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Critiques de Victor del Arbol (600)
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La maison des chagrins

Je n'ai pas aimé la fin, ni la lecture, la version audio livre n'est pas précise et c'est à cause de cela qu'on ne comprend pas bien, c'est un peu difficile à expliquer. Peut être que c'est le style de l'auteur qui donne la sensation de toujours attendre une partie de l'histoire ! Je suis arrivée à la fin avec de difficultés. Beaucoup de personnages apparaissent au fil de chapitres, mais ils me semblent trop mysterieux ! J'ai écouté la version audio livre
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La maison des chagrins

En dehors de l'histoire et de ce puzzle où la vengeance ne permet aucune rédemption, il y a dans l'écriture de cet auteur une véritable poésie qui donne au roman noir toute sa beauté et sa tragédie
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La maison des chagrins

Construit comme un puzzle, l’auteur assemble son œuvre pièce par pièce. Les descriptions des personnages sont minutieuses et nombreuses. C’est pour mieux t’endormir mon enfant ! Cette histoire sent mauvais la vengeance, le pouvoir, le malheur, la destruction. Une chose est certaine. Après la lecture de ce livre le pardon devient comme une seconde nature. Qu’ils sont malheureux tous ces personnages haineux. Le puzzle est en place, le jeu de destruction peut commencer, les scènes violentes sont visuelles et dérangeantes. C’est un polar écrit par un homme pour les hommes. Le titre est trompeur.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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La maison des chagrins

A le recherche d'un bon auteur de polars espagnols depuis Vasquez Montalban, je pense l'avoir trouvé.

L'auteur arrive à rendre humains meurtrier et tortionnaire, l'analyse des différents protagonistes est très poussée. C'est un livre très sombre mais un vrai plaisir de lecture

Le précédent ouvrage de cet auteur "la tristesse du samouraï" ne m'avait pas accroché mais je pense le relire avec plus d'attention prochainement
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La maison des chagrins

Il n'y a pas de hasard dans les livres de Victor del Arbol. Même si les personnages ne se rencontrent pas tous, leurs vies sont liées par des événements que chacun vit ou subit de façon différente.

Des drames qui entrainent et provoquent d'autres drames. Des personnages qui cherchent à oublier ou à surmonter leur douleur, leur cauchemar.

Mais personne n'est tout noir ou tout blanc. Victor Del Arbor aime les personnages "troubles" qui ne nous disent pas tout,qui se racontent au fur et à mesure. Des personnages profondément humains, 'donc) avec des failles, des faiblesses et une force parfois insoupçonnée......

Et toujours cette formidable envie de vivre.
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La maison des chagrins

Ce roman m'intriguait, j'avais aimé La tristesse du samouraï, premier roman de cet auteur, et je ne voulais pas ne pas découvrir ce deuxième titre.

Et puis, décidemment, les flics ont du talent, maîtrisent le suspens, et la psychologie (noire) de l'humain.

J'ai donc pris sur moi... (et un peu moins dormi pendant quelques jours...) et ai lu ce polar de la belle collection actes noirs chez Actes Sud.



Autant le dire, ce livre est très sombre, les personnages ont tous plus ou moins subi des traumatismes, portent des traces indélébiles de leur passé, sont portés par l'envie de vengeance, et évoluent dans un univers hyper sombre, fait de mensonges, perversion sexuelle, pédophilie, abus, mafia, manipulation, vengeance...
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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La maison des chagrins

Personne n'est innocent. Voilà qui aurait pu être le titre de ce très fort roman de Victor del Arbol. Tous les personnages de ce roman sont coupables à divers degrés D'une action, D'une omission, D'une lâcheté ou D'une cruauté qui les rend partie prenante dans le drame de cette sombre histoire. Il n'y a pas d'innocent sauf deux jeunes filles qui sont des victimes.



