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Critiques de Victor del Arbol (600)
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L'exquise nouvelle - Saison 3 : Les Aventur..

20 nouvelles pour 60 auteurs, réunis en trio : le premier rédige la tête de la nouvelle, le second s’occupe du corps et le troisième termine avec les jambes.

Le niveau n’est pas toujours égal d’un texte à l’autre, et au sein d’une même nouvelle, on peut noter quelques disparités, la greffe n’étant pas toujours optimale. Néanmoins, on ne peut s’empêcher de sourire plusieurs fois pendant la lecture de ce recueil. On s’amuse en lisant certains titres (par exemple les lésions dangereuses, les dix p’tits sacs) et autres références décalées qui jonchent ce livre.

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L'exquise nouvelle - Saison 3 : Les Aventur..

Vingt nouvelles, soixante auteurs et un mystérieux Concierge Masqué.





Connaissez-vous les Mix & match books ? Vous savez, ces livres pour enfants permettant de composer des personnages en mélangeant de façon aléatoire la tête, le corps ou les jambes. Pour son ultime saison, l'Exquise Nouvelle a décidé d'adapter ce concept : un auteur commence malicieusement l'histoire, un deuxième la continue avec talent et un troisième la termine en apothéose.



Détail amusant : aucun auteur ne sait avec qui il a écrit, ni ce qu’il est advenu de sa contribution. Peut-être le découvrirez-vous avant eux !



Cerise sur le gâteau, tous les droits du recueil seront reversés à l'APCH - Association des Pancréatites Chroniques Héréditaires.



Dégustez des histoires inédites en faisant un beau geste. C'est le deuxième effet eXquis !





Barbara ABEL - Sophie ADRIANSEN - François ALQUIER - AYERDHAL - Laurence BIBERFELD - Sacha BIEKELITSKY - Ludovic BISOT - David BOIDIN - Pat BOL - Jacques Olivier BOSCO - Odile BOUHIER - Régis BROUSSE - Michel BUSSI - Sire CEDRIC - David CHARLIER - Armelle CHATEL - Delphine CLAPIÈS - Paul COLIZE - Gérard COQUET - Catherine DAUCOURT - Victor DEL ÁRBOL - Didier DAENINCKX - Luc DOYELLE - Jeanne FAIVRE d'ARCIER - Claire FAVAN - Chris FINCH - Bob GARCIA - Mélanie GASPAR - Maxime GILLIO - Évelyne GODILLOT - Anthelme HAUCHECORNE - Joël HENRY - Stéphanie HÉRISSON - Sophie JOMAIN - Rik LABELT' - François LEFEBVRE - Armèle MALAVALLON-CARLIER – MALLOCK - Stéphane MARCHAND - Sylvie MARQUEZ - Frédéric MARS - Bernard MINIER - Arnaud MODAT - Michaël MOSLONKA - Nadine MONFILS - Stéphane PAJOT - Nicola PEARSON - Gaëlle PERRIN-GUILLET - Fabrice PICHON - Cédric QUÉNIART - Frédérick RAPILLY - Pierre ROUFFIGNAC - Maud SAINTIN - SANBELA - Frédéric SCHWEYER - TABBI & LAVAISSIERE - Alain TEMPLE - Claude VASSEUR - Caroline VIÉ - Sigolène VINSON



Préfacé par Maud TABACHNIK
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L'exquise nouvelle - Saison 3 : Les Aventur..

Les mots pour : Styles, idée, quelques nouvelles



Les mots contre : quelques textes que j’ai, personnellement, moins appréciés.



Notation : pas de notation, trop de différence entre les textes !









Le niveau est très variable d’une nouvelle à l’autre, mais l’ensemble est bien sympathique. Le concept du cadavre exquis donne des textes surprenants ! j’ai découvert deux ou trois plumes intéressantes...
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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La maison des chagrins

Ce roman m'intriguait, j'avais aimé La tristesse du samouraï, premier roman de cet auteur, et je ne voulais pas ne pas découvrir ce deuxième titre.

Et puis, décidemment, les flics ont du talent, maîtrisent le suspens, et la psychologie (noire) de l'humain.

J'ai donc pris sur moi... (et un peu moins dormi pendant quelques jours...) et ai lu ce polar de la belle collection actes noirs chez Actes Sud.



