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Critiques de Vladimir Arséniev (36)
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Aux Confins de l'Amour

Un voyage parfaitement exotique, à plus d'un titre...
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Aux Confins de l'Amour

En 1908, Vladimir Arseniev, militaire russe, dirige une mission d'exploitation de la zone des confluents du fleuve Amour. Son récit de voyage décrit les paysages et les animaux qu'il découvre ainsi que les modes de vie et croyances des individus qui peuplent cette région.

J'avais adoré le film "Dersou Ouzala" (Akira Kurosawa, 1975), adaptation cinématographique d'un autre récit de voyage du même auteur, dont le personnage principal était particulièrement attachant. Espérant trouver ici un récit aussi émouvant, j'ai été un peu déçu. En effet, si l'auteur relate ici la vie quoditidenne de l'expédition de manière très claire, il le fait en revanche de manière chronologique, "linéaire", dans un registre très descriptif et sur un ton détaché, froid. La précision et probablement l'objectivité de son récit m'ont semblé nuire à l'agrément de lecture compte tenu de mes attentes initiales. J'ai malgré tout beaucoup aimé certains passages, notamment le récit des aventures du topographe Grossevitch dans les années 1870.

Ce roman est donc à conseiller aux amateurs de récits de voyage ou aux lecteurs curieux de la géographie de cette région. J'ai toujours envie de lire Dersou Ouzala, après avoir tant apprécié le film.

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Aux Confins de l'Amour

L’Amour n’est pas un long fleuve tranquille. Le célèbre auteur du nom moins célèbre “Derzou Ouzala”, livre et film (Mikhalkov), nous emmène dans les montagnes du Primorié à la suite du tigre des neiges. Conduits par des guides locaux de différentes ethnies sibériennes, l’auteur et ses soldats accompagnateurs, des cosaques principalement, mènent pendant plus d’un an un périple redoutable, froid, moustiques… Ses relations avec les locaux sont narrées objectivement, factuellement, un choc de cultures entre les esprits imbibés de chamanisme et de supervision et un Russe curieux, attentif et indulgent. Quand on parcourt Khabarovsk et Vladivostok, quels changements en un siècle !! Un grand livre d’aventures géologiques et humaines.
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Aux Confins de l'Amour

Vladimir Arseniev, un officier du tsar part à la découverte avec son équipe des confluents du long fleuve Amour. Il consigne dans son carnet de voyage de beaux moments comme la rencontre de nombreux peuples comme Orotches ou une longue chasse au tigre, très captivante.



J’ai beaucoup aimé la découverte de la faune et la flore qui entourent ce fleuve et ses alentours. Il y a aussi de belles descriptions, bien illustrées par des petits croquis le long du récit. Sans vouloir jouer sur les mots, une belle découverte !

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Dersou Ouzala



"Dans la taïga oussourienne, il faut toujours prévoir la possibilité de se trouver face à face avec des fauves. Mais rien n’est aussi désagréable que de se heurter à un être humain. La bête, généralement, se sauve à la vue d’un homme et ne l’attaque que si elle est pourchassée. Dans ces cas-là, chasseur et animal savent ce qu’ils ont à faire. Un être humain est tout autre chose. Il n’y a pas de témoins oculaires dans la taïga, aussi la coutume a-t-elle créé cette tactique singulière : l’homme qui en aperçoit un autre doit tout d’abord se cacher et tenir sa carabine prête." (77)



L’écriture est simple et humble, sobre en sentiments personnels. Le narrateur, en sa qualité d’observateur scientifique, s’efface, se glisse derrière les bouleaux, ratons laveurs, polatouches, chênes et grimpereaux. Il rapporte des bruits, des sensations. Le cri aigu, perçant et court de l’écureuil, la chaleur de l’air, la terrible piqûre des gnouss, le souffle de l’ours. Les descriptions des mœurs côtoyées et des paysages traversés n’ont pas beaucoup de relief pour notre goût actuel. On a le sentiment d’un monde lointain qui se dérobe à notre compréhension. Le passage qui se situe entre la première rencontre avec Dersou et la seconde est assez lancinante et morne. C’est le Gold, qui, par sa présence, fait respirer le livre. On découvre un pisteur hors pair, à l’égal de l’inspecteur australien Napoléon Bonaparte, du navajo Joe Leaphorn, voire même de Sherlock Holmes. Il est à la fois touchant et insaisissable. En refermant l’ouvrage, on se dit qu’Akira Kurosawa en a tiré toute la substance.



