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Critiques de Tanya Huff (102)
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Confédération - Intégrale

L'exemple type de récit formaté style jeux vidéo vantant l'héroïsme, l'abnégation, le sens du devoir et du sacrifice d'une unité de Marines. Ce machin que je n'ai même pas terminé ne mérite pas une critique. Un avertissement aux amateurs de SF. Fuyez le verbiage patriotico-noeud noeud, l'intrigue raz des rangers de cette épopée sans souffle. On dirait une campagne de recrutement orchestrée par l'Oncle Sam. Bragelonne tu déconne.
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

De la SF space opéra militariste pur jus mais en mieux. Le héros en une femme, soldat des marines qui combat les Autres à l'aide des alliés extraterrestre de l'humanité. Ca tire et ça explose à tout va mais c'est jouissif et même drôle. J'adore!
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Très bon livre de SF militaire ! J'ai vraiment passé un moment agréable.



La lecture n’est pas toujours évidente car il y a de très nombreux personnages terriens et extra-terrestres, des humanoïdes et des non-humanoïdes. Pas facile de s’y retrouver dans tout cela. Y compris dans les dialogues ou à certains moments j’ai eu du mal à savoir qui était entrain de parler. Mais c’est à mon avis le seul petit défaut de ce livre car en revanche l’histoire est assez simple à suivre, intéressante, prenante et héroïque.



Les membres de la Confédération, qui sont en fait les membres d’une alliance galactique comprenant les terriens et d’autres races extra-terrestres, sont sur le point de signer un traiter avec une nouvelle race extra-terrestre, les Silsviss.



Le sergent-chef Torin, tout juste de retour de mission, est sollicitée avec son groupe militaire pour servir d’escorte armée en vue de la visite des diplomates de la Confédération sur la planète Silviss. Ceux-ci se rendent sur place afin de négocier un accord final pour permettre à cette race de guerrier de rejoindre la Confédération.



Tout se passe pour le mieux durant les premières semaines mais finalement le groupe de 39 militaires ainsi que les diplomates présents, tombent dans une embuscade.



N’ayant aucun moyen de contacter les secours, le groupe va devoir faire face, avec des moyens de défense très limités, à des forces hostiles déterminées à ne faire aucun prisonnier.



Ces seuls 39 militaires vont devoir affronter un ennemi bien supérieur en nombre et ils ne pourront compter que sur eux-mêmes pour s’en sortir.



Cette bataille, comme l’indique l’auteur à la fin du livre, faire référence à celle de Rorke’s Drift, l’un des premiers affrontements de la guerre anglo-zouloue, qui a eu lieu les 22 et 23 janvier 1879. Au cours de cette bataille, cent trente-neuf soldats du rang et officiers de la British Army, dont trente-cinq malades blessés, sont parvenus à repousser une force qui a été ultérieurement estimée à quatre mille zoulous.

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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Le premier tome en français d’un cycle dont je possède l’édition omnibus en anglais .



C’est vraiment un roman sympathique , le genre qui ne révolutionne pas le genre mais qui vous souffle dans les bronches parce que le credo de la science-fiction populaire est décliné correctement : action crédible , bonnes descriptions , bonne caractérisation , servies par une dynamique crédible , sur une trame narrative intelligente même si assez classique .



Dans ce premier tome une communauté spatiale multi-espèces place dans l’urgence , l’humanité en charge de la défense commune , dans un contexte de crise aigüe imprévue et redoutablement dangereuse .

Ce tome est vraiment pas mal parce qu’il est crédible et convainquant du point de vue humain , du point de vue tactique comme du point de vue des engagements militaires .



C’est de la SF militaire de terrain ( dans le kéké ) , située et appréhendée par le petit bout de la lorgnette , avec des personnages qui sont ( qui incarnent ) et qui font le récit , ainsi que l’univers , de façon magistrale .



C’est un roman modeste , mais un roman qui possède une âme .



Le pitch c’est celui , éternel , de la « caravane assiégée « et des préjugés sociaux culturels laminés par la compétence , par l’énergie et la volonté .

C’est un récit où les femmes vont au combat .