Autant le dire, ce livre est très sombre, les personnages ont tous plus ou moins subi des traumatismes, portent des traces indélébiles de leur passé, sont portés par l'envie de vengeance, et évoluent dans un univers hyper sombre, fait de mensonges, perversion sexuelle, pédophilie, abus, mafia, manipulation, vengeance...
Lien : http://blablablamia.canalblo..
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La maison des chagrins

Personne n'est innocent. Voilà qui aurait pu être le titre de ce très fort roman de Victor del Arbol. Tous les personnages de ce roman sont coupables à divers degrés D'une action, D'une omission, D'une lâcheté ou D'une cruauté qui les rend partie prenante dans le drame de cette sombre histoire. Il n'y a pas d'innocent sauf deux jeunes filles qui sont des victimes.



Je ne résumerai pas ce roman, vous pouvez vous fier à la quatrième de couverture. Comme à l'habitude Victor del Arbol réunit une galerie se personnages dont on se demande quel est le lien entre eux. C'est en fouillant dans leur passé qu'on découvre petit à petit ce qui les relie, avec del Arbol C'est dans l'histoire familiale que se trouvent les réponses et des personnages secondaires viennent se greffer aux personnages principaux. C'est toujours sombre, douloureux et malsain dans ces histoires familiales. C'est la recette del Arbol et C'est une recette qui fonctionne car ça donne toujours un roman intense et dur mais tellement prenant qu'on ne peut le lâcher. Vaut mieux rester attentif et concentré parce que l'auteur nous fait voyager entre passé et présent de chaque personnage et parfois la transition de l'un à l'autre est brusque, en plus du fait que les personnages sont nombreux. C'est tout un jeu de piste qui nous est proposé, parfois un peu mêlant mais toujours passionnant.



Un roman noir que j'ai beaucoup aimé mais que je déconseille aux dépressifs parce qu'il porte bien son nom: il n'y a que des chagrins dans cette maison.
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La maison des chagrins

Superbe roman noir, très noir contenant énormément de pièces qui, telles celles d'un puzzle, se mettent macabrement et progressivement en place.

L'écriture est magnifique, tragiquement profonde et reflète parfaitement la psychologie morose et tourmentée des personnages principaux.

Juste envie de découvrir son précédent roman "La tristesse du Samouraï".
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La maison des chagrins

Quels secrets et malédictions relient les personnages de ce roman noir.

Quel rapport peut bien avoir Eduardo, peintre portraitiste qui a perdu sa femme et sa fille dans un accident de voiture avec Olga sa galeriste. Arthur, Ibrahim et l'arménien, à part le fait qu'ils sont tous trois en prison et se haïssent. M Who qui se prostitue et Graciela qui achète ses services. Gloria la célèbre violoniste et Eduardo qu'elle embauche pour un portrait.

Le tout sera démêlé par un obscur détective Guzman, ancien tortionnaire de police chilien.

Rancœur, vengeance, hasards qui n'en sont pas, histoire du Chili, de l'Algérie, étayent ce récit de 476 pages. Je n'ai pas retrouvé le plaisir de la découverte de son premier livre "La tristesse du samouraï", la construction de celui-ci est pesante mais l'on passe quand même un bon moment même si les coutures sont parfois grossières et le dénouement prévisible.
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La maison des chagrins

Excellent roman d'un écrivain espagnol qui nous avait déjà offert "la tristesse du samouraï" un thriller captivant qui prenait ses racines dans la période franquiste et nous laissait sans voix.



Ici, on retrouve le même thème des âmes torturées par le deuil et le besoin de vengeance. C'est bien construit, rythmé, solide et cela nous touche réellement tant les mots sont proches de nous. A lire absolument !
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La maison des chagrins

Un roman très sombre (trop ?), violent dans lequel il n’y a ni gentil, ni méchant - juste des hommes et des femmes, guidés leurs pulsions vengeresses, par le désespoir lié à la disparition cruelle d’êtres chers, par leur appât du gain ou leur perversité.

J’avoue que j’ai eu quelques difficultés à entrer dans ce thriller tant la découverte page après page des turpitudes d’Arthur, Ian, Guzmàn et autres personnages mis en scène par l’auteur m’a un peu déroutée.

Alors certes, ils ont des excuses : leur enfant a été enlevé ou tué, ils ont connu le viol ou le meurtre de leur famille durant leur enfance, … Victor de Arbòl ne laisse aucune place à la rédemption, à la possibilité de retour en arrière, à la compassion, à l’effacement de la dette.

