Tsuina Miura

Un cinquième tome commençant avec le sort fragile des filles face à un masqué très fort. Vont-elles s'en sortir alors que Mayuko a mis un masque ? Encore d'autres éléments avancés, certaines personnes peuvent commander les masqués, le drôle de couple fille-ultra-naïve et masqué-habillé-avec-fusil continuent d'avancer et on apprend des choses étonnantes sur cette dernière : d'où connait-elle tout cela ?

Nouvel cliffhanger à la fin de ce cinquième tome. J'espère que le sixième tome apportera des réponses parce que j'ai l'impression que le mangaka apporte des nouveaux éléments sans qu'on ne comprenne mieux cet étrange monde ! Il y a bien un moment où tout va s'éclaircir !

Les tomes se suivent et se ressemblent dans ce seinen assez sympathique. Alors, oui, c’était le cas pour les quatre premiers tomes. L’intrigue était plaisante à lire, mais une fois la découverte passée, on lisait les tomes suivants sans trop avoir de rebondissements à se mettre sous la dent.



Avec ce cinquième tome, les révélations pleuvent et l’intérêt du titre est bel et bien relancé ! Le dernier tome s’était montré classique et la fin voulait faire un cliffangher de fou avec Mayuko revêtant un masque. Oui sauf que je n’y croyais pas une seule minute et hormis nous faire un beau combat, cela n’apportait pas beaucoup de surprise.



L’intérêt de ce cinquième tome se trouve après les premiers chapitres, là où le manga décolle vraiment avec l’apparition d’un nouveau personnage, un vieil homme du nom de Sachio Tanabe. Son objectif est simple, il veut tout bonnement tuer la personne qui s’est le plus approché de Dieu.



Assez énigmatique, ce personnage va nous conduire dans d’autres lieux, afin de rencontrer d’autres personnages, et cela va totalement relancer l’intérêt du titre, car s’il y a une chose qui est certaine, c’est qu’il ne faut pas laisser seules Yuri et Mayuko, qui à elles deux tournent rapidement en rond.



Cela va donc être l’occasion de découvrir un nouvel adversaire qui semble parfaitement exploiter certaines particularités propres aux masqués. En effet, ce tome va être l’occasion d’en apprendre enfin plus sur les masqués, Dieu, et les différents liens entre eux.



Le scénario est donc enfin plus développé, le mangaka laisse de coté les plans « petite culotte et décolleté » dont il avait tendance à abuser par le passé. Ce tome est bien plus subtil que les précédents, les différents protagonistes vont devoir ruser afin de démêler le vrai du faux.



Si ce manga n’est pas le meilleur titre de ma bibliothèque, je le trouve malgré tout intéressant et divertissant. Cependant il ne faut pas être trop pressé pour voir les mystères se résoudre. L’intrigue prends tout son temps pour se mettre en place, et c’est seulement à partir de ce cinquième tome que le titre décolle vraiment. De plus il faut ne pas être trop regardant quant à certains plans un peu osés qui ne servent à rien si ce n’est perdre du temps dans notre lecture. Malgré tout, c’est un très bon seinen que je prends plaisir à lire et qui progresse au fur et à mesure que l’histoire avance.


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Alors que dans le tome précédent on en avait appris un peu plus sur l’organisation du monde, avec notamment pas mal de choses sur les Masqués et sur les différents masques, dans ce quatrième tome les choses n’avancent pas trop.



De même entre Yuri et son frère, il n’y a pas d’évolution, pas de rapprochement. Les deux ne se rejoignent toujours pas, et ce dernier à été très peu présent, alors que dans le tome 3 on le voyait beaucoup et qu’il apportait une réelle valeur ajouté à l’intrigue.



Une chance que nous ayons le Sniper avec la fille qu’il a rencontré à la fin du tome 3. Grâce à ce drôle de duo, on attrape quelques bribes sur les intentions des dirigeants de ce monde, mais ce ne sont que des miettes en comparaison de ce que l’on avait eu auparavant.



L’intrigue en elle-même avance malgré tout, mais ce n’est pas la folie non plus. Tout le tome est centré sur un regroupement et même si tout le monde sait que c’est un piège, tout le monde y va quand même. Peu de surprises donc, mais une agréable lecture malgré tout. Je pense que dans le tome 5 les choses évolueront un peu plus, c’est même certain quand on voit la dernière planche.




