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Citations de Susan Fletcher (433)


Mais le meilleure chose que j'avait apprise était peut-être ça: on ne peut connaitre l’âme et la nature de quelqu'un qu'après avoir passé du temps assis avec lui, a causer.
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Voilà, c'est ici. J’étais sûre de ça. Car le cœur reconnaît l'endroit où il est chez lui quand il le trouve, et après l'avoir trouvé, il y reste.
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(...) j'avais foi dans le monde, car pourquoi n'aurions nous pas foi en lui ? Puisqu'une petite graine peut devenir un arbre avec le temps, et que les oiseaux se rappellent où sont leurs vieux nids, et qu'une jument comprend "nord-ouest" et "va", et que la lune fait monter et descendre les flots argentés de la mer, est-ce que ça ne mérite pas notre foi ? Moi, je le pense. Je l'ai toujours pensé. (p.374)
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Je me dis ceci pour me réconforter : que tu as existé. Et que grâce à cela, il y aura toujours des traces de toi qui souffleront sur la terre.
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Je sais ceci : le chagrin n’a pas de sens. Aucun modèle, aucune forme, aucune texture, et aucun livre ni aucune histoire ne peut diminuer la douleur de perdre un être que l’on a aimé et que l’on aimera toujours. Il n’y a pas de règle avec le deuil.
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Oui, le coeur a ses cicatrices. Il a ses fentes, alors je me demandais si ça faisait des sifflements quand le vent soufflait fort. Je me demandais si l'eau coulait de moi, les jours pluvieux. Un coeur troué.
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"Est-ce que je n'ai pas eu la chance de vivre au grand vent ? Mon coeur me parlait et je l'entendais. Je le laissais chanter sa chanson, je me fiais à moi-même et j'avais foi dans le monde, car pourquoi n'aurions-nous pas foi en lui ? Puisqu'une petite graine peut devenir un arbre avec le temps, et que les oiseaux se rappellent où sont leurs vieux nids, et qu'une jument comprend nord-ouest et va, et que la lune fait monter et descendre les flots argentés de la mer, est-ce que çà ne mérite pas notre foi ?".

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J’avais huit ans. Il ne me vint pas une seconde à l’esprit qu’il pouvait y avoir des amitiés dangereuses ou qu’elles pouvaient se développer pour de mauvaises raisons. J’ai juste souri, et je me suis assise près de lui sur la souche. J’étais contente de l’avoir trouvé. J’ignorais tout des trahisons, à l’époque.
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Comment osteogenesis imperfecta, qui m'avait toujours paru tellement bizarre à prononcer, sonnait à présent comme une nomenclature botanique désignant une plante grimpante aux lianes tordues et aux fleurs sombres, une plante dépourvue de beauté et qui ne cherait jamais son emprise.
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Vous avez dit "infirme" mais mademoiselle, n'y a-t-il pas des plantes qu'il faut relever par du bambou ?
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Les animaux n'ont pas gueuse ou sorcière en tête. Voilà pourquoi ils sont tellement raisonnables et dignes, ils voient seulement si on les traite bien ou mal. C'est comme ça que nous devrions être tous.
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À dire le moins, monsieur, il y a cette vérité : une vie laisse toujours des traces. Des enfants, des récits, des paroles sorties de la bouche de cette personne. Les noms qu’elle a donnés à des endroits. Les empreintes qu’elle a laissées dans la terre, les marques sur une écorce. Les gens qu’elle a aimés, et à qui elle l’a dit.

(p. 303)
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Quand je me suis levée pour descendre la pente entre les bestiaux, j’ai posé les mains sur une pierre en bas de la corniche du nord, et je l’ai palpée. Elle avait en elle une vieille chaleur, et une sagesse, et j’ai pensé "bonjour"… Elle était râpeuse comme la langue d’un chat. Et comme tous les ciels que j’ai pu voir là-bas, le ciel était venteux.