Les engrenages sont en place et personne n’en réchappera. L’auteur tricote une intrigue touffue, aux multiples ramifications qui témoignent que tous nos actes ont des conséquences. Ici, l’histoire a démarré il y a quelques décennies, sous un autre soleil, à une autre époque et il n’y a pas de place pour l’oubli. Les personnages sont brisés, abîmés ; ils n’ont plus rien à perdre et rares sont ceux qui espèrent encore dans un avenir lumineux.

Bref, si vous avez besoin de légèreté, de respiration, passez votre chemin, tout ici est oppressant !



Challenge MULTI-DEFIS 2021

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La maison des chagrins

007...2019.

Victor Del Arbol...La maison des chagrins

On pourrait se perdre dans cette toile tissée par Victor...les destins se croisent dans de sombres histoires de vengeances...Les victimes deviennent bourreaux et les bourreaux victimes...L'auteur nous conduit au fil des pages vers un denouement implacable...Un livre qu' on ne peut quitter...j'adore...
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La maison des chagrins

Il n'y a pas de hasard dans les livres de Victor del Arbol. Même si les personnages ne se rencontrent pas tous, leurs vies sont liées par des événements que chacun vit ou subit de façon différente.

Des drames qui entrainent et provoquent d'autres drames. Des personnages qui cherchent à oublier ou à surmonter leur douleur, leur cauchemar.

Mais personne n'est tout noir ou tout blanc. Victor Del Arbor aime les personnages "troubles" qui ne nous disent pas tout,qui se racontent au fur et à mesure. Des personnages profondément humains, 'donc) avec des failles, des faiblesses et une force parfois insoupçonnée......

Et toujours cette formidable envie de vivre.
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La maison des chagrins

Trop de vies bouleversées, déchirées, annihilées. J'aspire a plus de normalité dans le cours des choses. Faut-il vraiment avoir été violé, mutilé, meurtri, trompé pour être ou pour avoir de la valeur ? Les petits moments, les êtres normaux ne sont-ils pas plus riches dans leur existence ?
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La maison des chagrins

Un très bon roman dont le principal atout est sa galerie de personnages torturés. La construction est ingénieuse et Del Arbol nous promène agréablement tout au long de son récit. Alors certes, il y a quelques longueurs et selon moi, certains développements inutiles de la généalogie de quelques personnages, mais les révélations de l'enchevêtrement des destins des personnages sont admirablement bien amenées par l'auteur. Avec un bémol cependant : tous les personnages se croisent vraiment un peu trop facilement. Il n'en reste pas moins un très bon roman.
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La maison des chagrins

Roman noir de noir, La maison des chagrins nous emmène au plus sombre de l'âme humaine, dans la tristesse et la vengeance, après l'inconcevable : la mort d'un enfant. Dans ce livre, tous les personnages sont brisés par la vie et tous cherchent le salut. Bien peu y parviendront. Les différents destins sont liés d'une manière ou d'une autre, ce qui m'a parfois paru un peu invraisemblable - les coïncidences m'ont semblé forcées.

Malgré cela, grâce à l'écriture au cordeau de Victor del Arbol et à la construction machiavélique de l'ouvrage, on est happé par l'histoire. Malheureusement, je n'ai pas vraiment été touchée par les personnages, souvent ambivalents, à l'exception notable de Who et Mei.
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La maison des chagrins

Après "La tristesse du samourai" et "Par delà la pluie", me voici attaquant un nouveau Víctor del Árbol.

Comme les deux autres romans, il est dense ... il faut avoir du temps pour assimiler les différents personnages et leur histoire.

Le personnage principal, Eduardo, est un portraitiste talentueux, à la dérive après la perte de sa femme et sa fille dans un accident de voiture.

Il est contacté par une musicienne célèbre, Gloria, pour peindre "l'âme" d'Arthur, l'assassin de son fils, qui vient de sortir de prison.

Arthur est lui-même père d'une adolescente disparue; au sortir de la prison, il engage un détective glauque, Guzman, pour la retrouver.

Celui-ci va au cours de son enquête chambouler le destin d'une série de personnages dont la vengeance est le moteur et qui gravitent autour d'Eduardo, Gloria et Arthur ...

Apparaissent alors dans le jeu, un jeune chinois amoureux, une ex danseuse paralysée, des jeunes addicts à la drogue, un ancien combattant algérien, une jeune fille abusée, une fillette trop mure ...

Un livre très agréable composé d'un ensemble de petites touches de vie, donnant un tableau complexe mais attachant !