Bref : Un sympathique planète opéra militaire « toutafait « sympathique ...

Plus authentique et moins stéréotypé par exemple , que ce que produit quelquefois Elizabeth Moon .

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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Lu en anglais



La confédération, un ensemble de systèmes, et d'extraterrestres, fondée, en grande partie, pour résister à l'intrusion des Autres (les méchants extraterrestres) sur leurs territoires. Pour ce faire, les races anciennes et pacifiques ont fait des alliances avec des races plus jeunes et plus guerrières comme les humains. Justement, la Confédération vient de découvrir les Silsviss qui répondent à ces critères et envoie un groupe diplomatique, accompagné de marines, pour les convaincre de se joindre à la Confédération. Mais tout ne se passe pas comme prévu.



Le roman tourne autour de la sergente Torin Kerr, une dure de dure, et de ses marines composée d'humains, de Krai courts et costauds, et de di'Taykan à l'allure d'elfes. Cela commence doucement par une tournée diplomatique avec les marines servant de soldats de parade. Puis, l'histoire bascule et les marines se trouvent coincés face à des forces bien supérieures en nombre.



Il n'y a pas à dire, j'ai de la difficulté avec les romans de science-fiction militaire se centrant sur des fantassins, car il y a souvent peu de différence avec les combats de nos jours. Je préfère de loin les batailles spatiales pleines de lyrisme.



En conclusion, j'ai aimé et le roman se lit bien, Bon, je vais voir si cela change avec le prochain de la série.
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

À peine de retour d'une mission catastrophique la sergent-chef Torin Kerr est chargée de former une garde d'honneur en sélectionnant les meilleurs éléments de sa compagnie pour accompagner une mission diplomatique. Une mission de tout repos, même si ce n'est pas vraiment le style de ces soldats expérimentés de parader. Cependant il faut faire bonne impression auprès des Silsviss, peuple guerrier reptilien dont la Confédération cherche l'adhésion afin de contrecarrer l'expansion des Autres avec qui la guerre s'enlise. Bon, c''est quand même inhabituel d'être convoqué directement par un général d'état major pour un sergent-chef, ceci avant le sous-lieutenant sans expérience qui devra commander l'unité, un boulot de plus pour le sergent qui devra former le jeune officier …





Les Terriens et deux autres jeunes peuples agressifs ont été recrutés par la Confédération, formée de peuples anciens totalement pacifistes, afin de la défendre contre les Autres qui les ont agressés, les Marines, troupe au sol multi-raciale, sont le fer de lance de la riposte. Il est inhabituel de charger une troupe de combattants de servir de décoration lors de négociations, mais notre sergent est futée, ça se passe assez bien et nos trouffions font connaissance avec les obligations de l'apparat. Au fil du récit nous découvrons les mœurs des Marines et des trois races qui les composent avec leurs spécificités ainsi que l'importance d'un sous officier, surtout lorsqu'il doit faire face à un jeune sous-lieutenant inexpérimenté issu de la haute société di’Taykan. La fraternisation avec les alliés potentiels se fait grâce à une beuverie suivie d'une bagarre, du classique pour des soldats de base, n'est-ce pas …

Le ton va changer lorsque leur navette est abattue par un missile inconnu au dessus d'une réserve sauvage où les adolescents autochtones surnuméraires ont pour tradition de favoriser la sélection naturelle en se défiant afin de prouver leur valeur et de monter dans la hiérarchie. Notre quarantaine de Marines va devoir essayer de résister et de protéger les diplomates assiégés par des milliers de fous furieux pour qui la vie n'a aucune valeur. Nous avons en mains un remake d'Alamo ou de Rorke’s Drift dont l'auteur avoue s'être inspiré, des assiégés héroïques face à des agresseurs bénéficiant d'une énorme supériorité numérique, les petits détails valorisant le tout, c'est digne d'une super production …





