AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Simon R. Green (538)


- Du calme ! cria le prince
La licorne eut un reniflement de mépris.
- Facile à dire pour toi. Tu restes tranquillement assis pendant que je me tape tout le travail. Ton armure pèse des tonnes. J’ai un de ces maux de dos…
- Je suis en selle depuis trois semaines, rappela Rupert sans compassion. Moi, ce n’est pas mon dos, qui me tracasse.
Commenter  J’apprécie          110
De l’autre côté de la salle, une Elaine et une Barbara effectuaient un duo sur une assez bonne reprise de I Know Him so Well. L’énergie était bonne ce soir. D’autres visages connus paradaient sur la piste, pour voir et être vus, s’arrêtant à quelques tables, discutant, papotant, s’exhibant. Marilyn et Dolly, Barbra et Madonna. Sur scène, une Souxie remplaça les deux chanteuses, et elle nous envoûta de sa voix triste en entamant un rauque Cannibal Roses, s’accompagnant à l’accordéon.
Pourvu qu’elle ne reprenne pas The End, des Doors !
Il y a une limite à l’angoisse que je peux absorber avant que mon cœur se mette à saigner.
A quelques tables de là, deux Céline se battaient en se tirant sur la perruque. L’assistance applaudit, et les paris commencèrent à tomber.
Commenter  J’apprécie          110
- Après tout ce que nous avons vécu, je crois que nous avons bien droit à une petite pause, histoire de reprendre notre souffle.
- C’est vrai que nous menons une vie trépidante, dit Givre. Et au moins, cette fois, nous n’avons pas perdu le vaisseau.
- Exact. J’ai l’impression que nous commençons à attraper le coup pour devenir de vrais héros.
Commenter  J’apprécie          110
Un tas de lavettes, oui, répliqua l’investigatrice sans même un coup d’œil aux intéressés. Ils en jettent, mais ça s’arrête là. Je pourrais les découper comme des poulets et les manger tout crus sans même avoir besoin d’un vin pour les faire descendre. Je les connais, ces rigolos ; en meute, ils n’ont peur de personne, mais ils font dans leur froc en combat loyal. S’ils tiennent tellement à adorer Dieu, qu’ils viennent se battre avec moi et je les enverrai là où ils pourront lui parler personnellement.
Commenter  J’apprécie          110
La Tare Académie avait le sens du spectacle. Ainsi, vous pouviez éprouver la peur de voir vos couilles rapetisser avant de disparaître, la peur d’entendre subitement tout le monde parler avec l’accent belge, la peur de voir des gens vous montrer leurs photos de vacances et la peur de ne pas retrouver vos clefs de voiture.
Tout cela aurait pu tourner à la blague si je n’avais pas vu l’un des clients se peler lentement la peau du bras en essayant de chasser les insectes qui la recouvrait. Un autre s’arracher les yeux, puis les piétiner plutôt que de continuer à subir les visions qu’ils lui communiquaient. Certains se convulsaient, victimes de crises cardiaques. Les Académiciens contemplaient leur œuvre et riaient. Ils n’en finissaient plus de rire.
Commenter  J’apprécie          110
La chaîne des Salsas du démon se spécialisait dans les chilis incendiaires avec toutes les variantes possibles. Une bouchée, et vos plombages fondaient et vos cheveux prenaient feu. Les chilis de l’enfer. Ils ont trois toilettes et pas de file d’attente. Les rouleaux de papier sont stockés dans des réfrigérateurs. Je vous parle de chilis atomiques et je n’imagine même pas les retombées. Ici, c’est pour les vrais fans de chili. Le tableau de la porte annonçait le menu du jour, du chili au wasabi. Le wasabi est une moutarde japonaise des plus féroces qui devrait être interdite par la convention de Genève. Ce truc est pire que le napalm.
Commenter  J’apprécie          112