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Je ne vais pas y aller par quatre chemins : ce second tome m'a bluffée... Oui, bluffée ! Je ne m'attendais pas à être aussi scotchée.



Il y a tant à dire sur ce second tome que je ne sais pas par où commencer : dessins? intrigue? personnages ? ambiance? Plouf plouf... Allez, je commence par le plus flagrant, le graphisme.

Alors que dans le premier volume, les dessins étaient parfois approximatifs (notamment les visages) et manquaient un peu de rigueur (perspectives), ils sont ici de belle facture. Les expressions des visages sont plus que réussies, elles exacerbent les émotions des personnages. Avec un découpage soigné, un trait vif et acéré, les scènes d'action sont parfaitement maîtrisées. Côté dessins, rien à redire, donc.



Côté ambiance, on reste dans le sombre et le glauque. Petites scènes de tortures sur table d'opération, fusillades-carnage... Il faut reconnaître que le sang gicle dans tous les sens. Néanmoins, l'auteur ne dépasse pas certaines limites. Il suggère les choses (pour un doigt coupé, on entend le son : TCHAK!) plutôt que de les montrer directement, sans détours graphiques. On est conscient de la grande violence de certaines scènes mais on peut s'en distancer, même si ce n'est pas évident. J'avoue être passée un peu plus rapidement sur les pages où Kei est torturé. Âmes sensibles, s'abstenir...

En voyant cette scène, où un être vivant se retrouve à la merci de scientifiques menant des expériences plus cruelles les unes que les autres, je n'ai pu m'empêcher de faire un rapprochement avec ces laboratoires qui utilisent les animaux comme cobayes... Comme eux, c'est au nom de la Science que Kei se retrouve privé de toute liberté, tant physique que mentale, et est soumis à des atrocités. Bref, cette scène est extrêmement dure, mais à mes yeux, elle est aussi symbolique. Elle révèle de manière brutale toute la noirceur de l'être humain.



Si l'auteur développe certains personnages du premier volume (Sato et Tanaka), il choisit d'en intégrer de nouveaux. Dans ce tome, il y a presque une histoire dans l'histoire. Après Kei, nous découvrons comment Shinya est lui aussi devenu un Ajin. Un parallèle intéressant mais qui manque peut-être un peu de cohérence. On se demande pour l'instant comment l'auteur va relier ce personnage à l'intrigue principale. Néanmoins, cela rompt la linéarité du récit et apporte une touche d'originalité.



Pas de Kai dans ce tome. J'avoue que je le regrette car j'apprécie beaucoup son personnage, bien qu'il semble être secondaire pour le moment. J'espère vraiment que l'auteur va rassembler Kei et Kai pour les faire affronter ensemble toutes les épreuves auxquelles peut s'attendre un Ajin.



À l'image de la couverture de ce volume, j'ai trouvé ce tome plus sombre et violent que le précédent mais aussi plus dense et intense émotionnellement.

Dernièrement, mes goûts en matière de mangas ont pas mal évolué. Si j’affectionne toujours autant les shojo et les shonen, je me tourne de plus en plus vers des seinen aux univers sombres et angoissants.

Ajin rentre dans cette catégorie. Si c’est avec une petite appréhension que je me suis lancée dans ce manga, une fois refermé, je n’avais qu’une hâte : découvrir la suite.



Les Ajin sont des êtres mystérieux apparus dans le monde entier. Qu’est-ce qui différencie un Ajin d’un être humain « normal » ? Son immortalité. Les Ajins ne peuvent mourir. Maladie, suicide, accident, rien ne peut les tuer. Régulièrement, ces monstres font la une des médias et effraient les populations du monde entier.

Kei était un lycéen banal jusqu’au jour où il s’est fait renverser par un camion. Face à la violence du choc, personne ne doute de sa mort. Pourtant, le jeune homme va se relever, montrant au monde sa nature véritable : Ajin. Afin d’échapper aux forces de l’ordre qui tentent de s’emparer du monstre qu’il est, il prend la fuite, accompagné de son ami Kai. Mais certaines autorités semblent s’intéresser de près à lui. Pour quelles raisons ? Les Ajins représentent le plus grand mystère de l’humanité et certains paieraient chers pour percer leur secret. L’immortalité a, après tout, certains avantages… Kei parviendra-t-il à trouver un lieu sûr où se cacher ? Combien de temps pourra-t-il encore tenir ?