Tout le récit est développé sous l'angle étroit d'une compagnie de soldats, nous disposons de très peu d'informations sur la Confédération, nous n'en savons guère d'avantage sur les Silsviss, le peuple guerrier dont l'adhésion à la Confédération est attendue, notre connaissance des peuples constituant les Marines n'est délivrée qu'à travers les interactions raciales dans l'unité et nous n'avons aucune information sur les Autres, sauf qu'ils ne font pas de prisonniers. Au final nous ne disposons que de très peu de renseignements sur la civilisation, dans ce livre le monde se réduit presque exclusivement aux Marines. Le roman décrivant principalement la résistance des Marines face aux hordes de jeunes "sauvages", j'aurais aimé avoir quelques informations à leur sujet, ils ne semblent pas si primitifs, ayant réuni rapidement des milliers de guerriers qui ne semblent avoir eu aucune difficulté à utiliser des armes sophistiquées récupérés dans la navette.

L'héroïne semble vraiment disposer de pouvoirs surnaturels, elle en sait plus que les diplomates et les officiers supérieurs et décrypte sans peine mieux que les experts galactiques la psychologie des Silsviss lors du final.





Un bon livre, l'écriture est fluide et plutôt addictive, mais c'est de la SF guerrière, pas grand chose d'autre, nous sommes dans un monde de trouffions et même si les personnages sont bien définis et attachants le scénario reste dans le cadre traditionnel des récits ou l'héroïsme et la valeurs des soldats de base sont mis en honneur. Un must pour les amateur du genre et une lecture agréable pour les autres …
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

J'avoue que le début a été un peu difficile. D'abord, il faut se familiariser avec tous ces extra-terrestres, les différencier, et surtout se les représenter mentalement, ce qui met un certain temps. Ces races font d'ailleurs penser à un vaste zoo, entre ceux qui ressemblent à des oiseaux, à des reptiles ou à des araignées.

Ensuite, l'action proprement dite met un certain temps à démarrer, après pas mal de chapitres où les membres de notre peloton vont se répandre en palabres assez inutiles et en blagues potaches – ah, l'humour bidasse !

Par contre, quand l'action démarre, c'est bien mené. Le personnage principal, la sergent-chef Torin Kerr, est le gros point fort de cet opus : juste ce qu'il faut d'autorité, de charisme et de badasserie pour en faire un modèle du genre. Ce qui est particulièrement bien relaté, ce sont ses rapports spécifiques avec son lieutenant, Jarret. Elle tient le rôle de l'équivalent du "sergent major" dans la littérature française, c'est-à-dire le plus gradé des sous-off, un vétéran qui en sait bien plus long sur le combat que l'officier commandant... C'est le rôle joué par Clint Eastwood dans "les chiens de guerre", par exemple, les gros mots en moins. Le sergent-chef doit donc empêcher son lieutenant de prendre des décisions funestes sur le champ de bataille, tout en ne vexant pas son amour-propre, et tout en préservant son autorité auprès des troupes.

Reste que l'intrigue est tout de même assez "light", mais après tout, on suit un peloton de combat des marines : leur rôle n'est pas de mener une enquête.
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Il s'agit du premier tome d'une série qui se poursuit par l'épreuve du courage et au cœur du courage en français; (Il existe encore 2 tomes non traduits). Mais ce premier livre est une histoire à part entière.



Le Background : La confédération est un ensemble de races extra-terrestres ayant dépassé le stade de l'envie irrépressible de s'autodétruire et d'anéantir tous ceux qu'ils croisent. Elle décide d'intégrer l'espèce humaine, qui vient à peine de poser le pied sur Mars, pour, en échange de la fourniture d'une technologie relativement basique, qu'elle projette son appareil militaire et son agressivité dans une guerre interstellaire contre les Autres, visiblement désireux d'en découdre et de conquérir les autres races connues.

150 ans plus tard, avec les di'Taykans et les Krais, deux nouvelles races agressives, l'espèce humaine forme les marines et le bras armé de la confédération dans sa lutte contre les Autres (les vrais méchants).



L'histoire : Un peloton de combat, dirigé par le sous-lieutenant di'Taykans Jarret et la sergent-chef humaine Torin Kerr est envoyé en mission d'honneur, une mission pépère, chez les Silviss, encore une nouvelle race, dans l'espoir de l’enrôler dans la lutte contre les Autres. Tout semble se dérouler parfaitement ? Peut-être trop....