L’odeur me frappa en premier. L’effluve de chevaux au travail, l’odeur des chiennes en chaleur, la puanteur des tripes arrachées. J’ouvris complètement l’étui. Lové sur son lit de velours noir reposait le pistolet le plus laid que j’ai jamais vu. C’était un assemblage de chair et d’os, incrusté de tendons noirâtres et de cartilages veineux, le tout ajusté avec des lambeaux de chair pâle. Un engin de mort façonné avec des tissus vivants. Une peau couverte de tâches de rousseur recouvrait les morceaux d’os qui faisait office de crosse. La peau rougit et j’eus l’impression qu’elle transpirait. La gâchette était une longue canine et le canon, un tube de viande luisant d’humidité.
- C’est bien ce que je crois ? souffla Suzie.
J’avalai péniblement ma salive.
- Ça correspond à la description, murmurai-je.
- Le Verbe armé.
Commenter  J’apprécie          112
Allez-y, commença le fantôme d’un ton boudeur. Moquez-vous. Vous pensez que c’est facile de hanter les gens ? Personne ne m’a remis de livret d’instructions, vous savez. Je n’ai même pas encore trouvé comment traverser les murs. Et il faut se concentrer sur sa forme à chaque minute, sinon on perd les détails. Très embarrassant. C’est difficile d’être mort, vous savez.
Commenter  J’apprécie          100
La vérité se métamorphose en histoire, puis en légende. Et chacun oublie la vérité des personnes qui l’ont construite.
Commenter  J’apprécie          100
— La vache… Un loup qui parle…, souffla Fisher.
— Je ne suis pas un loup ! (Le chien paraissait catégorique et pas qu’un peu agacé par cette suggestion.) Les loups sont stupides, irresponsables et ils se promènent en meutes parce qu’ils ont peur de leur ombre. Je suis un chien et j’en suis fier. Chance est mon compagnon, et je vous remercierais d’adopter un ton plus respectueux pour lui parler. Et si vous faites mine de le menacer, je vous arrache les avant-bras. Pour m’ouvrir l’appétit.
Commenter  J’apprécie          100
- Vous espérez vraiment qu’on vous pardonnera les horreurs que vous avez commises sur Virimonde avec vos machines de guerre ? demanda Owen. Le massacre, la souffrance et le martyre d’une population sans défense ?
Le Wolfe haussa les épaules.
- J’obéissais aux ordres, c’est tout. Pas très original comme excuse, je l’avoue, mais les vieilles recettes sont toujours les meilleures. En outre, je puis me montrer d’une très grande loyauté en échange d’une rétribution appropriée […]
Commenter  J’apprécie          100
On a ses moments de triomphe dans les affaires, mais rien de très exaltant. Prendre son pied à saisir des immeubles hypothéqués, c’est vraiment une existence minable, alors que rebelle, c’est quand même plus rigolo.
Commenter  J’apprécie          101
Les secrets sont de bons mobiles. Les gens sont prêts à tout pour les cacher.
Commenter  J’apprécie          102
Je suis ce qu’ils voulaient, répondit la chose dans le cercle. Je suis toute la noirceur de leur âme, toutes les haines cachées, leurs désirs enfin libérés et incarnés en moi. Je suis fort, beau et parfait parce qu’ils me voulaient ainsi. Ou parce que c’est ainsi qu’ils se voient, au tréfonds de leur cœur. Peu importe, vraiment. Ils m’ont donné la vie, qu’ils l’aient voulu ou non, et ils vont continuer jusqu’à leur mort. Alors, quand j’aurai reçu tout mon pouvoir, je sortirai et j’irai dans la ville. Un nouvel Être, dans toute sa gloire. Un nouveau Dieu pour la rue des Dieux. Et les hommes m’adoreront comme ils le font depuis toujours, sous un nom ou un autre, par le sang et la souffrance et toute la noirceur secrète de leur âme. Je serai heureux dans cette rue. Cette ville a été construite pour moi.
Commenter  J’apprécie          100
- Et il reste plus d’une demi-journée avant le vote. (Fisher secoua la tête.) À leur place, je remplacerais les élections par une vraie guerre civile, ça irait plus vite.