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La maison des chagrins

Une célèbre violoniste engage Eduardo pour peindre le portrait de l’homme qui a tué son fils. Eduardo a lui-même purgé de nombreuses années de prison pour avoir abattu le chauffard responsable de la mort de sa femme et de sa fille. Ainsi résumée, l’histoire ne semble pas très gaie. Justement, celle-ci est d’une grande noirceur, avec quelques scènes plutôt éprouvantes. Le rythme de l’intrigue est assez soutenu, les rebondissements se multiplient. La tâche confiée à Eduardo va en effet progressivement déclencher des réactions, aboutissant à un déchainement de violence, qui va éclabousser, à des degrés divers, tous les protagonistes de ce roman, déjà passablement abîmés par la vie. Sont-ils toutefois victimes, coupables, un peu des deux ? Il faut se méfier des apparences. Si mon avis sur ce roman est globalement positif, quelque chose m’a toutefois profondément gêné dans cette histoire : il y a trop de coïncidences dans les trajectoires des personnages, le monde semble tout petit. Par exemple, le père d’un détenu s’avèrera être le tortionnaire des années auparavant, sur un autre continent, de son compagnon de cellule. L’histoire est émaillée d’autres « hasards » de ce type. C’en est trop à mon sens, cela contribue à desservir le récit. Dommage…
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La maison des chagrins

La decouverte d'un nouvel auteur est toujours excitante car on sors de ses habitudes et on entre dans un nouvel univers.Ici cette histoire est tres bien ecrite et l'ambiance est tres différente de celle des romans policier anglo-saxons.Cette histoire en recelle plusieurs en son sein et le tout est homogène et agréable, un vrai plaisir a decouvrir d'urgence !
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La maison des chagrins

Etoiles notabenistes : *****



Respirar Por La Herida

Traduction : Claude Bleton



ISBN : 9782330056407



Ici encore, nous conviendrons que les amateurs d'intrigues simples, avec peu de personnages, se trouveront vite agacés et encore plus vite "largués", si l'on me permet le terme , devant cette histoire qui n'est que méandres diaboliquement labyrinthiques et nauséabonds. Quant aux adorateurs du minimalisme pur et sec, de grâce, passez votre chemin à moins que vous ne soyez complètement masochistes et ne souhaitiez vous punir par deux jours minimum de maux de tête terribles.



Cela n'empêche pas cette "Maison des Chagrins" - le titre espagnol est beaucoup plus parlant mais aussi beaucoup plus terrible - de créer un suspens profond, dans lequel le lecteur patauge et s'englue à plaisir même si, cet ouvrage étant pour une fois dépourvu de l'arrière-plan politico-historique qui existait dans "Le Testament du Samouraï" et que l'on retrouvera à nouveau, encore plus renforcé, dans l'admirable "Toutes les Vagues de l'Océan", cette tension manquera aux amateurs qui, comme moi, aiment voir L Histoire s'inviter au festin du Polar.



Je vais essayer de faire simple mais, sans rire, cela va être difficile . Et ne comptez pas sur moi pour vous découvrir la fin de tout cela parce que, d'abord, j'essaie quand même de réduire les "spoilers", ensuite parce que je ne pourrais le faire sans manifester le talent de l'auteur - et sans vous priver, bien entendu, cher lecteur, de votre plaisir.



Eduardo Quintana, peintre de renom, a passé quatorze ans en prison pour s'être vengé du chauffard responsable de l'accident de voiture où il avait perdu sa femme et sa fille. Lui-même avait été gravement blessé au genou et en avait gardé une jambe à jamais boiteuse et douloureuse. S'étant procuré le numéro d'immatriculation de la voiture du chauffard qui, après s'être arrêté en un premier geste pour apporter sans doute son aide, avait préféré fuir devant ce qu'il avait vu, il abat Teo, le propriétaire de la voiture incriminée - ergo, l'assassin de sa famille - qui se promène avec les siens en ville, les siens, c'est-à-dire sa femme, Maribel, professeur de danse, et leur fils adoptif de six ans environ, le petit Who, d'origine asiatique. Maribel reçoit une seconde balle, destinée à l'enfant, dans la colonne vertébrale, ce qui la laissera à demi paralysée. Et Eduardo se livre à la police.