Que les amateurs de combats et d'action militaire se réjouissent, vous en aurez pour votre argent. Si vous connaissez l'histoire de Rorke's drift, où la résistance héroïque de 150 anglais contre 4.000 zoulous en 1879, vous aurez un aperçu de ce qui vous attend.

On aura le droit à une vrai immersion dans un peloton de 39 marines pluri-espèces de la confédération où l'on retrouve le sous-off, l'épine dorsale de l'armée et du groupe de combat, chargé presque, de materner ses officiers débutants. Son quotidien du début de la mission jusqu'aux combats.

L'histoire, dans un style clair, direct et percutant, nous balade dans un univers particulièrement attrayant, avec beaucoup d'humour et d’interaction culturelle (entendez par là, bourre-pif dans ce qui sert de nez de l'autochtone).

Un vrai moment de science-fiction et un vrai moment militaire. Un pur produit estampillé sf militaire.



Attention ce n'est pas un roman noir ultra violent, mais même si des gentils meurent, comme dans toute histoire que se veut un tantinet réaliste, on passe un excellent et très distrayant moment avec ce peloton de la compagnie Sh'quo.

"Kerr est une héroïne qui déchire, façon Elen Ripley d'Alien. Et comme son personnage, Huff est largement à la hauteur." (Science Fiction Weekly). Je partage pleinement cet avis.
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Cher éditeur, traduisez tout s'il vous plaît. C'est immoral de nous faire attendre comme ça la suite. Il y a 6 volumes en anglais (Valor Confederation).
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Livre de SF de stratégie militaire ou l'action se passe principalement sur la planète Silsviss.

L'action met pas mal de temps à démarrer. Au début on est plus dans une phase diplomatique avec la découverte d'une nouvelle race.

Par moment j'avais l'impression d'être dans un épisode de la série Tv "Babylon 5". Et c'est là que je n'accroche pas, je ne suis pas fan des livres de SF avec des petits bonhomme vert dedans.

Dans le genre SF Militaire, je lui préfère largement la série "Honor Harrington" de David Weber, ou "La flotte perdue" de Jack Campbell.
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Salut les Babelionautes

Voila encore une Auteure que j'aurais plaisir a suivre dans la suite des aventures du Sergent-chef Torin Kerr.

Un Space Opéra ou les Marines de l'Espace tiennent le récit aux creux de leur mains quand ils ne s'en servent pas pour dégommer les Autres.

Nous sommes dans une confédération regroupant plusieurs peuples issues de civilisations ayant gagnées l'Espace.

Face a eux, les Autres, dont on n'apprend pas grand chose dans ce tome 1, si ce n'est qu'ils ne font pas de prisonnier.

Donc voila notre Héroine affublée d'une mission d'escorte auprès d'une délégation diplomatique, mais curieusement celle-ci va se transformer en autre chose au fil du récit.

On sent bien que Tanya Huff a fait partie des Marines dans l'armée Canadienne, ces descriptions du role des Sergents est pour moi un signe qu'elle a du porter ce grade.

Sinon c'est de la bonne Baston, avec des Marines aux en couleurs, issues des différentes Races E. T. de l'Alliance.

j'entame le tome deux en n'oubliant pas de remercier Sébastien Baert qui c'est chargé de traduire les trois tomes que j'ai en ma possession.

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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Cela faisait longtemps que j’avais envie d’essayer la SF militaire sous le format littéraire (je m’y étais déjà frottée avec les séries télévisées Battlestar Galactica et Stargate SG-). J’ai certes lu il y a longtemps, au cours des mes années lycée, le célèbre classique Étoiles, garde-à-vous ! de Robert Heinlein, mais j’avais envie de découvrir le genre avec des textes plus contemporains.



J’avais profité de promos numériques pour ajouter quelques titres emblématiques dans ma liseuse : Honor Harrington, Coeurs d’acier, Lazare en guerre… mais c’est finalement Confédération qui a été mon choix lorsque, en pleines vacances, je me suis enfin lancée, profitant du challenge Summer Star Wars.



