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Citations de Susan Fletcher (433)


Les vies ont bien plus de sens qu’aucune mort. C’est ce que nous nous rappelons : la vie. Pas comment ils sont morts, mais leur chaleur, leurs yeux brillants et comment ils ont vécu.

(p. 37)
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Et d'après ce que j'avais compris, un corps imparfait était pour les croyants une forme de châtiment divin; mon imperfection signifiait que ma valeur était moindre. Je détestais cette idée. Et puis je n'étais pas un morceau de côte!
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Des rochers et le ciel. Voilà des petits mots. Si je dis qu'il y avait des rochers et le ciel, on croirait que ce n'est pas grand-chose. Mais alors on se trompe. Les rochers peuvent avoir mille couleurs, du gris, du brun, du violet-gris, du bleu foncé. Ils peuvent avoir sur leurs flancs de la mousse et des lichens, des cascades ou des marques laissées par des cascades. Assise là, j'ai vu toutes ces choses, j'ai vu leurs différentes couleurs et leurs formes, découpées sur le ciel.
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Je pense que c' est nous qui traçons le chemin de notre vie et qu' il ne faut pas mettre tous nos espoirs dans les songes et les étoiles.....Et la voix du coeur est forte.Toujours....La voix du coeur est la voix de la vérité.C'est plus facile de ne pas l' entendre, parce qu' elle donne quelquefois un avis qui nous contrarie, et et risquer de perdre ce que nous avons est bien dur.Mais qu' elle vie menons-nous si nous refusons d' écouter notre coeur ? Une vie qui n' est pas vraie.Et la personne qui la vit n' est pas vraiment nous.
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Combien de temps quelqu'un peut-il vivre de ce qu'il ne veut pas ? Ou vivre de ce qui le rend malheureux ?
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« On estime que durant les trois siècles précédents, ce sont plus de cent mille femmes – pour la plupart instruites, indépendantes, âgées ou ayant leur franc-parler – qui furent traduites en justice, accusées de sorcellerie. La torture était couramment pratiquée pour obtenir des aveux. En Europe, le nombre de ces meurtres se monte à quarante mille. »
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Sarah m’a pris la main pour la poser sur son ventre et j’ai senti son enfant bouger – son enfant à lui aussi –, et c’était comme quand les rêves s’agitent en nous. Ils se retournent, se poussent tout contre notre peau, alors nous les sentons, et comment les maîtriser ? Nos rêves ont leurs battements de cœur à eux.

(p. 301)
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Alors, quand le terrain a commencé à s’élever, et qu’il est devenu plus rocheux, et que j’ai bu une eau fraîche et épaisse sur ma langue, au goût de tourbe, et que mes genoux se sont couverts d’une terre noire là où je les appuyais pour boire, et qu’il y avait de la brume sur les lochs, et que les oiseaux s’envolaient vers les pics, et que les châteaux devenus plus petits, nichés plus hauts dans les coins plus sombres, venteux, et que les foyers se faisaient plus rares et aussi les chevaux, et quand je suis descendue de ma jument pour traverser à gué une rivière, faute d’avoir trouvé un pont depuis des lieues et d’en voir un plus loin, si bien que je me suis demandé 𝘶𝘯 𝘦𝘵𝘳𝘦 𝘩𝘶𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘦𝘴𝘵-𝘪𝘭 𝘫𝘢𝘮𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴𝘴é 𝘱𝘢𝘳 𝘪𝘤𝘪 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘮𝘰𝘪, je n’étais pas effrayée. Pas du tout. Debout dans l’eau jusqu’à la taille, j’ai dit 𝘭𝘦𝘴 𝘏𝘪𝘨𝘩𝘭𝘢𝘯𝘥𝘴. Je le savais.
⠀.
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Le diable n'existe pas, il y a seulement les coutumes diaboliques de l'homme.
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L'amour est aussi varié et imprévisible que la pluie. Ce peut être une petite pluie d'été, fine, régulière, ou une de ces tempêtes subites qui font sortir les rivières de leur lit (...). Cela peut tambouriner doucement en vous, ou vous submerger à en perdre la raison. Cela peut tomber goutte àgoutte, ou se déverser en trombe.
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Un Écossais peut poignarder un Anglais mais il donnerait sa vie pour l’Écossais à son coté, et c'est pareil en Angleterre.
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Cora m'avait dit que la beauté était dans les différences, dans ce qui ne plaisait pas à la plupart des gens ou qui leur faisait peur.
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Un sombre endroit... Oui, pour un temps. Un temps, c'est ça qu'on en dira, et on secouera la tête. Un temps, les gens n'iront pas là-bas, ou s'ils y vont ils traverseront le glen en hâte et sans lever les yeux vers ses hauteurs à l'air libre. Mais l'ombre ne fait que passer. Avant que l'ombre vienne, il y a de la lumière, et après c'est derechef la lumière, car l'ombre pourrait-elle exister autrement? Si la lumière n'existait pas ?
Alors, un sombre endroit ? Pour le moment. Mais Glencoe brillera toujours.
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"Tout ce que j'aimais m'entourait, rivières, rochers. Les bêtes. Les bruits du vent. Et je leur en étais reconnaissante. J'étais reconnaissante, car parmi eux je pouvais guérir les blessures en moi, les pertes, le chagrin. Ce que mon âme avait de meurtri, je pouvais le soigner et le nourrir dans ma cabane, ou sur les hauteurs, et qui en fait autant? De nos jours, qui prend le temps de soigner son âme?"
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J’ai un peu pleuré, dans ma cabane. Doucement. J’étais fatiguée, et voir naître un enfant est tellement merveilleux et étrange que la plupart d’entre nous en ont les larmes aux yeux. Il n’y a pas de mots pour le dire, je crois. C’est comme toute la beauté du monde entier, ça. Une vie nouvelle.