Ce premier tome d’Ajin était tout simplement génial ! Commençons par le visuel : la couverture est assez flippante, vous ne trouvez pas ? Cet être sans visage enroulé de bandelettes tel une momie fait froid dans le dos… Si les graphismes sont un peu perturbants au début, je m’y suis habituée très rapidement. À cela, ajoutez une intrigue rondement menée et vous obtenez un manga addictif !

En soi, l’intrigue est assez classique : un jeune homme innocent se retrouve traqué suite à la découverte de sa nature véritable. Poursuivi par la police et l’armée, il ne lui reste plus qu’à prendre la fuite pour éviter d’être enfermé dans un laboratoire. Si aux yeux de la population, les Ajins sont des monstres dangereux, le lecteur se rend rapidement compte que les méchants ne sont pas forcément ceux que l’on croit. Il n’y a donc rien de particulièrement original à cette histoire et pourtant, une fois commencé, je n’ai pu qu’aller jusqu’au bout. Tout s’enchaîne à un rythme effréné, les rebondissements se suivent les uns après les autres et le suspens est très présent. Complots, trahisons, rien ne sera épargné à Kei. Les personnes en qui il avait le plus confiance autrefois se révèleront ses pires ennemis du jour au lendemain. Comment survivre quand tout le monde l’a abandonné ? Une seule personne restera à ses côtés et n’hésitera pas à prendre tous les risques pour l’aider : Kai. Mais pourquoi ? Après tout, Kei n’a pas toujours été très gentil avec lui, bien au contraire, il s’est même montré injuste avec lui… Pourtant Kai décide malgré tout de l’aider.

Les personnages d’Ajin sont très charismatiques. Si je confondais les prénoms de chacun des deux garçons, pour autant, il est très facile de les différencier, leurs caractères respectifs étant bien marqués. Kai, l’ami fidèle, plein de bonne volonté et digne de confiance et Kei, l’adolescent courageux et déterminé à ne pas se laisser abattre…

Au cours de sa fuite, Kei va ainsi en apprendre plus sur lui et sa véritable nature. Quel est ce fantôme noir qui l’accompagne et qu’il est le seul à voir ? Pourquoi est-il poursuivi ? Pour comprendre, il doit trouver ses semblables. Mais où sont-ils cachés ? Comment les contacter ? Loin de s’apitoyer sur son sort, Kei va décider de prendre sa vie en mains. Quelles vérités va-t-il découvrir au cours de sa fuite ?



Ajin est un manga qui gagne en popularité au Japon et je comprends désormais pourquoi. Ce premier tome ne comporte aucun temps mort et pose les bases d’une histoire qui s’annonce riche en rebondissements et en révélations. Vivement la suite !
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Les Ajins sont de curieuses créatures immortelles, sur lesquelles on ne sait que peu de chose. Sont-ils en partie humains ? Sont-ils Ajin à la naissance ou alors évoluent-ils au moment de leur mort ? La notion reste floue pour le grand public, et ces monstres suscitent autant la peur que la fascination. Mais lorsque Kei meurt renversé par un camion, il prend soudainement conscience que la cupidité et l'intolérance de certains humains pourrait le mener à sa perte, et il décide donc de fuir...



Ca fait bien des années que je vois passer ce manga et ses inquiétantes couvertures, et je teste enfin ce tome 1 ! Côté visuel, ils sont sympas mais pas extraordinaires non plus, on est dans un style assez classique, avec des personnages qui font très jeunes et rappellent furieusement les héros classiques de shonen. Les créatures sombres qui sont utilisées par les Ajin (est-ce des sortes de prolongations d'eux-mêmes ? des familiers ? Mystère pour le moment) sont en revanche beaucoup plus intéressantes ! Elles ont un petit quelque chose de glauque qui fait clairement basculer ce manga du côté des seinen.



Côté histoire, on part sur une formule simple mais efficace : un jeune personnage lambda se rend compte qu'il n'est pas humain et doit dès lors échapper à ses poursuivants pour survivre. C'est une base vue et revue, mais qui peut permettre d'accoucher d'un très bon manga comme d'un ramassis de clichés, donc à voir ce qu'il en sera. Pour le moment, les personnages en présence sont assez classiques : le héro, le meilleur pote, le méchant froid, la méchante qui cache bien son jeu, les autres Ajins très mystérieux... ça n'a rien de révolutionnaire donc là encore, tout va dépendre de comment le mangaka va exploiter tout ça.



