérités… J’ai enseveli mon dernier portable dans un sol maudit et j’ai déversé du sel sur la terre, juste pour être sûr.
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Quand il s’agit d’établir une base de pouvoir, les fanatiques peuvent se révéler très utiles, mais, si j’en crois mon expérience, ils font des soldats lamentables. Ils ne savent que se faire tuer pour leurs idéaux ; je préfère placer ma foi dans des professionnels entraînés qui emploieront leur énergie à rester en vie assez longtemps pour éliminer l’ennemi.
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Le Collectionneur nous entraîna dans l’une des allées qui, pour un œil non averti, ressemblait à toutes les autres. Nous le suivîmes en faisant des grimaces dans son dos, mais sans nous laisser distancer. Des centaines de passages se croisaient pour former un labyrinthe où il était facile de se perdre. Mes yeux couraient sur les caisses que nous dépassions. Certaines portaient des légendes et des numéros de référence. Sur une des légendes on pouvait lire « Expédition en Antarctique 1936, ne pas ouvrir jusqu’au retour des Grands Anciens ». En dépit de la chaleur générale de l’entrepôt, la caisse était couverte de givre. Il y avait une autre boîte beaucoup plus grande avec la mention « Roswell 1947 ». Elle avait des trous d’aération, et quelque chose grogna à l’intérieur, quelque chose de pas content du tout. Un peu à l’écart, une des caisses flottait à quelques centimètres du sol. Je ne savais pas ce qu’il avait dedans, mais ça puait. Suzie attira mon attention sur une petite boîte qui sursautait violemment ; elle semblait suer le point d’exploser.
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— Dans le cas d’une guerre civile, des milliers de personnes mourraient.
— Sans doute. Cela n’a pas d’importance. Après tout, ce ne sont que des paysans. Ils copulent comme des lapins. Ne fais pas la délicate avec moi, Heather. Je vais avoir besoin de ta force. J’ai bien retenu la leçon de ces années passées en exil. Pense d’abord à toi, et aux autres ensuite, ou pas du tout. Je me fous des paysans, des courtisans, ou de quiconque dans ce pays pourri. Aucun d’entre eux n’a levé le petit doigt pour me venir en aide quand j’en avais le plus besoin. Qu’ils aillent tous au diable.
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J’étais un excellent escrimeur, en mon temps, et j’ai même inquiété ton père, Chance. Tout cela a changé quand un démon m’a arraché un œil. On manie moins bien l’épée quand on n’a plus la perception des profondeurs. Mais les haches ne dépendent pas de la subtilité. Il suffit de force et d’une certaine détermination.
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— Crois-moi, Chance, Isobel et moi n’avons rien de légendaire. Nous… avons fait ce qu’il fallait, voilà tout. Au fil des ans, nous avons entendu beaucoup de variations de l’histoire, ou de la légende, de nos actions pendant la longue nuit. Beaucoup ont été rallongées ou déformées par des pisse-sagas ou des ménestrels, et je peine à nous y reconnaître. Les ménestrels ont toujours préféré les bonnes histoires à la vérité, et la romance à la réalité. Il a la force de dix hommes car son cœur est pur et toutes ces âneries…
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— Vous veniez boire régulièrement, votre Altesse ? Pourquoi, aviez-vous perdu un pari ? On dirait le genre d’endroit où démarrent les épidémies. Il n’y a pas de rats, n’est-ce pas ? J’ai horreur des rats.
— Moi j’aime bien, tempéra Bonhomme. Ça croustille.
— Pas de rats, promit Fisher. Ils ont arrêté de venir, chaque fois ils attrapaient des maladies mortelles. (Elle regarda autour d’elle.) Enfin bon, l’endroit s’est dégradé depuis la dernière fois qu’on est venus.
— Ah bon ? À quoi vous voyez ça ? demanda Chance.
— Ouais, moi j’ai vu des égouts avec plus d’ambiance, et où la compagnie était meilleure, grogna Bonhomme.
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Le chemin des enfers a toujours été pavé de bonnes intentions.
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Tous les chiens vont au Paradis, dit Bonhomme avec bonne humeur. C’est dans notre contrat. On accepte d’être vos meilleurs amis, d’essayer de vous protéger, et en échange de ce calvaire, on a une place garantie au Ciel. Les chats vont à l’Autre Endroit, et c’est bien fait pour eux. Ils doivent se sentir chez eux, là-bas, à tourmenter les pécheurs !
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- Vous avez un don pour agacer des gens importants, capitaine Hawk, mais cette fois vous vous êtes surpassé. La Garde veut vous suspendre, une bande du Crochet du Diable a lancé une vendetta contre vous, et Morgan veut votre tête sur un plateau. Voilà une matinée bien remplie.
- Et ça n’est pas fini.
