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Citations de Valérie Valère (162)


C'est terrible de ne pouvoir écouter que ses pensées, c'est cela la torture du silence.
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J'aurai voulu avoir plein d'amis tout en conservant ma solitude. Cela m'est apparu comme une impossibilité psychologique. Alors j'ai choisi la solitude. Je pourrai résister à tout, eux, ils auront toujours besoin de quelqu'un, mais moi, non, j'aurai mes propres pensées.
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Quel crime ai-je donc commis ? Refuser le monde: crime puni de prison à perpétuité. Ils me manipulent comme un vulgaire ramassis d’os, dénué de toute pensée, de tout sentiment.
Je suis seule. Dehors, le monde est en train de rire, de s’amuser, de parler, je suis seule, seule avec mon corps, qui ne veut rien, qui ne demande rien, sauf de mourir.
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"Au fait, tu resteras dans ta chambre en pyjama, tu n'auras pas le droit de lire ni de faire quoi que ce soit, juste te reposer. Quand tu auras pris un peu de poids, on verra, mais pour le moment c'est comme ça, d'accord ?"
Bien sûr que non, qu'est-ce que vous voulez que je vous réponde, que votre bagne me convient à merveille ? Vos kilos je n'en veux pas, je ne prendrai pas de poids. Je suis bien comme ça et j'en ai rien à foutre de votre bouffe, vous pouvez la garder !
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Les adultes ne savent pas se plier aux règles, ils s'amènent avec leurs grosses mains plus fortes et vous font taire. Cela va plus vite que les paroles, c'est moins fatiguant et plus efficace. pourquoi donc font-ils des enfants ? Pour les montrer aux voisins ? Pour recoller leur couple désuni ? Pour avoir une "chose" bien à eux ? Pour s'assurer une retraite ? Vous me trouvez horrible ? Regardez les familles, les mères dans le métro, les grands-mères qui n'ont plus qu'"eux" au monde. Vous trouvez qu'ils les aiment ? Ou qu'ils leur sont utiles ? Cessez donc de mentir !
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Je n'ai pas demandé la vie, je n'en veux plus. Maintenant j'ai le droit de choisir.
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Une anorexie représentait un suicide long et douloureux, peut-être une sorte d'appel au secours, un temps mort pendant lequel on réfléchit à ses propres raisons en les imprégnant de lucidité et en les parant de faux compliments.
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Quel crime ai-je donc commis ? Refuser le monde: crime puni de prison à perpétuité. Ils me manipulent comme un vulgaire ramassis d’os, dénué de toute pensée, de tout sentiment.
Je suis seule. Dehors, le monde est en train de rire, de s’amuser, de parler, je suis seule, seule avec mon corps, qui ne veut rien, qui ne demande rien, sauf de mourir. Mais il résistera. Ils ne me laisseront pas m'évanouir parce que je dois souffrir et m'apercevoir de ma stupidité à m'entêter, à vomir ces gens, ces maisons, cette société contraignante. Mais qu'est ce qu'ils croient donc, que je vais céder à leur chantage infâme? Ils n'ont pas l'air de se rendre compte de l'horreur qu'ils provoquent.
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Si les autres ne me montrent pas à chaque instant qu'ils sont heureux que je sois là, que je ne les gêne pas, je me sens aussitôt ridicule, déplacée et je les quitte.
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J'espère qu'ils vont au moins me laisser mourir comme je veux... Je sais que la torture consiste à vous faire vivre malgré vous. N'est-ce pas plus terrible que de vous dérober la vie lorsque vous voulez la garder ?
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J'aurais voulu déchirer, tuer, violer. Mon ambition n'a pas de limites lorsqu'elle a pour but de libérer mon âme. (..) Je ne peux rien faire sinon crier, un cri fou qui ne déchire que mon propre coeur, que ma propre voix, un cri pour les enfants abandonnés, un autre appel, une demande d'amour qui, elle aussi, se perdra dans le vide.
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Je ne trouve plus la vraie raison des choses. Rien n'a de sens. Inutilité profonde et accusatrice. Je me fonds dans la solitude et la tristesse. Désœuvrement, je ne connais plus l'insouciance, la lumière me déplaît et je déteste le soleil, où suis-je donc passée, moi ? Je ne cesse de me chercher et une réplique de cinéma passe, doucereuse : "Il faut être patient, ça peut prendre des années... une vie..."
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Mes yeux se sont détournés des vitres teintées, mon dos se redresse légèrement et mes larmes redoublent. Le bruit de la clef qui tourne dans la serrure... La porte jaune qui s'ouvre sur cette silhouette blanche, comme j'aimerais qu'elle ne soit qu'une silhouette, un fantôme qui passe et ne s'arrête pas..." *
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J'essaie de retrouver un monde, je regarde tous les chemins avant de choisir le mauvais, mais rien n'est indiqué et personne ne veut me tendre la main, ou plutôt, je ne veux en prendre aucune.
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Elle s'en va avec moi, quelque part où tout est noir et beau, elle me prend la main et regarde là-bas les mots inconnus qu'on n'a pas encore découverts et qui nous attendent.
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Non, je ne serai même pas condamnée à mort, ma peine sera bien plus pénible: une mort lente, traînant derrière elle cet espoir vain mais inévitable qui vous fait supporter votre incessante souffrance.
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Vous m'avez jeté votre monde au visage comme un seau d'eau, je ne trouverai jamais le chemin, je suis perdue.
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Tout le monde trouve que je suis trop perfectionniste et moi je pense que ce sont les autres qui ne font jamais les choses jusqu'au bout.
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Internée à l'âge de treize ans pour anorexie mentale dans un hôpital parisien, Valérie Valère a attendu d'avoir quinze ans pour écrire ce récit : "Ces quatre mois restaient tellement présents en moi, tellement que j'ai compris que si je ne disais pas ce temps passé dans le pavillon des enfants fous, il me gênerait, s'interposerait entre moi et la vie. Il fallait que j'en sorte!"
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Ce mot était entre nous, il posait le même voile devant nos yeux pour mieux nous rassembler. Vous savez, des fois, c'est quand on est triste qu'on est le plus heureux.
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