Ceci dit, et même si ce tome 1 ne permet pas encore de savoir si cet Ajin va être palpitant ou pas, je trouve tout de même qu'il commence sur de bonnes bases : une mise en place efficace, des créatures glauques, des combats sympathiques, un réservoir de mystères à découvrir, une ambiance assez sombre... j'aime bien ce tome 1 et j'espère que la suite tiendra ses promesses !

En un instant, une jeune lycéenne se retrouve propulsée dans une pièce qu'elle ne connaît pas, avec en face d'elle un homme armé d'un hache et dont le visage et couvert d'un masque au rictus inquiétant. A leurs pieds, un homme fraîchement éventré.

C'est sans plus d'explications que le lecteur est propulsé dans ce manga de survival horror dont le rythme effréné permet dès les premières pages une bonne immersion. Très vite, notre héroïne parvient à contacter son frère qui lui apprend qu'elle se trouve dans un autre univers où l'on ne peut se déplacer qu'au sommet des grattes-ciel, l'accès au sol et aux étages inférieurs étant condamné ; les building sont néanmoins reliés entre eux par des ponts de fortune et il est donc possible de se déplacer dans la ville. Se déplacer pour fuir les tueurs masqués qui pullulent sur les toits.



Sky-high survival propose un scénario alléchant mais dont la réalisation n'est malheureusement pas à la hauteur. Comme je le disait le rythme de départ est endiablé mais, très vite, il va s'essouffler quand le premier moment de surprise est passé. Et ce ne sont pas les personnages qui vont raviver notre intérêt, surtout pas l'héroïne, insipide au possible, candide à la limite de la bêtise, et dont la principale fonction semble être de montrer ses dessous en prenant des poses suggestives... Rien de bien original me direz-vous, mais là c'est trop gratos et dégradant pour moi.



Bref, entre la perversité gratuite et la mollesse des personnages, tout ça manque un peu de subtilité et je suis moyennement convaincue. Peut-être que je pousserais la curiosité en lisant le tome 2 mais j'en doute.

Depuis sa sortie, le premier tome d'Ajin n'a cessé d'attiser ma curiosité. C'est tout d'abord la couverture qui a attiré mon regard. Sombre et un brin sinistre, elle nous place face à une créature squelettique dont les os se confondent avec des bandelettes façon momies. Autant dire que dès la couverture, le ton est donné. On se sent d'ores et déjà enveloppé par une ambiance aussi glauque que mystérieuse. Si la couverture est réussie, le manga tient lui aussi toutes ses promesses. La lecture de ce premier tome m'a littéralement captivée.



Si dans les premières pages, les dessins semblent un peu approximatifs (notamment les visages), ils finissent par se faire plus expressifs et gagnent en précision ainsi qu'en énergie. Le trait de l'auteur est élégant mais aussi vif et acéré, comme le prouvent les différentes scènes d'action.

Les effusions de sang sont nombreuses dans ce premier tome, mais contrairement à d'autres lecteurs, cela ne m'a pas dérangé. Je ne suis pourtant pas une adepte de séries sanglantes ! Disons qu'ici, j'ai eu le sentiment que l'auteur parvenait à doser la violence émanant de ses dessins. Il créé l'action, la peur, le suspense, mais ne tombe pas dans le gore, dans la violence gratuite.

La composition des pages est aérée. Les bulles de texte, courtes mais efficaces, permettent d'apprécier pleinement le dynamisme des dessins.



En ce qui concerne les personnages, j'ai tout de suite apprécié le duo formé par Kei et Kai. Si leurs noms se ressemblent, ils sont facilement identifiables physiquement. Qui plus est, ils possèdent des caractères différents. J'espère vraiment que l'auteur prendra le temps de développer l'amitié qui unit les deux garçons et, éventuellement, nous montrer comment elle est née. J'avoue avoir un petit faible pour Kai. La confiance et la fidélité qu'il témoigne à Kei sont très touchantes.

Parmi les autres personnages principaux, on trouve bien évidemment les Ajin. La manière dont l'auteur les a représentés ne manque pas d'originalité, je les trouve plutôt stylés. Un mélange d'effroi et de fascination semble nous saisir lorsqu'on les observe.