Je ne résumerai pas ce roman, vous pouvez vous fier à la quatrième de couverture. Comme à l'habitude Victor del Arbol réunit une galerie se personnages dont on se demande quel est le lien entre eux. C'est en fouillant dans leur passé qu'on découvre petit à petit ce qui les relie, avec del Arbol C'est dans l'histoire familiale que se trouvent les réponses et des personnages secondaires viennent se greffer aux personnages principaux. C'est toujours sombre, douloureux et malsain dans ces histoires familiales. C'est la recette del Arbol et C'est une recette qui fonctionne car ça donne toujours un roman intense et dur mais tellement prenant qu'on ne peut le lâcher. Vaut mieux rester attentif et concentré parce que l'auteur nous fait voyager entre passé et présent de chaque personnage et parfois la transition de l'un à l'autre est brusque, en plus du fait que les personnages sont nombreux. C'est tout un jeu de piste qui nous est proposé, parfois un peu mêlant mais toujours passionnant.



Un roman noir que j'ai beaucoup aimé mais que je déconseille aux dépressifs parce qu'il porte bien son nom: il n'y a que des chagrins dans cette maison.
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La maison des chagrins

Superbe roman noir, très noir contenant énormément de pièces qui, telles celles d'un puzzle, se mettent macabrement et progressivement en place.

L'écriture est magnifique, tragiquement profonde et reflète parfaitement la psychologie morose et tourmentée des personnages principaux.

Juste envie de découvrir son précédent roman "La tristesse du Samouraï".
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La maison des chagrins

Quels secrets et malédictions relient les personnages de ce roman noir.

Quel rapport peut bien avoir Eduardo, peintre portraitiste qui a perdu sa femme et sa fille dans un accident de voiture avec Olga sa galeriste. Arthur, Ibrahim et l'arménien, à part le fait qu'ils sont tous trois en prison et se haïssent. M Who qui se prostitue et Graciela qui achète ses services. Gloria la célèbre violoniste et Eduardo qu'elle embauche pour un portrait.

Le tout sera démêlé par un obscur détective Guzman, ancien tortionnaire de police chilien.

Rancœur, vengeance, hasards qui n'en sont pas, histoire du Chili, de l'Algérie, étayent ce récit de 476 pages. Je n'ai pas retrouvé le plaisir de la découverte de son premier livre "La tristesse du samouraï", la construction de celui-ci est pesante mais l'on passe quand même un bon moment même si les coutures sont parfois grossières et le dénouement prévisible.
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La maison des chagrins

Excellent roman d'un écrivain espagnol qui nous avait déjà offert "la tristesse du samouraï" un thriller captivant qui prenait ses racines dans la période franquiste et nous laissait sans voix.



Ici, on retrouve le même thème des âmes torturées par le deuil et le besoin de vengeance. C'est bien construit, rythmé, solide et cela nous touche réellement tant les mots sont proches de nous. A lire absolument !
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La maison des chagrins

Un roman très sombre (trop ?), violent dans lequel il n’y a ni gentil, ni méchant - juste des hommes et des femmes, guidés leurs pulsions vengeresses, par le désespoir lié à la disparition cruelle d’êtres chers, par leur appât du gain ou leur perversité.

J’avoue que j’ai eu quelques difficultés à entrer dans ce thriller tant la découverte page après page des turpitudes d’Arthur, Ian, Guzmàn et autres personnages mis en scène par l’auteur m’a un peu déroutée.

Alors certes, ils ont des excuses : leur enfant a été enlevé ou tué, ils ont connu le viol ou le meurtre de leur famille durant leur enfance, … Victor de Arbòl ne laisse aucune place à la rédemption, à la possibilité de retour en arrière, à la compassion, à l’effacement de la dette.

Les engrenages sont en place et personne n’en réchappera. L’auteur tricote une intrigue touffue, aux multiples ramifications qui témoignent que tous nos actes ont des conséquences. Ici, l’histoire a démarré il y a quelques décennies, sous un autre soleil, à une autre époque et il n’y a pas de place pour l’oubli. Les personnages sont brisés, abîmés ; ils n’ont plus rien à perdre et rares sont ceux qui espèrent encore dans un avenir lumineux.

Bref, si vous avez besoin de légèreté, de respiration, passez votre chemin, tout ici est oppressant !



Challenge MULTI-DEFIS 2021

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La maison des chagrins

007...2019.