Confédération t. 1 : Le choix du courage est donc de la SF militaire, ce qui veut dire que l’on suit des marines – ici un corps de marines rassemblant humains mais aussi extraterrestres, la Confédération étant un ensemble d’espèces unies pour lutter contre les Autres. A quoi ressemblent ces derniers ? On en saura rien, tout ce qu’on sait, c’est que c’est l’Ennemi. Car dans ce volume, nos marines sont surtout confrontés à une mission diplomatique qui tourne mal…



Malgré tout le côté testostéroné que pourrait laisser craindre le sujet, le personnage principal est une femme, sergent-chef, et si quelques blagues salaces agrémentent le texte (notamment parce qu’une des espèces alien alliées, à l’apparence d’elfe, doit porter un masqueur de phéromones pour éviter de rendre l’entourage qui n’est pas de son espèce fou de désir), ça reste bon enfant. A noter aussi que l’autrice a elle-même été marine, dans l’armée canadienne. Et on sent le vécu militaire dans le texte.



Le style est fluide, on se laisse porter par l’histoire, on comprend sans peine ce qui se passe comme le fonctionnement de cette armée hétéroclite. Certes, on ne s’attache pas vraiment aux personnages – même si on trouve Torin plutôt sympathique – et j’ai peiné à me représenter les différentes races extraterrestres, leur description étant des plus succinctes, mais le roman fait son boulot (comme Torin fait le sien, comme elle le répète souvent à son nouveau lieutenant ^^) : on le lit avec plaisir, sans qu’il soit mémorable. En fait, quand j’ai lu ce roman, j’avais l’impression de regarder un bon film d’action : ce n’est pas prise de tête, ça détend, mais ça ne laissera pas une impression durable, qu’elle soit positive ou négative.



Du coup, pour un premier contact avec la SF militaire, c’était plutôt réussi. Mais j’espère que les autres titres qui dorment dans ma liseuse seront plus marquants que celui-ci. En tout cas, je ne lirai pas le reste de la trilogie, ne m’étant pas suffisamment attachée à l’héroïne pour ça, d’autant plus que l’intrigue se clôt à la fin de l’ouvrage et ne laisse pas d’ouverture réelle sur une suite.
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Confédération, tome 1 : Le choix du courage

Un bon roman de science-fiction militaire comme on les aime. L’action se passe dans une Confédération galactique où il y a pour une fois moins d’humains que d’extra-terrestres, et pour une fois les non-humanoïdes sont plus attachants que les humanoïdes... Les membres de cette Confédération sont sur le point de signer un traité avec une nouvelle race extra-terrestre, les Silsviss. La Confédération a besoin de renfort pour lutter contre les Autres (les méchants dont on ne sait pas grand-chose). La sergent-chef Torin, principale héroïne du roman, est sollicitée avec son groupe militaire pour servir d'escorte armée en vue d’accompagner les diplomates qui vont signer ce traité. Tout se passe dans le meilleur des mondes pour le groupe de militaires ainsi que pour les diplomates présents jusqu’à ce qu’ils tombent dans une embuscade. N’ayant aucune possibilité de contact, ils vont se retrouver assiégés dans une bâtisse digne d’un fort Chabrol, d’un fort Apache ou d’un fort Alamo. L’auteur a voulu nous revisiter la Bataille de Rorke's Drift où une centaine de Tuniques rouges défendent une ferme contre 4 000 guerriers Zoulous. Malgré de nombreuses attaques coordonnées des indigènes, les soldats britanniques et leurs blessés repoussent les assauts. Dans notre scénario, les Zoulous sont remplacés par les Silsviss et les soldats britanniques par les marines de l’espace du sergent-chef Torin.

L’écriture est rapide et fluide, les scènes de batailles sont bien maitrisées et la dramatique des combats est bien rendue. On sent bien que l’auteur Tanya Huff a fait partie des Marines.

Bref un roman qui se lit allègrement (page-turner) et qui ne laisse pas insensible.

A lire.

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Confédération, tome 2 : l'épreuve du courage

Alors là, je dis non.