"La nuit, quand on voit une lumière, on ne peut en déterminer la proximité ni l’éloignement, pas plus que le degré d’élévation au-dessus du niveau de la terre. Elle apparaît simplement quelque part dans l’espace." (105)


Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Dersou Ouzala

Superbe histoire qui se déroule dans les forêts de Sibérie et qui a été portée à l'écran de manière superbe. A lire et à voir.
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Dersou Ouzala

Je l'ai lu et relu, j'ai même vu le film. Un témoignage poignant sur l'homme et la nature, même s'il a 100 ans
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Dersou Ouzala

Au tout début du XXème siècle, l'auteur et une demi-douzaine de soldats russes explorent la région de l'Oussouri à l'extrême Est du continent (entre la Mandchourie et la mer du Japon). A cette occasion, ils rencontrent un chasseur gold avec lequel Vladimir Arseniev noue une amitié profonde et réciproque. La grande connaissance de la nature de l'autochtone en fait un guide précieux, indispensable à la survie dans ce milieu hostile (conditions climatiques rigoureuses, animaux dangereux...).

J'ai nettement préféré ce récit à un autre du même auteur lu récemment (Aux confins de l'Amour). En plus de l'exposé de ses aventures, il exprime ici ce qu'il ressent à l'égard du guide Dersou Ouzala et confronte leurs visions différentes du monde qui les entoure.

L'excellente adaptation cinématographique éponyme de cet ouvrage m'avait cependant paru encore plus émouvante - peut-être parce qu'il s'agissait alors pour moi d'une découverte totale ?

Si les récits d'aventure, d'exploration, de voyage vous intéressent, je vous recommande vivement ce livre.

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Dersou Ouzala

Récit émouvant, poétique et suscitant la réflexion du lecteur.
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Dersou Ouzala

J'ai tellement adoré le film ...
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Dersou Ouzala

De la poésie à chaque page qui vous donne des démangeaisons dans les jambes et l'envie de partir à la recherche de terres vierges et sauvages tout en espérant faire des rencontres aussi incroyables que celle de Dersou et Arsène. Une merveilleuse leçon d'amitié mais aussi d'humilité!
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Dersou Ouzala

Entre 1902 et 1907 Vladimir Arseniev, officier-topographe de l'armée russe, va mener trois expéditions aux confins de la Sibérie orientale.

Même si ces expéditions sont organisées avec rigueur, la taïga, entre Oussouri et Pacifique, est un milieu hostile exigeant une connaissance du terrain que seuls les natifs possèdent. Lorsqu' Arseniev rencontre un vieux chasseur gold, Dersou Ouzala , il comprend très vite qu'il sera leur guide.

A la frontière entre les mondes chinois, coréen et russe on avance sous le charme de ces récits. On savoure chaque instant. Des récits d'aventures, d'épreuves aussi imprévisibles que redoutables. Seul Dersou, l'autochtone attentif à chaque pas, à chaque bruissement fait preuve d'une sagacité sans égale.. Son seul agacement ira à la nonchalance des Russes pressés ne voyant rien, « pareils à des enfants ». Dersou parle aux animaux comme à des hommes, sa vision anthropomorphique qui semble naïve résonne très fortement en nous. Elle se révèle aussi d'une belle efficacité. Des incendies de forêt aux tempêtes de vent ou de neige, de la traversée périlleuse d'une rivière à la rencontre glaçante d'un tigre aux discussions intimes autour d'un feu, c'est toute l'histoire d'une amitié touchante de deux hommes si dissemblables.

On ne sait plus si c'est le personnage de Dersou qui nous envoûte ou si c'est l'écriture limpide et respectueuse d'Arseniev qui nous retient....Quelles que soient ses erreurs d'appréciation ou les épreuves traversées, le narrateur, intrigué et parfois dubitatif, reste humble, sobre et positif.

Ces journaux d'expédition rédigés plus d'une décennie, voire deux, plus tard sont peut-être romancés. Ils restent un témoignage vibrant. Une douce lecture intemporelle.

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Dersou Ouzala

Le livre aurait plutôt dû s'appeler "Récits d'expédition". La rencontre avec Dersou et ce que l'auteur en apprend sont quasi anecdotiques dans les 700 pages de cette nouvelle traduction complète. Il faut probablement être botaniste pour apprécier toutes les descriptions de paysage, très complètes puisqu'on y trouve tous les noms savants des plantes !

