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Citations de Tove Jansson (161)


Les gens qui vivent sur une île laissent constamment leur regard glisser sur l'horizon. Ils voient les contours familiers des rochers, les balises qui ont toujours été au même endroit, et ils sont rassurés par la tranquille certitude que la vue est dégagée et que tout est à sa place.
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Derrière la lanterne, quelqu’un s’était creusé une place confortable dans la neige et s’était couché là pour regarder le ciel d’hiver. Moumine l’entendait siffloter bien que très doucement.
- Qu’est-ce que c’est comme chanson ?, demanda-t-il.
- Une chanson sur moi-même, dit-on du creux. Une chanson sur Tou-ticki qui a fait une lanterne de neige. Mais le refrain parle d’autre chose.
- Je comprends, dit Moumine, et il s’assit dans la neige.
- Non, dit Tou-ticki amicalement en se redressant suffisamment pour montrer les rayures rouges et blanches de son chandail. Non parce que le refrain c’est justement sur les choses qu’on ne comprend pas. Pour l’instant, je pense aux aurores boréales. On ne sait pas si elles existent ou si elles en ont seulement l’air. Tout est très incertain et c’est précisément ce qui me rassure.
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Le mauvais temps s'approchait. Un spectacle grandiose et étrange se déroulait sur la mer. D'une splendeur encore jamais vue et qui ne se reproduirait probablement jamais. Le ciel s'avançait vers elles, des grains en forme de fins rideaux délicatement dessinés, chacun présentant sa propre particularité. L'éclairage prenait une teinte jaune souterraine, les écueils devenaient vert fluorescent. Dans peu de temps, il n'y aurait plus qu'une pluie grise et verticale. (Poisson pour le chat)
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Ma fortune m'a éloigné de mon rêve secret... être bohème comme vous, libre, insensé.
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La mer est constamment le théâtre d'imprévus les plus divers, il y a toujours une chose ou une autre qui part à la dérive, ou qui s'échoue, ou qui tombe à l'eau, la nuit, quand le vent tourne. Il faut avoir de l'expérience, de l'imagination et ne jamais relâcher son attention. Il faut du nez, tout simplement. Les choses importantes surviennent toujours au grand large, et souvent tout n'est qu'une question de temps.
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On ne peut pas se fier aux gens qui vous laissent tout faire.
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-Ça mord ?
-Non, mais le clair de lune est beau.
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-Papa, pourquoi un homme doit-il être courageux ?
-Doit être ? Nous sommes courageux !
En tout cas c'est ce qu'on m'a toujours dit...
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Dans quelques minutes la nuit serait finie et tout pourrait recommencer. Une porte s'ouvrait sur l'Invraisemblable, sur le Possible, sur la nouvelle journée où tout peut arriver si on ne s'y oppose pas.
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Pustule est joyeux et fuit la réalité comme les autres. Complètement moominisé... Dois-je lui dire la vérité... ?
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MISABEL : Il doit savoir la vérité !
MAMAN MOOMIN : Pour être encore triste ?
MISABEL : Vous ne faites que jouer la comédie !
MAMAN MOOMIN : C'est pourquoi nous avons tant de bons moments.
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MYMLAN (à Moomin) : Tu es bête. On va s'arranger pour qu'il gagne.

MYMLAN (à Édouard) : ... Et si tu oses gagner ce match, Édouard, tu es un phoque mort !
ÉDOUARD : Ok, je ferai de mon mieux pour perdre.
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— Tu as l'air ridicule. Tu l'aimes tant que ça?
— Heuh... Je... Je crois...
— Tu ne le sais pas?
— Si, mais ça ne se dit pas.
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Puis l'atelier se transforme en forêt primitive où on peut s'enfoncer incroyablement loin sous le sapin pour s'y cacher. Sous les sapins, il faut se montrer plein d'amour. Il existe également des endroits pour éprouver du chagrin ou de la haine, par exemple, entre les portes où le courrier arrive. La porte du vestibule a des petits carreaux rouges et verts, elle est étroite et solennelle. Et puis, le vestibule est rempli de vêtements, de skis et de jambières, mais juste entre les portes, là où on a juste assez de place pour se glisser, il y a un espace encore plus petit pour éprouver de la haine. Si on le fait dans une grande pièce, on meurt sur-le-champ. mais si c'est confiné, la haine retourne à l'intérieur du corps et n'atteint jamais Dieu.
Avec les sapins, c'est très différent, en particulier lorsque les boules y sont accrochées. Ce sont des endroits qui renferment l'amour et c'est pour cela qu'il est terriblement dangereux de les faire tomber.
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Je n'insisterai jamais assez sur le danger d'avoir des amis qui se marient ou qui deviennent des inventeurs royaux. On est d'abord une joyeuse compagnie de camarades qui partent à l'aventure au premier signe d'ennui. On prend la direction qu'on veut, le monde vous appartient... Puis, un jour, tout à coup, ça ne les intéresse plus. Ils veulent rester bien au chaud. Ils craignent la pluie. Ils se mettent à collectionner des choses encombrantes qui ne tiendraient pas dans un sac à dos. Ils parlent à tort et à travers de petites choses. Ils n'aiment plus prendre de décisions sur un coup de tête et faire aussitôt le contraire.Avant, ils hissaient les toiles et maintenant ils fabriquent des petites étagères pour leur vaisselle. Oh ! Qui peut penser à tout cela sans verser de larmes ?
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La grand-mère gravit le rocher tout en réfléchissant sur les oiseaux en général. Il lui semblait qu'aucun autre animal ne possédait leur pouvoir de dramatiser et de parfaire un évènement _ les changements de temps et de saison, les multiples états d'âme qui traversent les individus. Elle pensait aux oiseaux migrateurs, au merle un soir d'été, au coucou _ oui, le coucou _, aux grands oiseaux froids et distants qui planent et épient, et aux tout petits, ronds comme une boule, stupides et un peu craintifs qui arrivent en bandes à la fin de l'été pour une rapide visite, et aux hirondelles qui honorent seulement les maisons où les gens sont heureux. Comme il était étrange que tous ces oiseaux impersonnels aient pu devenir des symboles aussi puissants.
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Les odeurs sont importantes, elles évoquent tout ce qu'on a vécu,elles sont comme une enveloppe de souvenirs et de sécurité.
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- Regarde, maman , cria-t-elle, j'ai trouvé un nouveau palais!
- Ma chère enfant , dit la grand-mère, je susi la maman de ton papa seulement .
Elle était ennuyée.
- Vraiment , cria Sophie, Et pourquoi serait-il le seul à pouvoir dire maman?
Elle jeta le palais dans le canal et s'éloigna.
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Elle décrivit l’impression ressentie quand l’aile effleurait sa joue, si douce, et quand ses pattes plates et froides se posaient sur sa main, avec confiance.
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Il faut découvrir les choses par soi-même. Et surmonter tout seul les déceptions qu’elles nous causent ...
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