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Citations de Sophie Divry (685)


Vous savez, dans mon métier, il n'y a rien de plus excitant et valorisant que de jauger le type de personne que vous avez en face de vous, de discerner son attente, de trouver parmi les rayonnages le bouquin répondant à sa demande et de les faire se rencontrer. Les deux ensemble, le livre et le lecteur, au bon moment de la vie de chacun, cela peut produire des étincelles, un feu, un embrasement, ça peut changer une vie. Je vous jure.
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Tout se joue dans les premiers jours, la première fois qu'on entre, qu'on passe le seuil de la bibliothèque. Tout commence là. Le début de la civilisation. La naissance. La scène primitive. Avant ce jour, pour le dire franchement, tout lecteur n'est qu'un puceau. Oui, un puceau. Et moi j'aime bien le dépucelage en bibliothèque.
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Il y a un ennemi des bibliothèques plus dangereux que l'archiviste, c'est l'architecte.
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Maintenant tu t'agenouilles devant la machine, une bassine entre les genoux, tu passes un bras dans le hublot. Le lave-linge te verse un tas de vêtements emmêlés comme une folle d'enfants à une sortie d'école (...).
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Nos bureaux sont situés à Villeurbanne dans un immeuble dont la moquette ne s'est jamais remise du passage à l'euro.
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Notre cœur, non pas ce muscle qui nous sert à nous lever chaque jour, mais notre cœur vivant, est comme une ville où coexistent des ruines de différentes époques, des vestiges du couple idéal, des vieilles bâtisses de l'enfance, des amitiés Art déco et d'autres structures oubliées. Notre cœur est fait d'embarcaderes et de ruines,mais parmi ces ruines accostent et se construisent jour après jour des sentiments nouveaux, car aucune ville ne reste figée dans la forme où on l'a connue;aucune ville,ni le cœur des passants.
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«  Des souvenirs refoulés me remontaient à tout instant. Quelque chose cognait contre la paroi de mon angoisse, avec une force qui me dépassait .
J’étais nul, ma vie était une erreur. Je ressentais la l cruauté de mes parents à mon égard .
Les coups, les mots…….
Je me rappelai ce soir où, collégien, j’avais surgi dans le salon en m’écriant : je suis arrivé premier de ma classe au 100 mètres ! …….
Ma mère m’avait répondu du tac au tac : Tu seras toujours premier sur le podium des imbéciles » …….page 165.
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Il n'y aura plus jamais de phares, plus jamais de cris, de moteurs s'opposant à la nuit. Le noir s'étale.
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Septembre rafraîchit. [...] En bas, dans le vallon du ruisseau, autour du lavoir, ce ne sont plus des plaques de chaleur, mais des souffles le matin.
Du marron, du rouge par touches espacées. La forêt autour des pelouses jaunies. Un arbre laisse aller ses feuilles au milieu des chênes imperturbables.
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Ce n'est plus une haine étroite et médiocre, celle des premières humiliations, non, c'est une haine comme une drogue dure. Elle fait jaillir dans le cerveau des consolations fantastiques. Elle caresse L'égo. Elle transforme l'humiliation en désir de cruauté et l'orgueil en mépris des autres.
[...]. Dans cette cellule étroite, sans matelas, mes pensées se répercutent d'un mur à l'autre.
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Le B4 n'est pas forcément réservé aux "mal notés" par les Jaunes. L'administration y place aussi les indigents et les fous. S'entassent ici jeunes, squelettiques, drogués, bossus, désespérés, yeux sans lumière, vie sans amours. Jamais de silence, jamais de paix.
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Le feu nourrit les yeux de l'homme, l'homme le nourrit de bois.
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Alors de plus caché de la terre, du plus profond, du plus humble, des millions de graines lancent un cri muet de désir. Toutes, sous l’œil endormi, écartent la pellicule qui les tenait resserrées et déploient en même temps leur volonté opiniâtre de crever le sol. les rayons du soleil répondent à cet appel, tirent et attirent chacune de leurs tiges, les scindent en minuscules langues, en lianes, en feuilles claires, jusqu'à ce qu'elles se répandent enfin à la surface du sol.
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Oui c'est cela. Que les étoiles le prennent, que les étoiles l'aspirent, qu'il sombre dans le ciel.
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Si nous voulons changer le roman, c’est avant tout pour le plaisir.
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A l'adolescence on croit qu'il suffit d'habiller une amitié de grandiloquents serments pour qu'elle existe sous cette forme et ne soit pas distendue, avalée et finalement cassée par le cours de la vie.
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Ma culture ne s'arrête pas là où commence celle d'autrui.
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De toute façon, les livres, c'est comme les carrosses, ça sert surtout à frimer.
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« Avant que l’été ne devienne canicule et finisse par figer toute vie, il y a cette première poussée du printemps qui met au cœur un sentiment douloureux et presque irritant, mélange de joie de vivre et de regret d’être un animal civilisé, et non un oiseau, une graine, un arbre. » P 495
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Je rougis. Mais le père Queyras ne se moqua pas. Il n'y avait aucun cynisme en lui. Les curés sont très premier degré. S'ils vous écoutent, ils vous écoutent vraiment ; si le Christ est ressuscité, il est vraiment ressuscité. C'est désarmant.
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