J'ai hâte de découvrir la suite de ce manga, car j'avoue avoir eu un petit coup de cœur pour ce premier tome ! Une série fantastique à découvrir.

On continue dans l’horreur, les choix cornéliens et la violence humaine. Cela fait vraiment réfléchir, et en même temps, ce volume est divertissant. Bref, c'est un très bon manga.

Ouverts sans grand enthousiasme (tome 1 et 2!), j'en suis restée comme deux ronds de flan !! le moins qu'on puisse dire, c'est que ça dépote ! Je ne connaissais évidemment pas la série qui a précédé ces « next levels », Sky-high Survival, mais ce n'est pas nécessaire pour comprendre l'univers dans lequel on a mis les pieds : un monde dévasté, parallèle à notre réalité, quatrième dimension ou univers de jeu vidéo on ne sait pas trop, dans lequel des « masqués » armés jusqu'aux dents tuent sans pitié des adolescents qui se retrouvent propulsés malgré eux aux sommets des gratte-ciels de ce monde en miettes. C'est ce qui arrive au jeune Senya Matsuda qui rapidement découvre un fusil habité par une sorte de chose animée à un seul oeil et qui fait de lui un tireur d'élite alors que le garçon n'avait jamais touché jusqu'alors à une arme à feu. Contraint de se battre pour survivre, il va rapidement s'allier à une jeune fille peu bavarde qui le ramène à l'abri de son clan. Ce monde est une horreur absolue : les adolescents parachutés s'y suicident en se jetant des toits des immeubles en souriant, le désespoir suinte de partout, les tueries sont mises en scène et largement détaillées par les mangakas. Ames sensibles s'éloigner rapidement de l'ouvrage. Si vous saviez comme l'adorable jeune fille de 3eme qui me les a prêtés est charmante, vous en seriez étonnés ! Je suis toujours très surprise des lectures de ces chères et tendres têtes blondes qui peuplent mon collège. Je ne sais si les parents ont une quelconque idée de leurs lectures (et vues sur les réseaux...). Elle a beau me dire être choquée des images et trouver cela horrible, elle s'empressera d'acheter la suite ! Elle a besoin de sa dose d'horreurs. Pourtant, je trouve qu'on commence à en être pourtant largement bien pourvu dans nos vies quotidiennes. Bref, une série type « Battle Royal » où la violence est au format XXL. Je pense humblement que les ados y retrouvent l'univers de leurs jeux vidéo où les sentiments n'ont aucune place. Plus c'est gore et plus c'est drôle. J'avoue m'être bassement réjouie que les mangas soient en noir et blanc : pas sûre que mon estomac aurait tenu le choc ! Pour amateurs du genre, exclusivement !

J’avais beaucoup aimé le premier tome et celui-ci n’a pas fait exception. Bien que le scénario semble suivre un schéma relativement classique, l’intrigue rondement menée à un rythme très soutenu fait de cette lecture un excellent moment passant bien trop rapidement. Je suis très curieuse de découvrir la suite des aventures de Kei. Les Ajins, créatures maléfiques ou simples être humains dotés de capacités hors du commun ?
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Depuis quelques années, une nouvelle catégorie d'humains a été découverte. Des humains (ou jugés tels) immortels, les Ajins. Ils sont indétectables, mais lorsqu'ils sont supposés mourir, ils reviennent à la vie quasiment instantanément, mais non sans mal. Les premiers Ajins ont été découverts en Afrique, mais depuis d'autres Ajins ont été vus un peu partout. Dont 2 au Japon.



Le sujet n'est pas neuf. On est un peu dans X-Men, finalement. Les attitudes vis-à-vis des Ajins vont de la franche acceptation à la haine viscérale, en passant par la curiosité, le dégoût, la suspiscion, etc.



Kei et Kaito sont deux jeunes japonais, lycéens. Et quand Kei se fait écraser par un camion, il découvre qu'il est un Ajin... Renseignement précieux... on ne sait pas que l'on est un Ajin avant de mourir et de revenir... Il prend alors la fuite, car il est l'objet d'attentions qu'il ne peut subir. Son ami Kaito l'aide sans l'ombre d'une hésitation.



