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Citations de William Makepeace Thackeray (333)


Notre récit n'aura pas servi à grand-chose si le lecteur n'a pas compris que le major était un dadais sentimental.
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Becky était de la nature de ces êtres qui tiennent plus aux qualités qu’on est en droit de leur contester qu’à celles qu’ils possèdent en réalité.
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Becky ne tenait pas absolument à mener une vie honnête et irréprochable ; mais ce à quoi elle tenait, c’était à jouir de la considération qui en est la suite et qui ne s’obtient, comme on le sait, dans le grand monde qu’à la condition de s’être fait présenter à la cour en robe traînante avec plumes et diamants.
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Les douces pensées, les joies pures et simples étaient insupportables à mistress Becky et antipathiques à son humeur. Elle détestait les gens qui y trouvaient leur plaisir ; elle n’avait que dédain pour l’enfance et ceux qui aiment l’enfance.
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Il avait l'orgueil de sa rancune comme de toute chose. Toujours avoir raison, toujours aller de l'avant et ne jamais douter de soi, ne sont-ce pas là les ressorts essentiels qui permettent à la sottise de conduire le monde.
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Je ne sais trop si, nous autres, filles souvent naïves, nous devons croire à toutes vos belles paroles, messieurs, répondit-elle. la tendresse des femmes les incite toujours à être trop confiantes; et je crains fort que vous ne soyez tous aussi fourbes que cruels.
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Ma grand-mère disait volontiers que les femmes les meilleures sont hypocrites. Nous ne devinons jamais ce qu'elles nous dissimulent; ne vous y trompez pas: elles veillent à leurs petits intérêts personnels dans le temps même où elles semblent le plus sincères, le plus tendres, le plus dociles; et leurs sourires si accueillants ne sont-ils le plus souvent des pièges pour nous tromper, nous désarmer, et nous embobeliner ?Je ne parle pas ici des grandes coquettes, mais bien de vos épouses, modèles de vertu féminine.
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Un Français assez cynique a dit qu'en amour il y avait deux parties: la personne qui aime et celle qui se laisse aimer. Parfois l'amour vient de l'homme, parfois de la femme.
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Certes, la vertu est une bien belle chose, et ces pauvres créatures, qui n'ont pour elles que leur beauté, devraient toujours se soucier du destin qui les attend, certes, encore, cette femme idéale que chantent toutes les femmes est bien plus éclatante et glorieuse que ces petites déesses du foyer, tendres, fraîches, souriantes, ingénues, qu'adorent les hommes...mais celles-ci ont une consolation: ce sont elles, après tout, que les hommes admirent.
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D'autres aussi connaissent le Succès, mais chez eux tout est sottise et parade; c'est pour les dénoncer et les combattre que le rire fut inventé.
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Combien y en a t'il dans le monde - et ce sont presque toujours des femmes - qui ne connaissent jamais que ce servage : infirmières qu'on ne paye pas, sœurs de charité, mais sans l'auréole romanesque, et sans la conscience du sacrifice qu'elles s'imposent. Elles luttent, jeûnent, veillent, souffrent, sans que personne le remarque et disparaissent un jour , à jamais méconnues.
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Il semblait donc, que par un décret du sort, Georgy fût appelé à dominer tous ceux qui l'approchaient ; tous les amis, les parents, les domestiques s'inclinaient devant ses volontés. Il faut reconnaître qu'il s'en accommodait très volontiers; la plupart des gens en feraient autant, d'ailleurs, et Georgy aimait à tenir le rôle de maître, peut-être parce qu'il avait les aptitudes requises pour le bien jouer.
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Chaque fois qu'il parlait (et il le faisait presque tout le temps), il avait soin d'employer les mots les plus longs et les plus recherchés du vocabulaire, jugeant à bon droit qu'il n'en coûtait pas plus d'employer une belle épithète bien sonore, plutôt que de se contenter d'un petit adjectif mesquin.
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À force d'avoir des pressentiments, on finit toujours par en avoir de vrais.

