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Citations de Victor Hugo (8667)


Victor Hugo
« Le législateur, en élaborant la loi, ne doit jamais perdre de vue l’abus qu’on peut en faire. »
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Victor Hugo
La continuité des grands spectacles nous fait sublimes ou stupides .Dans les alpes on est aigle ou crétin.
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Un jour, quand l'homme sera sage,
Lorsqu'on n'instruira plus les oiseaux par la cage,
Quand les sociétés difformes sentiront
Dans l'enfant mieux compris se redresser leur front,
Que, des libres essors ayant sondé les règles,
On connaîtra la loi de croissance des aigles,
Et que le plein midi rayonnera pour tous,
Savoir étant sublime, apprendre sera doux.
Alors, tout en laissant au sommet des études
Les grands livres latins et grecs, ces solitudes
Où l'éclair gronde, où luit la mer, où l'astre rit,
Et qu'emplissent les vents immenses de l'esprit,
C'est en les pénétrant d'explication tendre,
En les faisant aimer, qu'on les fera comprendre.
Homère emportera dans son vaste reflux
L'écolier ébloui ; l'enfant ne sera plus
Une bête de somme attelée à Virgile ;
Et l'on ne verra plus ce vif esprit agile
Devenir, sous le fouet d'un cuistre ou d'un abbé,
Le lourd cheval poussif du pensum embourbé.
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Victor Hugo
Le progrès ce n'est rien d'autre que la révolution faite a' l'amiable .
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Le propre des spectacles sublimes, c'est de prendre toutes les âmes et de faire de tous les témoins des spectateurs.
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[...] quand on est du peuple, sire, on a toujours quelque chose sur le coeur. Alors on s'attroupe, on crie, on sonne le tocsin, on arme les manants du désarmement des soldats, les gens du marché s'y joignent, et l'on va ! Et ce sera toujours ainsi, tant qu'il y aura des seigneurs dans les seigneuries, des bourgeois dans les bourgs, et des paysans dans les pays.
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Cet enfant vivait dans cette absence d'affection comme ces herbes pâles qui viennent dans les caves. Il ne souffrait pas d'être ainsi et n'en voulait à personne. Il ne savait pas au juste comment devaient être un père et une mère.
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Victor Hugo
Quand je ne serais plus qu'une cendre glacée.
Quand mes yeux fatigués seront fermés au jour.
Dis-toi si dans ton cœur ma mémoire est fixée
Le monde a sa pensée, moi j'avais son amour!
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Pas malade! En effet, je suis jeune, sain et fort. Le sang coule librement dans mes veines; tous mes membres obéissent à tous mes caprices; je suis robuste de corps et d'esprit, constitué pour une longue vie; oui, tout cela est vrai; et cependant j'ai une maladie, une maladie mortelle faite de la main des hommes.
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Je viens de faire mon testament.
À quoi bon? Je suis condamné aux frais, et toit ce que j'ai y suffira à peine. La guillotine, c'est fort cher.
Je laisse une mère, je laisse une femme, je laisse un enfant.
Une petite fille de trois ans, douce, rose, frêle, avec de grands yeux noirs et de longs cheveux châtains.
Elle avait deux ans et un mois quand je l'ai vue pour la dernière fois.
Ainsi, après ma mort, trois femmes sans fils, sans mari, sans père ; trois orphelines de différente espèce ; trois veuves du fait de la loi.
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Chacun rêve l'inconnu et l'impossible selon sa nature
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Oh! quelle misère! La destinée peut-elle donc être méchante comme un être intelligent et devenir monstrueuse comme le coeur humain!
Et, quoi qu'il fît, il retombait toujours sur ce poignant dilemme qui était au fond de sa rêverie: – rester dans le paradis, et y devenir démon! rentrer dans l'enfer, et y devenir ange!

Première partie - Fantine
Livre septième.
Chapitre III
Une tempête sous un crâne
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   Qui n'est pas libre, n'est pas homme.
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Victor Hugo
"La musique, c'est du bruit qui pense."
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Personne dans cette foule ne fit attention à lui. Tous les regards convergeaient vers un point unique, un banc de bois adossé à une petite porte, le long de la muraille à gauche du président. Sur ce banc il y avait un homme entre deux gendarmes.
Cet homme, c'était l'homme.
Il ne le chercha pas, il le vit. Ses yeux allèrent là naturellement, comme s'ils avaient su d'avance où était cette figure.
(...)
Et par un jeu tragique de la destinée qui faisait trembler toutes ses idées, et le rendait presque fou, c'était un autre lui-même qui était là ! Cet homme qu'on jugeait, tous l'appelaient Jean Valjean !
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C'est une chose importune de se coucher sans souper ; c'est une chose moins riante encore de ne pas souper et de ne savoir où coucher. Gringoire en était là. Pas de pain, pas de gîte ; il se voyait pressé de toutes parts par la nécessité, et il trouvait la nécessité fort bourrue. Il avait depuis longtemps découvert cette vérité, que Jupiter a créé les hommes dans un accès de misanthropie, et que, pendant toute la vie du sage, sa destinée tient en état de siège sa philosophie. Quant à lui, il n'avait jamais vu le blocus si complet ; il entendait son estomac battre la chamade, et il trouvait très déplacé que le mauvais destin prît sa philosophie par la famine.
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Les mots manquent aux émotions.
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Victor Hugo
Quel moissonneur de l'éternel été
Avait en s'en allant négligemment jeté
Cette faucille d'or dans le champ des étoiles ?

( " Booz endormi"- " "La légende des siècles")
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Victor Hugo
Tu es l'idée qui me gonfle le coeur, l'image délicate et lumineuse qui charme mes jours et qui trouble mes rêves...la beauté que je contemple dans la sphère idéale...l'émanation,le magnétisme, le sourire, le regard nécessaire à ma pensée et à ma vie.

Lettre à Léonie Biard
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Il y a des moments où un bout de corde, une perche, une branche d'arbre, c'est la vie même, et c'est une chose affreuse de voir un être vivant s'en détacher et tomber comme un fruit mûr.
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