Victor Del Arbol...La maison des chagrins

On pourrait se perdre dans cette toile tissée par Victor...les destins se croisent dans de sombres histoires de vengeances...Les victimes deviennent bourreaux et les bourreaux victimes...L'auteur nous conduit au fil des pages vers un denouement implacable...Un livre qu' on ne peut quitter...j'adore...
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La maison des chagrins

La decouverte d'un nouvel auteur est toujours excitante car on sors de ses habitudes et on entre dans un nouvel univers.Ici cette histoire est tres bien ecrite et l'ambiance est tres différente de celle des romans policier anglo-saxons.Cette histoire en recelle plusieurs en son sein et le tout est homogène et agréable, un vrai plaisir a decouvrir d'urgence !
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La maison des chagrins

Trop de vies bouleversées, déchirées, annihilées. J'aspire a plus de normalité dans le cours des choses. Faut-il vraiment avoir été violé, mutilé, meurtri, trompé pour être ou pour avoir de la valeur ? Les petits moments, les êtres normaux ne sont-ils pas plus riches dans leur existence ?
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La maison des chagrins

Un très bon roman dont le principal atout est sa galerie de personnages torturés. La construction est ingénieuse et Del Arbol nous promène agréablement tout au long de son récit. Alors certes, il y a quelques longueurs et selon moi, certains développements inutiles de la généalogie de quelques personnages, mais les révélations de l'enchevêtrement des destins des personnages sont admirablement bien amenées par l'auteur. Avec un bémol cependant : tous les personnages se croisent vraiment un peu trop facilement. Il n'en reste pas moins un très bon roman.
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La maison des chagrins

Roman noir de noir, La maison des chagrins nous emmène au plus sombre de l'âme humaine, dans la tristesse et la vengeance, après l'inconcevable : la mort d'un enfant. Dans ce livre, tous les personnages sont brisés par la vie et tous cherchent le salut. Bien peu y parviendront. Les différents destins sont liés d'une manière ou d'une autre, ce qui m'a parfois paru un peu invraisemblable - les coïncidences m'ont semblé forcées.

Malgré cela, grâce à l'écriture au cordeau de Victor del Arbol et à la construction machiavélique de l'ouvrage, on est happé par l'histoire. Malheureusement, je n'ai pas vraiment été touchée par les personnages, souvent ambivalents, à l'exception notable de Who et Mei.
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La maison des chagrins

Après "La tristesse du samourai" et "Par delà la pluie", me voici attaquant un nouveau Víctor del Árbol.

Comme les deux autres romans, il est dense ... il faut avoir du temps pour assimiler les différents personnages et leur histoire.

Le personnage principal, Eduardo, est un portraitiste talentueux, à la dérive après la perte de sa femme et sa fille dans un accident de voiture.

Il est contacté par une musicienne célèbre, Gloria, pour peindre "l'âme" d'Arthur, l'assassin de son fils, qui vient de sortir de prison.

Arthur est lui-même père d'une adolescente disparue; au sortir de la prison, il engage un détective glauque, Guzman, pour la retrouver.

Celui-ci va au cours de son enquête chambouler le destin d'une série de personnages dont la vengeance est le moteur et qui gravitent autour d'Eduardo, Gloria et Arthur ...

Apparaissent alors dans le jeu, un jeune chinois amoureux, une ex danseuse paralysée, des jeunes addicts à la drogue, un ancien combattant algérien, une jeune fille abusée, une fillette trop mure ...

Un livre très agréable composé d'un ensemble de petites touches de vie, donnant un tableau complexe mais attachant !

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La maison des chagrins

Une célèbre violoniste engage Eduardo pour peindre le portrait de l’homme qui a tué son fils. Eduardo a lui-même purgé de nombreuses années de prison pour avoir abattu le chauffard responsable de la mort de sa femme et de sa fille. Ainsi résumée, l’histoire ne semble pas très gaie. Justement, celle-ci est d’une grande noirceur, avec quelques scènes plutôt éprouvantes. Le rythme de l’intrigue est assez soutenu, les rebondissements se multiplient. La tâche confiée à Eduardo va en effet progressivement déclencher des réactions, aboutissant à un déchainement de violence, qui va éclabousser, à des degrés divers, tous les protagonistes de ce roman, déjà passablement abîmés par la vie. Sont-ils toutefois victimes, coupables, un peu des deux ? Il faut se méfier des apparences. Si mon avis sur ce roman est globalement positif, quelque chose m’a toutefois profondément gêné dans cette histoire : il y a trop de coïncidences dans les trajectoires des personnages, le monde semble tout petit. Par exemple, le père d’un détenu s’avèrera être le tortionnaire des années auparavant, sur un autre continent, de son compagnon de cellule. L’histoire est émaillée d’autres « hasards » de ce type. C’en est trop à mon sens, cela contribue à desservir le récit. Dommage…
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La maison des chagrins

