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Citations de Susan Fletcher (433)


On suit son cours. On est toujours soi, et on persévère, malgré les deuils, les erreurs. Nous lestons d’un poids nos culpabilités, nos passions, nos haines, nos mensonges, et nous les laissons s’enfoncer, au point qu’on pourrait croire que rien de tout cela n’a jamais existé. Mais nous ne sommes pas dupes.
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Nous avons tous à un moment ou à un autre, le désir d'une chose que nous ne savons pas nommer mais que nous ressentons à l'intérieur de nous.
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Nous nous adaptons au monde qui nous est donné.
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« Et si… ? On se pose cette question pour se faire du mal. » (p. 181)
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La manière de mourir peut nous faire peur. Nous pouvons craindre la douleur, je la crains, tellement fort... Mais le mot mort, c'est comme ailleurs, il parle d'un autre endroit, l'endroit où sont les autres. A dire le moins, monsieur, il y a cette vérité : une vie laisse toujours des traces. Des enfants, des récits, des paroles sorties de la bouche de cette personne. Les noms qu'elle a donnés à des endroits. Les empreintes qu'elle a laissées dans la terre, les marques sur une écorces. Les gens qu'elle a aimés, et à qui elle l'a dit.
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En parlant, elle lève les mains vers son visage comme pour saisir ses mots, ou les palper à mesure qu’ils sortent de sa bouche.

(p. 90)
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Voilà ce que je vais dire. Si putain est du feu, je suis de la glace. Si putain est comme minuit sans étoiles ni lunes, sans comètes au sillage de lumière fantomatique, moi, je suis claire. Je suis de la blancheur du lait.
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C'est le début de quelque chose. Je suis juste au bord. Je l'écris et je le sais.
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Non, on ne peut se fier à la mer, même de nos jours. Même avec les satellites qui nous localisent. Même avec nos sonars, nos radars et nos cartes numérisées. Même avec nos voyages dans l’espace, nos vaccinations, nos bombes atomiques et nos brebis clonées, et quand bien même savons-nous fabriquer une nouvelle vie humaine dans une boîte de Petri, nous sommes encore incapables d’atteindre les plus profonds abysses. Nous sommes incapables de respirer sous l’eau ou de décrypter le chant des baleines.
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Nulle magie ne ramène les morts, et je pense que ceux qui viennent de mourir ont besoin de tranquilité pour faire eux-mêmes leurs adieux, pour laisser derrière eux leur forme terrestre et glisser dans l'au-delà. Je le crois très fort.
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Car l'amour, elle le sait, est rare. L'amour romantique et profond ne se présente pas souvent et pour certains il ne vient jamais.
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Peut-être qu’un jour, j’ai dit, il n’y aura plus de haine. Plus rien de sombre. Plus de batailles.
Tu y crois ? Il a secoué la tête. Aussi longtemps qu'il y aura de l'envie ou de la cupidité, il y aura de la haine.
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Et voilà qu'est venue une journée de couleur brune. Je me la rappelle, les feuilles qui s'envolaient, les fougères qui ployaient et prenaient le roux foncé de l'automne. La plupart des gens n'aime guère cette saison-là, l'humidité dans l'air, le brun. Mais moi elle ne m'a jamais déplu. Pourquoi nous déplairait-elle ? Les flaques qu'elle met dans le creux des troncs abattus font le bonheur des oiseaux, et les mois d'après l'herbe pourra reverdir grâce à cette saison. Elle argente les toiles d'araignées. Quand je serai morte, le brouillard me manquera, ça me manquera de marcher dans le brouillard, de le humer.
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Ici, on n’oublie pas facilement. C’est une sorte de consolation, je suppose, une forme d’immortalité… Mais l’histoire est aussi un fardeau
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Deux hommes avec chacun leur religion, et voyez ce que ça fait ? Ça divise le monde.
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Quand on m'a crié "sorcière" pour la première fois, sur le marché, Cora m'a prise par la main pour m'emmener dans une ruelle où elle m'a fait asseoir, a essuyé mes larmes et a dit "écoute moi. Le seul mal au monde est celui qui niche chez les gens, dans leur orgueil, leur avidité, leur devoir. Rappelle-toi ça.
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Il est arrivé quelque chose à cet homme que son coeur et son esprit n'arrivent pas à surmonter, au point que son cerveau a choisi de le refouler complètement.
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Je crois que le monde est tel que nous choisissons de le voir. Ce n’est pas plus compliqué que ça. Au bout du compte, notre bonheur dépend de nous, et de personne d’autre.
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Bon et alors ? Qu'est ce qui se passe quand vous arrivez à destination ? Quand votre rêve se réalise enfin ? Mieux vaut ne pas poser cette question. Ce serait tenter le destin ; et puis c'est du pessimisme. La réponse est simple : vous êtes heureux. Vous n'avez plus à chercher ailleurs.
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Le monde murmure, il faut l'entendre
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