(p. 169)
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Quand Visage-prune ou d'autres me parlaient des Highlands, j'avais pensé "oui". Comme si quelque chose en moi, profond, femelle, en savait plus long qu'eux tous. Comment expliquer ça ? Je ne peux pas. Je sais seulement que quand ils disaient "c'est une contrée sauvage" ou bien "ces hommes sont des barbares", je pensais "là-bas". "C'est là que je dois être. Va là-bas. "
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Et j ai aussi pleuré ma jument. Dans ma cabane, je me suis rappelée le velours de ses naseaux, son menton poilu, ses yeux.J ai déversé ma tristesse très bruyamment et l ai essuyée sur mon bras. Après ça, dans le silence, j ai souri car c 'était à sa vie que je pensais, pas à sa mort. A sa vie hennissante, avec ses landes et ses poires mûres, et j avais de la chance de l' avoir connue, cette vie, de l avoir partagée avec elle.
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Ce sont nos choix qui font de nous ce que nous sommes.
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Je ne suis pas mère. Je ne le serai jamais. Et c’est là un monde que je ne connaîtrai pas, ce qui me rend un peu malheureuse aux heures désertes et quand il pleut. Mais pour autant je ne suis pas moins une personne, pas moins une femme, ou une sorcière. J’ai aidé le petit enfant d’Alasdair et de Sarah à venir au monde. Dans cent ans, il y aura beaucoup de gens qui ne seront envie que grâce à moi. Peut-être que je suis mère de cent mille choses.
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Ce qui compte, ce sont les gens, eux et leur cœur. Et je me suis penchée très lentement. Je me suis penchée comme le cerf l’avait fait vers ma main, doucement et en silence et avec des yeux brillants, car c’est difficile, bien difficile de donner à un autre être vivant toute sa confiance, de se dépouiller de sa nature et d’être fragile, un temps. J’avais un peu peur. Toute ma vie, j’avais eu un peu peur. Mais à présent j’étais fatiguée. Je ressentais une énorme fatigue dans mon corps et dans mon esprit. Je pensais au pelage épais du cerf. Je pensais à son existence faite de pluies battantes et de rochers, et à sa manière de tourner le dos pour s’éloigner à grands bonds. Lui aussi, il avait été gagné par la fatigue. Je l’avais vu, quand il s’était approché de plus en plus. J’avais vu ses yeux se fermer à moitié tandis qu’il avançait vers ma main. Sa bouche s’était ouverte avec lenteur. Son souffle était chaud, et mon souffle avait la même chaleur que celui du cerf. Mon souffle touchait le visage d’Alasdair, et ma bouche au-dessus de la sienne je respirais son souffle. Nous étions frêles, à ce moment. Nous hésitions, partageant notre souffle. Nous étions tout yeux, souffle et crainte et besoin, et ce fut le moment – le moment court et nu – où il était trop tard pour tourner le dos, pour rebrousser chemin.
Je n’en pouvais plus de lutter.
Je n’en pouvais plus de « sorcière ». Ni d’être robuste.
p.363
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D'abord, il n'a pas bougé. (le cerf)
Puis il s'est approché lentement.
Dans ses yeux il y avait tout un monde, le ciel reflété, les oiseaux qui volaient au travers.
Je m'y voyais.
Et j'y voyais même plus de choses, je voyais toutes les collines qu'il avait foulées, tous les lochs où il avait bu.
Tous les endroits où il se reposait. Ses biches. Sa vie, son âge, sa sagacité.
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j'ai enlevé ma chemise
Voilà, j'étais complètement nue. Ca faisait toute une année ou davantage que je n'avais pas été nue, et j'ai fermé les yeux, senti la brume sur ma peau. Je suis restée comme ça un moment, immobile, à sentir ça sur moi, l'humidité et le courant d'air de la chute d'eau. J'avais envie de pleurer sans savoir pourquoi, le souffle de l'eau peut-être ? Comme si je le reconnaissais ou qu'il m'avait manqué ?Comme si mon corps était plein de gratitude ?
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