La rencontre avec Dersou reste émouvante, tant ses principes semblent plus élevés que ceux de la "civilisation". A l'époque, cela devait être une leçon choquante pour les lecteurs russes et occidentaux.
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Dersou Ouzala

On lit cet ouvrage avec le plaisir qu'on aurait à parcourir un roman d'aventures dont le héros affronterait courageusement des terres inconnues en vivant des expériences extrêmes. A la différence toutefois qu'il ne s'agit pas ici d'un roman, mais du récit d'une histoire vécue, celle des explorations de Vladimir Arséniev, officier du tsar Nicolas II mandaté par la société russe de géographie de l'époque, pour faire en Extrême-Orient des observations et des relevés de terrain, et pour établir des rapports et des cartes.

Le lecteur est ainsi plongé dans la découverte d'une vaste région comprise entre le fleuve Oussouri et le littoral de la mer du Japon. Un voyage lointain, au coeur d'une nature sauvage, au milieu de forêts giboyeuses, peuplées d'arbres séculaires aux essences diverses, à travers une chaîne de montagnes quasi-inexplorée à l'époque, et le long de rivières tumultueuses difficilement franchissables. Oui, ce livre dégage un véritable parfum d'aventures ! Avec une plume précise et colorée, l'auteur évoque longuement l'abondante faune terrestre qui habite les lieux, la multitude d'oiseaux et d'insectes qui survole le territoire, le littoral austère et poissonneux de la mer du Japon, ainsi que la présence par endroits d'une flore aussi belle qu'inattendue.

Mais ce récit est surtout peut-être l'histoire d'une rencontre entre deux hommes que tout oppose a priori, Vladimir Arséniev, un citadin lettré, et Dersou Ouzala, un autochtone solitaire dont les sens aiguisés lui permettent de vivre de la chasse, de survivre dans un univers souvent hostile, mais dont il fait pourtant partie intégrante, car il a appris à trouver ses repères quotidiens en lisant dans les traces des animaux de passage, dans le vol des oiseaux, en observant le ciel, les nuages et le courant des vents.

Cet "homme des bois" est un guide avisé dans les déplacements de l'explorateur, mais il est aussi pour lui un ami. Ce livre est en effet l'histoire d'une amitié d'autant plus forte qu'elle est libre de tout engagement.
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Dersou Ouzala

Livre splendide qu'aimeront tous les aficionados de la nature sauvage et des relations humaines profondes. Les rencontres entre un officier de l'armée du tsar Nicolas II et Dersou, trappeur, qui vit au coeur de la nature, sont emplies de poésie et d'émotion. C'est une immersion dans l'immense nature russe avec des descriptions d'une qualité exceptionnelle. C'est également un roman d'amitié entre deux hommes de conditions très différentes qui vont partager une passion, celle de la nature, tout au long de leurs rencontres. Et bien sûr, un film de Kurosawa pour sublimer avec talent toutes les images de cette très belle harmonie.
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Dersou Ouzala

Je viens de terminer la lecture des romans d’Arseniev : DERSOU OUZALA.

Avec ARSENIEV , officier de sa majesté le Tsar de toutes les Russies, explorateur et topographe nous découvrons les confins de l’empire russe à l’Est de son territoire, à savoir son extrême Orient. La première expédition qui a lieu en 1902 et celle de 1906 font l’objet d’un premier récit : « по уссурийскому краю « la troisième celle de 1907 donnera un récit intitulé : « дерсу узала «

Le livre français réunit les deux récits et s’intitule simplement Dersou Ouzala.

En fait DERSOU OUZALA est un récit d’expédition, c’est un carnet de route détaillé et circonstancié du « Capitan « Arseniev sur ce qu’il voit, découvre, ressent : les paysages, les rivières, la côte maritime, la faune, la flore. Il y raconte les milles difficultés et les milles dangers de telles expéditions dans une nature incroyablement hostile : la Taïga.

Mais il y a aussi la rencontre d’Arseniev avec ce chasseur nomade Dersou, « bon sauvage » si étonnant, plein de ressources. Dersou sait lire la nature et en décrypter tous les dangers et pièges. C’est la rencontre du rat des villes avec le rat des champs. Le livre DERSOU OUZALA c’est aussi la rencontre de la très européenne Saint Petersbourg avec les confins de son empire et ses peuplades.

On est au début de la colonisation de ces contrées lointaines aux conditions de vie si inhumaines qu’on y déportera par la suite des millions de citoyens soviétiques.