Mais autour de cette découverte, les gens s'activent. On a droit à la totale... le gouvernement, les curieux, les chasseurs de primes, les opportunistes, d'autres Ajins (officiels ou non)... Et le lecteur découvre tous ces acteurs au gré des chapitres. C'est rythmé et plaisant. On découvre aussi que les Ajins sont loin d'être "supérieurs" aux humains normaux... ils en ont les mêmes penchants violents et agressifs. Ils peuvent également générer une sorte d'ectoplasme noir qui agit à distance, guidé par la pensée de son créateur (si j'ai bien tout suivi). On s'écharpe autour des amis de Kei, de sa famille... Et pendant ce temps, Kei décide de lâcher Kaito et de trouver une communauté d'Ajins planquée quelque part... où a-t-il été pondre cette idée???? Un jour plus tôt il se pensait normal et le lendemain le voilà grand connaisseur des Ajins... A boire et à manger côté scénar, donc.



Venons-en au dessin... On pourrait avoir du gros glauque qui tache et projette des éclats de cervelle un peu partout... on a du "simple simple", avec même des planches dépouillées, dépourvues de décor... Côté face, c'est trop gentil, pas assez sombre. Côté pile, les traits et expressions de visage sont très raisonnables. Pas de bouches rectangulaires et d'émotions surjouées. Tout est assez sobre du point de vue des sentiments. Un peu trop, peut-être. 1 partout, balle au centre. Ce premier tome a su titiller ma curiosité, je demande à voir plus.

Un concept qui n'est pas trop mal mais qui manque parfois de crédibilité. On oppose les Ajin aux humains car ils sont simplement capables de se relever après la mort. On fait de la ségrégation avec ce qui est différent, avec ce qui ne peut pas mourir. J'ai bien aimé cette idée plutôt originale.



Le phénomène zombie ou momie est effectivement traité sur un autre mode. Cela demeure un seinen qui axe sur l'action plutôt que sur l'interdépendance des personnages. le cri d'un Ajin est capable de vous immobiliser pendant plusieurs secondes. L'immortalité a également toujours un prix fort à payer. Attention également aux scènes gores !



Bon à savoir: Ajin est actuellement le plus gros succès de manga au Japon avec pas moins d'un million d'exemplaires vendus en une seule année. C'est énorme et cela démontre bien un phénomène nouveau qu'il ne faut pas négliger. Derrière le succès se cache assez souvent le talent.



On ne s'ennuiera pas avec cette découverte car c'est très efficace dans la mise en scène et plutôt bien dessiné. le mystère de ces êtres mystérieux ne sera que progressivement dévoilé.

Je crois que le premier mot qui me vient concernant ce manga est : dérangeant. Je trouve ce premier tome vraiment réaliste ce qui donne cette sensation dérangeante. L’histoire est très bien construite et les transitions entre passé et présent rajoutent à l’ambiance angoissante, horrifique et limite gore.On suit le jeune Kai, lycéen qui suite à un accident découvre qu’il est un ajin. Les ajin qu’est-ce que c’est, des êtres immortels, rarissime recherchés par les gouvernements du monde entier pour faire des expériences sur eux. Les dessins sont très sympas, le coté réaliste est ici aussi très présent. Malgré cela, il y quelques mauvais traits : une bouche mal placée ou encore un visage un peu déformé.

Une bonne découverte, originale et prenante.

Il y a un peu plus de 17 ans, un phénomène étrange a été découvert : en Afrique, des soldats ont ressuscité sur un champ de bataille. Ces « immortels » ont été étudiés sous toutes les coutures et furent appelé Ajin. Petit à petit, d’autres êtres dotés de la vie éternelle firent leur apparition tout autour de la Terre.



Kei est un adolescent japonais qui mène une vie normale entouré de ses amis et de sa famille. Sur le chemin du lycée, il meurt écrasé par un camion sous les yeux de ses camarades, qui le voit revenir à la vie. Connaissant les expériences qui sont faites sur les Ajin, il choisit alors de s’enfuir et de se cacher, ne souhaitant devenir un rat de laboratoire. Une traque commence mais les autorités ne sont pas les seules à vouloir le retrouver, d’autres Ajins clandestins le recherche aussi. Kei devient un enjeu à la fois scientifique, financier et politique.