Et si nous n'étions que des marionnettes aux mains d'un hasard machiavélique qui joue avec nos destins ? Et si nous n'étions que de simples pantins manipulés condamnés à dégringoler de nos vies, mutilés par les blessures et les coups du sort ?

Victor del Arbol fait un examen de l'humain dans sa dimension tragique.

Douleur de la perte d'un être cher, vengeance, souffrance, solitude… les thèmes qui traversent ce roman noir ne sont pas légers. Il se développent en des temps et lieux variés, le fil conducteur est cependant solidement axé autour d'une grande puissance : les failles qui lézardent l'âme des personnages.



Certains dialogues sont échangés comme des décharges, certaines lignes semblent avoir été écrites sur le vif et d'autres lissées par la patine de la mémoire. Elles racontent inlassablement les pulsions noires qui rongent et consument les personnages. Ils partagent différentes formes de solitude qui finissent par se heurter.



La force de cet auteur en plein essor est de déployer un canevas historique riche et précis et d'y broder avec une élégante mélancolie. Entre mélancolie noire et fulgurances poétiques, brutalité et désirs, Victor del Arbol capture l'essence torturée des personnages avec une psychologie incisive et un style impeccable.



Est-ce que chaque chemin mène toujours quelque part ?





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La maison des chagrins

Eduardo, artiste peintre a perdu sa femme et sa fille dans un tragique accident de voiture quatorze ans auparavant. Il noie le chagrin de sa vie détruite dans l’alcool et les antidépresseurs que lui prescrit à chaque séance sa psychiatre. Seule Olga, jeune galeriste brisée dans sa féminité, s’occupe de lui pour des raisons mystérieuses. Un jour il est convoqué chez Gloria, musicienne de talent, qui a elle-même perdu son fils, renversé par un chauffard. Elle lui demande de peindre le portait du responsable, un certain Arthur. Eduardo accepte. Arthur qui vient de sortir de prison, est à la recherche de sa fille, disparue quelques années auparavant. Il partageait sa cellule avec Ibrahim qui le protège de l’Arménien dont il a également tué la fille dans le même accident et qui veut sa peau…



Et si Eduardo croise M. Wo et son chat de la chance sur un banc de métro, ce n’est pas que le hasard mais la mise en route d’une ronde macabre qui unit tous ces personnages désespérés, se rattachant à la vengeance comme à la dernière illusion que leurs offrent leurs existences détruites. Personne n’est complètement coupable ni parfaitement innocent, chacun portant sa part d’ombre que le talent d’Eduardo sait parfaitement faire surgir. Victor del Arbor nous offre de très belles pages sur la désespérance liée à la perte d’un enfant, l’aveuglement face à la monstruosité de ses proches mais il en rajoute parfois inutilement. Sa volonté de donner aux êtres maléfiques des explications historiques, le grand-père nazi, le père OAS, ou FLN donc victime, l’ex-agent de Pinochet n’est pas très convainquant… L’histoire ne dit pas si le sinistre Chang a pour ancêtre un tortionnaire maoïste…



Mais cela mis à part, un bon roman très noir, très amer, un peu indigeste dû au nombre de personnages accablés de chagrins, qui nous peint un véritable enfer terrestre marqué par la folie, la haine, la cruauté, la souffrance, la misère sexuelle, la perversité, la maladie, la lâcheté, la torture au service de régimes politiques ou d’idéologies néfastes… tous les péchés capitaux , la fatalité du malheur, la vengeance humaine venue se substituer à la divine… Avis aux amateurs.

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