- Ha ! C’est ce qu’ils ont fait, il y a une quarantaine d’années. Ce sont les Réformateurs qui ont gagné. Du coup, suffrage universel dans tous les Bas Royaumes. De nos jours, la préparation des élections sert de soupape de sécurité. Une sorte de folie contrôlée, tolérée. Ils lâchent la pression, et la ville évite l’accumulation des tensions. Les vainqueurs de l’élection déclarent une amnistie générale et tout le monde retourne travailler normalement.
- C’est complètement dingue.
- Ça se passe comme ça, à Haven.
Commenter  J’apprécie          100
Toutes les villes ont besoin de sang. Certaines conservatrices, se satisfont en pratiquant la chasse à l’ours ou le combat de coqs. D’autres emploient des gladiateurs et des arènes. La distraction favorite de Haven est bien plus sale et sanglante. Il s’agit de politique.
Commenter  J’apprécie          101
- Pourquoi on s’arrête ? La piste est trop boueuse, peut-être ? Tu as peur de te salir les sabots ?
- Si tu continues à faire l’intéressant, tu vas te retrouver à pied, le prévint la licorne. Au cas où tu n’aurais pas remarqué, il y a une grande toile d’araignée en travers du chemin.
- Et tu veux que je m’en occupe, j’imagine ?
- Ce serait gentil, oui. (La licorne piétina sur place, et le prince eut brièvement le mal de mer.) Tu sais que je n’aime pas les araignées. […]
La visière ouverte, il étudia les épais filaments ourlés de perles de pluie. Rupert fronça les sourcils. Quelles sorte d’araignée est capable de tisser une toile de près de trois mètre de haut ?
Commenter  J’apprécie          100
- Et la liberté individuelle ? demandai-je.
- Quelle liberté ? s’étonna M. Cavendish. Nous parlons d’argent.
Commenter  J’apprécie          101
Le Divas ! est l’une des boîtes de nuit les plus fameuses (en bien ou en mal) des beaux quartiers. Les plus illustres chanteuses de toute l’histoire du show-business s’y produisent. Bien entendu, aucune n’est authentique, ce ne sont même pas des femmes. Ces stars sont des travestis, des hommes habillés comme les vedettes qu’ils adulent, mais vêtus avec style et maquillés à la perfection. L’illusion était plus que parfaite, car les travestis avaient poussé leur obsession un cran au-dessus de la moyenne – ils avaient appris à concentrer le talent, et parfois la personnalité, des prima donna imitées. Toutes les vedettes viennent au Divas !, ou au moins leurs sosies.
Commenter  J’apprécie          100
- Les extraterrestres nous ont laissés tranquilles jusqu’ici, je ne vois pas pourquoi ça ne continuerait pas. Mais s’ils attaquent un jour, la réponse est évidente : il faut mobiliser tous les roturiers disponibles, les bourrer de drogues de combat jusqu’aux yeux et les envoyer flanquer une pâtée de tous les diables à l’ennemi. Les pertes n’ont aucune importance : ce n’est pas la chair à canon qui manque dans l’Empire.
- Non, fit Moitié d’Homme, ce n’est pas la réponse. Il ne faut jamais fournir des armes aux classes inférieures : elles risqueraient de se mettre à nourrir des aspirations qui ne correspondent pas à leur position. On ne mélange pas les pistolets et la roture, jamais.
Commenter  J’apprécie          100



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Simon R. Green (527)Voir plus

Quiz Voir plus

Combien de fois ?

🎬 Alors qu'il s'apprête à démissionner de ses fonctions de shérif pour se marier, Will Kane apprend qu'un bandit, condamné autrefois par ses soins, arrive par le train pour se venger. Will renonce à son voyage de noces et tente de réunir quelques hommes pour braver Miller et sa bande. Mais peu à peu, il est abandonné de tous... Ce film de Fred Zinnemann, avec Gary Cooper s'intitule "le train sifflera ... "

une fois
deux fois
trois fois

10 questions
19 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , films , roman , espionnageCréer un quiz sur cet auteur

{* *}