J'avais trouvé que le premier était bien long à démarrer, mais qu'il se rattrapait plutôt bien à partir du moment où l'action se mettait vraiment en place. C'est sans doute le souvenir de cette construction qui m'a poussé à aller jusqu'au bout de celui-ci, malgré mon envie récurrente de rendre mon tablier... enfin, mon treillis. Je me disais que ça allait finir par décoller, mais ça n'a jamais décollé... Oh si bien sûr, il y a eu moult décollages de chasseurs confédérés échangeant des amabilités avec leurs homologues "insectes", mais de décollage de l'histoire, je l'ai cherché en vain.

Qu'est-ce que je me suis ennuyé !

Alors toute la première partie, c'est du vide, et pardonnez-moi l'expression, du vide sidéral. On a l'impression que l'auteure noircit du papier mais qu'elle n'a rien à dire. Pas de fond, et dans une forme très peu littéraire. Des personnages multiples et variés qui se ressemblent tous et qu'on a toujours autant de mal à identifier, passent leur temps à se mettre des "serley punchlines" (je singe le parler confédéré) soit directement à grade égal, ou soit en pensée quand il s'agit de supérieurs hiérarchiques (qui sont tous incompétents, ça va de soi).

C'était déjà un peu l'impression que m'avait laissé le début du 1, mais là comme c'est la deuxième fois, ça commence à bien faire, et je pense que Mme Huff a un peu trop pris au pied de la lettre le dicton "c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures".

La partie "action", c'est-à-dire tout le reste du livre (c'est dans les vieux pots...) m'a laissé presque aussi perplexe que la première. Des descriptions à n'en plus finir de couloirs, de coursives dont on nous précise la longueur parce que c'est teeeellement important, de trappes et d'ascenseurs qui changent de direction parce que le vaisseau doré s'amuse avec nos marines... sans compter que par moments on fait du passe-muraille, très drôle, on avait l'impression de jouer à Super Mario... Et entre deux échanges de coups de feu avec les Autres/insectes/fourmis/chépatroquoi, ça continue en veux-tu en voilà avec les échanges de politesses et de punchlines, comme diraient les gosses, parce qu'il y a des civils insupportables, des subordonnés caractériels, des supérieurs monomaniaques, et heureusement quand même, un ou deux héros désintéressés prêts à donner leur vie pour les autres (pas les Autres, hein, les autres).

L'action elle-même est bien confusément décrite, bien peu visuelle, on se demande qui de l'auteur ou du traducteur a le plus merdé, à mon avis un peu les deux. En même temps, traduire de la soupe de navets, on n'en fait pas du velouté.

Evidemment, comme la dernière fois, ce qui reste de l'équipe s'en sort d'extrême justesse, tout dépenaillé et couvert de blessures graves (c'est dans les vieux pots, etc.)

Bref, comme vous le voyez, tout ça m'a passablement énervé, et ce mélange d'échanges constamment négatifs et d'héroïsme dégoulinant de bons sentiments a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.

J'ai le 3 en réserve (prix de gros)... Je vais laisser passer un peu de temps, mais si ça redémarre pareil, je n'irai pas au bout.

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Confédération, tome 2 : l'épreuve du courage

Deuxième tome des aventures du sergent-chef Torin Kerr. Cette fois-ci, elle est envoyée, avec une équipe spécialisée et des scientifiques pour étudier un vaisseau non identifié qui semble avoir été abandonné dans l’espace.



L’histoire est construite comme dans le premier tome et la première moitié du livre est une longue mise en place, cette fois-ci un peu médiocre à mon goût, pour ensuite, faire place à de l’action dans le pur style de la série Confédération. Cette partie est très sympathique et assez divertissante.



Malheureusement, et c’est la première fois que cela m’arrive en lisant un livre, j’ai détesté son héroïne au point d’avoir décidé de mettre un terme définitif à la lecture de cette série. Depuis la première page du livre, on retrouve Torin Kerr dans un état d’esprit très négatif. Une héroïne complètement aigrie avec le charisme d’une sardine sous vide parquée dans sa boite de conserve. Elle passe son temps à être désagréable. Ses chefs sont des cons, les civils sont des cons, les scientifiques sont des cons, les journalistes sont des cons et même lorsqu’un type plutôt sympa essaie d’être agréable avec elle, elle le traite comme de la « merde » tout au long du roman. Personnellement je n’adhère pas du tout à l’idée que cet état d’esprit doive servir à démontrer l’intelligence de l’héroïne ni à faire d'elle une personne très professionnelle, même si elle a raison pour la plupart des personnages assez caricaturaux et pas très intelligents qui ont étés développés par Tania Huff autour de Torin.