Quand il sort de prison, il doit régulièrement visiter une psy, Martina, qui, contre l'entretien rituel, devant lequel renâcle d'ailleurs le patient blasé, lui fournit les ordonnances dont il a besoin. Quintana s'est mis à boire - qui l'en blâmera ? - et a renoncé à la peinture qu'il faisait "avant". Comme un don artistique renonce par contre rarement à celle ou celui qu'il a choisi, l'artiste n'en continue pas moins à "croquer" profils et paysages au gré de ses promenades désenchantées à travers la ville. Son ancienne galeriste, Olga, a d'ailleurs repris contact avec lui et organisé une nouvelle exposition, avec des toiles d'inspiration très différentes, qu'Eduardo eût préféré voir demeurer dans son atelier tant elles sont loin désormais de son ancienne manière - bien plus glauques, plus fantomatiques, plus oniriques aussi sans doute ... Néanmoins, certains clients en achètent.



Olga reçoit alors une étonnante commande : Gloria A. Tagger, la célèbre violoniste, souhaiterait que Quintana réalise le portrait d'Arthur Fernández, riche homme d'affaires qui, sous l'effet de l'ivresse, a renversé et tué son fils unique, Ian - ainsi d'ailleurs qu'une fillette de douze ans à peu près, Rebecca, qui se tenait comme par hasard à côté du jeune homme. Point important : la fille d'Arthur, Aroha, une adolescente aux fréquentations assez louche, a disparu. Condamné bien évidemment, Fernández, d'origine française et pied-noir, n' a fait que quatre ans de prison et vient de sortir pour se remettre aux commandes de ses nombreuses sociétés. Notons dès à présent que Fernández ne doit sa survie, dans cette prison où se trouvait aussi (mais pour des raisons bien différentes) l'Arménien, chef de gang célèbre et père de la jeune Rebecca, qu'à sa co-habitation (en tout bien, tout honneur) en cellule avec Ibrahim, Algérien musulman mais soufi échoué là après bien des avatars ...



Quintana accepte la commande, d'autant plus facilement que Gloria A. Tagger lui rappelle sa femme morte, Elena. Ce cadre et ces personnages posés, peut commencer l'action véritable. Déjà, tous ceux que nous avons cités sont liés mais pas fatalement par les liens que nous pouvons imaginer et / ou qu'eux-mêmes imaginent, certains de bonne foi. Et, si l'on excepte Quintana, tous ont déjà prononcé des mensonges ou accompli des actes irréparables qui ont eu - et auront encore - des répercussions tragiques.



Pour mieux lier la sauce, ajoutons à cela Guzmán, un mercenaire venu du Chili mais qui a "travaillé" jadis sous Pinochet, Chang, un Chinois d'âge certain mais qui exploite de la manoeuvre clandestine féminine, d'abord dans des ateliers de couture, puis dans des bordels - parmi ce troupeau, la jeune Meï, dont Who, devenu adulte, tombe amoureux - un homme d'affaires plus que douteux et cerné de toutes parts, Magnus Olsen, qui finira suicidé dans sa propre cuisine, sa veuve, innocente et honnête, dont le sort ne sera pas meilleur mais qui parviendra à sauver ses enfants, et un curieux vieux cinéphile, Dámaso, que connaissaient Ian et Olsen, et qui a permis au premier d'exercer un "art" bien particulier ... Ne pas oublier Graciela, la propriétaire de Quintana, qui est amoureuse de lui, mais sans espoir, sa fille, Sara, qui souffre de troubles de la personnalité et a hérité du "chat de la chance" abandonné par le métro, dès les premières pages et à l'intention d'Eduardo, par le jeune Who - le chat de la jaquette, japonais plus que chinois, et qu'elle a d'ailleurs nommé Maneki ...



L'ensemble est aussi sombre que "La Tristesse du Samuraï" et prouve que l'auteur catalan se sent des plus à l'aise dans le noir et le glauque. Cela prouve aussi qu'il possède un grand talent, peut-être plus, et que je serai toujours heureuse, personnellement, de lire ses nouveaux ouvrages. Si je n'accorde que quatre étoiles à cette "Maison des Chagrins", c'est parce que, depuis lors, j'ai lu "Toutes Les Vagues de l'Océan" et que je demeure persuadée d'une chose : en mêlant L Histoire au Polar, Víctor del Árbol atteint vraiment au statut de Maître du genre. ;o)
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La maison des chagrins

Trop de texte inutile, on tourne en rond .Des situations assez invraisemblables qui empêchent de rentrer dans l'histoire ! Traduction moyenne avec des expressions obsolètes !

Obligé d’arrêter avant la fin ( ce qui m'est arrivé rarement )

Très déçu de cet ouvrage !
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La maison des chagrins

Intrigue à tiroirs et ficelles. Sordide ou torture de nos entrailles ou de notre esprit ? Les deux ? À vous de voir et surtout aux parents d’ado. En tout cas à dévorer sans retenue.
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