(p. 316)
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Ce que mon âme avait de meurtri, je pouvais le soigner et le nourrir dans ma cabane, ou sur les hauteurs, et qui en fait autant ? De nos jours, qui prend le temps de soigner son âme ? Peu de gens, à mon idée. Je vais vous dire, monsieur Leslie : je pense que peut-être, avec la vie qu’on mène, à gagner son pain, se laver, se chauffer, livrer ses petites batailles quotidiennes, on oublie son âme. On ne s’en occupe pas, comme si elle avait moins d’importance que tout ça. Et elle n’en a pas moins, je crois.

(p. 179-180)
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Nulle magie ne ramène les morts, et je pense que ceux qui viennent de mourir ont besoin de tranquillité pour faire eux-mêmes leurs adieux, pour laisser derrière eux leur forme terrestre et glisser dans l’au-delà. Je le crois très fort.

(p. 156)
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Voilà ce que je vais dire. Si "putain" est du feu, je suis de la glace. Si "putain" est comme minuit sans étoiles ni lune, sans comètes au sillage de la lumière fantomatique, moi, je suis claire. Je suis de la blancheur du lait.

(p. 284)
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Il y a des gens qui parlent du destin. Moi, je n’utilise pas ce mot. Je pense que nous avons des choix à faire. Je pense que c’est nous qui traçons le chemin de notre vie et qu’il ne faut pas mettre tous nos espoirs dans les songes et les étoiles. Peut-être pourtant que les songes et les étoiles peuvent nous guider. Et la voix du cœur est forte. Toujours.
L’écouter, voilà mon conseil. (…) La voix du cœur est la voix de la vérité. C’est plus facile de ne pas l’entendre, parce qu’elle donne quelquefois un avis qui nous contrarie, et risquer de perdre ce que nous avons est bien dur. Mais quelle vie menons-nous si nous refusons d’écouter notre cœur ? Une vie qui n’est pas vraie. Et la personne qui la vit n’est pas vraiment nous.

(p. 189)
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Et un an après que Cora s’était balancée au bout d’une corde, mes larmes ont coulé. J’ai enfin pleuré sa perte. Contre un rocher couvert de lichen, je me suis écroulée et je l’ai pleurée. Je pleurais à cause de sa mort, et de la vie terminée trop tôt, trop cruellement. Je pleurais à cause de tous les autres qui étaient partis comme elle.
Et j’ai aussi pleuré ma jument. Dans ma cabane, je me suis rappelé le velours de ses naseaux, son menton poilu, ses yeux. J’ai déversé ma tristesse très bruyamment et l’ai essuyée sur mon bras. Après ça, dans le silence, j’ai souri, car c’était à sa vie que je pensais, pas à sa mort. À sa vie hennissante, avec ses landes et ses poires mûres, et j’avais la chance de l’avoir connue, cette vie, de l’avoir partagée avec elle.

(p. 176)
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