Au final c’est bien dommage car cela dessert largement une très bonne aventure de SF Militaire.

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Confédération, tome 2 : l'épreuve du courage

Second volume dans l'univers de la confédération de Tanya Huff .



Le récit contenu dans ce tome place notre héroïne en situation d‘assurer la protection d'une mission d'exploration scientifique chargée de percer les secret d'un navire spatial en rade dans l'espace .



Alors si ce n'est pas un récit de hard science , c'est cependant un récit où la donne scientifique est fonctionnelle , avenante et bien amenée même si je ne vous conseille pas de compter sur ce roman pour peaufiner vos examens d'ingénierie spatiale , ni , pour brandir votre calculette astro-quantique pour vérifier tel ou tel postulat du texte .



Ce vaisseau spatial est principalement plein de suspens et sans être du genre d'un scenario façon Hitckock . C'est bien ficelé et les personnages sont toujours aussi crédibles que dans le tome un .Pourtant si le contexte est soigné , c'est aussi valable du point de vue des technologies abordées et des équipements , qui sont fonctionnelles du point de vue narratif .

Néanmoins , soulignons que c’est globalement assez science-fiction « old school « . Grosso modo, disons que la vague cyberpunk et ses effets de fortes amplitudes sur les thématiques des réseaux , des miniaturisations et autres augmentations corporelles interfacées avec les technologies par exemple , n'ont pas encore balayés véritablement ces régions du space opera .



On est donc sur un registre plus classique avec l’exploitation poussé d'un environnement crédible du point de vue psychologique .

C’est la vague du space opera psychologique initiée dans les années 80 , donc il s’agit d’ un élan persistant qui se poursuit . Cette vague est toujours très contemporaine , même si elle est relativement » Low Tech « , poursuivant son bonhomme de chemin à côté du « new space opera « ultra-contemporain .



Cette vague , relativement « low Tech « mais absolument contemporaine néanmoins , est donc la continuatrice officielle du space opera psychologique de qualité des années 80 , en rupture avec les tendances de certains textes de l’âge d’or de la science-fiction , relevant du fantasque – fantastique .. ...



Disponible en français et bien représentatif de ces dynamiques du space opera « psychologique « , c’est par exemple , Russo , avec La nef des fous ou bien encore avec Le cimetière des saints , des exemples de textes qui portent le flambeau de ce courant persistant de la science-fiction , pour être plus francophone et pour rester dans la science-fiction militaire ( haut de gamme et au propos très vaste ) citons par exemple : Deloria de Richard Canal ...



D'où cette question légitime : Est-ce de la SF à sa mémère ?

Et bien non !



Assez rapidement on ne sait plus si nos marines étudient le vaisseaux ou bien si c'est le vaisseau qui les étudie . .

Cet aspect du texte est bien fait , c'est une bonne distraction au final même s'il faut bien admettre que ce roman aurait pu être infiniment meilleur ...



Une des incontestables qualités de ce texte est de soigner la caractérisation , cette qualité se joint à la mise en oeuvre de bonnes descriptions avenantes et bien fonctionnelles , pour mettre en relief et en valeur un cadre d'opération dynamique bien articulé avec de multiples contextes opérationnels ..



C’est à mon humble avis plus authentique et moins stéréotypé , ou figé dans certaines routines , que ce que produit quelquefois par exemple Elisabeth Moon .

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Confédération, tome 2 : l'épreuve du courage

Lu en anglais



Tome 2 de la série Confédération



Et c'est reparti. La sergente Torin Kerr, se voit confier une nouvelle mission. Il s'agit d'accompagner des scientifiques dans l'exploration d'un vaisseau géant qui semble abandonné et ne parait pas relié aux espèces d'extraterrestres connues. Pour ce faire, on lui impose un capitaine qui ne recherche que sa propre glorification; heureusement, elle peut compter sur un groupe de marines triés sur le volet.



