Cela faisait longtemps que j’avais envie d’essayer la SF militaire sous le format littéraire (je m’y étais déjà frottée avec les séries télévisées Battlestar Galactica et Stargate SG-). J’ai certes lu il y a longtemps, au cours des mes années lycée, le célèbre classique Étoiles, garde-à-vous ! de Robert Heinlein, mais j’avais envie de découvrir le genre avec des textes plus contemporains.
J’avais profité de promos numériques pour ajouter quelques titres emblématiques dans ma liseuse : Honor Harrington, Coeurs d’acier, Lazare en guerre… mais c’est finalement Confédération qui a été mon choix lorsque, en pleines vacances, je me suis enfin lancée, profitant du challenge Summer Star Wars.
Confédération t. 1 : Le choix du courage est donc de la SF militaire, ce qui veut dire que l’on suit des marines – ici un corps de marines rassemblant humains mais aussi extraterrestres, la Confédération étant un ensemble d’espèces unies pour lutter contre les Autres. A quoi ressemblent ces derniers ? On en saura rien, tout ce qu’on sait, c’est que c’est l’Ennemi. Car dans ce volume, nos marines sont surtout confrontés à une mission diplomatique qui tourne mal…
Malgré tout le côté testostéroné que pourrait laisser craindre le sujet, le personnage principal est une femme, sergent-chef, et si quelques blagues salaces agrémentent le texte (notamment parce qu’une des espèces alien alliées, à l’apparence d’elfe, doit porter un masqueur de phéromones pour éviter de rendre l’entourage qui n’est pas de son espèce fou de désir), ça reste bon enfant. A noter aussi que l’autrice a elle-même été marine, dans l’armée canadienne. Et on sent le vécu militaire dans le texte.
Le style est fluide, on se laisse porter par l’histoire, on comprend sans peine ce qui se passe comme le fonctionnement de cette armée hétéroclite. Certes, on ne s’attache pas vraiment aux personnages – même si on trouve Torin plutôt sympathique – et j’ai peiné à me représenter les différentes races extraterrestres, leur description étant des plus succinctes, mais le roman fait son boulot (comme Torin fait le sien, comme elle le répète souvent à son nouveau lieutenant ^^) : on le lit avec plaisir, sans qu’il soit mémorable. En fait, quand j’ai lu ce roman, j’avais l’impression de regarder un bon film d’action : ce n’est pas prise de tête, ça détend, mais ça ne laissera pas une impression durable, qu’elle soit positive ou négative.
Du coup, pour un premier contact avec la SF militaire, c’était plutôt réussi. Mais j’espère que les autres titres qui dorment dans ma liseuse seront plus marquants que celui-ci. En tout cas, je ne lirai pas le reste de la trilogie, ne m’étant pas suffisamment attachée à l’héroïne pour ça, d’autant plus que l’intrigue se clôt à la fin de l’ouvrage et ne laisse pas d’ouverture réelle sur une suite.
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