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Divers produits chimiques couraient dans ses veines et se disputaient la domination de ses pensées et de son organisme, mais sa volonté les tenait tous en respect. Avant de se rendre sur Virimonde, il avait finalement cédé à la tentation, absorbé la drogue psi, et son esprit noir s'était épanoui comme une fleur vénéneuse. Il jouissait à présent du contrôle direct de ses propres systèmes autonomes et maintenait à son gré l'équilibre entre les substances que charriait son sang, si bien qu'il se tenait éternellement au sommet d'une déferlante sans fin. Et, si l'univers et ceux qui l'habitaient lui paraissaient un peu moins que réels, cela n'avait rien de nouveau pour lui, de toute façon.
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Face à une menace manifeste contre leur vie, leur position et leur fortune, les nobles ne pouvaient qu’encourager tacitement la rébellion. Il y aurait toujours le temps ensuite de remettre à leur place les classes inférieures. Si de nombreux aristocrates virent dans la confusion générale une occasion de s’emparer du Trône de fer, ils gardèrent pour eux cette idée.
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Selon son expérience, les communautés rurales établies de longue date montraient une nette tendance à la dégénérescence par consanguinité, tant au niveau des gens qu'à celui de leurs idées, et on aboutissait à des sociétés qui résistaient à toute forme de changement, positif comme négatif, et à des familles avec moins d'yeux que la normale, un seul pouce pour tout le monde et le Q.I. d'une basse-cour moyenne; divertissements favoris : zyeuter le bœuf du voisin, jeter des chats du dernier étage pour voir s'ils retombaient sur leurs pattes et brûler des sorcières — ou, à défaut, des journalistes.
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Rien n’est jamais vraiment perdu. Les souvenirs des rencontrent exceptionnelles et des bons moments restent toujours présent, à une pensée de distance. En un sens, ils ne cessent jamais de se produire. Les instants auxquels on tient, les amis qu’on chérit existent toujours, et seul le temps nous en sépare ; le passé se rejoue sans cesse et il continuera de se rejouer à l’infini. C’est nous qui nous en sommes éloignés.
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- Certains jours, je me demande si l’excès de consanguinité ne nous joue pas des tours, déclara Toby. Regardez-nous : alors que nous nous apprêtons à faire face à des dangers inconnues d’une planète baptisée Plaine de Sang, vous n’avez qu’une idée en tête, vous battre ne duel avec un homme qui se trouve à des années-lumière et sur qui vous n’arriverez sans doute jamais à mettre la main. Seigneur !
- C’est une question d’honneur, répondit Finlay sans se tourner vers lui. Vous ne pouvez pas comprendre.
- Exact : je suis journaliste.
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Un bon journaliste sait que l’important c’est de faire parvenir ses images au plus grand nombre d’écrans possible et de discuter après, une fois que les autorités en place ne peuvent plus intervenir sans avoir l’air ridicules.
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Des centaines de jeunes gens, sur leur trente et un, étaient massés dans la grande salle de bal. Il y avait toutes sortes de modes et d’habits, du ridicule au grotesque. Cela n’étonnait pas Hawk. La jeune aristocratie avait toujours eu le goût du mauvais goût. Le concept même d’une mode élitiste consiste à choisir des vêtements que personne ne porte.
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La magie tantrique repose sur le sexe, ou plutôt sur la sexualité. Pour simplifier, les Sœurs de Joie puisaient le pouvoir et la vitalité des gens par le sexe, pompant leur force vive. Cette énergie volée leur donnait une espérance de vie fort accrue et faisait d’elles de puissantes magiciennes, mais seulement tant que ce niveau d’énergie était maintenu. Elles avaient besoin de beaucoup de personnes pour entretenir leur pouvoir et leur longévité. La nature humaine étant ce qu’elle est, les sœurs ne manquaient jamais de visiteurs. Ou de victimes, selon la façon de voir les choses.
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Hardcastle sortit de sa stupeur, s’avança et commença à parler d’une voix forte, qui portait. Il allait les reconquérir. Comme toujours. Mais cette fois, la foule réagit à son mélange habituel de vantardises et d’insultes avec des regards mornes et une colère ouverte. Quelqu’un cria une insulte. Un autre lança quelque chose sur Hardcastle. En quelques instants, la foule se mit en colère. Des bousculades et des bagarres éclatèrent. Oublié dans ce déferlement de récriminations et de vieilles rancœurs, Hardcastle cessa de parler et regarda autour de lui avec horreur. On ne l’écoutait pas. Il avait perdu l’élection. Pour les Conservateurs, cela signifiait qu’il n’était plus personne.
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- Ce sont des journalistes, expliqua Medley. Je vous en supplie, ne les touchez pas.
- Nous ne frappons pas tous les gens qui nous déplaisent, démentit Fisher.
- Bien sûr que non, concéda Medley. Je disais cela au cas où. Écoutez, nous avons besoin de la presse. Les deux grands journaux sont peut-être écrits par et pour la haute société et la grande bourgeoisie, mais eux aussi votent, et ils ont beaucoup d’influence. Heureusement pour nous, Hardcastle a toujours détesté la presse et ne lui a jamais fait la moindre concession. Tout ce qui nous donnera une bonne image sera rapporté pour lui nuire. En outre, beaucoup de ces reporters sont indépendants, et ils font des articles pour les grands titres. Nous ne voulons vraiment pas nous les mettre à dos.
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