Chapitre XIII : Où l'on fait du sentiment et autre chose.
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Il était si ému que le portefeuille lui échappa, et qu'il en sortit le billet de mille livres, la plus terrible et la dernière des pièces accusatrices qui déposaient contre Becky.
Pitt se baissa pour le ramasser, tout étonné de l'importance de la somme.
« Celui-là me regarde, dit Rawdon ; je compte bien loger une balle dans la tête du propriétaire de ce chiffon. »
Il goûtait une joie intérieure en pensant à la satisfaction qu'il aurait à mettre ce billet en guise de bourre par-dessus la balle avec laquelle il voulait tuer le marquis.

Chapitre LIV : Le lendemain de la bataille.
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Chapitre XIII
Je continue mon métier d'homme à la mode.
Je me trouve avoir déjà rempli bien des vingtaines de pages, et cependant il me reste encore à raconter une bonne partie de ce qu'il y a de plus intéressant dans mon histoire, à savoir mon séjour dans les royaumes d'Angleterre et d'Irlande, et le grand rôle que j'y jouais, frayant avec les plus illustres du pays, et moi-même n'étant pas le moins distingué de ce brillant cercle.
Page 237
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"Samuel, je t'ai promis un cadeau, et le voici. J'ai d'abord pensé te donner de l'argent, mais tu es un garçon rangé qui n'en a guère besoin. Tu es au-dessus de cela, mon cher Sam. Je te donne ce qui pour moi a le plus de valeur au monde : le po- le por- le po-ortrait de mon saint époux Hoggarty(larmes), monté dans le médaillon qui contient le précieux diamant dont tu m'as si souvent entendu parlé. Porte-le, cher Samuel, en souvenir de moi, et pense parfois à cet ange qui est aux cieux, et à ta chère tante Suzy."

Après s'être dévoué corps et âme dans les fins fonds de la campagne anglaise pour les bons soins de sa richissime tante, Samuel Titmarsh se voit doté d'une vulgaire épingle de cravate contenant le portrait de son oncle. Tout cela sans grande valeur. Au premier abord tout du moins.... Finalement trésors incontesté de la famille, ce dernier va propulsé ce jeune homme dans les hautes sphères de la société londonienne, lui ouvrant de multiples voies dans sa future et prometteuse carrière d'assureur. Prétexte à la satyre de la haute société bourgeoise du 19eme siècle, matérialiste et excessivement avide d'argent, l'auteur à travers son personne va côtoyer de drôles de personnages imbus de leur personne ou encore maladivement superficiels. Grâce à un œil vif et une histoire bourré d'humour et de caricature, Thackeray se place ici en fin observateur de son temps, démêlant les plus fins vices d'une société qui ne semble finalement pas si désuète que cela.
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Une femme parfaite est, toutefois, une chose contraire à la nature, qui nous assigne quelque vice moral, comme elle nous envoie des migraines, des maladies ou la mort ; autrement, le système social ne pourrait subsister, et certaines des meilleures qualités de l'espèce humaine ne trouveraient pas à se développer.
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William Makepeace Thackeray
...ne saurait d'aucune manière être embrassé, ou réalisé inconsidérément, à la légère, ou par caprice, pour satisfaire des appétits charnels et la concupiscence comme des bêtes sans foi ni entendement mais avec respect, discrétion, réflexion, sobriété,
et dans la crainte du Seigneur
(Au sujet de l'acte sexuel dans le mariage, tel qu'énoncé par le prêtre qui marie, en 1773,
Redmond Barry à Lady Lyndon dans le film
Barry Lyndon de Stanley Kubrick,1975)
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Compatissant lecteur, as-tu jamais traversé la Manche ?... "O mer, vaste mer, je veux m'endormir sur ton sein d'azur, mollement bercé par la vague qui caresse les flancs de mon léger navire..." Cela est très joli en romance, mais la réalité est beaucoup moins agréable. D'ailleurs les vagues ne sont pas bleues, elles ressemblent plutôt à de l'encre, ou à du porter écumeux, fraîchement tiré ; et, loin de vous bercer mollement, elles vous secouent d'une façon toute particulière.
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Auteur Allemand né à Weimar en 1749, romancier, dramaturge, poète, théoricien de l'art et homme d'État allemand, passionné par les sciences, notamment l'optique, la géologie et la botanique, et grand administrateur. Il est connu pour avoir écrit "Faust" et "Les Souffrances du jeune Werther"...

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