Très rapidement, on tombe dans l'action. Car le vaisseau a aussi été repéré par les Autres, les ennemis de la confédération Et, ce coup-ci, on a droit à des batailles spatiales de chasseurs, en plus des combats des marines.



Un roman pour des amateurs d'action. Par contre, le vaisseau géant est peu utilisé, sauf dans le contexte des combats et pour certaines particularités peu convaincantes. C'est un des problèmes de cette série à date, le décors de la série est à peine esquissé; on en connait très peu sur la Confédération, les Autres et, dans ce cas-ci, sur le vaisseau extraterrestre. Or, dans mon cas, j'aime qu'il y ait de la viande autour de l'os; j'aime une science-fiction qui me stimule et me fait réfléchir.



J'ai aimé comme divertissement, mais je m'attendais à plus. Est-ce que cela va changer dans le prochain tome. C'est ce que nous saurons... bientôt ?
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Confédération, tome 2 : l'épreuve du courage

Ce second tome des aventures du Sergent-Chef Torin Kerr après Confédération, Le choix du courage est une P... de confirmation.



A peine de retour de Silsvah, alors que la compagnie Sh'quo se trouve si bas sur la liste des roulements qu'on ne la reverra sans doute pas au front avant que les Autres aient envahi l'ensemble du secteur, notre Sergent-chef préféré est à nouveau appelé par son deux étoiles maudit, pour servir cette fois de baby sitter à une équipe de scientifiques et de journalistes à la découverte d'un mystérieux vaisseau inconnu plein de danger. Et après la compétence inexpérimentée de son officier commandant elle se trouve cette fois confrontée à l'incompétence expérimentée d'un abruti imbu de lui-même. Tout un programme.



C'est le retour, l'éternel retour, du BDO (Big Dump Object ou Grand Truc Stupide en français), un vaisseau bien facétieux dont on ignore tout et qui va donner du fil à retordre à notre sympathique équipe.

Pour ne rien gâcher, les échanges verbaux, les dialogues et les interactions entre militaires et surtout entre militaires et civils sont particulièrement savoureux.

C'est la même trame que le premier tome, une mission qui n'a l'air de rien au début, mais qui se transforme rapidement en mission Foupoudav (pour les intimes de il faut sauver le soldat Ryan).

De l'action, de la baston, de l'humour et une Torin Kerr particulièrement en forme et en verve font de ce second tome un excellent moment de distraction estampillé sf militaire.



le troisième tome à paraître : au coeur du courage.
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Confédération, tome 2 : l'épreuve du courage

Salut les Babelionautes

Deuxième tome des Aventures du Sergent-Chef Torin Kerr et même si l'on retrouve certains personnages chaque volume peut se lire indépendamment des autres sauf si l'on veut comprendre les paragraphes faisant références au tome précédant.

Encore une fois notre sergent va devoir se coltiner une flopée de Civil dans une mission ou les paramètres de survies ne sont pas folichon.

De plus pour arranger la situation on lui adjoint un gradé plus soucieux de son image que de ses Marines, ce qui est quelques chose que le Sergent-Chef Torin Kerr ne peut admettre.

On retrouve bien l'Humour acide de Torin Kerr face a aux situations ou l'esprit de corps des Marines peut faire la différence entre la vie ou la mort.

Les mœurs sont étonnamment libre dans cette confédération regroupant des espèces bipèdes et une fois sa mission accomplie chacun est libre de ses choix.

Il est quand même dommage que les éditions Braguelonne n'est pas continuée cette série de SF Militaire, traduite pour les trois tomes déjà parus par Sébastien Baert que je tiens à remercier avec gratitude, sans sont travail je n'aurais pas découvert Tanya Huff.
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Confédération, tome 2 : l'épreuve du courage

Un nouvelle aventure de Torrin Kerr. C'est toujours aussi bon. Si vous avez aimé le premier tome vous aimerais le second.
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