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Dersou Ouzala

C'est drôle Vladimir Arseniev a écrit ce récit mais on dirait que c'est Dersou Ouzala l'auteur . Même la caméra Kurosawa le montre
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Dersou Ouzala

Quel beau voyage ! Pour l’instant, je n’ai pas vu le film et c’est tant mieux ; plus longue fut l’immersion. Traduit par Yves Gauthier, édité par Transboréal, édition complète de janvier 2022, Vladimir Arseniev témoigne de sa vie d’explorateur dans les forêts de l’Extrême-Orient russe et de sa rencontre avec Dersou Ouzala, chasseur animiste, coureur des bois. J’ai avidement contemplé les illustrations du livre et recherché tel oiseau, animal, arbre, vent, pluie, brouillard, fleuve, et Gens spécifiques ainsi nommés par Dersou pour prolonger cette marche au cœur de la taïga, confondant hommes et bêtes en leur humanité. Ce fut long mais tellement passionnant qu’à la fin j’en demeure d’autant plus frustrée que je perds des amis. Un tant soit peu idéalisé, le Golde, diront certains, qu’il ait pu sentir mauvais ou revêtir quelques défauts, peu m’importe en vérité, mon chien lui aussi a une haleine de chacal mais c’est un Gens que j’aime et s’il y a un peu de Saint-Exupéry là-dedans, grand bien lui fasse à l’officier de nous l’avoir donné. Trop long serait en dire davantage quand lire exalte en atmosphère.
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Dersou Ouzala

J’avais en mémoire la traversée en train du kraï de Primorié et aussi quelques scènes du film de Kurosawa, donc retour aux sources. Sources de nombreuses rivières dans le bassin de l’Amour vers l’océan. Vraiment un grand moment d’ethnologie que d’accompagner Arseniev au milieu de la population, très rare et très disséminée, dans la toundra : les peuples autochtones, mais aussi les “voisinsˮ Coréens, Chinois et autres Mandchous. L’exploration de ces régions vides d’hommes mais à la flore et faune exubérantes fait rêver, si on oublie les très difficiles conditions d’exploration de ce tournant de siècle. Et les autres bestioles moins sympathiques : moustiques et mouches attaquant par millions ou milliards, finalement les ours et tigres de Sibérie s’avèrent nettement plus fréquentables ! Et de se dire, que fais-je assis dans mon canapé ?
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Dersou Ouzala

A cause de la puissance du souvenir que me laisse le film éponyme de Kurosawa (qui m'avait subjugué dans les années 80), je pousse disons d'un demi point ma note pour ce récit. Il lui manque en effet un peu de l'incroyable présence des éléments naturels que permet l'immersion devant un film exceptionnel. Il y manque l'impact visuel et sonore qui s'impose aux sens, dans cette salle obscure où on s'est isolé au milieu de ses semblables pour recevoir un message qu'on a choisi.



Quant à la force de l'amitié et du respect mutuel qui s'installent à la vie à la mort entre deux humains si différents, certes elle fait partie du récit d'Arséniev mais elle y est évoquée de façon un peu compassée, presque clinique, et forcément ici par un seul des deux protagonistes puisque l'autre n'est plus.

Oui, Arséniev nous fait prendre conscience de la pertinence des enseignements que Dersou lui dispensait en se contentant d'être simplement lui-même, avec toute son animalité d'animiste, cela d'ailleurs jusqu'à lui sauver la vie au risque de perdre la sienne à plusieurs reprises.

Oui, il dit son admiration et sa gratitude pour l'exemplarité de son guide et ami, si précieux pour survivre dans la nature parfois extrême que lui, le..."civilisé", était chargé par le tsar d'explorer en tant que militaire et scientifique, aventurier parfois par obligation.. .



Du film, il ne me reste en tête avec une grande précision que cette scène magnifique au cours de laquelle, au début de leur histoire commune dans la Taïga, Dersou oblige son "patron" à aller au bout de ses forces, au delà même de l'épuisement, pour amasser le plus possible d'herbes hautes et de roseaux avant que la nuit ne les en empêche, de façon à pouvoir construire en hâte un abri de fortune qui les mette à l'abri du gel nocturne qui sinon, il le pressent, va les tuer immanquablement.

Une scène incroyable qui résume un peu l'histoire de cette amitié, des raisons de sa naissance jusqu'à son dénouement . Cette scène est bien présente dans le livre, elle y prend sa place, mais elle m'a moins sauté aux yeux comme un élément fondateur du lien qui unit les deux hommes. C'est une question de tonalité qui rend moins compte de l'urgence, c'est lié je crois au style un peu daté que restitue la traduction (que je suppose d'ailleurs excellente puisque je ne lis ni ne comprends le russe)...



C'est donc une exception pour moi qui suis si souvent partisan de lire avant de voir, mais à ce livre intéressant je préfère encore, je crois, le film incroyable qu'en a tiré Kurosawa, pour autant que je m'en souvienne.

Un film que je vais d'ailleurs me dépêcher de me procurer pour raviver ce souvenir !



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