Réfugié dans la montagne avec l’un de ses amis, il va tout doucement apprendre à maîtriser son nouvel état et découvrir certaines réalités qui jusque là étaient bien secrète. Entre sa vie passée et ce nouvel horizon, les choix sont parfois difficiles.



Belle série de manga, au dessin dynamique et réaliste, avec un scénario et une mise en scène habile, présentant un suspense soutenu et surfant avec originalité sur un thème habituel de la SF, l’immortalité.
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A la fois, violent et tendre, ce manga traite au fond de la différence et de ce que les hommes sont capables de faire en face de ça, sous couvert de fantastique. Entre rats de laboratoire, vindicte de la foule en furie ou amitié réelle, l'âme humaine révèle ici sa noirceur et sa bonté. Pour un premier opus, l'auteur nous plonge efficacement dans le vif du sujet, c'est un vrai bonheur.

Les pages défilent à une vitesse folle. Nous quittons le point de vue de Yuri durant une partie du tome pour faire la rencontre de son frère Rika. Ce dernier a tué plusieurs personnes masquées. Tout comme sa petite sœur Yuri, il est déterminé à survivre dans cet univers impitoyable. Les informations présentes dans ce tome nous confirment l’hypothèse selon laquelle les personnes masquées perdent leur capacité de réflexion et de raisonnement.

De nombreux secrets sont encore à découvrir autour des pouvoirs du masque et des règles qui régissent cet endroit.

Par ailleurs, dans cet endroit il existerait une sorte de dieu omnipotent qui détiendrait de mystérieux pouvoirs.

Dans ce deuxième tome, Yuri prend confiance en elle et en ses capacités.

Elle utilise son intelligence et sa dextérité pour se sortir de situation périlleuse.

Au cours de son périple entre les immeubles, Yuri fait la rencontre de Mayu une jeune lycéenne qui s’est retrouvée comme elle dans ce monde.

Les deux adolescentes vont s’allier pour tenter de survivre.

Nous en apprenons un peu plus sur le fonctionnement des masques, mais c'est encore léger. De multiples mystères sans réponses planent encore, surtout autour du Sniper.

- La proie doit toujours se méfier du chasseur.-

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Yuri Honjo est une jeune adolescente de seize ans qui se retrouve téléportée dans un immeuble qui lui est inconnu. En face d’elle, un homme est allongé sur le sol, le crâne fendu à coups de hache. À ses côtés, se tient un homme tenant une hache à la main. Un petit détail retient l’attention de Yuri : cet homme porte sur son visage un masque blanc au sourire effrayant.

La lycéenne comprend rapidement que pour survivre, elle doit fuir loin du meurtrier.

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Nous découvrons dans ce premier tome que Yuri n’est pas la seule personne à avoir été envoyée dans ce mystérieux monde parallèle. Cette dimension est totalement différente de celle que nous connaissons.

Les immeubles sont tous reliés entre eux par des ponts. Il est impossible de prendre la voie terrestre sous peine de mourir. Cet endroit possède une seconde particularité, certaines personnes possèdent des masques étranges sur leur visage, qui leur confère des capacités dépassant les aptitudes physiques humaines.

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L’histoire de ce manga m’attire énormément, étant donné qu’il met en lumière les facettes les plus sombres de l’être humain.

Les hommes et les femmes qui se retrouvent piégés dans ce monde sont face à un choix cornélien : être tués ou tuer. Ce dilemme, permet de révéler les pensées les plus sombres et toute la noirceur de l’humanité, car c’est uniquement face à la mort qu’un individu peut révéler sa véritable nature.

J’ai vraiment hâte de lire le second tome pour en apprendre plus sur cet univers.

J'ai bien aimé le premier volume de ce manga dont le graphisme et le style m'ont fait penser à "Death Note".

Kei est un lycéen studieux qui rêve de devenir médecin.

Alors qu'il venait de suivre un cours sur les "Ajin", ces immortels qu'on a découverts depuis une quinzaine d'années, il se fait écraser par un camion... et se redresse !

La chasse aux Ajins étant bien rémunérée, il devient la proie de ses anciens camarades qui ne le considèrent plus comme un des leurs mais comme une bête sauvage.

C'est Kai, son ami d'enfance, qui va venir à son secours...

La société des humains cherche à faire des expérimentations scientifiques sur ces créatures qui résistent à la mort alors qu'une communauté plus mystérieuse les incite à les rejoindre.